Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 22 avril 2013

PlanetSolar DeepWater

Parti de La Ciotat, ce 8 avril 2013, le vaisseau solaire MS Tûranor PlanetSolar a vogué à travers la Méditerranée pour ensuite franchir le détroit de Gibraltar, longer les côtes africaines pour faire escale à Rabat, capitale du Maroc, entre le 16 et le 20 avril puis reprendre la mer cette semaine pour atteindre les Açores avant la traversée de l'Atlantique. L'expédition PlanetSolar DeepWater met les caractéristiques du plus grand catamaran solaire jamais conçu au service des chercheurs de l’Université de Genève pour mener une campagne unique de mesures physiques et biologiques, sans émissions de carbone, le long du Gulf Stream. Cette aventure scientifique vise à améliorer la compréhension des interactions entre l’océan et l’atmosphère et sensibiliser le grand public à la complexité des changements climatiques et à leurs impacts. La traversée de la Méditerranée la semaine dernière a été l'occasion de tester les différents instruments avant la remontée de le l'Atlantique.

sciences,changements climatiques,océans,solaire,expédition,expériences


L’expédition PlanetSolar DeepWater explora les processus océaniques interagissant avec l’atmosphère en effectuant des mesures dans l’eau et dans l’air sur plus de 8000 km le long du Gulf Stream. Ce courant océanique contribue à véhiculer la chaleur des tropiques jusqu’aux régions polaires dans l’Atlantique Nord, fonction qui lui vaut d’être l’un des plus importants régulateurs du climat européen et nord-américain. Lors de cette expédition, une attention particulière sera portée aux vortex océaniques, des tourbillons qui véhiculent de grandes quantités d’énergie, ainsi qu’aux zones de formation d’eaux profondes, des lieux stratégiques où les eaux de surface plongent vers les grands fonds marins, contribuant à alimenter ce que l’on appelle communément le « tapis roulant océanique » – un courant global en trois dimensions qui relie tous les bassins océaniques de la planète.

On peut suivre l'expédition sur le site planetsolar.org

vendredi, 19 avril 2013

Va prendre tes leçons dans la nature

« Va prendre tes leçons dans la nature, c'est là qu'est notre futur » conseillait Léonard de Vinci. Au XVième siècle, son observation de la nature lui permet d'esquisser ce qui deviendra la voiture, le sous-marin ou l'hélicoptère. Son conseil sert de socle à une science en pleine expansion, le biomimétisme. Grâce aux milliards d'années d'évolution de notre environnement, les organismes vivants résolvent des problèmes complexes, dont on peut tirer de précieux enseignements. Le biomimétisme consiste à observer les modèles existants dans la nature, à tenter d'en comprendre l'intelligence et à étudier la possibilité d'en reproduire les formes, les matériaux ou les processus.

biomimétisme,biologie,nature,évolution,darwin,sciences,plantes


En 1948, Georges de Mestral, ingénieur suisse, remarqua au retour de ses promenades qu'il était difficile d'enlever les fleurs de bardane accrochées à son pantalon et aux poils de son chien. Il les examina et découvrit la possibilité de faire adhérer deux matériaux de façon simple et réversible. Il développa rapidement la bande auto-agrippante et breveta son idée en 1951. De Mestral nomma son invention "velcro" pour « velours » et « crochets » . Un système dont les applications sont devenues très nombreuses.

Source : ddmagazine.com

jeudi, 18 avril 2013

100 000 séismes

Chaque année, environ 100 000 séismes sont enregistrés sur la planète. C'est le risque naturel majeur le plus meurtrier et qui cause le plus de dégâts.

Un séisme d'une magnitude comprise entre 7,5 et 7,8 a frappé, ce mardi 16avril 2013, le sud-est de l'Iran.
L'épicentre du séisme est situé à 80 km au nord de la ville de Saravan, près de la frontière avec le Pakistan, et s'est produit à une profondeur de 15,2 kilomètres. Dans la ville de Saravan, un Iranien a témoigné à la BBC Persian : "Le tremblement de terre a été gravement ressenti. La vieille ville et le principal centre sportif ont été malheureusement détruits". Dans la ville de Zahedan, capitale du Sistan-Balouchistan, un témoin raconte que les habitants ont quitté leur maison et se sont réfugiés dans les parcs et les rues. Déjà le 9 avril, un séisme de magnitude 6,1 avait frappé une zone rurale du sud-ouest de l'Iran. La secousse n'avait pas endommagé la centrale nucléaire de Bouchehr, la seule de ce pays, construite à une centaine de kilomètres au nord de l'épicentre. Situé sur plusieurs failles sismiques importantes, l'Iran a connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs.

Source : AFP et Le Monde

mardi, 16 avril 2013

Vives critiques

Les rapports rendus, il y a une semaine, demandent des aménagements substantiels du projet de plate-forme aéroportuaire appelée de Notre Dame des Landes à Nantes. S'agissant de l'augmentation du trafic, qui justifierait le transfert de l'actuel aéroport, la commission demande une nouvelle évaluation des coûts de réaménagement de l'aéroport actuel Nantes Atlantique, la réduction de l'emprise du futur Aéroport du Grand-Ouest (AGO), les justifications économiques, la nécessité de relier Nantes aux grandes métropoles européennes, le développement des transports à l'échelle des deux régions concernées, Pays-de-la-Loire et Bretagne.

sciences,agriculture,écologie,biodiversité,écosystème,environnement


Les experts scientifiques chargés d'évaluer "la méthode de compensation des incidences sur les zones humides", et le groupe en charge de "l'expertise de l'impact sur l'agriculture" ont aussi émis des critiques au dossier de futur aéroport. Les experts scientifiques remettent en question la validité du calcul de compensation des zones humides, quelque 98 % de la surface du futur aéroport. Au lieu de remplacer un hectare de zone humide par deux hectares, dite méthode de "compensation surfacique", il était proposé d'étudier les services rendus en termes de biodiversité, de botanique, d'hydrologie sur une surface donnée et de chercher à les remplacer sur une surface qui pourrait être plus réduite. Cette méthode dite de "compensation fonctionnelle", expérimentale sur une grande superficie, n'a certes pas été condamnée par les experts. Mais ils ont remis en question les critères, les modes de calcul et en ont pointé les risques d'échec. S'agissant des agriculteurs, la commission qui leur était dédiée a, elle, alerté sur les conséquences de la construction d'AGO sur l'agriculture, avec la disparition d'exploitations. Une sorte de double peine puisque cette perte de terres agricoles s'accompagne, selon les auteurs du rapport, de "l'incidence de la compensation environnementale sur l'agriculture". Là encore, estiment-ils, il faut réduire l'impact du projet.

Source : lemonde.fr

samedi, 13 avril 2013

Une expédition scientifique pour observer le coelacanthe

Une expédition scientifique tente d'observer le coelacanthe, une espèce de poisson rare et méconnue dont l'âge est estimé à 370 millions d'années, un animal si rare et si ancien que les biologistes marins l'ont longtemps cru éteint. Le biologiste marin et photographe Laurent Ballesta part dans le cadre d’une mission scientifique en compagnie d’une équipe de plongeurs spécialement entrainée aux grandes profondeurs, de chercheurs de l’institut Sud-Africain SAIAB (South African Institute for Aquatic Biodiversity) et de six scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle et du CNRS.

poissons,sciences,biodiversité,évolution,biologie


L’équipe compte mener une étude génétique de ces poissons des profondeurs. Ce qui implique de s'en approcher suffisamment pour prélever un peu du mucus qui recouvre son corps. S’ils y parviennent, les chercheurs pourront également tenter de placer des balises acoustiques afin de suivre les déplacements de quelques individus. Ce projet Gombessa vise également à étudier la biomotricité de l’animal afin de comprendre précisément de quelle manière il utilise ses nageoires. Ces dernières intéressent particulièrement les biologistes car elles constituent un intermédiaire évolutif entre des nageoires et des pattes. En effet, le coelacanthe porte en lui les traces du passage des poissons aux premiers vertébrés terrestres à quatre pattes (tétrapodes) durant le dévonien il y a environ 370 millions d’années. Cet étrange poisson possède également une poche de gaz aux parois épaissies qui pourrait être le vestige d'un poumon ancestral.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

mardi, 09 avril 2013

Champs électromagnétiques et équilibre énergétique

Paris, 3 avril 2013 – L’équipe mixte Péritox « Périnatalité et Risques Toxiques » de l’INERIS et de l’UPJV mène des recherches sur les effets biologiques des radiofréquences sur les fonctions de l’équilibre énergétique. Les premiers résultats obtenus montrent que les champs électromagnétiques de type antenne-relais déclencheraient des mécanismes d’économie d’énergie et un effet de fractionnement du sommeil paradoxal.

ondes,électromagnétisme,santé,sciences,sommeil,alimentation,mémoire


L’étude a porté sur les effets d’une exposition aux radiofréquences sur les fonctions de l’équilibre énergétique du jeune rat : le sommeil, la régulation thermique et la prise alimentaire. Le niveau d’exposition simulé correspondait à celui rencontré à proximité des antennes-relais. Les effets biologiques apparaissent quand la température ambiante augmente, induisent chez les animaux exposés un maintien de la vasoconstriction
périphérique. Ce phénomène a pour conséquence de déclencher chez l’animal des processus d’économie d’énergie, comme s’il avait des besoins énergétiques accrus. Des études complémentaires seraient nécessaires pour vérifier si ces mécanismes d’économie d’énergie ont un impact sur la santé. En ce qui concerne la thermorégulation, le comportement des animaux exposés indique que leur thermosensibilité au froid est différente des animaux témoins. On observe également une prise alimentaire plus importante de la part des animaux exposés. L’étude permet de confirmer un autre effet des radiofréquences, le fractionnement du sommeil
paradoxal. L’impact de cet effet sur la santé est encore mal connu mais on peut supposer, en l’état actuel des connaissances scientifiques, qu’il peut être à l’origine de difficultés de mémorisation et de troubles de l’humeur.

Pour en savoir plus, on peut consulter le document publié sur le site ineris.fr

lundi, 08 avril 2013

Le mystère des cercles de fées

Les cercles de fées sont des zones circulaires sans végétation de 2 à 12 mètres de diamètre délimités par une couronne ou un anneau d’herbes un peu plus haute que le reste de la steppe alentour. On peut voir ces énigmatiques structures en Namibie, mais ils sont aussi visibles en Angola et en Afrique du Sud. Ces cercles ne sont pas permanents: au bout de quelques dizaines d’années, la végétation envahit de nouveau la zone aride et ils disparaissent.

termites,afrique,écosystème,biologie,sciences


Une étude publiée dans Science lève le voile sur les mécanismes qui conduisent à leur apparition. Norbert Juergens, biologiste à l’université de Hambourg, s'est intéressé à une bande de désert longue de 2000 km du centre de l’Angola au nord de l’Afrique du Sud. Il a remarqué qu’une espèce de termites appelée Psammotermes est le seul organisme à être présent dans les premiers stades de vie des cercles de fées. Ces insectes se nourrissent des racines de graminées et en y regardant de plus près, le biologiste a découvert que les termites éliminaient toute forme de flore au centre des cercles. Sans végétation, l’eau de pluie filtre à travers le sol et reste stockée dans le sous-sol. Cette réserve permet aux termites de survivre pendant la saison sèche et favorise la pousse de plantes au bord des cercles.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

jeudi, 04 avril 2013

La diversité génétique augmente les capacités d'adaptation

La diversité génétique au sein d’une même espèce augmente fortement les capacités d’adaptation. Des chercheurs du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier (CEFE) ont montré que, grâce à ses six types chimiques, le thym des garrigues méditerranéennes s’est adapté au changement climatique en quelques dizaines d’années seulement, sans modifier sa distribution géographique.

thym,espèces,sciences,changements climatiques,gênes


Le thym présente une grande diversité chimique. Pour la seule espèce de Thymus vulgaris, le thym des garrigues, on ne compte pas moins de six essences, caractérisées par six monoterpènes stockées dans de petites glandes situées à la surface des feuilles, ces molécules issues du métabolisme de la plante lui donnent son odeur et produisent les huiles essentielles. Deux sont dites phénoliques et sont associées aux plantes peu résistantes aux gels hivernaux mais bien adaptée aux sols rocailleux et très secs durant l’été, quatre autres sont de type non-phénolique et se retrouvent dans les zones les plus froides l’hiver. Suite à une campagne de collecte, on a constaté que les phénoliques ont gagné du terrain sur les non phénoliques et sont désormais majoritaires. Les relevés de températures de ces quarante dernières années montrent que les extrêmes enregistrés dans les zones les plus froides sont moins bas aujourd’hui. Le thym de type phénolique, moins résistant aux grands froids, a donc commencé à migrer vers les zones non phénoliques, sans que la distribution globale de l’espèce ait changé. Que cette adaptation se soit faite en l’espace de 40 ans, et au sein d’un espace d’à peine quelques dizaines de kilomètres carrés, étonne les chercheurs.

Source : cnrs.fr

vendredi, 29 mars 2013

L'Anthropocène, nouvelle époque géologique de la Terre

Selon Frank Fenner, professeur émérite de microbiologie à l'Université nationale australienne, et Paul Crutzen, prix Nobel de chimie, la Terre est entrée dans une nouvelle époque géologique, l'Anthropocène, depuis 1800 avec la révolution industrielle et l'exploitation massive des combustibles fossiles. Cette nouvelle époque géologique succéderait à l'Holocène débuté il y a dix mille ans. Bien que non officielle sur l'échelle des temps géologiques, l'Anthropocène a été admis dans la terminologie scientifique et correspond au moment où les Hommes ont pu rivaliser avec les forces de la nature dans la capacité à modifier l'écosystème de la Terre.


En effet, nos activités réchauffent le climat planétaire d'une ampleur aussi importante que les grands cycles naturels et nous entamons la sixième extinction massive de la biodiversité, avec une vitesse sans doute plus rapide encore que celle qui a conduit, il y a 65 millions d'années, à l'extinction des dinosaures suite à la chute d'un astéroïde, comme le souligne Eric Lambin, membre de l'Académie des sciences des Etats-Unis.

Source : notre-planete.info

mardi, 19 mars 2013

La fonte des calottes glaciaires et l’élévation des mers

La fonte des calottes glaciaires contribue à l’élévation des mers. Mais dans quelle mesure ? Jusqu’à présent, les nombreuses études – près d’une trentaine – aboutissaient à des résultats parfois différents. Or, en marge de la conférence de Doha sur le climat, 47 scientifiques issus de 26 laboratoires internationaux viennent de publier dans la revue Science une étude qui devrait mettre tout le monde d’accord.

antarctique,arctique,océans,changements climatiques,groenland,sciences


En combinant les données de trois méthodes satellitaires indépendantes utilisant l’altimétrie, l’interférométrie et la gravimétrie, les chercheurs ont pu montrer qu’entre 1992 et 2011, la fonte des calottes polaires a participé à une hausse du niveau des mers de 11,1 mm, soit environ 20 % de la hausse totale, les 80 % restants étant assurés par la dilatation thermique des océans. La fonte de la calotte du Groenland participe aux 2/3 de cette augmentation. Elle perd ainsi près de 152 gigatonnes de glace en moyenne chaque année.

Source : universcience.fr

jeudi, 07 mars 2013

Sensibles aux champs électriques des fleurs

Les scientifiques de l'université de Bristol viennent de découvrir chez le bourdon une nouvelle modalité perceptive autre que la couleur, les motifs, la forme, l'odeur, le degré d'humidité, la température : les champs électriques naturels entourant les fleurs et d'utiliser cette signature pour butiner plus efficacement dans les massifs proches de son nid. Les biologistes savent depuis plus de trente ans que les insectes volants, tout comme les fleurs, sont électriquement chargés. Les premiers ont un potentiel électrique positif, tandis que les secondes sont chargées négativement. Cette différence favorise le transfert du pollen entre la plante et les insectes. Mais jusqu'alors le rôle de ces champs électriques très minimes dans le repérage des fleurs n'avait pas été étudié. C'est ce que viennent de faire les scientifiques de l'université de Bristol.

bourdons,abeilles,électricité,fleurs,sciences,biologie,ondes,électromagnétisme


Les chercheurs ont effectué des mesures sur des pétunias. Ils ont constaté que la visite d'un bourdon modifie le potentiel électrique de la fleur de 25 millivolts pendant environ 100 secondes. Ils ont testé la capacité des bourdons à différencier des fleurs artificielles. Certaines de ces fleurs contenaient du sucrose et présentaient un potentiel électrique de 30 V en courant continu, d'autres proposaient une solution amère et étaient reliées électriquement à la terre. Rapidement, les bourdons montraient une préférence pour les premières, mais quand celles-ci étaient reliées à la terre ils visitaient indifféremment les deux types de fleurs, comme s'ils avaient perdu un précieux indice. La découverte de cette sensibilité aux champs électriques permet de mieux comprendre les informations prises en compte par les bourdons et cela pose la question de l'impact potentiel des champs électromagnétiques artificiels issus de l'activité humaine, comme les téléphones et les lignes à haute tension, sur le comportement des bourdons et des autres insectes pollinisateurs.

Source : lemonde.fr

mardi, 05 mars 2013

Un soupçon de vanille sur de la moisissure

Le papier s’érode avec le temps et cette dégradation s’accompagne de l’émission dans l’air de molécules spécifiques. Captées par nos narines, elles confèrent aux vieux livres une odeur reconnaissable entre toutes, une combinaison de notes herbacées avec une saveur acide et un soupçon de vanille sur de la moisissure. Des études ont montré que le processus libérait plus d’une centaine de composés, que ce soit des acides, des alcools, des aldéhydes, des cétones et d'autres appartenant à différentes familles chimiques.

livres,sciences,papier,vanille,chimie,acidité


La British Library, détentrice de plus d'un million de livres, travaille à l’élaboration d’un dispositif en mesure d’identifier rapidement les composés organiques volatils (COV) émis par les livres en dégradation et de les quantifier pour déterminer l’état d’avancement du processus. Il deviendrait possible de deviner le mode de fabrication du papier et les risques qu’il fait encourir aux autres livres. En effet, certains composés acides ou oxydants peuvent agresser les livres environnants, accélérant leur dégradation. La bibliothèque teste un analyseur portable, appelé Lonestar, conçu pour être utilisable par le grand public, rapide et efficace.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site : futura-sciences.com

samedi, 02 mars 2013

Un coton qui libère l'eau absorbée

Des chercheurs des universités technologiques d’Eindhoven aux Pays-Bas et de Hong-Kong ont inventé un coton capable d’absorber 340% de son poids en eau dans une atmosphère humide, puis de la relâcher quand le thermomètre dépasse les 34°C. Pour cela ils ont enduit la fibre de coton avec un polymère PNIPAAm qui modifie ses propriétés.

sciences,eau,désert,irrigation,écologie


A basse température, le coton est comme une éponge à échelle microscopique et peut absorber l’eau présente dans la brume. Mais dès que la température augmente, il devient hydrophobe. Au-dessus de 34°C, sa structure forme une couche complètement fermée. Entre les deux, il libère toute l’eau qu’il a absorbée. Selon les chercheurs, le cycle récupération puis relâchement de l’eau peut être reproduit plusieurs fois. C’est donc une innovation remarquable pour récupérer l’humidité nocturne dans un environnement désertique et par exemple irriguer des cultures en pleine journée.

Source : neo-planete.com

samedi, 23 février 2013

Petite Poucette symbolise la jeunesse

Selon Michel Serres, Petite Poucette symbolise la jeunesse qui manie ses doigts aussi vite qu’un pianiste virtuose mais sur des claviers de petites machines électroniques. Reliée au monde par Internet, cette génération se distingue des précédentes par le fait qu’elle est le résultat d’une véritable mutation et non pas d’une évolution traditionnelle à la Darwin. Cette mutation est due à l’espace gagné dans le cerveau grâce au stockage externe de la mémoire ainsi qu'au pouvoir de donner son avis sur tout par le biais des réseaux sociaux.

internet,savoir faire,sciences,philosophie,livres,darwin


Le savoir est maintenant disponible à toute heure du jour ou de la nuit. L'écoute se perd donc et le respect de celui qui détenait le savoir par la même occasion. Les notions de temps et d’espace ont aussi muté, qui ? attend encore une lettre postée par un correspondant, qui ? possède une seule adresse, physique, électronique, professionnelle, blog, twitte. Selon Michel Serres, la voix de chacun peut se faire entendre, une nouvelle société en découlera et le pouvoir ne sera plus pyramidal.

Michel Serres, philosophe et académicien, Petite Poucette, éditions Le Pommier 2012.

Source : universquantique.blogspot.fr

samedi, 16 février 2013

La musique influence-t-elle le comportement des animaux ?

Seules les carottes apportées par les gardiens du zoo ont su les faire réagir. Richard Clayderman a joué ce jeudi 7 février 2013, pour les quatre tortues géantes des Galapagos du parc animalier de Londres. Il comptait sur la musique pour amener ces animaux à se reproduire. Mais les tortues sont restées insensibles à une série de ses chansons langoureuses.


Richard Clayderman pensait que Dick, un mâle âgé de plus de 70 ans, s'accouplerait avec l'une de ses trois jeunes compagnes. Sauf que Priscilla, Polly et Dolores n'ont pas été séduites par l'ambiance tamisée créée. Cette expérience était fondée sur les conclusions de scientifiques, qui étudient l'influence de la musique sur le comportement des animaux.

Source : Francetv info avec AFP

samedi, 09 février 2013

Les avantages de la soie des araignées

Plus résistante que l’acier, et avec une mémoire de forme bien supérieure au latex : voici quelques avantages de la soie des araignées. Ces arachnides l’utilisent notamment pour tisser leurs toiles, créer un fil de sécurité pendant un saut, lors d’une chute volontaire pour fuir, ou encore pour emballer leurs œufs dans des cocons. Si la résistance mécanique de la soie d’araignée est connue, il restait des zones d’ombre sur les différentes propriétés élastiques des diverses parties d’une toile (fibres, jonctions, points de colle).

sciences,araignée,matériaux,écologie


Des chercheurs de l’Arizona State University ont mené une étude et suggèrent que les propriétés mécaniques des toiles d’araignées peuvent dépendre de la répartition de zones cristallines. Par ailleurs, dans certaines études, on considère que le volume de soie est constant lorsqu’une tension est appliquée. Les chercheurs ont pu vérifier qu’en fait, lorsqu’on étire la soie, la matière qui la compose se contracte. Ils se sont également penchés sur la « supercontraction », une propriété unique de la soie d’araignée. En présence d’humidité, la soie peut l’absorber et se contracter. Ce dernier résultat est cohérent avec l’hypothèse que les araignées peuvent changer les propriétés mécaniques de leurs toiles pendant la fabrication de la soie, en ajustant la proportion d’eau qu’elles contiennent. Ce type de comportement pourrait susciter le développement de matériaux bio-inspirés.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com

jeudi, 07 février 2013

Un béton végétalisable pour capter le soleil

Les chercheurs du groupe Technologie des Structures de l'Universitat Poltiècnica de Catalunya ont mis au point un nouveau béton comportant plusieurs couches. La première est imperméable pour protéger la structure ou le bâtiment qu'elle entoure. La seconde couche est une couche organique : elle capte et retient l'eau de pluie pour permettre ainsi le développement de certains micro-végétaux, grâce à un pH proche de 8. La dernière couche est en partie perméable, afin de laisser pénétrer l'eau qui ne ressort qu'à certains points donnés pour être canaliser à l'intérieur du béton. Ce béton végétalisable capte mieux les rayons du soleil et améliore la conductivité thermique à l'intérieur du bâtiment. Les chercheurs mettent en avant de nombreux avantages : régulation de l'humidité et de la chaleur, atténuation du bruit, filtrage de la pollution de l'air, augmentation de la biodiversité avec la pousse de plantes.

bâtiment,ville,matériaux,végétalisation,thermographie,catalogne,sciences,isolation


Selon les espèces qui proliféreront sur ce matériau, les couleurs du bâtiment pourront évoluer tout au long de l'année, pour créer une sorte de façade vivante. Les chercheurs catalans travaillent actuellement avec des collègues belges pour déterminer les conditions optimales de croissance des végétaux. Ils cherchent à accélérer celle-ci afin d'obtenir un aspect visuel satisfaisant en moins d'un an. Les micro-organismes qui pousseront sur le béton empêcheront la pousse d'autres végétaux dont les racines pourraient abîmer le matériau. Contrairement au mur végétal, le béton végétal intègre la solution dans le matériau : autrement dit, il n'y a qu'à laisser faire la nature. Nul besoin de tuteurs, d'irrigation, d'apport de terreau.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

mardi, 05 février 2013

Le chien, un descendant du loup friand de féculents

Selon une étude publiée en janvier par la revue Nature, le chien est devenu le meilleur ami de l'homme parce qu'il a appris au fil du temps à mieux digérer l'amidon que le loup, son ancêtre carnivore. On ignore avec précision pourquoi et comment nos ancêtres ont apprivoisé des chiens, mais il s'agit vraisemblablement du premier animal à avoir été domestiqué. La génétique indique que la domestication du chien a commencé voici au moins 10 000 ans en Asie du Sud-Est ou au Moyen-Orient, mais les changements génétiques qui ont accompagné la lente transformation des loups antiques en chiens domestiques restent encore très flous.

féculents,amidon,sciences,digestion,végétarien,agriculture


Erik Axelsson, biologiste à l'université suédoise d'Uppsala, et ses collègues, ont comparé les génomes de 12 loups provenant de divers points du globe et de 60 chiens issus de 14 espèces distinctes pour tenter d'en apprendre plus sur cette évolution. Au total, ils ont identifié 36 régions du génome qui ont probablement été modifiées par le processus de domestication et d'adaptation évolutive du chien. Parmi eux, trois gènes jouant un rôle déterminant dans la digestion de l'amidon, un glucide d'origine végétale. "Nos résultats montrent que ces adaptations qui ont permis aux premiers ancêtres des chiens modernes de prospérer grâce à une nourriture riche en amidon, comparativement au régime carnivore des loups, a constitué une étape cruciale dans leur domestication", écrivent-ils. "Notre découverte peut donc laisser penser que le développement de l'agriculture a servi de catalyseur à la domestication du chien", ajoutent-ils, notant "l'étonnant parallèle" entre l'évolution suivie par l'homme et le chien pour s'adapter à une alimentation de plus en plus riche en amidon.


Francetv info avec AFP

dimanche, 27 janvier 2013

Et s'il existait une multitude d'univers parallèles ?

Une nouvelle vision du cosmos se dessine, un multivers en remplacement de l'univers.

Les lois qui régiraient alors ce multi-univers seraient différentes en fonction de l'univers et certains auraient des caractéristiques bien lointaines de celles de la Terre. La théorie du big bang limite l'étude aux premiers instants de l'univers mais les scientifiques recherchent les causes ayant entrainé le big bang et qui ont donné naissance à cet univers actuel.


samedi, 26 janvier 2013

Chaos, une aventure mathématique

CHAOS est un film mathématique constitué de neuf chapitres de treize minutes chacun. Il s'agit d'un film tout public autour des systèmes dynamiques, de l'effet papillon et de la théorie du chaos.