jeudi, 05 décembre 2013
L'homme a 26000 gènes, l'arbre en a bien plus
Chaque arbre, dans chacune de ses cellules, a son génome, qui lui est propre, avec sa série de chromosomes. L'homme a 26000 gènes, l'arbre en a bien plus. Il est plus évolué que l'homme dans le sens où il est allé plus loin dans sa direction et qu'il est plus ancien. Cette prolifération de gènes lui confère sa sobriété pour survivre.
Source : Le Point
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arbre, foret, homme, vie, botanique, sciences, gênes, cellules, nectar, pollen
mercredi, 04 décembre 2013
Gilles-Eric Séralini a fait bouger les lignes
L’étude de Gilles-Eric Séralini a obligé les médias et surtout les Agences de sécurité sanitaires à recenser les études menées au plan international : 0 étude sur la santé humaine, 12 études seulement au-delà de 90 jours sur des animaux, 12 études portant sur plusieurs générations de cobayes, 3 études à long terme sur des animaux, 0 suivi vétérinaire des animaux nourris aux OGM. En France, l’Anses, l’agence nationale responsable de la sécurité alimentaire, a démoli techniquement l’étude de Séralini avec des arguments puissants mais lui a reconnu une "originalité" et a recommandé "de nouvelles recherches sur les effets à long terme des OGM", dans la lignée de celle de l’équipe de Caen. L’EFSA, autorité sanitaire européenne de sécurité des aliments, qui était très opposée à des études à vie entière, a finalement publié des directives pour pouvoir mener une telle étude. La France a publié un appel à création de consortium pour mener une étude complémentaire à deux ans également.
Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com
dimanche, 01 décembre 2013
Il était une fois... une forêt
Pour ce film-documentaire, sorti en salle la semaine dernière, Luc Jacquet s'est associé au botaniste et universitaire Francis Hallé pour nous inviter à une plongée exceptionnelle dans la vie de la forêt amazonienne, à la découverte d'un monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, où chaque organisme, du plus petit au plus grand, joue un rôle essentiel.
Selon le botaniste Francis Hallé, spécialiste de la canopée, les arbres sont prodigieusement vivants. Ils communiquent entre eux en émettant des parfums, et certains savent rendre leurs feuilles toxiques pour repousser les herbivores, comme l'acacia, qui change la composition chimique de ses feuilles en quelques secondes, pour se protéger des gazelles... Certains arbres "convoquent" la pluie, grâce à des molécules volatiles qui favorisent la condensation de l'eau. D'autres se clonent et se déplacent. Enfin, les arbres peuvent être immortels, car les plantes ne sont pas programmées génétiquement pour mourir, contrairement à l'homme et aux animaux. Leur fin est toujours due à des éléments externes : une inondation, un coup de froid, un bûcheron, un incendie. Il n'y a aucune raison pour que les arbres disparaissent : le plus vieil arbre identifié à ce jour, le houx royal de Tasmanie, a 43000 ans.
Source : maplanete.blogs.sudouest.fr
06:12 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : documentaire, film, amazonie, foret, biodiversité, botanique, sciences
jeudi, 28 novembre 2013
L’hippocampe est un poisson furtif
Les hippocampes attrapent leur proie dans 90% des cas, le problème est que la méthode d’aspiration ultrarapide ne peut fonctionner qu’à très courte distance. Comment l’hippocampe fait-il pour approcher aussi près de sa proie sans se faire repérer ? L'équipe de Brad Gemmell a utilisé un système sophistiqué de vidéo 3D pour capter très finement l’action. Les images ont montré que la forme de la tête de l’hippocampe est conçue pour minimiser les perturbations de l’eau en face de sa bouche, qui pourraient trahir son approche. Il y a une sorte de « zone sans vagues » juste au-dessus et devant ses narines, et l’hippocampe positionne sa tête par rapport à sa proie de telle sorte qu’aucune perturbation de l’eau ne le signale. L’hippocampe est en quelque sorte un poisson furtif. © AFP
06:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poissons, environnement, plancton, sciences, crustacés
jeudi, 21 novembre 2013
Faire peur pour ne pas être mangé
La multiplication des couleurs et des formes de faux yeux compliquent la tâche des prédateurs, qui pourraient rapidement mémoriser le camouflage des chenilles s’il était limité à quelques variations. Les oiseaux de petite taille qui se nourrissent de ces chenilles, doivent réagir en quelques millisecondes à la vue d’une paire d’yeux suspecte. En général, ces oiseaux ont le réflexe inné de fuir quand ils aperçoivent des traits pouvant appartenir à l’un de leurs prédateurs.
Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com
05:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : insectes, chenille, oiseaux, darwin, sciences
mercredi, 20 novembre 2013
Un primate qui vivait il y a 55 millions d'années
Cet été, des paléontologues ont annoncé dans la revue Nature la découverte du plus vieil aïeul connu des humains, un primate qui vivait il y a 55 millions d'années baptisé Archicebus achilles. Haut de quelques centimètres, pesant à peine 30 grammes, il avait une longue queue et des doigts osseux. Il était encore plus chétif que le lémurien pygmée de Madagascar qui, avec ses 9 centimètres, est le plus petit primate vivant au monde. La découverte du chercheur Xijun Ni, de l'Académie des sciences de Pékin, remonte à une dizaine d'années. Il fallut toutefois un travail acharné et l'utilisation de scanners 3D pour aboutir à une image complète et détaillée du spécimen. Ce squelette quasi complet est à ce jour le plus ancien jamais découvert.
Découverte en Chine du plus ancien primate connu par lemondefr
Son squelette montre qu'il était particulièrement bien adapté à la vie dans les arbres. Avec ses membres élancés, sa longue queue et ses doigts fins. Le nom choisi pour ce nouveau primate signifie "premier singe à queue" (Archicebus), tandis qu'achilles est une référence au mythique guerrier grec et à l'anatomie particulière de la cheville du petit singe. Si Archicebus est tellement important pour les chercheurs, c'est qu'il vivait au moment où les différentes espèces de primates ont commencé à diverger. Au fil de l'évolution, une branche a abouti d'un côté aux tarsiers actuels. Une autre a donné naissance aux anthropoïdes (grands singes sans queue), un vaste groupe qui inclut notamment les chimpanzés, les gorilles, les orang-outans et les humains. Selon Chris Beard, du Carnegie Museum of Natural History de Pittsburgh (Etats-Unis), qui a participé à l'étude, la découverte d'Archicebus en Chine n'est pas le fruit du hasard. A l'éocène (- 56 à - 34 millions d'années), la région était un "point chaud" de la biodiversité qui a très probablement donné naissance aux premiers primates. Les dernières découvertes paléontologiques indiquent que les premiers pas décisifs dans l'évolution des primates, y compris l'évolution vers les anthropoïdes, ont vraisemblablement été accomplis en Asie, et non pas en Afrique comme on le pensait encore voici vingt ans. Les premiers anthropoïdes auraient migré ensuite vers l'Afrique, l'atteignant voici quelques 38 millions d'années. Quant aux grands singes et aux humains, ils auraient bien divergé en différentes lignées en Afrique, voici cinq à dix millions d'années.
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, archéologie, sciences, asie, afrique, évolution, chine
dimanche, 10 novembre 2013
2 Mooc de Cédric Villani
En 2014, des élèves et des étudiants de première et deuxième années de licence auront comme professeur Cédric Villani. Le spécialiste de l'analyse mathématique, médaillé Fields en 2010, a décidé de produire deux MOOC (Massive Open Online Courses) : le premier à destination des collégiens et lycées et le second "Nord-Sud" créé en collaboration avec des collègues sénégalais. Pour assurer le succès de France Université Numérique, Cédric Villani n’a qu’un seul mot d’ordre : "avancer résolument".
Un MOOC pour initier les lycéens et les... par fr-universite-numerique
05:43 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : mathématiques, éducation, vidéos, université, sciences, internet
vendredi, 08 novembre 2013
Les mathématiques et le trafic
Beaucoup de nos auditeurs sont peut-être, en ce moment même, bloqués dans les embouteillages qui sévissent dans de nombreuses villes aux heures de pointe. Cédric Villani, est-ce que les mathématiques peuvent faire quelque chose pour les aider ?
Un premier réflexe de bon sens serait de se dire qu'il suffit d'améliorer les transports en commun. Mais ce n'est pas si simple, comme le prouve la mésaventure qui a frappée la Ville de Nice récemment : afin de réduire les embouteillages, la municipalité a augmenté considérablement la fréquence des tramways. Résultat : la ville s'est retrouvée encore bien plus congestionnée qu'avant. Cela semble complètement illogique, on ne voit pas comment cela peut être mis en équations ! Et pourtant c'est un phénomène bien connu des mathématiciens : parfois les transports jouent de sacrés tours. Il y a ce que l'on appelle le Paradoxe de Braess : il n'est pas rare que l'ouverture d'une nouvelle voie dans un réseau urbain entraîne un ralentissement du trafic. A l'inverse, on peut parfois rendre le trafic plus fluide en fermant certaines voies bien choisies : cela a été observé par exemple dans des situations concrètes a Séoul, Stuttgart ou New York...
Pour modéliser le trafic autoroutier, on utilise parfois de la mécanique des fluides, assimilant les voitures à des éléments de fluides. Enfin des outils statistiques sont appliqués au traitement du signal, par exemple pour intégrer les données de circulation captées un peu partout dans le réseau.
05:47 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mathématiques, sciences, sciences sociales, ville, urbanisme, transport, voiture
jeudi, 07 novembre 2013
Augmenter ses chances de vivre vieux
Cette recherche a porté sur 4332 habitants de la capitale suédoise qui avaient 60 ans en 1997. À l’époque, on leur a demandé de décrire leurs occupations (réparer sa maison, entretenir sa voiture, cueillir des champignons, etc.), ainsi que le temps qu’ils y consacraient, afin d’évaluer les niveaux d’activité physique non liée à la pratique d’un sport. L’étude révèle que ceux qui, au début de l’enquête, avaient les vies les plus actives, indépendamment de la pratique d’un sport, se portaient mieux que les plus sédentaires : un tour de taille inférieur, moins de mauvais cholestérol ou de triglycérides pour les deux sexes, tandis que les hommes bénéficiaient en plus d’une glycémie et de niveaux d’insuline plus bas. Globalement, les risques de syndrome métabolique étaient significativement inférieurs pour les sexagénaires qui s’adonnaient le plus à leur passion. Comme toujours dans ce genre de recherche, il faut être vigilant quant à l'interprétation des résultats. Il ne s’agit ici que d’une association entre les événements, et aucunement d’un lien de cause à effet. Or, les auteurs supposent malgré tout que les deux sont directement liés, puisque de nombreuses études ont montré l’intérêt de l’activité physique pour préserver la santé, ainsi que les dangers de la sédentarité.
source : futura-sciences.com
05:56 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, sciences, sciences humaines, sciences sociales, cholestérol, sport, médecine
samedi, 02 novembre 2013
Là où croît le péril... croît aussi ce qui sauve
Grand architecte ? Dessein intelligent ? Hubert Reeves n'interprète pas, il observe... Il observe l'histoire d'une espèce qui a eu des rapports si conflictuels avec son environnement qu'elle l'a progressivement détruit au risque de briser l'équilibre fragile auquel elle doit sa survie. Car, même si tout s'est accéléré avec l'ère industrielle et la société de consommation, pour Hubert Reeves, cette situation a commencé avec l'apparition de l'homme sur Terre. Malgré tout, il pense déceler un "réveil vert" qui pourrait constituer une planche de salut. Hubert Reeves veut croire que "là où croît le péril... croît aussi ce qui sauve", titre de son nouveau livre paru au Seuil.
Selon l'article de Par Chloé Durand-Parenti publié sur le site lepoint.fr
06:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, hubert reeves, astronomie, sciences, terre, planète, livre, environnement, humanisme
mardi, 29 octobre 2013
mille milliards de fourmis
Il existe des espèces de fourmis sans reines. Chez elles, la reine est remplacée par une ouvrière capable de s'accoupler. Ces espèces sont apparues secondairement, à partir d'espèces qui, au départ avait une reine . Est-ce une étape vers les fourmis solitaires? On en est loin, car il y a toujours un partage des fonctions entre des individus qui pondent et des individus qui ne pondent pas.
Les fourmis sont apparues il y a 120 millions d’années
1 million de milliards d’individus vivent à chaque instant sur notre globe
Il existe 14 095 espèces
Elles représentent en biomasse 30 % du poids de tous les insectes
90 % des individus restent dans le nid
20 % des fourmis sont inactives
Une micro colonie de 20 fourmis tient dans un gland
Les fourmis ont un champ de vision à 300° maximum mais une très faible acuité : basique mais robuste
05:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fourmis, insecte, sciences, espèces, sociale, biomasse
lundi, 28 octobre 2013
Pister la chenille processionnaire
La chenille processionnaire du pin est un insecte dont les larves consomment les aiguilles de différentes espèces de pins et de cèdres. Ces larves tissent des nids d’hiver en soie de couleur blanche, notamment dans les arbres situés le long des routes. Cette particularité rend l’utilisation de Google Street View très intéressante, car ce système donne accès à des vues panoramiques le long des routes, et permet d’identifier de nombreux détails. Les chercheurs ont délimité une aire d’observation qui recouvre une surface d’environ 47 000 km² de la région Centre et qui a été divisée en 183 « cellules d’échantillonnage » de 16x16 km. Les chercheurs ont vérifié que cette technique offre une fiabilité de l’ordre de 90 %.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'INRA
05:47 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : inra, sciences, espèces invasives, chenille, pin, internet, google
jeudi, 24 octobre 2013
Le bricoleur du dimanche en meilleure santé
Les chercheurs affirment que le fait de prendre part à une activité physique, d'une quelconque nature, est plus important que d'y passer des heures. Leurs conclusions n'ont pas révélé que ceux qui passaient plus de temps à faire du sport ou bricoler vivaient plus longtemps. Une précédente recherche montrait déjà que faire simplement 30 minutes d'exercice par jour pouvait réduire d'un cinquième l'hypertension artérielle.
Source : sante.planet.fr
05:50 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bricolage, santé, médecine, sport, sciences
mercredi, 23 octobre 2013
1 homme sur 3 vivra en Afrique
La Chine (1,36 milliard d'habitants) est aujourd'hui le pays le plus peuplé du monde devant l'Inde (1,28 milliard) et les États-Unis (316,2 millions). Le Nigeria (174,9 millions d'habitants) pourrait ravir aux États-Unis leur position de troisième pays le plus peuplé du monde en 2050, le pays le plus peuplé d'Afrique atteindra un niveau de 444 millions d'habitants en 2050, devant les États-Unis (400 millions). L'Inde (1,65 milliard) prendra la tête du classement devant la Chine (1,31). L'indice de fécondité est de 1,5 enfants par femme en Chine, contre 2,4 en Inde et 5,7 au Nigeria.
Source : dhnet.be
05:25 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : population, démographie, afrique, chine, inde, usa, sciences, sciences humaines
samedi, 19 octobre 2013
Les nanoparticules, des bombes à retardement
Le projet NANO-ECOTOXICITY fait partie des projets financés par l'UE pour essayer d'éclaircir la situation. Il s'est intéressé aux nanoparticules de métaux, constatant qu'elles s'accumulaient dans les sols et que l'on manquait de données fiables sur leur consommation par les organismes du sol et leurs effets potentiels. Coordonnée par le Dr Claus Svendsen, l'équipe a conduit des tests de toxicité pour évaluer l'effet de nanoparticules d'oxyde de zinc (ZnO) et d'argent (Ag) sur des vers de terre. Les organismes exposés aux nanoparticules d'argent lors d'études à court terme accumulent plus d'argent que face à une même concentration massique d'ions argent. Cependant, ils souffrent de moins d'effets toxiques. Cette observation contredit l'hypothèse que la concentration interne est directement reliée à la concentration chimique sur le site cible, et donc à sa toxicité. Ce que l'on ignore encore c'est si l'accumulation des nanoparticules d'argent peut devenir toxique à long terme (par exemple par dissolution et libération d'ions) dans les cellules et les tissus où elles sont stockées. Dans ce cas, les concentrations accumulées plus élevées conduiraient à une toxicité à long terme supérieure des nanoparticules par rapport aux formes ioniques. Ces nanoparticules accumulées seraient donc des « bombes à retardement » internes, importantes pour les effets et la toxicité à long terme.
Source : notre-planete.info
05:45 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nanoparticules, nanotechnologie, sciences, santé, argent, expériences, pollution, environnement, energie
jeudi, 17 octobre 2013
Chacun choisit sa vie, je l’ai fait
Il y a plus de vingt ans, je randonnais avec un groupe d’amis dans le Massif Central. Quoique nous fussions en été, le temps était exécrable, un vent glacial balayait la crête sur laquelle nous cheminions à 1400m d’altitude. Je crus d’abord à un phénomène optique lorsque je distinguai à travers le brouillard épais en ce petit matin une forme scintillante, affaissée sur le sol. M’approchant, je reconnus une silhouette humaine, celle d’un très vieux monsieur enveloppé dans une couverture de survie tapissée d’aluminium ; ses deux cannes anglaises étaient posées à côté de lui. La veille au soir, il avait été pris par la nuit dans le mauvais temps et avait passé la nuit là. Après l’avoir réconforté, lui avoir préparé un café bien chaud, je lui posai alors une question dont la stupidité condescendante me consterne aujourd’hui encore :« Qu’est-ce qu’une personne dans votre état peut bien faire en un tel endroit? » L’homme ragaillardi se redressa alors et me fixa de son regard intense : « Parce que, selon vous, je devrais être dans un hospice en attendant qu’on me passe le pistolet et le bassin ? Chacun choisit sa vie, je l’ai fait ».
Le blog d'Axel Kahn
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sport, marche, sciences, sciences humaines, paysage
vendredi, 11 octobre 2013
La future DELO blanche
Les émissions de lumière blanche par une DELO sont obtenues par association d’Oled de différentes couleurs. L’idéal serait d’avoir des Oled émettant directement de la lumière blanche, qui soient peu coûteuses et faciles à fabriquer. Les chercheurs de l’université d’Utah qui viennent de publier un article dans Scientific Reports avouent n’avoir pas encore résolu ce problème, mais pensent détenir un début de solution. Ils ont découvert un polymère auquel il suffit d’insérer des atomes de platine aux bons endroits, selon un intervalle régulier, pour obtenir différentes couleurs. Pour eux, c’est un premier pas vers la synthèse d’un seul polymère pour Oled capable d’émettre de la lumière de différentes couleurs et donc, finalement, de la lumière blanche.
Sources : ecranflexible.com et futura-sciences.com
06:12 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, usa, technique, lumière, recherche
mercredi, 09 octobre 2013
La consommation mondiale de viande doublera
D'ici à 2050, la consommation mondiale de viande devrait doubler. Or, jusqu'à quel point peut-on développer un élevage intensif, gourmand en eau et en énergie, producteur de gaz à effet de serre. Le 17 avril 2013, une équipe du chercheur hollandais Mark Post créait le premier hamburger à base de viande in vitro. Prix de ce premier petit morceau de viande au goût plutôt satisfaisant : 300 000 euros. Ce coût baisserait si l'on développait cette fabrication à l'échelle industrielle.
La population mondiale s’accroît, ainsi que la pollution qui résulte de la production de viande, il est donc possible que la viande in vitro devienne indispensable. Dans 20 ans, seront-nous devant les rayons à hésiter entre la viande de boucherie et la viande de laboratoire ? Mark Post en est convaincu. Parmi ceux qui appuient ce projet, il y a le co-créateur de Google, Sergey Brin ou Bill Gates. Qu'en pensez ?
Source : future.arte.tv
05:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : consommer autrement, consommation, élevage, développement durable, sciences, gaz à effets de serre
mardi, 01 octobre 2013
Mémoire de l’histoire du Système solaire
La météorite qui se désagrégea en entrant dans l'atmosphère terrestre en avril 2012 non loin de Sutter’s Mill en Californie, fait partie des chondrites carbonée. Les chercheurs de l’Arizona State University ont pris certains de ces fragments et les ont placés dans des conditions rappelant celles de la Terre primitive, plus précisément celles d’un hydrothermalisme comme on devait en trouver à proximité de volcans ou du point d’impact d’un astéroïde. Les cosmochimistes ont été surpris dedécouvrir des molécules organiques inédites, en particulier des polyéthers, encore jamais observés dans une chondrite carbonée. Une bonne nouvelle pour l’exobiologie, qui signifie que la variété et la complexité des molécules organiques apportées par les comètes et les météorites doivent être bien plus importantes que ce que l’on pensait. Cela permet donc d’envisager de nouveaux scénarios pour de la chimie prébiotique ayant amené à l’apparition de la vie.
Source : futura-sciences.com
05:43 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : astronomie, espace, sciences, histoire, chimie, molécules, planète
samedi, 28 septembre 2013
Votre lit est votre meilleur ami ?
Cette étude est une nouvelle étape dans la préparation de vols habités de longue durée. l'objectif est d'étudier les conséquences de la microgravité que pourrait subir le corps des astronautes. Cela fait longtemps déjà que les scientifiques se penchent sur ces effets, en suivant notamment de près tous les astronautes qui viennent à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Néanmoins, les conséquences pourraient être d'autant plus importantes avec des vols de plus longue durée. C'est pourquoi la NASA multiplie les études. Si rester 70 jours au lit peut en séduire certains, le protocole est moins attirant. Le lit sera légèrement incliné afin que les jambes soient un peu relevées. Selon le Dr Roni Cromwell, scientifique qui mènera la "Bed-rest study", cette inclinaison va faire remonter les fluides organiques au niveau de la partie supérieure du corps, déclenchant des conditions cardiovasculaires similaires à celles rencontrées dans l'espace. "Et en mettant quelqu'un au lit pendant une longue période, il y a également une atrophie des muscles et de la densité osseuse", explique le Dr Cormwell. Lorsqu'ils sont dans l'espace, les astronautes peuvent se propulser à travers une pièce à l'aide d'une simple poussée. Leurs muscles travaillent donc beaucoup moins et c'est là qu'apparait l'atrophie. Bien que couchés pendant 70 jours, les volontaires pourront s'adonner à des activités variées telles que lire un livre, jouer à un jeu sur leur téléphone, communiquer avec leurs proches via internet et même travailler, du moment qu'ils ne bougent pas du lit. Les scientifiques ont besoin de volontaires en bonne santé qui sont prêtes mentalement à passer 70 jours au lit.
En savoir plus : maxisciences.com
06:15 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, espace, nasa, santé, expériences