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mercredi, 23 janvier 2013

Découverte majeure pour l'astrophysique ?

Niel Ibata lycéen en stage d'observation avec son père, chercheur au CNRS, aurait fait une découverte majeure pour l'astrophysique. Son père, qui travaille depuis 12 ans sur la galaxie Andromède, avait demandé à son fils de créer un programme informatique en langage Python, pour modéliser en 3D le mouvement des galaxies naines qui tournent autour d'Andromède. L'adolescent de 15 ans fait alors une découverte majeure. Les galaxies naines ne tourneraient pas autour d’Andromède de façon aléatoire, mais de manière organisée.

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La galaxie d'Andromède et les galaxies naines qui gravitent aux alentours sont connues depuis longtemps par les astrophysiciens. Mais jusqu'à présent les chercheurs pensaient que les galaxies naines étaient des restes de galaxies plus vastes qui ont peu à peu été englouties par leurs voisines. Ainsi, chacune serait indépendante de ces voisines. Or, Niel Ibata aurait montré que ces petites galaxies sont en grande majorité organisées entre elles, en une gigantesque structure aplatie de plus d'un million d'années-lumière de long, en rotation sur elle-même. Cette découverte remettrait en cause un pan de l'astrophysique moderne. Selon son père, soit on se trompe sur la formation de la galaxie, soit sur celle de la gravité et la physique d'Einstein et Newton ne serait pas exactement correcte.

Derrière la médiatisation de cette découverte, quelle est sa teneur scientifique ? Voici la conclusion d'un article publié sur le site de l'Université Paris VII qu'il faut prendre le temps de consulter : La théorie de la relativité générale, à l'instar de sa grande soeur (la théorie Newtonienne), moins parfaite, est entrée dans la phase où les justifications expérimentales s'accumulent, et où à chaque fois, la théorie d'Einstein passe brillamment le test. En dépit de ses grands succès, la relativité générale, présente un inconvénient majeur : elle est incompatible avec la mécanique quantique. Or, pour décrire les premiers instants de l'univers il faut absolument posséder une théorie unifiée de la gravitation et de la mécanique quantique, ce qui n'est fait encore qu'imparfaitement à l'heure actuelle. Les théories actuelles prévoient l'existence d'une particule, vecteur de l'interaction gravitationnelle, appelée le graviton (de spin 2) qui pour l'instant ne peut pas être détectée dans les accélérateurs. L'avenir nous dira ce qu'il en est. Y aura-t-il une troisième théorie de la gravitation ?

Source : quoi.info

mardi, 22 janvier 2013

Nourrir les hommes

Il y a 10 000 ans, en Asie et en Amérique, des communautés de chasseurs - cueilleurs se sont sédentarisées, et elles ont commencé à cultiver des plantes et à élever des animaux. C'est le début de la longue histoire de l'agriculture. Par la domestication des plantes sauvages, les paysans du monde ont inventé de multiples systèmes agraires qui perdurent encore et exploitent au mieux les différents milieux, altitudes et latitudes de notre planète. Nourrir les hommes, telle est la finalité première de l'agriculture : l'explosion des productions agricoles de ces deux derniers siècles est indissociable de la croissance vertigineuse de la population mondiale ; d'un milliard d'individus en 1800 à 6 milliards aujourd'hui. Les céréales (blé, orge, riz, mil, maïs), étroitement liées à l'histoire et au développement des civilisations, sont au coeur de toutes les productions agricoles même si elles sont de plus en plus utilisées pour nourrir des animaux que nous mangerons ou comme matière première de l'industrie de l'amidon et des agro carburants.

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Quand l’agriculture céréalière est-elle née ? Comment s’est-elle transformée avec la mécanisation et la mondialisation ? Pourquoi le maïs est-il la céréale la plus cultivée au monde ? Comment nourrir la planète en 2050 en privilégiant des modes de culture durable ? Pour s'informer Cap Sciences Bordeaux propose une exposition et des ateliers du 12 janvier 2013 au 1er septembre 2013.

lundi, 21 janvier 2013

Des mangeurs optimistes de fruits et légumes

Une étude révèle que les personnes qui mangent beaucoup de fruits et légumes ont tendance à être plus optimistes en ce qui concerne l'avenir. Les chercheurs se sont rendu compte que les hommes et femmes optimistes ont des niveaux plus élevés de composants végétaux appelés caroténoïdes dans leur sang. Les caroténoïdes sont des pigments plutôt orange et jaunes. Parmi ces pigments : le bêta-carotène, que l'on retrouve tout particulièrement dans les fruits de couleur orange mais aussi dans les légumes verts comme les épinards ou les petits poids.

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Pour arriver à ces conclusions, l'équipe de chercheurs a évalué les taux de neuf antioxydants, dont les caroténoïdes comme la bêta-carotène mais aussi la vitamine E, dans le sang de 1 000 hommes et femmes américains âgés de 25 à 74 ans. Les participants devaient alors remplir un questionnaire sur leur comportement dans la vie de tous les jours tout en fournissant des échantillons de leur sang. Les scientifiques révèlent que les individus les plus optimistes avaient un taux de caroténoïdes jusqu'à 13% plus élevé dans leur sang. Ils expliquent que la relation entre optimisme et niveaux élevés de caroténoïdes s'explique en partie par le fait que les personnes optimistes ont tendance à avoir des comportements plus sains et consomment donc plus de fruits et légumes.
En savoir plus sur atlantico.fr

vendredi, 11 janvier 2013

Les Grosses têtes au carré

La Science en 2012

Daniel Fiévet a invité, vendredi dernier sur France Inter, 4 confrères journalistes pour évoquer les événements qui ont marqué la science en 2012 et leurs intuitions pour 2013.

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Aline Richard, directrice de la rédaction du magazine La Recherche, présente les apports des cellules souches sur notre cerveau ainsi qu'une découverte du sens de l'orthographe chez certains singes. Marie-Odile Monchicourt, journaliste scientifique à France Info, évoque la découverte du Boson de Higgs. Sandrine Cabut, journaliste scientifique au cahier "Sciences & Techno" du Monde du week-end, décrit la crise du médicament, traversée en 2012. Philippe Hénarejos, rédacteur en chef du magazine Ciel et Espace, donne des nouvelles de Curiosity, le robot qui s'est posé sur Mars en août, et revient sur le transit de Vénus.

lundi, 07 janvier 2013

8750 géocroiseurs découverts à ce jour

2011 AG5 fait partie des quelque 8750 géocroiseurs découverts à ce jour. D'une taille d'environ 140 mètres pour une masse d'environ 4 millions de tonnes, cet astéroïde se déplace dans notre système solaire de l'orbite de Mars jusqu'au Soleil en passant à mi-chemin entre la Terre et Vénus. Du fait de sa position actuelle dans le ciel, il n'est pas possible d'observer directement ce géocroiseur via des télescopes terrestres. En septembre 2013, il sera à 147 millions de km de la Terre et sera observable pour affiner son orbite et exclure le risque d'impact dans l'avenir. De meilleures conditions d'observation seront réunies à la fin de l'année 2015.

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2011 AG5 passera à seulement 1,6 millions de km de la Terre en février 2023
, puis repassera en 2028 à environ 16,7 millions de km de la Terre. La NASA estime que ces passages successifs à proximité de la Terre pourront modifier la course de l'astéroïde, à cause de l'influence de la gravité terrestre. Résultat : le 5 février 2040, 2011 AG5 pourrait bien s'écraser sur Terre, avec un risque actuellement évalué à 1 sur 625.

Source : notre-planete.info

jeudi, 27 décembre 2012

Et si on mangeait les emballages

32% des ordures ménagères sont composées d'emballages et la quantité de déchets a doublé en 40 ans pour atteindre 600kg par personne et par an. David Edwards, professeur à Harvard, s'est inspiré de la nature pour imaginer les Wikicells. Observant la structure du grain de raisin, de l’œuf ou de la noix de coco, où une coque dure protège une peau molle qui préserve de l'humidité, il a créé des bouchées de fromage, de yaourt, de glace ou de cocktail dont la pellicule extérieure se lave et se déguste comme on le ferait avec un fruit.

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La peau des Wikicells est élaborée avec trois sortes de composants entièrement naturels : des particules naturelles, comme la framboise séchée ou le chocolat en poudre, qui sont gélifiées par du calcium ou du magnésium et agrégées avec un troisième composant mineur, des molécules consommables d'alginate ou de chitosan. Plusieurs obstacles doivent encore être franchis pour assurer le succès des Wikicells. A commencer par les habitudes de consommation et les questions d’hygiène, qui reviennent majoritairement dans les craintes exprimées à l’équipe du professeur. Mais selon David Edwards, en allant vers la nature, il faut accepter les règles de la nature.

Source : alternatives.blog.lemonde.fr

mercredi, 26 décembre 2012

Com­pétition et émulation ?

Interview d'Albert Jacquart par Sud Ouest Dimanche

Quelle distinction faites-vous entre com­pétition et émulation ?

La compétition, c'est « je ». Je cours contre vous, vous courez plus vite que moi. Cela me désole. Comme je veux arriver premier, j'en prends tous les moyens, y compris la tricherie. C'est cela, la compétition. C'est vouloir l'emporter sur l'autre, ce que fait presque sans y penser la société d'aujourd'hui.

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L'émulation, c'est je cours avec vous, vous arrivez plus vite que moi et loin d'en être désolé, j'en suis tout heureux car vous avez des leçons à me donner sur ma façon de courir. L'émulation, c'est être content d'être dépassé par l'autre dans l'espoir qu'il vous ouvre des possibilités nouvelles. C'est l'exact opposé de la compétition.

Tout le reste découle de cette dis­tinction. Ce que je cherche, ce n'est pas d'être meilleur que l'autre, ce qui n'a aucun intérêt, mais d'être meilleur que moi-même, ce qui est merveilleux.

Pour lire l'article complet sur le site terresacree.org

jeudi, 20 décembre 2012

Que va-t-il se produire le 21 décembre 2012 ?

Depuis des mois, les médias et internet se font l’écho d’une fin du monde annoncée dans le calendrier des Mayas. Jean-Michel Hoppan du CNRS, archéologue, épigraphiste et spécialiste de l’écriture maya, explique qui sont les Mayas et leur système d'écriture et de calcul. En décrivant le fonctionnement complexe du calendrier maya, le film permet de comprendre que la date « 4 ahau 3 kankin » est la date de fin d’un grand cycle qui correspond, pour certains spécialistes, au 21-12-2012 de notre calendrier grégorien et marque le début d’une nouvelle ère pour les mayas…


Les Mayas, le calendrier et le 21-12-2012 par CNRS
Un film de Hervé Colombani et Didier Ozil, produit par CNRS Images (2012, 14 min)

Conseiller scientifique : Jean-Michel Hoppan (CNRS) | Structure et Dynamique des Langues (SEDYL – CNRS / IRD / Inalco Paris)

En savoir plus sur le film : videotheque.cnrs.fr

mercredi, 19 décembre 2012

Sauvons les grands arbres

Les arbres les plus vieux ont un rôle écologique majeur. Leurs cavités peuvent servir de nids ou d’abris, pour parfois plus de 30 % des oiseaux et animaux de l’écosystème. Par leur taille, ils stockent d’énormes quantités de carbone et recyclent les éléments nutritifs du sol grâce auxquels prospère un grand nombre d’espèces. Ces arbres fournissent une abondance de nourriture pour beaucoup d’animaux sous forme de feuillage, de fleurs ou de fruits. Même dans les paysages agricoles, les vieux grands arbres peuvent restaurer la végétation.

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Le chêne de Tronjoly, à Bulat-Pestivien en France, âgé d'environ 1700 ans © Michel Lefranq, Wikipédia


Dans un rapport publié dans Science, des scientifiques signalent une alarmante accélération du taux de mortalité des grands arbres de 100 à 300 ans au cours du siècle dernier. Selon David Lindenmayer, premier auteur du rapport, ce déclin a été observé dans les forêts suédoises et confirmé par une étude de 30 ans sur les Eucalyptus d'Australie. Les vieux arbres disparaissent en masse dans les feux de forêt mais le taux de mortalité reste 10 fois plus important que la normale, les années sans feux. Ces observations s’étendent au monde entier. Ce déclin est dû aux défrichage, pratiques agricoles, feux de forêt, exploitation forestière, utilisation du bois, attaques d'insectes, changements climatiques.

Un appel est lancé par la communauté scientifique, il y a urgence dans le monde entier à sauver les grands arbres. Il faut enquêter pour évaluer l'ampleur de la perte des grands arbres, et identifier les domaines où ils ont une meilleure chance de survie.

Source : futura-sciences.com

mardi, 18 décembre 2012

La treegonometry, calculs pour Noël

Deux étudiants de l’Université de Sheffield en Grande-Bretagne, Nicole Wrightham et Alex Craig mis au point trois formules mathématiques permettant de trouver le juste équilibre entre la quantité de décorations nécessaires et la taille de l’arbre.

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Pour déterminer le nombre de boules nécessaires, il suffit de diviser par 20 la racine carrée de 17, puis de multiplier le résultat par la taille du sapin en centimètres.

Pour connaître la longueur idéale des guirlandes électriques, il faut multiplier π par la taille du sapin. Concernant les guirlandes ordinaires, il faut multiplier π par 13, diviser le résultat par 8 et ensuite multiplier par la hauteur de l’arbre.

Pour savoir quelle taille d’étoile convient le mieux pour le haut de votre sapin, il suffit de diviser la taille de l’arbre par 10.

Nombre de boules = ( √17 x Hauteur de l'arbre ) / 20

Longueur de guirlandes = ( 13 x Pi x Hauteur de l'arbre ) / 8

Longueur de guirlandes électriques = Pi x Hauteur de l'arbre

Hauteur de l'étoile ou fée ( en cm ) = Hauteur de l'arbre / 10

Un arbre de 180 cm nécessitera 37 boules, 919 cm de guirlandes, 565 cm de guirlandes lumineuse et une étoile de 18 cm.

Voici un calculateur en ligne : shef.ac.uk

dimanche, 16 décembre 2012

La machine qui défie la gravité

Une machine de Rube Goldberg qui défie la gravité :



Rube Goldberg a dessiné des schémas annotés de machines complexes réalisant des tâches simples d'une manière particulièrement confuse. Appelées Machines de Rube Goldberg, elles ont eu jusqu'à aujourd'hui une longue postérité, notamment cinématographique.

Cette machine de Rube Goldberg défie la loi de la gravité. En effet, cette structure renversante parait totalement impossible à réaliser. Pourtant, cet enchaînement incroyable est bien sorti du studio 2D House, installé au Canada.

05:22 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vidéos, humour, sciences

mercredi, 12 décembre 2012

La survie du propocole

Finalement la semaine dernière, les négociateurs de Doha ont adopté une deuxième période d'engagement sous le protocole de Kyoto, préservant ainsi l'unique accord contraignant dont dispose la communauté internationale. Cette deuxième période engagera pour 8 ans, du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2020, l'Union européenne, l'Australie, la Norvège, la Suisse, l'Ukraine, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Liechtenstein et Monaco. Autant de pays qui représentent environ 15% des émissions de Gaz à effet de serre mondiales et qui prennent des engagements hétéroclites allant d'une réduction de 20% par rapport à 1990 pour l'UE à une baisse de 0,5% par rapport à 2000 pour l'Australie. Le Canada, le Japon, la Russie et la Nouvelle-Zélande ont pour leur part quitté le navire, au motif que le protocole n'engage pas les Etats-Unis et les pays émergents.

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Le Climate Action Tracker, outil créé par les chercheurs du Potsdam Institute for Climate, qui traduit le cumul des engagements en élévation de la température moyenne global d'ici à la fin du siècle n'a pas marqué de progrès au cours de la négociation. Selon les chercheurs, cette deuxième période d'engagement est un pas très important pour la continuité, en particulier pour le système de comptabilité des émissions de GES et le mécanisme de développement propre, mais elle n'aura que très peu d'impact sur les émissions d'ici 2020. En cause, un nombre de participants et des engagements trop faibles.

Pour en savoir plus sur cet accord, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

dimanche, 02 décembre 2012

Que dit Darwin ?

Les organismes vivants sont en perpétuelle évolution, grâce notamment au phénomène de sélection naturelle qui fait qu’au sein d’une même espèce, les individus les plus adaptés à leur milieu se reproduisent davantage que les autres. Et que toutes les espèces (l’homme n’est pas exclu de ce schéma) descendent d’un ou de plusieurs ancêtres communs. Un bouleversement dans la vision traditionnelle chrétienne qui prévaut alors, et pour laquelle les créatures en tout genre qui peuplent la planète sont des créations divines, immuables et indépendantes les unes des autres.

Source : science.gouv.fr


Evolutionisme par hoptv

samedi, 01 décembre 2012

Indispensable inventaire de la biodiversité

A la tête d'une expédition de trois mois avec 200 scientifiques, Philippe Bouchet, zoologiste au Museum national d'histoire naturelle, et Olivier Pascal, botaniste pour l'ONG Pro-Natura, explorent une région de Papouasie-Nouvelle-Guinée pour évaluation de la biodiversité. Ils ont pour l'instant récolté 3 448 sachets contenant entre 100 et 1 000 spécimens chacun.

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Cet inventaire de la biodiversité est indispensable car selon Philippe Bouchet et Olivier Pascal, tout ce qui n'a pas d'identité n'existe pas. C'est valable dans les sociétés humaines, dans les bibliothèques, pour les éléments chimiques. On ne peut pas faire de la gestion de biodiversité si l'on ne sait pas ce que l'on a à gérer. Les stratégies de recherche et de conservation ne sont pas les mêmes si l'on a une biodiversité à un million ou à dix millions d'espèces.

On peut lire l'interview des scientifiques sur le site lemonde.fr

jeudi, 22 novembre 2012

Toutes les sciences sont humaines

Extrait de l'interview de Cédric Villani, mathématicien français, directeur de l'Institut Henri-Poincaré, publié sur le site lesechos.fr

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" Toutes les sciences sont humaines parce que faites par des humains. Je dis souvent que les mathématiques partent de questionnements qui nous sont naturels mais leur appliquent un mode de raisonnement qui l'est moins. Les êtres humains sont faits pour fonctionner à base d'émotions, parce qu'elles sont plus efficaces que le raisonnement pour assurer la survie face au danger. Il faut faire un effort - un effort qui s'apprend -pour conduire un raisonnement logique qui peut être très complexe. Ce travail de structuration est au coeur de la démarche scientifique. On voit souvent la science comme une accumulation sans fin de faits. Mais, il y a cent ans, Henri Poincaré le disait déjà : « On fabrique la science avec des faits comme une maison avec des pierres, mais la science n'est pas plus un amas de faits que la maison un amas de pierres. "

lundi, 19 novembre 2012

La société Maya face aux changements climatiques

Une étude paléoclimatique,publiée récemment dans la revue Sciences, s’appuie sur l’analyse de la composition en oxygène 18 des différentes couches d’une stalagmite de 56 cm de haut. Ce bloc de calcaire a été prélevé dans la grotte de Yok Balum au Belize, à environ 1,5 km de l’ancienne cité d’Uxbenká et à moins de 200 km de Tikal. Une méthode de datation à l’uranium-thorium a été utilisée pour caractériser et dater sa croissance avec précision, erreur comprise entre 1 et 17 ans. Il a alors été possible de positionner les différentes teneurs en oxygène 18 mesurées, qui trahissent une quantité de pluie tombée, à des périodes précises de l’histoire.

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Des précipitations inhabituelles seraient tombées sur les Basses-Terres mayas entre 450 et 660 ans après J.-C. Or, un boom démographique a été observé à la même époque. L’eau pourrait avoir favorisé le développement de l’agriculture et donc la mise à disposition d’une plus grande quantité de nourriture. Des villes comme Tikal, Copan et Caracol auraient alors connu leur plus forte croissance. La situation aurait changé à partir de l'an 660 avec l’installation d’une période relativement sèche qui dura 4 siècles. Certaines années furent marquées par de sévères sécheresses, ce qui aurait provoqué une chute de la productivité agricole, la fragmentation des sociétés (à partir de 760 après J.-C.) et la disparition de nombreux systèmes politiques (50 % en moins entre 775 et 800 après J.-C.). Ce dernier point s’expliquerait par la baisse de pouvoir et d’influence des grands monarques face aux problèmes rencontrés. Les inscriptions laissées sur les monuments en attestent. Enfin, 2 épisodes particulièrement secs survenus en 1020 et 1100 après J.-C. pourraient avoir définitivement causé la perte des Mayas.

Toutes ces données pourraient être utilisées afin de prévoir la réaction de nos sociétés face aux changements climatiques en cours.

Pour en savoir plus, on peut l'article complet publié sur le site futura-sciences.com

jeudi, 15 novembre 2012

Biomimétisme, nouveau point de vue sur le monde

A la base même de la réflexion scientifique et technique du biomimétisme se situent les préceptes suivants :
la Nature utilise une source d’énergie principale : l’énergie solaire, elle n’utilise que la quantité d’énergie dont elle a besoin, elle adapte la forme à la fonction, elle recycle tout, elle parie sur la biodiversité, elle travaille à partir des expertises locales, elle limite les excès de l’intérieur, elle utilise les contraintes comme source de créativité.

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La nature est un modèle : le biomimétisme est une science qui étudie les modèles de la nature, puis imite ou s’inspire de ces idées et procédés pour résoudre des problèmes humains.

La nature est un étalon : le biomimétisme utilise des critères écologiques pour déterminer si les innovations sont bonnes. Au bout de 3,8 milliards d’années d’évolutions, la nature a appris à reconnaître et à développer ce qui marche, ce qui est approprié et surtout ce qui dure.

La nature est un maître : le biomimétisme permet d'expérimenter une nouvelle façon de considérer et d’apprécier la nature. Il ouvre une ère fondée non sur ce qui peut être extrait du monde naturel, mais sur ce qu'il peut enseigner.

Source : ecoloinfo.com

mardi, 13 novembre 2012

Les kiwis bio développent leurs mécanismes de défense

Dans le cadre d'une étude de l’Université de Davis en Californie, publiée en 2007, des chercheurs ont fait pousser des kiwis côte à côte dans le même verger, en utilisant les deux modes d’agriculture, bio et conventionnelle. Récoltés au même moment, les kiwis ont été analysés tant au niveau de leur goût que de leur texture, leur forme, leur couleur et leur teneur en composés minéraux : polyphénols, vitamine C et autres antioxydants.

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Les kiwis bio et conventionnels présentent les mêmes valeurs en acides organiques et en sucres. Mais les kiwis bio sont plus petits, avec une peau plus épaisse. Leur concentration en polyphénols et autres antioxydants est largement supérieure à celle des kiwis conventionnels. L’étude suggère que les pesticides utilisés dans l’agriculture conventionnelle pourraient être à l’origine de la baisse de concentration en antioxydants. Non protégés par les pesticides, les kiwis bio développeraient davantage leurs mécanismes de défense, ce qui stimulerait leur production d’antioxydants. Ce phénomène, dit de stress, est parfaitement connu. Il a d’ailleurs fait l’objet de nombreuses études.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article publié sur le site agriculture-environnement.fr en 2007.

La plante productrice des kiwis, Actinidia Chinensis, est une liane particulièrement résistante aux agresseurs. L'association Terre vivante la déclare comme "la plus biologique des cultures fruitières". Et pour cause, en France, la culture du Kiwi, ne nécessite aucun traitement phytosanitaire non seulement grâce à une protection naturelle, vraisemblablement due à la peau mais aussi grâce à la faible quantité des vergers, très dispersés. En effet, la monoculture, qui réduit la biodiversité du milieu, est propice au développement des maladies.

Pour en savoir plus sur le kiwi, on peut consulter le site eco-sapiens.com

mercredi, 07 novembre 2012

Les semblables soignent les semblables

"Les semblables soignent les semblables" est le principe de la Théorie des signatures, méthode empirique d'observation du monde des plantes médicinales et sa libre association par analogie avec une partie du corps humain à soigner. Cette théorie d'origine médiévale est en contradiction avec la pensée actuelle selon laquelle les ressemblances dans des organismes différents et biologiquement éloignés, est le fruit du hasard. Toutefois, un courant spiritualiste d'observation des phénomènes persiste et continue d'enseigner que la vision de ce monde permet d'entrevoir sa nature essentielle.

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Par exemple selon la théorie des signatures, l'intérieur comestible d'une noix, de par sa ressemblance est associé au cerveau humain. Par ailleurs, les dernières recherches médicales ont montré que la noix est riche en sérotonine, neurotransmetteur indispensable au fonctionnement de nombreuses fonctions cérébrales. Les Indiens d’Amérique du sud considérant que le saule étant très souple, en ont déduit que il devait contenir une substance qui combat l'arthrite source de " non souplesse". Effectivement, on extrait de l’écorce du saule de l'Acide salicylique, autrement dit de l'aspirine.
La théorie des signatures est à manipuler avec précaution : si la connaissance des plantes médicinales est issue d'une pratique empirique, il a peut-être fallu des siècles d'expériences aux chamanes et autres guérisseurs pour la maîtriser.

Source : wikipedia.org

vendredi, 02 novembre 2012

SOS pour les nuisibles

La réglementation concernant les espèces dites "nuisibles" a évolué au cours de l'année. Voici un texte de Hubert Reeves pour enrichir le débat :

"Sur notre planète, les espèces vivantes sont intégrées dans des écosystèmes dont elles sont toutes dépendantes et dans lesquels elles jouent chacune un rôle spécifique nécessaire à l'équilibre global. En ce sens, les mots «animaux nuisibles», «mauvaises herbes», "espèces nuisibles" ne sont nullement justifiés.
Certaines populations locales peuvent devenir indésirables par rapport aux objectifs des êtres humains: cultures, élevages, préservation de l’habitation ... Leur sureffectif est souvent lié à des déséquilibres causés par les êtres humains, tels des bouleversements de l'habitat, de malencontreuses introductions d'espèces exotiques et l’élimination antérieure des prédateurs naturels.

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Dans certains cas, une intervention peut-être justifiée à la condition qu’une étude scientifique appropriée ait désigné sans ambiguïté la réalité du problème et l’espèce qui en est responsable. De même, il importe de s’assurer que la nature de l’intervention ne va pas engendrer de nouveaux problèmes environnementaux d’envergure potentiellement beaucoup plus considérables. En ce sens, l’utilisation de poisons est particulièrement déconseillée autant pour l’impact de ces produits sur d’autres espèces que pour la pollution chimique qu’elle entraîne. Les « appâts toxiques » déposés dans les étangs pour combattre les ragondins en sont un exemple spécifique.
A nous de trouver des solutions qui nous permettent de coexister avec les espèces animales qui assurent les équilibres naturels aussi essentiels pour nous que pour tous les autres organismes vivants. Il suffit d'être plus malin que le renard en maraude pour défendre le poulailler..."

Source : humanite-biodiversite.fr