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jeudi, 05 décembre 2013

L'homme a 26000 gènes, l'arbre en a bien plus

L'arbre, immobile, se cherche des vecteurs de mobilité. Son partenaire sexuel étant en général fort éloigné, il attire donc avec un composé organique volatil (COV) , un insecte qui va butiner son nectar. Puis cet insecte, désirant retrouver ce COV ailleurs, arrive sur un autre arbre de la même espèce en transportant à son insu du pollen. L'arbre, cet organisme sans cerveau a manipulé celui qui en possède un.

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Chaque arbre, dans chacune de ses cellules, a son génome, qui lui est propre, avec sa série de chromosomes. L'homme a 26000 gènes, l'arbre en a bien plus. Il est plus évolué que l'homme dans le sens où il est allé plus loin dans sa direction et qu'il est plus ancien. Cette prolifération de gènes lui confère sa sobriété pour survivre.

Source : Le Point

mercredi, 04 décembre 2013

Gilles-Eric Séralini a fait bouger les lignes

L’étude du professeur Séralini, de l’université de Caen laissait supposer que des rats nourris à vie entière avec du maïs OGM développaient nombre de pathologies. Toutes les agences sanitaires françaises et internationales ont décortiqué l’étude et souligné ses faiblesses. Mais sa médiatisation a fait bouger les lignes. Quelques mois auparavant, une analyse de la littérature scientifique sur le sujet avait passé au crible 24 études de longue durée, mais non à vie entière : elle ne mettait en évidence aucun problème chez les animaux ainsi nourris. En septembre 2012, quand Gilles-Eric Séralini publie son étude, l’Europe avait lancé de son côté le programme GRACE pour vérifier notamment la pertinence des tests à 90 jours. Et donc poser la question : ces tests, répandus mais non encore obligatoires et où l’on nourrit d'OGM des animaux pendant trois mois, sont-ils des sentinelles efficaces pour apprécier le risque de toxicité ? Dans le même temps, l’Europe lançait également le programme MARLON, qui constituera le premier travail de suivi vétérinaire au monde des animaux consommant des OGM tout au long de leur vie.

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L’étude de Gilles-Eric Séralini a obligé les médias et surtout les Agences de sécurité sanitaires à recenser les études menées au plan international : 0 étude sur la santé humaine, 12 études seulement au-delà de 90 jours sur des animaux, 12 études portant sur plusieurs générations de cobayes, 3 études à long terme sur des animaux, 0 suivi vétérinaire des animaux nourris aux OGM. En France, l’Anses, l’agence nationale responsable de la sécurité alimentaire, a démoli techniquement l’étude de Séralini avec des arguments puissants mais lui a reconnu une "originalité" et a recommandé "de nouvelles recherches sur les effets à long terme des OGM", dans la lignée de celle de l’équipe de Caen. L’EFSA, autorité sanitaire européenne de sécurité des aliments, qui était très opposée à des études à vie entière, a finalement publié des directives pour pouvoir mener une telle étude. La France a publié un appel à création de consortium pour mener une étude complémentaire à deux ans également.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

dimanche, 01 décembre 2013

Il était une fois... une forêt

Pour ce film-documentaire, sorti en salle la semaine dernière, Luc Jacquet s'est associé au botaniste et universitaire Francis Hallé pour nous inviter à une plongée exceptionnelle dans la vie de la forêt amazonienne, à la découverte d'un monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, où chaque organisme, du plus petit au plus grand, joue un rôle essentiel.


Selon le botaniste Francis Hallé, spécialiste de la canopée, les arbres sont prodigieusement vivants. Ils communiquent entre eux en émettant des parfums, et certains savent rendre leurs feuilles toxiques pour repousser les herbivores, comme l'acacia, qui change la composition chimique de ses feuilles en quelques secondes, pour se protéger des gazelles... Certains arbres "convoquent" la pluie, grâce à des molécules volatiles qui favorisent la condensation de l'eau. D'autres se clonent et se déplacent. Enfin, les arbres peuvent être immortels, car les plantes ne sont pas programmées génétiquement pour mourir, contrairement à l'homme et aux animaux. Leur fin est toujours due à des éléments externes : une inondation, un coup de froid, un bûcheron, un incendie. Il n'y a aucune raison pour que les arbres disparaissent : le plus vieil arbre identifié à ce jour, le houx royal de Tasmanie, a 43000 ans.

Source : maplanete.blogs.sudouest.fr

jeudi, 28 novembre 2013

L’hippocampe est un poisson furtif

Selon Brad Gemmell de l'Université du Texas à Austin aux Etats-Unis, auteur de l’étude publiée ce mardi 26 novembre 2013 par la revue Nature Communications, l’hippocampe est un des poissons les plus lents, mais il arrive à capturer des proies qui nagent à des vitesses incroyables pour leur taille. Il se nourrit de copépodes, de tout petits crustacés qui forment la base du plancton. Pour attraper sa proie, l’hippocampe tourne rapidement la tête et l’aspire. L’attaque se joue en moins d’un millième de seconde, alors que le temps de réaction du copépode est de 2 à 3 millièmes de seconde. Une fois qu’il est à portée de l’hippocampe, le crustacé n’a donc aucune chance.

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Les hippocampes attrapent leur proie dans 90% des cas, le problème est que la méthode d’aspiration ultrarapide ne peut fonctionner qu’à très courte distance. Comment l’hippocampe fait-il pour approcher aussi près de sa proie sans se faire repérer ? L'équipe de Brad Gemmell a utilisé un système sophistiqué de vidéo 3D pour capter très finement l’action. Les images ont montré que la forme de la tête de l’hippocampe est conçue pour minimiser les perturbations de l’eau en face de sa bouche, qui pourraient trahir son approche. Il y a une sorte de « zone sans vagues » juste au-dessus et devant ses narines, et l’hippocampe positionne sa tête par rapport à sa proie de telle sorte qu’aucune perturbation de l’eau ne le signale. L’hippocampe est en quelque sorte un poisson furtif. © AFP

jeudi, 21 novembre 2013

Faire peur pour ne pas être mangé

Des chenilles de couleurs discrètes, marrons ou vertes, mais quand une menace approche, elles exhibent de faux yeux aux formes étonnantes. C’est généralement à l’arrière de la tête ou au bout de leur corps que les chenilles développent leurs yeux postiches. Elles font preuve d’un incroyable don d’imitation, sans pour autant reproduire exactement telle ou telle espèce. Beaucoup de chenilles se donnent des allures de serpent, y compris en tordant leur corps à l’approche d’un prédateur.

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La multiplication des couleurs et des formes de faux yeux compliquent la tâche des prédateurs, qui pourraient rapidement mémoriser le camouflage des chenilles s’il était limité à quelques variations. Les oiseaux de petite taille qui se nourrissent de ces chenilles, doivent réagir en quelques millisecondes à la vue d’une paire d’yeux suspecte. En général, ces oiseaux ont le réflexe inné de fuir quand ils aperçoivent des traits pouvant appartenir à l’un de leurs prédateurs.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

mercredi, 20 novembre 2013

Un primate qui vivait il y a 55 millions d'années

Cet été, des paléontologues ont annoncé dans la revue Nature la découverte du plus vieil aïeul connu des humains, un primate qui vivait il y a 55 millions d'années baptisé Archicebus achilles. Haut de quelques centimètres, pesant à peine 30 grammes, il avait une longue queue et des doigts osseux. Il était encore plus chétif que le lémurien pygmée de Madagascar qui, avec ses 9 centimètres, est le plus petit primate vivant au monde. La découverte du chercheur Xijun Ni, de l'Académie des sciences de Pékin, remonte à une dizaine d'années. Il fallut toutefois un travail acharné et l'utilisation de scanners 3D pour aboutir à une image complète et détaillée du spécimen. Ce squelette quasi complet est à ce jour le plus ancien jamais découvert.



Découverte en Chine du plus ancien primate connu par lemondefr

Son squelette montre qu'il était particulièrement bien adapté à la vie dans les arbres. Avec ses membres élancés, sa longue queue et ses doigts fins. Le nom choisi pour ce nouveau primate signifie "premier singe à queue" (Archicebus), tandis qu'achilles est une référence au mythique guerrier grec et à l'anatomie particulière de la cheville du petit singe. Si Archicebus est tellement important pour les chercheurs, c'est qu'il vivait au moment où les différentes espèces de primates ont commencé à diverger. Au fil de l'évolution, une branche a abouti d'un côté aux tarsiers actuels. Une autre a donné naissance aux anthropoïdes (grands singes sans queue), un vaste groupe qui inclut notamment les chimpanzés, les gorilles, les orang-outans et les humains. Selon Chris Beard, du Carnegie Museum of Natural History de Pittsburgh (Etats-Unis), qui a participé à l'étude, la découverte d'Archicebus en Chine n'est pas le fruit du hasard. A l'éocène (- 56 à - 34 millions d'années), la région était un "point chaud" de la biodiversité qui a très probablement donné naissance aux premiers primates. Les dernières découvertes paléontologiques indiquent que les premiers pas décisifs dans l'évolution des primates, y compris l'évolution vers les anthropoïdes, ont vraisemblablement été accomplis en Asie, et non pas en Afrique comme on le pensait encore voici vingt ans. Les premiers anthropoïdes auraient migré ensuite vers l'Afrique, l'atteignant voici quelques 38 millions d'années. Quant aux grands singes et aux humains, ils auraient bien divergé en différentes lignées en Afrique, voici cinq à dix millions d'années.

dimanche, 10 novembre 2013

2 Mooc de Cédric Villani

En 2014, des élèves et des étudiants de première et deuxième années de licence auront comme professeur Cédric Villani. Le spécialiste de l'analyse mathématique, médaillé Fields en 2010, a décidé de produire deux MOOC (Massive Open Online Courses) : le premier à destination des collégiens et lycées et le second "Nord-Sud" créé en collaboration avec des collègues sénégalais. Pour assurer le succès de France Université Numérique, Cédric Villani n’a qu’un seul mot d’ordre : "avancer résolument".


Un MOOC pour initier les lycéens et les... par fr-universite-numerique

vendredi, 08 novembre 2013

Les mathématiques et le trafic

Beaucoup de nos auditeurs sont peut-être, en ce moment même, bloqués dans les embouteillages qui sévissent dans de nombreuses villes aux heures de pointe. Cédric Villani, est-ce que les mathématiques peuvent faire quelque chose pour les aider ?



Un premier réflexe de bon sens serait de se dire qu'il suffit d'améliorer les transports en commun. Mais ce n'est pas si simple, comme le prouve la mésaventure qui a frappée la Ville de Nice récemment : afin de réduire les embouteillages, la municipalité a augmenté considérablement la fréquence des tramways. Résultat : la ville s'est retrouvée encore bien plus congestionnée qu'avant. Cela semble complètement illogique, on ne voit pas comment cela peut être mis en équations ! Et pourtant c'est un phénomène bien connu des mathématiciens : parfois les transports jouent de sacrés tours. Il y a ce que l'on appelle le Paradoxe de Braess : il n'est pas rare que l'ouverture d'une nouvelle voie dans un réseau urbain entraîne un ralentissement du trafic. A l'inverse, on peut parfois rendre le trafic plus fluide en fermant certaines voies bien choisies : cela a été observé par exemple dans des situations concrètes a Séoul, Stuttgart ou New York...

Pour modéliser le trafic autoroutier, on utilise parfois de la mécanique des fluides, assimilant les voitures à des éléments de fluides. Enfin des outils statistiques sont appliqués au traitement du signal, par exemple pour intégrer les données de circulation captées un peu partout dans le réseau.

jeudi, 07 novembre 2013

Augmenter ses chances de vivre vieux

L’une des meilleures façons d’augmenter ses chances de vivre vieux, c’est de vivre sainement

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. En plus d’une alimentation équilibrée, il est conseillé de rester actif. Une étude suédoise parue dans le British Journal of Sports Medicine pourrait convaincre les retraités de ne pas hésiter à s’adonner à leurs passe-temps favoris, comme le jardinage ou le bricolage. Car les dépenses énergétiques procurées par ces hobbys suffiraient à améliorer la santé cardiovasculaire, et même la santé en général, selon les travaux des scientifiques de l’Institut Karolinska de Stockholm.


Cette recherche a porté sur 4332 habitants de la capitale suédoise qui avaient 60 ans en 1997. À l’époque, on leur a demandé de décrire leurs occupations (réparer sa maison, entretenir sa voiture, cueillir des champignons, etc.), ainsi que le temps qu’ils y consacraient, afin d’évaluer les niveaux d’activité physique non liée à la pratique d’un sport. L’étude révèle que ceux qui, au début de l’enquête, avaient les vies les plus actives, indépendamment de la pratique d’un sport, se portaient mieux que les plus sédentaires : un tour de taille inférieur, moins de mauvais cholestérol ou de triglycérides pour les deux sexes, tandis que les hommes bénéficiaient en plus d’une glycémie et de niveaux d’insuline plus bas. Globalement, les risques de syndrome métabolique étaient significativement inférieurs pour les sexagénaires qui s’adonnaient le plus à leur passion. Comme toujours dans ce genre de recherche, il faut être vigilant quant à l'interprétation des résultats. Il ne s’agit ici que d’une association entre les événements, et aucunement d’un lien de cause à effet. Or, les auteurs supposent malgré tout que les deux sont directement liés, puisque de nombreuses études ont montré l’intérêt de l’activité physique pour préserver la santé, ainsi que les dangers de la sédentarité.

source : futura-sciences.com

samedi, 02 novembre 2013

Là où croît le péril... croît aussi ce qui sauve

Hubert Reeves consacre son temps à oeuvrer pour une prise de conscience écologique qui commence par l'apparition d'une espèce : Homo sapiens. Apparemment sans défense, mais doté d'une arme redoutable : l'intelligence. Le processus a été lent, nécessitant plusieurs phases de maturation, mais la mécanique semble avoir été bien huilée tant les "sans ça, nous ne serions pas là" se révèlent nombreux.

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© ERIC PIERMONT / AFP
Grand architecte ? Dessein intelligent ? Hubert Reeves n'interprète pas, il observe... Il observe l'histoire d'une espèce qui a eu des rapports si conflictuels avec son environnement qu'elle l'a progressivement détruit au risque de briser l'équilibre fragile auquel elle doit sa survie. Car, même si tout s'est accéléré avec l'ère industrielle et la société de consommation, pour Hubert Reeves, cette situation a commencé avec l'apparition de l'homme sur Terre. Malgré tout, il pense déceler un "réveil vert" qui pourrait constituer une planche de salut. Hubert Reeves veut croire que "là où croît le péril... croît aussi ce qui sauve", titre de son nouveau livre paru au Seuil.


Selon l'article de Par Chloé Durand-Parenti publié sur le site lepoint.fr

mardi, 29 octobre 2013

mille milliards de fourmis

On pense que les fourmis ont eu très tôt (il y a au moins 100 millions d'années) une reine. Et que leur organisation était la même qu'aujourd'hui. Vers quoi vont-elles évoluer ? Vers plus de socialité? En la matière les fourmis ont atteint le sommet de l'évolution. Ou alors "régresser" aboutir à un état solitaire.

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Il existe des espèces de fourmis sans reines. Chez elles, la reine est remplacée par une ouvrière capable de s'accoupler. Ces espèces sont apparues secondairement, à partir d'espèces qui, au départ avait une reine . Est-ce une étape vers les fourmis solitaires? On en est loin, car il y a toujours un partage des fonctions entre des individus qui pondent et des individus qui ne pondent pas.

Les fourmis sont apparues il y a 120 millions d’années
1 million de milliards d’individus vivent à chaque instant sur notre globe
Il existe 14 095 espèces
Elles représentent en biomasse 30 % du poids de tous les insectes
90 % des individus restent dans le nid
20 % des fourmis sont inactives
Une micro colonie de 20 fourmis tient dans un gland
Les fourmis ont un champ de vision à 300° maximum mais une très faible acuité : basique mais robuste

lundi, 28 octobre 2013

Pister la chenille processionnaire

Des chercheurs de l’Inra ont utilisé pour la première fois les bases de données de Google Street View, accessibles librement sur Internet, pour cartographier la distribution géographique d’un insecte en expansion, la chenille processionnaire du pin.

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La chenille processionnaire du pin est un insecte dont les larves consomment les aiguilles de différentes espèces de pins et de cèdres. Ces larves tissent des nids d’hiver en soie de couleur blanche, notamment dans les arbres situés le long des routes. Cette particularité rend l’utilisation de Google Street View très intéressante, car ce système donne accès à des vues panoramiques le long des routes, et permet d’identifier de nombreux détails. Les chercheurs ont délimité une aire d’observation qui recouvre une surface d’environ 47 000 km² de la région Centre et qui a été divisée en 183 « cellules d’échantillonnage » de 16x16 km. Les chercheurs ont vérifié que cette technique offre une fiabilité de l’ordre de 90 %.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'INRA

jeudi, 24 octobre 2013

Le bricoleur du dimanche en meilleure santé

Une étude, menée par des scientifiques de la Danish Cancer Society à Copenhague au Danemark, a montré que les hommes faisant régulièrement du bricolage étaient en meilleure santé. Dans la tranche d'âge 50-64 ans, le bricolage est même associé à une diminution de 23% de la mortalité (toutes causes confondues). D'autre part, les scientifiques danois ont recruté 60 000 femmes et hommes d'âge mûr pour voir la manière dont la pratique d'une activité physique affectait leur durée de vie. Selon les résultats, faire du sport, comme le jogging, réduit la mortalité de 25% pour les femmes et de 22% pour les hommes.

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Les chercheurs affirment que le fait de prendre part à une activité physique, d'une quelconque nature, est plus important que d'y passer des heures. Leurs conclusions n'ont pas révélé que ceux qui passaient plus de temps à faire du sport ou bricoler vivaient plus longtemps. Une précédente recherche montrait déjà que faire simplement 30 minutes d'exercice par jour pouvait réduire d'un cinquième l'hypertension artérielle.

Source : sante.planet.fr

mercredi, 23 octobre 2013

1 homme sur 3 vivra en Afrique

Plus d'un tiers des habitants du globe vivra probablement en Afrique à l'horizon 2100, contre un sur sept actuellement, selon l'Institut national d'études démographiques (Ined) qui a publié une étude revoyant à la hausse les projections pour ce continent. La population de l'Afrique pourrait être multipliée par cinq et passer de 800 millions d'habitants en 2000 à 4,2 milliards en 2100. En 2050 l'Afrique devrait compter 2,4 milliards d'individus, deux fois plus que le 1,1 milliard d'habitants en 2013.

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La Chine (1,36 milliard d'habitants) est aujourd'hui le pays le plus peuplé du monde devant l'Inde (1,28 milliard) et les États-Unis (316,2 millions). Le Nigeria (174,9 millions d'habitants) pourrait ravir aux États-Unis leur position de troisième pays le plus peuplé du monde en 2050, le pays le plus peuplé d'Afrique atteindra un niveau de 444 millions d'habitants en 2050, devant les États-Unis (400 millions). L'Inde (1,65 milliard) prendra la tête du classement devant la Chine (1,31). L'indice de fécondité est de 1,5 enfants par femme en Chine, contre 2,4 en Inde et 5,7 au Nigeria.

Source : dhnet.be

samedi, 19 octobre 2013

Les nanoparticules, des bombes à retardement

Les nanotechnologies permettraient de fabriquer des appareils plus petits, plus rapides, plus légers et moins coûteux, tout en utilisant moins de matières premières et en consommant moins d'énergie. Cependant, leur impact sur la santé et sur l'environnement est peu connu et fait débat.

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Le projet NANO-ECOTOXICITY fait partie des projets financés par l'UE pour essayer d'éclaircir la situation. Il s'est intéressé aux nanoparticules de métaux, constatant qu'elles s'accumulaient dans les sols et que l'on manquait de données fiables sur leur consommation par les organismes du sol et leurs effets potentiels. Coordonnée par le Dr Claus Svendsen, l'équipe a conduit des tests de toxicité pour évaluer l'effet de nanoparticules d'oxyde de zinc (ZnO) et d'argent (Ag) sur des vers de terre. Les organismes exposés aux nanoparticules d'argent lors d'études à court terme accumulent plus d'argent que face à une même concentration massique d'ions argent. Cependant, ils souffrent de moins d'effets toxiques. Cette observation contredit l'hypothèse que la concentration interne est directement reliée à la concentration chimique sur le site cible, et donc à sa toxicité. Ce que l'on ignore encore c'est si l'accumulation des nanoparticules d'argent peut devenir toxique à long terme (par exemple par dissolution et libération d'ions) dans les cellules et les tissus où elles sont stockées. Dans ce cas, les concentrations accumulées plus élevées conduiraient à une toxicité à long terme supérieure des nanoparticules par rapport aux formes ioniques. Ces nanoparticules accumulées seraient donc des « bombes à retardement » internes, importantes pour les effets et la toxicité à long terme.

Source : notre-planete.info

jeudi, 17 octobre 2013

Chacun choisit sa vie, je l’ai fait

Texte extrait du blog d'Axel Kahn : Pensées en chemin, la triple quête

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Il y a plus de vingt ans, je randonnais avec un groupe d’amis dans le Massif Central. Quoique nous fussions en été, le temps était exécrable, un vent glacial balayait la crête sur laquelle nous cheminions à 1400m d’altitude. Je crus d’abord à un phénomène optique lorsque je distinguai à travers le brouillard épais en ce petit matin une forme scintillante, affaissée sur le sol. M’approchant, je reconnus une silhouette humaine, celle d’un très vieux monsieur enveloppé dans une couverture de survie tapissée d’aluminium ; ses deux cannes anglaises étaient posées à côté de lui. La veille au soir, il avait été pris par la nuit dans le mauvais temps et avait passé la nuit là. Après l’avoir réconforté, lui avoir préparé un café bien chaud, je lui posai alors une question dont la stupidité condescendante me consterne aujourd’hui encore :« Qu’est-ce qu’une personne dans votre état peut bien faire en un tel endroit? » L’homme ragaillardi se redressa alors et me fixa de son regard intense : « Parce que, selon vous, je devrais être dans un hospice en attendant qu’on me passe le pistolet et le bassin ? Chacun choisit sa vie, je l’ai fait ».

Le blog d'Axel Kahn

vendredi, 11 octobre 2013

La future DELO blanche

La diode électroluminescente organique (DELO), ou Organic Light-Emitting Diode (OLED) en anglais, est une technologie d’affichage sur écran, brevetée pour la première fois par Kodak en 1987. À terme cette Technologie est destinée à remplacer les affichages LCD et Plasma. La technologie OLED est basée sur l’utilisation de diodes superposées qui, une fois alimentées par un courant électrique, émettent leur propre lumière, contrairement à d’autres types d’affichage tels que les écrans à cristaux liquides qui nécessitent un rétro-éclairage. Chaque pixel de l’écran est composé de trois diodes juxtaposées (bleue, rouge et verte) dont l’épaisseur ne dépasse pas un millimètre. Chacune de ces diodes est constituée d’un semi-conducteur organique à base de carbone, oxygène, hydrogène et azote entouré par une cathode métallique (charge électrique positive) et une anode transparente (charge électrique négative). L’ensemble peut reposer sur un support en plastique pour des applications d'écrans souples.

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Les émissions de lumière blanche par une DELO sont obtenues par association d’Oled de différentes couleurs. L’idéal serait d’avoir des Oled émettant directement de la lumière blanche, qui soient peu coûteuses et faciles à fabriquer. Les chercheurs de l’université d’Utah qui viennent de publier un article dans Scientific Reports avouent n’avoir pas encore résolu ce problème, mais pensent détenir un début de solution. Ils ont découvert un polymère auquel il suffit d’insérer des atomes de platine aux bons endroits, selon un intervalle régulier, pour obtenir différentes couleurs. Pour eux, c’est un premier pas vers la synthèse d’un seul polymère pour Oled capable d’émettre de la lumière de différentes couleurs et donc, finalement, de la lumière blanche.

Sources : ecranflexible.com et futura-sciences.com

mercredi, 09 octobre 2013

La consommation mondiale de viande doublera

D'ici à 2050, la consommation mondiale de viande devrait doubler. Or, jusqu'à quel point peut-on développer un élevage intensif, gourmand en eau et en énergie, producteur de gaz à effet de serre. Le 17 avril 2013, une équipe du chercheur hollandais Mark Post créait le premier hamburger à base de viande in vitro. Prix de ce premier petit morceau de viande au goût plutôt satisfaisant : 300 000 euros. Ce coût baisserait si l'on développait cette fabrication à l'échelle industrielle.


La population mondiale s’accroît, ainsi que la pollution qui résulte de la production de viande, il est donc possible que la viande in vitro devienne indispensable. Dans 20 ans, seront-nous devant les rayons à hésiter entre la viande de boucherie et la viande de laboratoire ? Mark Post en est convaincu. Parmi ceux qui appuient ce projet, il y a le co-créateur de Google, Sergey Brin ou Bill Gates. Qu'en pensez ?

Source : future.arte.tv

mardi, 01 octobre 2013

Mémoire de l’histoire du Système solaire

Les météorites sont la mémoire de l’histoire du Système solaire la plus facilement accessible à l’humanité. On est encore loin de pouvoir visiter à volonté des comètes et des astéroïdes. C’est pourquoi chaque météorite qui tombe sur Terre est potentiellement la source d’une nouvelle découverte sur la formation des planètes et l’évolution du Système solaire, il y a environ 4,5 milliards d’années. Ce sont les météorites appelées chondrites carbonées qui intéressent les spécialistes de cosmogonie pour comprendre la genèse des planètes. Un scénario possible pour expliquer l’apparition de la vie sur Terre passe par un apport extraterrestre des molécules organiques dans les jeunes océans de notre planète. Des acides aminés et des molécules entrant dans la fabrication de l’ARN se seraient formés dans l’espace avant d’ensemencer la Terre, grâce aux comètes et aux météorites.

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La météorite qui se désagrégea en entrant dans l'atmosphère terrestre en avril 2012 non loin de Sutter’s Mill en Californie, fait partie des chondrites carbonée. Les chercheurs de l’Arizona State University ont pris certains de ces fragments et les ont placés dans des conditions rappelant celles de la Terre primitive, plus précisément celles d’un hydrothermalisme comme on devait en trouver à proximité de volcans ou du point d’impact d’un astéroïde. Les cosmochimistes ont été surpris dedécouvrir des molécules organiques inédites, en particulier des polyéthers, encore jamais observés dans une chondrite carbonée. Une bonne nouvelle pour l’exobiologie, qui signifie que la variété et la complexité des molécules organiques apportées par les comètes et les météorites doivent être bien plus importantes que ce que l’on pensait. Cela permet donc d’envisager de nouveaux scénarios pour de la chimie prébiotique ayant amené à l’apparition de la vie.

Source : futura-sciences.com

samedi, 28 septembre 2013

Votre lit est votre meilleur ami ?

La NASA a lancé un appel à candidatures pour l'expérience "Bed-Rest Study" afin d'entamer cette étude dont le principe consiste à demander aux volontaires de rester au lit pendant 70 jours, le tout pour la coquette somme de 18000 dollars soit environ 13000 euros.

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Cette étude est une nouvelle étape dans la préparation de vols habités de longue durée. l'objectif est d'étudier les conséquences de la microgravité que pourrait subir le corps des astronautes. Cela fait longtemps déjà que les scientifiques se penchent sur ces effets, en suivant notamment de près tous les astronautes qui viennent à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Néanmoins, les conséquences pourraient être d'autant plus importantes avec des vols de plus longue durée. C'est pourquoi la NASA multiplie les études. Si rester 70 jours au lit peut en séduire certains, le protocole est moins attirant. Le lit sera légèrement incliné afin que les jambes soient un peu relevées. Selon le Dr Roni Cromwell, scientifique qui mènera la "Bed-rest study", cette inclinaison va faire remonter les fluides organiques au niveau de la partie supérieure du corps, déclenchant des conditions cardiovasculaires similaires à celles rencontrées dans l'espace. "Et en mettant quelqu'un au lit pendant une longue période, il y a également une atrophie des muscles et de la densité osseuse", explique le Dr Cormwell. Lorsqu'ils sont dans l'espace, les astronautes peuvent se propulser à travers une pièce à l'aide d'une simple poussée. Leurs muscles travaillent donc beaucoup moins et c'est là qu'apparait l'atrophie. Bien que couchés pendant 70 jours, les volontaires pourront s'adonner à des activités variées telles que lire un livre, jouer à un jeu sur leur téléphone, communiquer avec leurs proches via internet et même travailler, du moment qu'ils ne bougent pas du lit. Les scientifiques ont besoin de volontaires en bonne santé qui sont prêtes mentalement à passer 70 jours au lit.

En savoir plus : maxisciences.com