lundi, 15 novembre 2010
Une image géométrique qui évoque une côte marine
Il y a tout juste un mois, le mathématicien franco-américain Benoît Mandelbrot est mort à Cambridge, dans le Massachussets aux Etats-Unis. Durant sa carrière, il a ouvert de nouvelles perspectives à l'application des mathématiques, en travaillant sur les fractales, ces figures mathématiques correspondant à une géométrie de la nature. Il a toujours pratiqué une approche scientifique très personnelle, en conservant toute sa liberté.
Imaginons un triangle sur les côtés duquel on trace trois petits triangles, sur les côtés desquels on trace trois triangles, et ainsi de suite... On obtient une courbe, dite de Koch, dont les excroissances se ressemblent, qu'on les regarde de près ou de loin. Une image géométrique qui évoque une côte marine comme celle de Bretagne.
Qu'on l'observe depuis un satellite, d'un avion ou sous ses pieds, la côte de Bretagne semble toujours égale à elle-même. Quelle est la longueur de la côte bretonne ? Cette côte présente de très nombreuses circonvolutions avec quelques grands golfes qui contiennent des golfes plus petits et des criques de toutes tailles, ainsi que des promontoires plus ou moins découpés. Sur le terrain nous observerons en outre des détails de plus petite taille qui ne peuvent pas être représentés sur la carte et qui sont dus aux irrégularités des rochers. Comme le flocon de von Koch, la longueur de la côte de la Bretagne est, en toute rigueur, infinie. Ce travail semble avoir été à l'origine des recherches de Mandelbrot sur l'utilisation des fractales pour obtenir des images de synthèse de paysages.
Pour plus d'informations on peut consulter le site futura-sciences.com
C'est dans la profusion du réel que Mandelbrot a cherché, durant 50 ans, des formules en termes mathématiques. L'ordinateur est venu le seconder dans cette tâche. Grâce à cet outil, les possibilités de dessiner de façon systématique et automatique ce que la main ne pourrait obtenir, le visuel a été réintroduit dans les mathématiques. Le chou romanesco ressemble au brocoli par sa couleur vert pomme et au chou-fleur par sa forme compacte, mais est constitué d'un ensemble de florettes pyramidales disposées en couronnes spiralées dont la forme géométrique, dite fractale est très particulière.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site liberation.fr ou slate.fr
05:59 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, mathématiques, chou romanesco, bretagne
lundi, 08 novembre 2010
Fais de la biotechnologie toi-même
Les bioamateurs, qui manipulent l'ADN dans leur garage, désirent s'initier aux gestes basiques du génie génétique, qu'ils jugent confisqués par les grands laboratoires. La plupart des composants nécessaires pour prélever l'ADN sur une bactérie, une plante ou la peau d'un animal, puis pour le décomposer et en recombiner le programme, sont désormais en vente libre. Des bio-kits sont disponibles sur internet.
Les membres de la communauté DIYbio (Fais de la biotechnologie toi-même) ont même mis au point en 2005 un thermocycleur rustique, nécessaire pour réussir l'une des opérations les plus délicates : la duplication de l'ADN, qui exige une quarantaine de cycles de chauffage. Une fois lavée, séchée puis mise à nue dans un tube, la pelote d'ADN peut alors être recombinée à l'envi. Certains DIYbiologistes espèrent transférer le parfum de la banane à la tomate ou, plus sérieusement, créer une molécule de bioéthanol surpuissant à base de sucre de canne. Selon leur avis, le danger n'est pas de leur côté mais plutôt du côté de l'opacité des multinationales de biotechnologie.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article de Guillaume Malaurie sur le site hebdo.nouvelobs.com
05:47 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biologie, sciences, santé, biocarburants, bactéries
lundi, 01 novembre 2010
Le CO2 se dissout dans l'océan et acidifie les eaux de surface
Le plancton regroupe l'ensemble des organismes vivants qui flottent et dérivent en pleine eau. De nature très diverse, ces organismes ont des tailles variant de 0,2 micromètres à plusieurs centimètres voire plusieurs décimètres pour les plus grands. Le plancton se divise en 2 grands règnes, que sont le plancton végétal ou phytoplancton, et le plancton animal, ou zooplancton. Ces organismes présentent souvent des adaptations favorisant la flottaison: leur corps contient des inclusions de lipides qui diminuent la densité.
De très nombreux organismes appartiennent au plancton : algues unicellulaires, petits crustacés et autres invertébrés, œufs et des larves de poissons, de mollusques, d'échinodermes...
Une part importante du CO2 produit par les activités humaines se dissout dans l'océan en acidifiant les eaux de surface et les organismes comme les coquillages et les planctons rencontrent des difficultés pour former leurs exosquelettes de calcaire.
Selon Jean Pierre Gattuso, chercheur de l'université Paris VI, il est difficile d'évaluer sur la durée la capacité de ces organismes à s'adapter à ce phénomène, aussi l'ampleur des effets de l'acidifiaction des océans sur la biologie est l'occasion de nombreuses controverses dans le monde scientifique. Au début des années 2000, ce domaine de recherche était encore très marginal et le dernier rapport des experts du GIEC n'a pas rendu compte des travaux les plus récents. Le plancton joue un rôle essentiel dans le fonctionnement des ecosystèmes. Les négociations de la conférence de Cancun doivent se fonder sur les nouvelles données plus alarmantes.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site plancton-du-monde.org
05:58 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, co2, sciences, changements climatiques, acidité, coquillages, plancton
jeudi, 21 octobre 2010
Bénéfice au quotidien des avancées de la science
Chacun de nous bénéficie au quotidien des avancées de la science et appelle de ses vœux d’autres progrès, d’autres innovations, d’autres technologies. Il est bien normal donc, qu’une fois par an, ce soit la Fête de la Science. Elle se déroule cette année du 21 au 24 octobre.
C’est à Saint Seurin sur l’Isle en Gironde que les esturgeons et les anguilles seront visibles dans des bassins circulaires, instruments essentiels dans la lutte pour sauver les poissons migrateurs. Appelés « scolas », ils ont été aménagés pour reproduire une rivière où tous les paramètres sont modifiables (vitesse du courant, température, salinité, nature du sol aquatique, luminosité).
La station expérimentale de St Seurin sur l’Isle (appelée CREA correspondant au nom local de l’esturgeon européen pour lequel elle a été initialement créée en 1991) est une structure d’appui pour les recherches sur le fonctionnement et la restauration des populations de poissons migrateurs amphihalins.
L’esturgeon européen Acipenser sturio a été la première espèce étudiée, avec l’aide d’un esturgeon d’élevage utilisé comme modèle biologique, l’esturgeon sibérien Acipenser baerii. Les recherches conduites sur cette dernière espèce ont parallèlement permis le développement d’une filière spécifique de production d’esturgeon d’élevage puis de caviar d’élevage, susceptible de faciliter le transfert de la demande sur ces produits des stocks très menacés d’esturgeons des différentes espèces en milieu naturel vers la production aquacole.
En 1995, cette station a permis, grâce à la capture simultanée de 2 géniteurs, la réalisation d’une première production de 23 000 larves d’esturgeon européen par reproduction artificielle, ayant permis un premier élevage expérimental et le renforcement du stock acclimaté.
A partir des années 2000 la station de Saint-Seurin a pris une véritable vocation multimigrateurs, en permettant le développement de recherches sur d’autres espèces de poissons migrateurs, sur des phases plus ou moins longues de leur cycle et en appui aux observations conduites en milieu naturel, anguille européenne Anguilla anguilla, grande alose Alosa alosa, lamproies marine Petromyzon marinus et fluviatile Lampetra fluviatilis.
05:39 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, poissons, pêche, aquaculture, fête, innovations
dimanche, 10 octobre 2010
E=mc², la formule la plus célèbre de la physique
E=mc² est la formule la plus célèbre de la physique. Étienne Klein, physicien au CEA, nous explique devant son tableau blanc à quel point elle a révolutionné la connaissance des rapports entre masse et énergie.
E=mc2
envoyé par universcienceTV. - Vidéos des dernières découvertes technologiques.
La brillance du soleil est une illustration de cette formule E=mc²
EINSTEIN - 1905 année lumière (3_3)
envoyé par einstein-rosen-podolsky. - Vidéos des dernières découvertes scientifiques.
05:47 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, energie, sciences
samedi, 09 octobre 2010
Le graphène pourrait remplacer le silicium
Cellules photovoltaïques, stockage de l'hydrogène, électronique plus respectueuse de l'environnement : le graphène de carbone dont la découverte a été récompensée ce mardi 5 octobre par le prix Nobel de physique, peut avoir de multiples applications en faveur d'un développement durable.
Dans la microélectronique, le graphène pourrait remplacer le silicium et avoir un impact positif pour la planète. En effet, le silicium possèdent deux inconvénients : il est extrêmement coûteux à produire et polluant. L'utilisation du silicium dans les panneaux photovoltaïques est le principal reproche opposé par les écologistes à cette nouvelle technologie en plein essor.
Le carbone est une matière abondante et bon marché, qui sous la forme de graphène serait en mesure d'absorber une large gamme de fréquences de lumière. Cependant la taille de la feuille de graphène, dont l'épaisseur est de l'ordre du nanomètre (un milliardième de mètre), doit être assez grande pour pouvoir recueillir des photons, mais de trop grandes feuilles se soudent entre elles, bloquant au passage le flux d'électricité. Plusieurs problèmes restent à résoudre.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr
05:54 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : solaire, énergies, énergies renouvelables, pollution, sciences, environnement
mercredi, 06 octobre 2010
Une vie quelque part au Gabon
"Une vie quelque part au Gabon" un film de Claude Delhaye, produit par CNRS Images (2010, 7 min).
Une vie quelque part au Gabon...
envoyé par CNRS. - Regardez plus de vidéos de science.
Pour en savoir plus :
- Lire le communiqué du CNRS : http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1928.htm
- Regarder le reportage photo A la Une de la Banque d'images : http://phototheque.cnrs.fr
- Voir la notice du film sur le Catalogue de la Vidéothèque : http://videotheque.cnrs.fr/index.php?urlaction=doc&id...
05:30 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cnrs, sciences, planète
vendredi, 24 septembre 2010
Quels défis pour l'avenir ?
Prochain rendez-vous pour la 19éme édition de la Fête de la Science du 21 au 24 octobre 2010
Cette année le thème est : Biodiversité, biotechnologie et bioéthique, quels défis pour l'avenir ?
Qu'elle soit naturelle, biodiversité sauvage, ou bien gérée par l'homme, biodiversité domestique, urbaine, agricole... ces quatre jours de fête permettront d'explorer le monde du vivant, sa diversité, sa variabilité, la dynamique des interactions entre les organismes dans les écosystèmes terrestres, aériens, aquatiques... ainsi que les complexes écologiques dont ils font partie.
Pour connaître toutes les manifestations de sa région, on peut consulter le site fetedelascience.education.gouv.fr
06:12 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, planète, biodiversité, écosystème
mardi, 14 septembre 2010
Les pluies acides menacent les forêts de conifères
Les pierres sont attaquées par la pluie et le vent, mais la présence d'acide dans les pluies accroît considérablement leur effet corrosif. Les polluants comme le dioxyde de soufre et les oxydes d'azotes se déposent et se combinent à la pierre calcaire pour donner une substance friable facilement emportée par l'eau de pluie. Le marbre et le tuffeau sont plus fragiles que d'autres matériaux car ils sont particulièrement sensibles se transformant peu à peu en gypse.
Ce phénomène se produit principalement dans les régions industrielles car la principale source de dioxyde de soufre et d'oxydes d'azotes est due à la combustion des énergies fossiles. Mais les substances polluantes qui composent les poussières acides, se déplacent au delà des frontières des pays qui les ont engendrées, avant de se former en pluies, brouillards ou neiges en se combinant avec la vapeur d'eau de l'atmosphère.
Certains épisodes de pollution peuvent acidifier considérablement les précipitations, en particulier dans les pays industrialisés :
• 4,2 : précipitation moyenne pour la région Nord-Est des États-Unis en 1979.
• 3,7 : moyenne annuelle la plus basse enregistrée aux Pays-Bas.
• 3,5-2,7 : relevés effectués en Islande et en Norvège en 1977.
• 2,4 : mesure effectuée après une tempête en Écosse en 1974.
• 2,3 : record enregistré aux États-Unis en Pennsylvanie en 1978.
• 1,5 : record absolu enregistré en urgence aux États-Unis en 1979.
Parmi les végétaux, les forêts de conifères sont les plus touchées par les pluies acides. Les arbres sont des des parapluies naturels. Les sapins, notamment, assurent une bonne protection : ils peuvent retenir jusqu'à la moitié de l'eau de pluie. Mais mieux vaut éviter de s'abriter sous eux si les eaux de pluies sont acides car ils contribuent à acheminer jusqu'au sol des eaux particulièrement polluées. En effet les poussières contenant des métaux lourds se déposent sur la cime des arbres et l'eau de pluie qui dégouline du sommet des sapins renforce son acidité.
Ce phénomène a été étudié en détail par deux chercheurs de l'Institut des problèmes de l'écologie industrielle du Nord dépendant du Centre scientifique de Kola de l'Académie des sciences russe. Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com
08:32 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eau, météo, neige, pluie, sciences, pollution, foret
dimanche, 05 septembre 2010
Une vie quelque part au Gabon
"Une vie quelque part au Gabon" un film de Claude Delhaye, produit par CNRS Images (2010, 7 min).
Une vie quelque part au Gabon...
envoyé par CNRS. - Regardez plus de vidéos de science.
Pour en savoir plus :
- Lire le communiqué du CNRS : http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1928.htm
- Regarder le reportage photo A la Une de la Banque d'images : http://phototheque.cnrs.fr
- Voir la notice du film sur le Catalogue de la Vidéothèque : http://videotheque.cnrs.fr/index.php?urlaction=doc&id...
05:25 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cnrs, sciences, planète
vendredi, 27 août 2010
Grasse matinée ou sieste ?
La sieste est préférable à la grasse matinée pour éviter de dérégler l'horloge biologique. La sieste est un besoin naturel qu'on ressent juste après le repas, en début d'après-midi. Il est prouvé scientifiquement qu'un micro-somme améliore la concentration, la vigilance, la mémorisation et évite l'irritabilité, la dépression.
Quelle doit-être la durée d'une sieste ? Il est prouvé qu'il ne faut pas atteindre un cycle de repos complet d'une heure et demie. La sieste doit juste s'arrêter quand les muscles se relâchent. Comment déterminer cette durée en pleine sieste ? Il faut éviter l'alarme de son téléphone portable. Voici la méthode utilisée par Dali : s'endormir dans un fauteuil avec une petite cuillère dans chaque main et se réveiller quand les cuillères tombent sur le sol, juste au moment où la pression musculaire est devenue insuffisante.
"J'ai souvent imaginé et représenté le monstre du sommeil comme une lourde tête géante avec un corps filiforme soutenu en équilibre par les béquilles de la réalité. Lorsque ces béquilles se brisent, nous avons la sensation de "tomber". Salvator Dali, Le Sommeil 1937.
08:11 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sommeil, santé, sciences, médecine, mémoire
jeudi, 26 août 2010
L'ours polaire survivra-t-il à la fonte des glaces ?
L'ours polaire a déjà survécu à un réchauffement climatique extrème il y a 130000 ans. Depuis 30 ans, malgré la fonte des glaces de 8% par an, la population des ours est stable, environ 22000 individus.
Dans le documentaire "L'ours polaire" de H.Arsenault et P.L.Colbourne diffusé ce vendredi 27 août à 20h35 sur France 5, les thèses divergentes des scientifiques sont exposées. On étudie de près les cadavres d'ours pour détecter des agents polluants, la présence de mercure et expliquer les comportements parfois surprenants de certains ours. L'espèce est vulnérable mais aussi très adaptable. Saura-t-elle survivre à la pollution chimique, au réchauffement climatique accéléré, à la pression touristique, à la traque des scientifiques...
Pour en savoir plus, on peut consulter le site WWF Juniors earthalert.be
07:06 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france 5, documentaire, réchauffement climatique, pollution, ours, sciences
mercredi, 04 août 2010
Pour quelles raisons cultiver Amflora ?
La pomme de terre Amflora a été génétiquement modifiée par l'entreprise BASF pour l'industrie papetière et pour la fabrication de colles et d'adhésifs. Elle n'est pas destinée à la consommation humaine mais une évaluation des impacts sur la santé humaine et animale a été réalisée, en raison de l'utilisation possible de sous-produits dans l'alimentation animale. Les études de toxicologie entreprises par le Comité scientifique n'ont pas identifié de risque majeur lié à la consommation de ce végétal.
Les risques de dissémination de la pomme de terre Amflora sont limités du fait de la biologie de la pomme de terre, multiplication par voie végétative, faible dispersion du pollen, absence d'espèces sauvages interfécondes en France, survie improbable hors conditions agricoles, et des caractéristiques de la variété Amflora , peu fertile et sensible au mildiou. La culture de cette pomme de terre ne constituerait pas de risque particulier pour l'environnement.
De son côté, le Comité Economique Ethique et Social diverge sur le sort à réserver au gène marqueur de résistance aux antibiotiques de la pomme de terre Amflora. Des experts estiment que, du fait du manque de manque de connaissances sur la microbiologie du sol, une précaution maximale devrait être adoptée sous forme d'interdiction d'Amflora. D'autres invitent à prendre acte de l'absence de risque à laquelle concluent les scientifiques et observent que le principe de précaution n'implique en rien de parvenir à un hypothétique risque zéro. Le CEES note que cette pomme de terre constitue une avancée technique pour la production industrielle de fécule, bien que des variétés non transgéniques très bientôt sur le marché offrent également une teneur accrue en amylopectine, amidon recherché par l'industrie.
Le Haut Conseil des Biotechnologies propose une série de mesures d'accompagnement en cas de culture de la pomme de terre Amflora. Ces préconisations seront subordonnées au décret définissant le « sans OGM » et aux mesures de coexistence qui en découleront pour la filière.
Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur notre-planete.info
09:14 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ogm, pommes de terre, agriculture, economie, sciences
lundi, 02 août 2010
De moins en moins de vipères et de couleuvres...
Les vipères et les couleuvres seraient-elles menacées de disparition ?
Une étude internationale du Centre pour l'écologie et l'hydrologoe de Grande Bretagne a révélé une baisse inquiétante du nombre de serpents en différents points de la Terre. Dix sept populations de serpents ont été suivies en Grande Bretagne, France, Italie, Australie et Nigéria. Parmi celles-ci, 11 populations ont brusquement diminué depuis 1998, aussi bien dans les zones sauvages que dans les zones protégées.
Plusieurs hypothèses, dont le changement climatique sont émises. Ce déclin si rapide inquiète les scientifiques. De plus amples recherches seront nécessaires, des fonds sont à trouver pour mener ces études complémentaires.
Pour reconnaître la différence entre une vipère et une couleuvre, on peut consulter le site ac-grenoble.fr
09:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : environnement, espèces, changement climatique, sciences
dimanche, 18 juillet 2010
Comment se forment les vagues
Une vidéo de la télévision de la voile
une incroyable machine à fabriquer des vagues... à découvrir
08:52 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, mer, sciences
mercredi, 07 juillet 2010
Le Soleil entre dans un nouveau cycle d'activité
Le Soleil entre dans un nouveau cycle d'activité qui devrait connaître son apogée en mai 2013. Cette période, pourrait être l'occasion de tempêtes solaires jusqu'alors inconnues de notre société très vulnérable aux tempêtes géomagnétiques.
Le Soleil connaît des cycles en fonction du nombre de taches solaires qui apparaissent à sa surface. Ces cycles sont suivis depuis le milieu du XIXème siècle et se caractérisent par des hauts et des bas avec une période d'environ 11 ans. Les cycles varient entre 9 et 14 ans et certains ont un nombre de taches élevé, d'autres plus faible. Les minimums sont généralement brefs et ne durent que quelques années mais au 17ème siècle, le Soleil a plongé dans une période de 70 ans connu sous le nom de minimum de Maunder qui déconcerte toujours les scientifiques.
Jusqu'à présent, le cycle solaire se trouvait dans un minimum, le plus faible du siècle passé. En 2008 et en 2009, le Soleil a battu des records en terme de faible nombre de taches solaires, d'irradiance et de vent solaire. Depuis l'année dernière, le Soleil a commencé à retrouver un peu d'activité. Des petites taches émergent, d'énormes courants de plasma dérivent lentement vers l'équateur du Soleil et ses ondes radio augmentent légèrement. Tous ces signes avant-coureurs annoncent l'arrivée d'un nouveau cycle solaire.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info
05:53 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : astronomie, sciences, soleil, planète, environnement, changement climatique
dimanche, 04 juillet 2010
Le recensement de la biodiversité par Tara Oceans
L'expédition Tara Oceans a pour objectif de contribuer au recensement de la biodiversité et à la biogéographie des espèces clés pour la structuration des écosystèmes planctoniques actuels et d'établir un temps 0 de référence, en terme de biodiversité, pour les études futures dans le contexte des changements climatiques et environnementaux en cours.
Après plus de 9 mois d'expédition, 56 stations d'échantillonnage des écosystèmes planctoniques, couvrant une grande variété d'écosystèmes (anoxique, plus ou moins riche en sels nutritifs, côtiers, au large ou avec des structures physiques particulières comme le tourbillon de Chypre), ont été réalisées en Atlantique, Méditerranée, Mer Rouge, Mer d'Arabie et océan Indien.
Tara ayant un faible tirant d'eau, 28 plongées ont été effectuées sur le site corallien environnant Djibouti, 17 sur le site de Saint Brandon, un atoll corallien de l'océan Indien (au nord de l'Ile Maurice) jamais échantillonné et 20 sur le récif corallien de Mayotte.
Une vidéo à l'Institut océanographique de l'île Maurice : Rubbie a ramené une espèce de corail toute particulière, depuis un an, elle réintroduit des coraux dans les lagons mauriciens.
Les premiers échantillons planctoniques acquis sont de très bonne qualité et exploitables. La quantification des groupes d'organismes, depuis les virus jusqu'aux larves de poissons, à l'aide de microscopes automatisés a déjà commencé et est complète pour certaines stations de prélèvement.
De nouveaux virus bactériens ont été découverts en grand nombre.
Le séquençage moléculaire massif d'organismes ayant des tailles comprises entre quelques microns et un millimètre a commencé au Genoscope et fonctionne. Les premières estimations montrent qu'il est effectivement possible de caractériser la biodiversité globale des stations échantillonnées en utilisant cette nouvelle méthode. La comparaison des séquences trouvées avec celles déjà présentes dans les bases de données mondiales confirme qu'une infime partie seulement est connue. L'échantillonnage des récifs coralliens a été un succès, mais l'analyse des échantillons a tout juste commencé.
On peut lire le premier bilan de l'expédition Tara Ocean sur le site insu.cnrs.fr
05:42 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océan, océans, tara, biodiversité, expédition, sciences, plancton, écosystème
dimanche, 27 juin 2010
Trois pays continuent à chasser la baleine en dépit du moratoire.
Réunis à Agadir au Maroc, les délégations de soixante-quatorze pays de la Commission baleinière internationale (CBI) ne sont pas parvenues à un accord concernant le moratoire de 1986 sur la chasse commerciale à la baleine.
Trois pays, le Japon, la Norvège et l'Islande, continuent à harponner des cétacés. Le projet d'accord soumis par la Commission baleinière à ses adhérents avait pour objectif de permettre le contrôle de l'ensemble des chasses, aborigènes, commerciales et scientifiques, en fonction de quotas annuels respectant les recommandations scientifiques pour protéger les baleines avec en contre partie la fin du moratoire décidé en 1986.
La Norvège et l'Islande continuent à chasser le cétacé en dépit du moratoire, alors que le Japon dit pratiquer une chasse scientifique autorisée mais très controversée. En 2009, ces trois pays ont capturé plus de 1500 baleines, dont plus des deux-tiers pêchées par la flotte du Japon. D'après l'Institut du bien-être animal (AWI) à Washington, ce sont plus de 33000 baleines qui ont été tuées depuis l'entrée en vigueur du moratoire en 1986
On peut relire toute une série d'articles sur la chasse à la baleine en consultant le site maxisciences.com
05:59 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, poisson, environnement, écologie, sciences
jeudi, 24 juin 2010
La biodiversité microbienne des fromages au lait cru
Une équipe de l'unité de recherches fromagères de l'INRA a montré que les fromages au lait cru sont plus sûrs que les fromages au lait pasteurisé.
Les chercheurs ont observé que sur un fromage au lait cru prolifèrent des communautés microbiennes complexes qui protègent le fromage contre la listeria, la bactérie responsable de la listériose chez les personnes fragiles. La même étude a prouvé que la listeria se développe davantage dans les fromages au lait pasteurisé.
Les statistiques confirment ces résultats puisque moins de 1% des contaminations alimentaires de la distribution sont liées aux fromages au lait cru. Cette équipe de chercheurs a montré que dans ces fromages la protection efficace contre la listeria est dûe à la biodiversité microbienne qui assure une barrière biologique très performante. Ils leur reste à comprendre comment ces fromages au lait cru mettent en place ce mécanisme naturel de protection contre les bactéries pathogènes.
Pour en savoir plus sur la flore microbienne des fromages au lait cru, on peut consulter le site de l'INRA
06:00 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fromages, lait, biodiversité, santé, micro-organismes, sciences, inra
mercredi, 16 juin 2010
Le dialogue entre l'hippocampe et le cortex
Les phases de sommeil paradoxal ont des effets facilitateurs de l’apprentissage. Durant la nuit qui suit un apprentissage, les informations encodées et traitées durant la journée sont consolidées.
L'équipe « Mémoire et navigation spatiale » du Laboratoire de physiologie de la perception et de l'action (LPPA) a publié deux articles dans Nature Neuroscience qui aident à mieux comprendre les mécanismes de la mémorisation durant le sommeil.
D'après l'hypothèse la plus acceptée, pendant le sommeil, il s'établit entre deux structures du cerveau, , un dialogue qui permet la mémorisation à long terme des informations dans le cortex. Pour mettre en évidence ce dialogue, les chercheurs ont implanté dans le cerveau de rats des électrodes permettant d'observer l'activité des neurones. Les rongeurs, placés dans un labyrinthe ont alors dû apprendre une tâche spécifique avant d’être autorisés à dormir.
Les chercheurs ont comparé l'activité des neurones du rat au moment où il effectue sa tâche et pendant le sommeil. On observe que les mêmes schémas d'activité se reproduisent en veille comme durant le sommeil. Des assemblées de neurones s'activent simultanément dans le cortex et l'hippocampe. Durant son sommeil, le rat rêve du labyrinthe : le cortex et l'hippocampe rejouent de concert les évènements que le rat vient de vivre. Ce qui permettrait l'assimilation de nouvelles connaissances. De plus, on a observé que le cerveau ne rejoue que les épisodes où le comportement du rat a été le plus efficace.
Le dialogue entre le cortex et l'hippocampe a lieu spécifiquement lorsque ce dernier émet des oscillations électriques très rapides. Pendant le sommeil des rats, les chercheurs ont envoyé à l'aide d'électrodes, de très faibles pulsations électriques vers leur hippocampe qui bloquaient spécifiquement les oscillations nécessaires au dialogue entre l’hippocampe et le cortex. Durant les 15 jours d'expérience, ces rats ont montré des difficultés pour mémoriser les chemins du labyrinthe conduisant à la nourriture alors que des rats témoins se révélèrent très performants à ce jeu. Ces oscillations jouent un rôle fondamental dans la consolidation de la mémoire, en faisant passer les informations vers le cortex.
Pour plus d’infos on peut lire l’article publié sur le site du CNRS
06:07 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cnrs, cerveau, apprentissage, sciences, sommeil, mémoire