Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 28 février 2014

Le jazz est une musique à part

On compare le jazz à une conversation dans laquelle les musiciens se retrouvent et improvisent chacun à leur tour sur un standard. C’est une sorte de langage subtil où les instruments apportent l’un après l’autre leur note personnelle. Que se passe-t-il dans la tête des trompettistes, pianistes et autres guitaristes qui travaillent avec ardeur pour répondre aux mélodies de la plus belle des manières ? C’est à cette question insolite qu’a voulu répondre une équipe de l’université John Hopkins à Baltimore aux États-Unis. Ses résultats, publiés dans la revue Plos One, lèvent le voile sur la structure tout à fait originale du cerveau des jazzmans.

musique,jazz,cerveau,sciences,langage


Pour cette étude, les chercheurs ont recruté onze joueurs de piano jazz âgés de 25 à 56 ans. Au cours d’une session musicale, ils ont mesuré l’activité cérébrale de chacun des musiciens à l’aide d’un instrument particulier permettant de réaliser des images par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pendant leurs improvisations. Les résultats montrent que certaines régions du cerveau impliquées dans le langage, le gyrus frontal inférieur ainsi que les gyrus temporaux inférieurs et supérieurs, sont extrêmement actives chez les musiciens. Ces zones cérébrales ne seraient donc pas limitées au langage mais participeraient à la communication en général, que ce soit par la parole ou par la musique. « Jusqu’ici les chercheurs s’étaient focalisés sur la communication orale, explique Charles Limb, le principal auteur de l’étude, et également joueur de jazz. En étudiant le jazz, nous avons pu observer un lien fort dans le cerveau entre le langage et la musique. »

Source : futura-sciences.com

vendredi, 21 février 2014

Le vent solaire peut-il produire de l'eau ?

On pensait que seule notre planète était recouverte d'eau. Depuis, d'importantes découvertes astronomiques ont confirmé que l'eau est présente sur de nombreuses planètes et astéroïdes de notre système solaire mais aussi sur des exoplanètes, des comètes, des météorites et maintenant sur les grains de poussières qui flottent dans l'espace.

astronomie,sciences,eau,vie,planète,système


Le vent solaire peut-il produire de l'eau ? Or, lorsque les astronautes ont ramené des roches et des échantillons de sol de leur voyage sur la Lune, les scientifiques avaient remarqué que l'irradiation du vent solaire endommageait les objets spatiaux dépourvus d'une atmosphère protectrice, comme c'est le cas sur Terre. Ils ont alors rapidement suggéré que l'eau pouvait être à l'origine de ce phénomène. En effet, les grains de poussières interplanétaires proviennent de comètes, d'astéroïdes et de débris issus de la naissance tumultueuse de notre système solaire. Or, ils contiennent beaucoup de silicate, un minerai constitué de silice et d'oxygène. De son côté, le vent solaire, un flux de plasma éjecté en permanence par le soleil, comprend des ions d'hydrogène à haute énergie. Lorsque ceux-ci rencontrent un grain de poussière, l'oxygène peut se dissocier de la silice et se combiner avec l'hydrogène pour former des minuscules bulles d'eau.

Source : notre-planete.info

jeudi, 20 février 2014

Clé de notre avenir ou cause de notre perte

Les « technologies du vivant » sont devenues des faits de société. Avec la biologie de synthèse, il ne s’agit plus seulement d’introduire dans le génome d’un organisme un ou deux gènes isolés du même organisme, il s’agit de créer des organismes ayant des fonctions qui n’existent pas dans la nature. La confrontation des approches de la biologie de synthèse avec les propriétés de certains nanomatériaux a conduit à créer des systèmes plus performants pour délivrer un médicament. De manière équivalente, la biologie de synthèse constitue une rupture avec la biologie d’observation, car, si elle vise bien à améliorer ce que la nature sait faire, elle cherche aussi à créer de nouveaux systèmes biologiques. Ces technologies seront-elles à l’origine de nouvelles révolutions industrielles et de bouleversements sociaux et économiques.


Pour mieux connaître les enjeux de ces nouvelles technologies, on peut lire l'essai signé par Robert Chapuis et Alain Deshayes. Pour les références de ce livre, on peut se connecter sur le site de l'éditeur jean-jaures.org

mercredi, 12 février 2014

Sur les épaules de Darwin

Selon Jean Claude Ameisen, Darwin est le Newton des sciences du vivant, son influence a été colossale, d'où l'altitude de ses épaules qui permet de voir plus loin. Darwin a pulvérisé le vieux mythe d'une nature vivante immuable depuis la création, alors que cette nature n'avait jamais cessé de se métamorphoser sur des périodes très longues.

sciences,darwin,newton,ameisen,france inter,biologie,écologie,géologie,éducation,philosophie


L'idée du changement perpétuel, devenue grâce à Darwin un mode de pensée universel, s'est imposé peu à peu à de nombreuses autres sciences, depuis la linguistique jusqu'à l'économie, en passant par la géologie et la cosmologie. Grâce à Darwin,on sait que nous sommes des cousins très éloignés des arbres et des cousins très proches des bonobos. Désormais qu'on sait qu'on est aussi des cousins vraiment très lointains des étoiles dans lesquelles, il y a des milliards d'années, ont été synthétisés les éléments chimiques qui nous constituent.

Source : NouvelObs 02228

jeudi, 06 février 2014

Les conflits d'intérêts faussent les études

Des chercheurs espagnols de l'université de Navarre ont examiné 18 conclusions d'études concernant le lien entre la consommation des boissons sucrées et le surpoids. 6 avaient reçu des financements de groupes industriels comme Coca Cola et 12 se déclaraient sans conflit d'intérêts. Parmi ces 12 études, 10 concluaient à qu'il existait un lien direct entre la consommation de boissons sucrées et la prise de poids. Alors que 5 des 6 études financées par l'industrie agroalimentaire concluaient à une absence dse preuves scientifiques suffisantes pour établir un lien de causalité.

alimentation,population,santé,sciences,industrie,consommation


18 études est un nombre limité mais elles confirment les résultats des travaux antérieurs. Comment expliquer cette différence d'appréciation entre les études financées par les industriels et les autres ? La différence peut s'expliquer par une différence d'interprétation des données, malgré tout, les conflits d'intérêts doivent être mis en évidence pour tenir compte des conclusions de ces différentes études.

Source : NouvelObs 2228

mardi, 04 février 2014

Tournant énergétique de l'hydrogène

Le rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), publié le 22 janvier, trace la « feuille de route » qui pourrait permettre de ne pas rater le tournant énergétique, technologique et industriel majeur de l'hydrogène. Les auteurs proposent de défiscaliser intégralement la production d'hydrogène issue de sources d'énergie non émettrices de gaz à effet de serre, d'étendre le "bonus écologique" aux véhicules utilitaires à pile à combustible et de simplifier le cadre réglementaire actuel régissant les véhicules à hydrogène. Ce rapport rappelle qu'1 kg d'hydrogène libère environ trois fois plus d'énergie qu'1 kg d'essence. Mais en raison de sa grande légèreté, l'hydrogène occupe, à poids égal, beaucoup plus de volume que tout autre gaz. C'est pourquoi pour produire autant d'énergie qu'un litre d'essence, il faut 4,6 litres d'hydrogène comprimé à 700 bars (700 fois la pression atmosphérique).

énergies renouvelables,pétrole,charbon,gaz à effets de serre,co2,hydrogène,sciences,transport,développement durable


Utilisé comme source d'énergie, l'hydrogène possède l'immense avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre et notamment de CO2. L'hydrogène en brûlant dans l'air n'émet aucun polluant et ne produit que de l'eau. Cette étude rappelle également qu'il suffit d'un kilo de dihydrogène (H2), stocké sous pression, (représentant un coût d'environ huit euros) pour effectuer une centaine de kilomètres dans un véhicule équipé d'une pile à combustible. Mais en attendant que l'on parvienne, d'une part, à exploiter de manière fiable et rentable les sources naturelles d'hydrogène issues des profondeurs du globe qui ont été récemment découvertes et d'autre part, à produire massivement de l'hydrogène à partir d'énergies renouvelables (soleil, vent et biomasse), cet élément reste aujourd'hui presque entièrement produit à partir d'hydrocarbures fossiles (gaz, pétrole, charbon) fortement polluants et émetteurs de grandes quantités de gaz à effet de serre.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article très détaillé, publié sur le site : notre-planete.info

samedi, 01 février 2014

A l'heure des MOOC

Un MOOC (Massive Open Online Course) est un cours interactif en ligne, travail en groupes, échanges de savoir, forum de discussion. Un avantage majeur, apprendre des autres participants, un inconvénient, des étudiants volatiles qui testent, surfent, 20% d'abandons après la remise des premiers devoirs et 15% des inscrits passant un certificat validant les connaissances acquises.

mooc,éducation,sciences humaines,sciences,sciences sociales,université,amérique


Pour une université, un MOOC est un investissement important pédagogiquement et financièrement. Mais c'est un enjeu important pour le rayonnement au niveau mondial des universités. Les MOOC des universités américaines risquent d'être majoritaires, homogéniques ce qui conduirait à un appauvrissement. Les autres universités doivent créer et intégrer leurs propres MOOC de qualité dans leur cursus.

Exemple de MOOC : ITyPA 2, le MOOC pour construire son environnement d'apprentissage personnel.
Le cours de la semaine 5 :La dimension sociale de l’apprentissage. Quels rôles jouent notre environnement, notre entourage dans nos apprentissages ? Comment peut-on apprendre des autres, avec les autres ? Y a-t-il des environnements plus propices que d’autres à l’apprentissage social ? Comment harmoniser espaces virtuels et espaces physiques pour améliorer la circulation des savoirs et la construction collective des compétences ?

vendredi, 31 janvier 2014

Les poissons fourrage

13 scientifiques internationaux, spécialistes du monde de la mer, montre que les sardines, harengs, anchois… qui représentent aujourd'hui 37 % de la pêche totale contre 8 % dans les années 1960, servent presque exclusivement à fabriquer de la farine pour alimenter les poissons d'élevage carnivores. On les appelle des «poissons fourrage» pour l'aquaculture.

alimentation,poissons,pêcher,environnement,aquaculture,sciences,écosystème,océans,mer,consommer


L'étude montre que ces poissons sont financièrement plus rentables si on les laisse dans la mer pour nourrir les plus gros (thons, cabillauds…) que si on les capture au profit des fermes aquacoles. Il faudrait diviser les captures maximales des poissons fourrage par deux, si on veut éviter de mettre en péril l'ensemble des animaux marins victimes de la surpêche d'un côté et du manque de nourriture de l'autre. Selon les scientifiques, il faut laisser au moins 40 % de la biomasse vierge si l'on veut éviter que les écosystèmes marins ne disparaissent. D'autant que les poissons fourrage sont très vulnérables. Quel que soit l'état du stock, ils se déplacent en banc et sont donc faciles à attraper. Dans certaines régions, les stocks ont été totalement décimés (mer Noire, Namibie…). Au Pérou, les anchois avaient presque disparu au milieu des années 1980. Vingt ans plus tard, le stock peine à se reconstituer.

Source : lefigaro.fr/environnement/

mercredi, 29 janvier 2014

Comprendre le Monde au quotidien

Partir à la découverte des phénomènes qui nous entourent pour combler notre curiosité scientifique. On vit dans un monde rationnel, il y a une explication à tout. Mais est-on capable de les donner, ces explications ? Voici la présentation de l'Université Numérique : Faisons un petit test : c’est le matin, la radio se déclenche et vous réveille. Est-ce que vous savez comment est produite l’électricité qui alimente votre radioréveil ? Ou si vous utilisez un réveil à piles, pourquoi celles que vous utilisez ne peuvent pas être rechargées, alors que celles de votre appareil photo se rechargent sans problème ? Et pourquoi le savon mousse-t-il ? Au cours du petit déjeuner vous faites tomber votre tartine. Pourquoi est-ce qu’à chaque fois, c’est le côté beurré qui tombe sur le carrelage ?


FUN-MOOC : QuidQuam ? Eureka ! - Comprendre le... par fr-universite-numerique
Les cours s’adressent à toute personne désireuse de satisfaire sa curiosité scientifique. Un enseignant peut également y voir une nouvelle forme d’enseignement originale et complémentaire de son cours présentiel, afin de confronter le programme du cours à la culture scientifique du quotidien. Ce sera le cas notamment à l'Université Bordeaux 1. Il n’y a pas de prérequis obligatoires pour suivre ce MOOC. Cependant, les contenus sont plus facilement accessibles par des personnes ayant un niveau de terminale scientifique. Plan du cours qui débute le 12 février 2014 :

Semaine 1 : Des énergies fossiles aux énergies du futur…
Semaine 2 : Le Transport
Semaine 3 : La Terre, notre planète
Semaine 4 : Destination Espace
Semaine 5 : Une virée Nature
Semaine 6 : Comprendre le corps humain
Semaine 7 : Les Technologies du quotidien
Semaine 8 : Les nombres dans notre quotidien
Semaine 9 : Bizarre, vous avez dit Sciences

On peut s'inscrire sur le site france-universite-numerique-mooc.fr

samedi, 18 janvier 2014

Le moteur Stirling n'a pas la renommée qu'il mérite

Au 19ième siècle, il arrivait fréquemment que des chaudières à vapeur explosent. Aussi Robert Stirling, qui poursuivit de brillantes études à l'université d'Edimbourg de 1805 à 1808, à imaginer un moteur sans chaudière soumise à de trop fortes pressions. Le principe de fonctionnement est relativement simple : la combustion est externe, le fluide principal est de l'air à une modeste pression et est soumis au cycle suivant : chauffage, détente, refroidissement puis compression. Cette invention eut des applications dans le monde agricole et dans l'industrie jusqu'en 1922 pour pomper de l'eau ou entraîner des générateurs de courant électrique. Cependant, elle ne connut pas tout l'essor que Robert Stirling aurait pu souhaiter. La machine à vapeur, puis à la fin du dix-neuvième siècle, le moteur à combustion interne s'imposèrent. Ensuite, on vit les premières applications industrielles de la motorisation électrique.

énergies renouvelables,sciences,solaire,industrie,économie,écologie,autonomie,électricité
Intégration d'un moteur Stirling dans une installation de chauffage


Robert Stirling et son moteur n'ont pas la renommée qu'ils méritent. Il est probable que le vingt-et-unième siècle, avec ses soucis en matière d'énergie et d'écologie, verra la réparation de cette injustice. Robert Stirling a longtemps attendu son heure, celle-ci arrivera, sans aucun doute, plus de deux siècles après sa naissance.

Pour en savoir plus sur le moteur Stirling, on peut consulter le site moteurstirling.com

lundi, 13 janvier 2014

Le vélo en ville néfaste pour la santé ?

Dans une étude récente, une chercheuse de l’université de Dublin révèle que se déplacer à vélo dans les villes embouteillées est très néfaste pour la santé, en raison de l’effort qui surexpose les cyclistes aux particules fines et aux gaz d’échappement. Selon Philippe Goirand, délégué à l’écomobilité sur Toulouse, cette étude est biaisée car elle ne compare que les piétons et les cyclistes, alors que de nombreuses autres études indiquent que ceux qui absorbent le plus de particules fines, ce sont les automobilistes à cause de l’accumulation de ces polluants dus au diesel dans l’habitacle des voitures.

ville,vélo,santé,urbanisme,sciences,air,toulouse,pollution


L'ORAMIP, observatoire de la qualité de l’air, établit un classement tous polluants confondus, du plus pollué au moins pollué : voiture, bus, vélo, métro, marche à pied. Faire du vélo c’est 20 à 30 fois plus de bienfaits pour sa santé que de risques et plus de deux ans d’espérance de vie gagnée. Par contre, quand il y a un pic de pollution, il vaut mieux éviter de faire des efforts violents qui impliquent une hyperventilation.


Source : ladepeche.fr

mercredi, 08 janvier 2014

L'incertitude n'est pas l'ignorance

L'atmosphère comme les océans sont des fluides en mouvement, imprévisibles au-delà d'une certaine échéance. Mais les incertitudes climatiques sont aussi étroitement liées aux choix des sociétés, à la manière dont elles vont réagir au changement. Ces incertitudes définissent une échelle de risques qui croît avec le temps et le réchauffement.

changements climatiques,climat,océans,atmosphère,sciences,société,foret


L'incertitude n'est pas l'ignorance. On a appris beaucoup sur le climat en quelques décennies, même si n ous ne savons pas encore prédire avec exactitude ce qu'il va se passer, de la stabilité des grandes forêts au recul du Gulf Stream, dont on ne sait s'il peut se produire brutalement ou de manière progressive.

D'après l'article d'Hervé Le Treut, directeur de l'Institut Pierre-Simon-Laplace publié dans l'Express n°3230

jeudi, 02 janvier 2014

Le premier son dans l'espace interstellaire

Voyager 1 poursuit sa trajectoire en dehors du système solaire à une vitesse de 50000 km/h. Située à 18 milliards de kilomètres du soleil, Voyager 1 est entrée dans le froid et l’obscurité, mais pas dans le silence le plus complet. La distance qui sépare la sonde américaine de la Terre ne l’empêche pas encore d’envoyer des données qu’elle transmet par ondes radio. La Nasa a dévoilé le premier son que la sonde a pu enregistrer dans l’espace interstellaire.


Cet enregistrement est historique. C’est la première fois que l'on capture des sons présents dans l’espace interstellaire. La Nasa explique que les sons ont été produits par les vibrations du plasma. La sonde en a enregistré à deux reprises entre octobre et novembre 2012 puis entre avril et mai 2013. « Les scientifiques ont remarqué que l’on percevait à chaque fois un son dont le volume augmentait. Le pointillé (que l’on voit sur la vidéo, ndlr) indique que ces volumes augmentent de la même manière. Cela traduit un accroissement continu de la densité du plasma ».

Source : citizenpost.fr

mardi, 24 décembre 2013

Ceux qui vivent les maths comme on respire

COMMENT J'AI DÉTESTÉ LES MATHS, documentaire d'Olivier PEYON :
Prenant joyeusement le contrepied de son titre, ce documentaire parle avec passion de l'amour des maths et va vous faire regretter d'être passé à côté. Passion, c'est bien le mot qui convient à ceux qui vivent les mathématiques comme nous respirons. Ces gens dont l'univers contenait déjà un sixième élément avant même que la science fiction n'ait inventé le cinquième. Durant trois ans, Olivier Peyon est allé les traquer un peu partout dans le monde, ces grands curieux insatiables. Ils expliquent l'importance de la recherche fondamentale, la nécessité de ne pas toujours vouloir être dans le productif, le lucre, de prendre le temps de rêver.


COMMENT J'AI DÉTESTÉ LES MATHS - Bande-annonce... par NoPopCorn
Lire la critique sur cinemas-utopia.org/bordeaux/

dimanche, 22 décembre 2013

Au cœur de la Station Spatiale Internationale

Au cœur de l'ISS, chaque vue de la Terre est impressionnante. De nombreuses images sont capturées quotidiennement du haut de ces 370 kilomètres d’altitude. Certaines d’entre elles terminent sur les réseaux sociaux des astronautes qui se trouvent à bord, au plus grand bonheur de leurs admirateurs. Les autres finissent généralement dans l’immense base de données de la NASA.

photographie,photos,astronomie,vidéos,espace,films,arts,sciences


Ces photographies à haute définition peuvent alors être utilisées librement. David Peterson a profité de ce service pour réaliser une nouvelle vidéo impressionnante. Il a sélectionné des images dans la vaste bibliothèque multimédia pour leur valeur esthétique. Les clichés choisis ont fait l’objet d’une séquence montée en accélérée présentant de manière animée différentes vues de la planète.


Pour en savoir plus: maxisciences.com

mercredi, 18 décembre 2013

Penser que la vie pouvait exister sur Mars

Le satellite Mars Express a été lancé le 2 juin 2003 et a, depuis, tourné 12 500 fois en orbite autour de la planète. Ces images sont le fruit de ses relevés topographiques, qui portent sur les deux tiers de la planète. Ces images proviennent de l'Agence spatiale européenne. Les données de la sonde européenne Mars Express ont permis aux scientifiques de publier, fin octobre, une modélisation de la planète rouge en trois dimensions. On y découvre notamment des montagnes et des cratères qui culminent à 25 000 mètres d'altitude, ou encore un canyon de 4 000 kilomètres de long sur 200 kilomètres de large.


Des montagnes couvertes de glace ont longtemps laissé penser que la vie pouvait exister sur Mars. Mais aucune preuve de vie martienne n'a encore été trouvée.

Source : francetvinfo.fr

lundi, 16 décembre 2013

Les volcans sous-marins selon Noé

Extrait de l'exposé de Noé (8 ans) :

volcans,séismes,enfant,sciences,éducation,ile,océan


volcans,séismes,enfant,sciences,éducation,ile,océan


volcans,séismes,enfant,sciences,éducation,ile,océan


volcans,séismes,enfant,sciences,éducation,ile,océan

vendredi, 13 décembre 2013

Le vendredi 13 est un jour particulier

Les mathématiques appliquées au calendrier indiquent que le 13 du mois tombe un tout petit peu plus fréquemment un vendredi que n'importe quel jour de la semaine. Sur 4 000 ans, il y a 6 880 vendredis 13 contre 6 840 jeudis 13 (ou 6 850 lundis ou mardis 13). Il a été possible de démontrer qu'il y avait forcément au moins un vendredi 13 par an, et qu'il ne pouvait pas y en avoir plus de trois. Et il y a en trois si et seulement si le premier jour de l'année est un jeudi pour une année non bissextile comme en 2009 et un dimanche pour une année bissextile.

calendrier,histoire,mathématiques,sciences


La mécanique du calendrier fait qu'en 2009 deux vendredis 13 se sont succédés dans deux mois consécutifs, février et mars, et un troisième en novembre. Situation déjà connue en 1998. Et qui se reproduira en 2015, puis 2026. 2010 et 2011 n'ont eu respectivement qu'un vendredi 13, 2012 en a eu trois, en janvier, avril et juillet et en 2013, on a eu 2 vendredis 13, en septembre et décembre. 21 vendredis 13 sont dénombrés, de 2009 à 2019. Toujours grâce aux mathématiques, il a été calculé que les intervalles de jours entre deux vendredis 13 étaient codifiés. Ils sont de 27, 90, 181, 244, 272, 335 ou 426 jours. Donc deux vendredis 13 peuvent être séparés par une durée supérieure à une année. Ce qui s'était produit du 13 août 1999 au 13 octobre 2000.

Source : Le Figaro

lundi, 09 décembre 2013

Le niveau trophique de l'homme est 2,21

Selon une étude, visant à mesurer l'impact de la consommation humaine sur les écosystèmes, publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences ce lundi 2 décembre, l'homme ne se situe pas au sommet dans la chaîne alimentaire, ce n'est pas un super prédateur. Une équipe conjointe de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et d'Agrocampus-Ouest a utilisé un outil classique en écologie, jamais été appliqué à l'homme auparavant : le niveau trophique, qui permet de positionner les différentes espèces dans la chaîne alimentaire.

sciences,animaux,homme,onu,fao,consommation,alimentation,anchois


La valeur 1 correspond aux plantes et au plancton, les herbivores relèvent du deuxième niveau, les carnivores, prédateurs se nourrissant d'herbivores, sont eux rattachés au troisième niveau, un orque, un requin ou un ours polaire, qui mangent d'autres carnivores, atteignent le niveau maximal de 5,5. Pour situer l'homme, les scientifiques ont utilisé les données de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sur la consommation humaine pour la période 1961-2009. Résultat : le niveau trophique obtenu est de 2,21, soit au niveau des anchois et des cochons. Pas si étonnant, en réalité, dans la mesure où l'homme est omnivore.

Source : ecologie.blog.lemonde.fr

vendredi, 06 décembre 2013

L'effroyable hécatombe des post larves

Sublimo est un projet financé par l'Europe et dirigé par Philippe Lenfant, professeur en écologie marine. L'idée part d'un constat : l'effroyable hécatombe subie par les post larves de poissons. Ce sont les larves qui sont nées en mer et qui ont assez de mobilité pour regagner la côte et s'y installer pour grandir. Sur un million d'œufs émis un seul individu atteint l'âge adulte.

océans,mer,méditerranée,poissons,sciences,perpignan,écologie


Elles ont du mal à trouver un habitat qui ne soit pas dégradé par le bétonnage et la pollution. Au point que les larves de prédateurs comme les loups n'arrivent pas à grandir et se font dévorer par des poissons qui sont à priori inoffensifs pour eux. Sublimo est un programme de recherche qui associe les Universités de Perpignan et de Corte et le CNRS. Il s'agit de pêcher des post larves qui mesurent moins de 10 millimètres pour les plus petites et 3 centimètres pour les plus grosses comme le rouget. On les engraisse pendant 2 mois. On les relâche lorsqu’elles ont atteint une taille de 5 à 7 centimètres selon les espèces. Avant de les relâcher on les marque, pour pouvoir tracer la route qu'ils emprunteront lorsqu'ils auront les nageoires assez fortes pour coloniser la mer.

Source : franceinter.fr