Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 31 mai 2010

Percer les mystères de la biodiversité du sous-sol

Percer les mystères de la biodiversité du sous-sol

Dans le cadre du projet de l'ONU « Conservation et gestion durable de la biodiversité souterraine », des chercheurs du Brésil, de la Côte d'Ivoire, d'Inde, d'Indonésie, du Kenya, du Mexique et d'Ouganda, ont découvert que la présence de bactéries et de champignons dans le sol combinée avec des engrais, peut faire doubler les rendements des principales cultures tel que le haricot. Des études menées au Kenya indiquent que l'inoculation de bactéries de type Rhizobia ont augmenté les rendements des cultures de soja de 50%, sans l'utilisation d'engrais.
Ces résultats ont été annoncés au Centre mondial d'agroforesterie ce 17 mai 2010 lors de l'ouverture de la conférence qui a pour but d'informer et de faire comprendre les mécanismes de fonctionnement des organismes du sous-sol et comment ils pourraient être extraits du sol et déplacés pour travailler la terre dans les exploitations agricoles ou dans d'autres écosystèmes.
Les conclusions des 70 experts réunis lors de cette conférence sont susceptibles d'avoir des implications très importantes en ce qui concerne la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance des agriculteurs et leurs revenus.

La réduction des engrais et des pesticides,la transition vers une agriculture biologique pourraient se révéler particulièrement précieuse pour les agriculteurs, puisqu'on observe une augmentation de la demande et une hausse des primes pour les commandes de produits biologiques sur les marchés mondiaux. Les réductions des coûts pour les agriculteurs sont importants, les organismes présents dans le sol aidant à améliorer l'absorption des éléments nutritifs et une optimisation de l'utilisation de l'eau.

brgm.png
De son côté, dans le cadre de l’Année internationale de la biodiversité en 2010, le BRGM intervient sous l’angle de la géodiversité et des liens entre géologie et biologie. Géosystèmes et écosystèmes sont ainsi étroitement liés. Le BRGM prend une part active à l’inventaire national du patrimoine géologique lancé en 2007.

mardi, 18 mai 2010

Faire évoluer les pratiques

Mobilisée en faveur de la planète depuis plus de dix ans, la filière Banane de Guadeloupe et Martinique fait évoluer ses pratiques pour mieux préserver l’air, l’eau et la terre, pour économiser les énergies, gérer ses déchets et développer la biodiversité dans ses plantations. Ces efforts ont déjà permis une réduction de 70% des pesticides utilisés depuis plus de dix ans.

bananedurable01.jpg

Le Plan Banane Durable prévoit une plateforme de Systèmes de culture innovants pour le développement et le maintien de la biodiversité dans les bananeraies des Antilles et une plateforme de sélection pour le développement de nouvelles variétés résistantes à la cercosporiose et aux autres maladies. Le succès du Plan Banane Durable s'appuie sur la mobilisation des planteurs, ouvriers, services techniques, services qualité et la collaboration de partenaires comme le Cemagref (Institut de recherche en sciences et technologie pour l'environnement).

Pour en savoir plus on peut consulter le site consoglobe.com

jeudi, 29 avril 2010

Une eruption solaire exceptionnelle

Le 30 mars, une gigantesque protubérance de gaz chaud a éclaté à la surface du Soleil et a libéré des milliards de particules électriquement chargées à travers le système solaire.

eruption-solaire-mars-2010.jpg


Cet événement a été photographié par le satellite SDO (Solar Dynamics Observatory) lancé par la NASA ce 11 février 2010. Le satellite SDO poursuit sa mission jusqu'en 2015 pour étudier les variations de l'activité du Soleil et leur influence sur la Terre.



Cette éruption est une des plus spectaculaires des 20 dernières années. Le flux de particules libérées est entré quelques jours plus tard en interaction avec le champ magnétique terrestre et a engendré de superbes aurores polaires.
Pour en savoir plus, consulter le site du CNES

jeudi, 22 avril 2010

Le Jardin des Plantes et le jardin de chacun

Le jour du printemps, le Muséum national d’Histoire naturelle a mis en ligne son nouveau site qui ouvre sur le Jardin des Plantes, s’élargit au domaine de la botanique et de la biodiversité et se personnalise avec les jardins de chacun. Le site est aussi ouvert aux propriétaires de jardins, terrasses, balcons, à tous ceux qui souhaitent faire partie de cette communauté verte pour échanger leurs expériences et qui veulent participer aux observatoires de la biodiversité végétale et contribuer à sa sauvegarde.

jardins-des-plantes01.png

Chaque internaute peut disposer d’un espace personnel et d’un blog. Les billets tagués, étiquetés avec des mots-clefs composent des blogs thématiques collectifs sur le jardinage durable et responsable, la préservation de la biodiversité, mais aussi la photographie, la cuisine des plantes du jardin, les soins grâce aux plantes...

jardins-des-plantes02.png

Le Jardin des Plantes a aussi son propre blog : prise de parole des scientifiques, techniciens et jardiniers du Muséum sur l’actualité du Jardin et le monde de la botanique. Le site est en bourgeon, il va pousser et s’épanouir durant les prochains mois.

Pour accéder au blog du jardin des plantes monjardin.jardindesplantes.net

mardi, 20 avril 2010

la coccinelle asiatique est devenue un insecte nuisible

L'aire native de la coccinelle Harmonia axyridis se situe en Asie. L'espèce a longtemps été utilisée en lutte biologique contre les pucerons. Mais d'espèce bénéfique, la coccinelle asiatique est passée au statut d'insecte nuisible. Son caractère nuisible est dû à son impact sur la biodiversité par la prédation des coccinelles indigènes, à son impact économique par la détérioration de la qualité des productions viticoles et son impact social par l'agrégation en grand nombre des coccinelles à l'automne dans les habitations provoquant des cas d'allergies.

coccinelle-asiatique.jpg

Les populations invasives en Europe de l'Ouest sont issues d'un mélange entre des individus provenant d'Amérique du Nord-Est et des individus utilisés en Europe pour la lutte biologique, avec une contribution génétique de l'ordre de 40% pour ces derniers. Les chercheurs impliqués dans cette étude n'ont pas détecté jusqu'à présent de foyers envahissants dont l'origine serait exclusivement liée à la souche de lutte biologique européenne.

Ces analyses ont ainsi démontré la contribution majeure de la population américaine du Nord-Est dans l'historique de l'invasion. Ce résultat illustre la notion de « tête de pont invasive » qui repose sur la mise en évidence d'une population envahissante particulière se comportant comme la source de nombreuses autres invasions dans des zones éloignées.

D'autre part, le scénario d'invasion déduit de cette analyse suggère la possibilité d'un changement évolutif dans la population « tête de pont », localisée en Amérique du Nord-Est pour la coccinelle asiatique. Cette hypothèse fait l'objet de recherches avec des approches de génétique quantitative menées par les mêmes équipes.

En Europe de l'Ouest, la question de l'effet sur la capacité d'invasion d'un mélange génétique entre les individus provenant d'Amérique du Nord-Est et ceux issus de la souche de lutte biologique précédemment citée est en cours d'étude.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

 

mardi, 13 avril 2010

Jean Louis Etienne en Sibérie

Jean-Louis Etienne a atterri en Sibérie ce samedi 10 avril, réussissant la première traversée en solitaire du pôle Nord en ballon au terme d'un vol de 5 jours depuis son départ de l'archipel norvégien du Spitzberg.


Le parcours de Jean-Louis Etienne
Uploaded by creusot-infos. - Discover more science and tech videos.

Il a d'abord rencontré une tempête de neige mercredi 7 près du pôle Nord. Puis le lendemain, il a dû faire face à des problèmes d'énergie, ses panneaux solaires n'ayant pu recharger les batteries pendant la tempête. Après deux journées au ralenti, avec une moyenne de 10 km/h, Jean-Louis Etienne a dû voler à très basse altitude, entre 100 et 300 m au-dessus de la banquise. Plus haut, les vents d'altitude l'auraient éloigné de son objectif. Il a failli heurter une colline à cause du brouillard.

Tout au long de son vol, Jean-Louis Etienne était assisté au sol par une équipe technique et scientifique où figurait son routeur, Luc Trullemans, qui a déjà permis au Suisse Bertrand Piccard et à l'Anglais Brian Jones de mener à bien en 1999 le premier tour du monde en aérostat.

Alors que la température extérieure tournait autour de moins 30°C, il faisait 15°C à l'intérieur de la nacelle non pressurisée, grâce à un chauffage au propane.


Jean-Louis Etienne en Sibérie
Uploaded by creusot-infos. - Videos of the latest science discoveries and tech.

Dans la matinée de ce dimanche 11 avril en Sibérie (vers minuit en France), l’équipe du Generali Arctic Observer a retrouvé Jean-Louis Etienne et son ballon en pleine Yakoutie, au centre de la Russie. Une fois le ballon totalement dégonflé, l’équipe et la rozière sont repartis à bord d’un gros hélicoptère russe MI-8 en direction de Yakutsk, avant le retour en France cette semaine.

 

dimanche, 04 avril 2010

La ville, source de biodiversité

Selon Anne-Caroline Prévot-Julliard, chercheuse au CNRS,  la ville peut être une source de biodiversité plus importante que la campagne.
De plus, contrairement aux idées reçues, la biodiversité peut être réintroduite dans la ville. C’est certainement le meilleur moyen d’agir pour changer nos points de vue.


La ville peut être davantage source de biodiversité
envoyé par agence_rouge. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

samedi, 03 avril 2010

Le sol, réservoir de biodiversité

La Banque de la terre

En 2001, le Groupement d'intérêt scientifique Sol décide de créer le premier conservatoire des sols français. En effet, le sol est le réservoir de biodiversité le plus dense au monde.

biodiversite-sol.png
L'ADN du sol est un peu la mémoire des micro-organismes environnants. En l'analysant, on peut savoir quelles sont les populations de bactéries, de virus ou de champignons présents majoritairement dans la terre, ainsi que leurs proportions relatives. Mais il faut d'abord récupérer la précieuse molécule piégée dans les cellules. Les scientifiques mélangent donc la terre avec une solution qui fait éclater les parois des micro-organismes. Après ce traitement, les différentes molécules de l'ADN libérées forment un agrégat qu'on peut isoler et étudier. Chaque gramme de terre contient jusqu'à 10 milliards de bactéries, 1 million de champignons et au moins autant de virus. Ces derniers sont de bons indicateurs pour suivre la qualité de la terre (fertilité, pollution, ...).

Pour en svoir plus, on peut consulter le site savoirs.essonne.fr

dimanche, 07 mars 2010

Solaire, mode de vie

Près d'Annecy, à l’Institut national de l’énergie solaire (CEA), des chercheurs testent en vraie grandeur de nouveaux systèmes de production d’énergie solaire. Avec l'objectif que maison et automobile puissent un jour s’alimenter l’une l’autre…
Réalisation : Bernard David-Cavaz
Production : Cité des sciences et de l’industrie 2009


Solaire, mode de vie
envoyé par universcienceTV. - Vidéos des dernières découvertes scientifiques.

jeudi, 25 février 2010

Le déclin régulier des colonies d'abeilles depuis 1965

Une équipe de scientifiques a constaté une diminution du nombre de colonies d'abeilles en Europe centrale ces dernières années, et un déclin du nombre d'apiculteurs en Europe depuis 1985.

Les résultats de l'étude, inscrite dans le projet ALARM (Assessing large-scale environmental risks with tested methods ),  sont importants car ils portent sur la majorité de l'Europe plutôt que sur des pays seuls. Les abeilles domestiques ne sont pas les seules à souffrir de cette situation, qui concerne également les abeilles sauvages. Les résultats montrent que la crise va se répercuter sur la pollinisation, et donc sur les cultures arables.

abeille-europe.jpg

L'étude montre que l'Europe de l'Ouest et l'Europe centrale présentent un déclin régulier des colonies d'abeilles depuis 1965. Il en va de même pour la République tchèque, la Norvège, la Slovaquie et la Suède, depuis 1985. Point positif, l'Europe du Sud a enregistré une augmentation du nombre de colonies entre 1965 et 2005, notamment en Grèce, en Italie et au Portugal.

La plupart des scientifiques suppose que l'évolution sociale et économique est responsable du déclin constaté, l'élevage d'abeilles n'étant plus le passe-temps qu'il était. Le travail manuel a laissé la place aux machines, et l'élévation du niveau de vie des populations rurales a mis les produits à base de sucre à la portée de toutes les bourses.

En dépit de ces résultats, il est nécessaire de conduire d'autres études. " Avec le peu de preuves dont nous disposons, il n'est pas possible de déterminer la cause réelle du déclin des abeilles en Europe ni de fournir une réponse complète sur les tendances concernant les colonies et les apiculteurs ", explique le co-auteur de l'étude, le Dr Josef Settele du Centre Helmholtz de recherche sur l'environnement (UFZ) en Allemagne. " Il faut donc clairement normaliser les méthodes d'évaluation, surtout en ce qui concerne le nombre de colonies, et de manière urgente. De telles méthodes fiables et harmonisées seront la base évidente de toute étude visant à comprendre et limiter le déclin des colonies d'abeilles. "

Source planete-info

dimanche, 21 février 2010

Quand les oies nous éclairent

Dans le Périgord, une ferme d’élevage d’oies (environ 6000 bêtes) expérimente la production de biogaz à partir des excréments. Une partie de la production d’énergie est ensuite revendue à EDF... Réalisation : Audrey Mikaelian Production : Cité des sciences et de l’industrie 2009
Quand les oies nous éclairent
envoyé par universcienceTV. - Regardez plus de vidéos de science.

dimanche, 14 février 2010

Quelle agriculture pour nourrir la planète ?

Avec Michel Griffon, président du conseil scientifique du Fonds français pour l'environnement mondial, directeur général adjoint de l’ANR, et John Thomson, directeur de recherche au Cirad. Débat en 3 parties accessibles dans MENU / chapitres. Réalisation : Sylvie Allonneau Production : Cité des sciences et de l'industrie 2009


Quelle agriculture pour nourrir la planète ?
envoyé par universcienceTV. - Regardez plus de vidéos de science.

dimanche, 07 février 2010

Le chemin le plus court vers le pot de confiture

Comment une colonie de fourmis trouve-t-elle toujours le chemin le plus court vers le pot de confiture ?
Pas besoin de boussole, juste de quelques gouttes de phéromones et d'une certaine forme d'intelligence collective.

Une vidéo du site universcience.tv propose une démonstration de ce phénomène, conduite par Joël de Rosnay, devant un tableau blanc, feutres en main.


Fourmis et confiture
envoyé par universcienceTV. - Regardez plus de vidéos de science.

dimanche, 10 janvier 2010

Darwin sur les traces de l'évolution

Darwin sur les traces de l'évolution

Film d'animation de 9mn 38s, réalisé par Yannick Mahé, illustrée par Gilles Macagno, animé par Sandra Lenquette.

Sous le parrainage de Jean Gayon de l'Institut d'histoire et de philosophie des sciences et des techniques

« La théorie de l'évolution eût-elle existé sans Darwin ? Assurément oui. L'idée même d'évolution (ou "transmutation des espèces" comme on disait alors) était discutée depuis un demi-siècle. Les ingrédients de la solution darwinienne existaient si l'on peut dire "en morceaux épars". Enfin le principe de sélection naturelle - au nom près - a été co-découvert par Alfred Russel Wallace. Tous deux se sont associés pour le rendre public dès 1858, donc avant L'Origine des espèces (1859). Ce que l'on doit à Darwin, c'est l'extraordinaire mise en ordre théorique qu'il a  fournie. Il a fourni des éléments convaincants de l'existence de la sélection naturelle, et montré comment cette hypothèse permettait d'unifier et éclairer l'ensemble des phénomènes constituant l'histoire de la vie. Il a aussi clairement vu l'incidence de sa découverte sur la philosophie, les sciences de l'homme, la morale et la religion. Sans lui, tôt ou tard, ce raz-de marée scientifique et culturel se serait produit. Mais cela aurait sans doute pris beaucoup plus de temps, et beaucoup plus de disputes, ce qui n'est pas peu dire.»

 

mardi, 05 janvier 2010

2010 Année internationale de la biodiversité

En vue d’accroître la prise de conscience de chacun sur l’importance de la biodiversité, les Nations Unies ont déclaré l’année 2010 Année internationale de la biodiversité. L’UNESCO organisera plusieurs événements tout au long de 2010, dont le blog se fera l'écho, pour mettre en avant des expériences de réussite dans la lutte durable contre la perte de biodiversité ou pour sa préservation.
Pour débuter cette année de la biodiversité, voici une vidéo de l'émission scientifique « Ca marche comment ? », animée par Nicolas Poussielgue avec la participation d'Hubert Reeves, astrophysicien canadien qui s’est très tôt aperçu de la rareté de la vie dans l’univers, comme il l’a exprimé, entre autres, dans son livre Mal de Terre , paru en 2003 :

 

 

samedi, 02 janvier 2010

L'expédition Ultima Patagonia 2010 pour observer l'environnement

Avec ses cavernes calcaires, l'archipel chilien de Madre de Dios, situé en Patagonie, représente un atout fondamental pour les scientifiques : véritable enregistreur du changement climatique, il permet entre autres d'étudier les cimetières à baleines et de mesurer l'impact de l'activité humaine sur un site à priori intact. En effet, Madre de Dios est un exemple rare, quasiment unique, d’un site à l’écart des civilisations où le couple Homme/Nature a perduré pendant des millénaires et jusqu’au XXe siècle, dans des conditions qui étaient celles de la Préhistoire. Ces hommes et ces femmes, ce sont les Kawésqar immortalisés par José Emperaire sous le vocable évocateur de «Nomades de la Mer ». Ce peuple n’a jamais connu la révolution néolithique: pas de sédentarisation, pas d’élevage ni de cultures. Grâce à leur fonction refuge, les grottes littorales de Madre de Dios ont conservé leur mémoire: sépultures, amas coquilliers, foyers, peintures rupestres.

ultima-patagonia01.png

Le rectorat de l'académie d'Amiens convie tous les établissements scolaires français à participer au suivi de l'expédition de spéléologie «Ultima Patagonia 2010» qui débutera le 6 janvier 2010 et se déroulera durant les mois de janvier et février. Cette expédition abordera de nombreux domaines : géologie, hydrologie, paléontologie, préhistoire, art rupestre, archéologie, écologie, géographie, climatologie, qui ne manqueront pas d’intéresser les élèves et leurs professeurs.
Un enseignant de Sciences de la vie et de la Terre du collège de Crévecoeur le Grand dans l’Oise, qui est lui-même spéléologue, participe à cette expédition. Il sera en charge du suivi de l’expédition par les scolaires.

ultima-patagonia02.png

Un des objectifs de cette expédition est de commencer à faire de cet archipel en milieu subpolaire austral un observatoire de l’Environnement. Il permettra entre autre d’étudier l’évolution du climat, notamment la variation de la température au cours des siècles et des millénaires. Pour cela, la grotte du Baron, située à proximité de la grotte du Pacifique sera équipée pour déterminer les conditions actuelles de formation des stalagmites, qui jouent le rôle de thermomètre géologique en enregistrant les paléotempératures dans les fines couches de calcite.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site centre-terre.fr/ultima2010/

 

jeudi, 12 novembre 2009

C'est la fin de saison de comptage des papillons

finsaison03.png

L'Observatoire de la Biodiversité des Jardins est une opération de science participative visant à suivre sur le long terme les espèces communes dans les jardins en France.

finsaison01.png

Voici venue la fin de saison de comptage des papillons. Le mois de novembre nous réserve encore peut-être quelques belles journées pour observer les derniers papillons : Piérides et Soucis, Citrons, Cuivrés, Petites Tortues ou encore Paon du Jour en quête de nourriture butineront peut-être les fleurs de lierre de votre jardin, offrant encore un nectar riche en cette fin de saison. Les papillons sont aussi attirés par les couleurs chaudes des fleurs du jardin, c'est un moment propice pour les photographier. Quelques papillons recherchent les fruits fermentés tombés au sol. Mais ils se font de plus en pus rares. En effet, certains papillons sont migrateurs, d'autres hivernent sous forme de chenilles ou à l'état adulte.
Les escargots hibernent pendant l’hiver jusqu’au printemps. Ils s’installent à l’abri des intempéries, sous une pierre, une tuile, dans le tas de compost ou encore sous les herbes hautes de la friche… Avant d’entrer en vie ralentie, l’escargot se réfugie dans sa coquille et cette fois-ci, la ferme hermétiquement.

mardi, 06 octobre 2009

On peut manger sain pour soi et pour la planète

On peut manger sain pour soi et pour la planète.
manger-sain.jpgDes études scientifiques font le lien entre la santé alimentaire et la sauvegarde de l'environnement. En 2006 et 2007, des chercheurs ont montré que limiter sa consommation de viande était le moyen le plus simple pour les habitants des pays riches de limiter nombre de maladies, pollution des sols et des eaux et même émissions de gaz à effet de serre. D'autres études ciblent le fait que les poissons prédateurs surpêchés comme le thon rouge sont ceux qui accumulent le plus de polluants. En juin, un rapport de l'Inserm a établi que l'exposition aux pesticides, source de pollution des sols et de l'eau, double quasiment le risque de contracter la maladie de Parkinson pour les agriculteurs.
Manger des fruits et légumes bio ne serait donc pas seulement bon pour la planète et pour le consommateur mais aussi pour le travailleur agricole. La filière agroalimentaire fait l'objet de rapports scientifiques réguliers, à la fois pour les antibiotiques dont elle abuse dans l'élevage, les graisses qu'elle emploie dans ses plats cuisinés et la pollution qu'elle génère. La restauration collective publique devrait intégrer 20% de denrées bio d'ici à 2012. Des campus «locavores» comme celui de Toronto, au Canada, qui ne sert que des produits locaux, existent déjà. De son côté, la Mairie de Paris réfléchit à instaurer une journée hebdomadaire sans viande, sur le modèle de la ville de Gand, en Belgique. Lancé le 13 mai, le Donderdag Veggiedag fait suite à une conférence, non pas de militants de la cause animale, mais de Rajendra Pachauri, le président du Giec, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.

Pour en savoir plus on peut lire le numéro du magazine Sciences et Avenir de ce mois d'octobre 2009 et consulter le site sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com

mardi, 29 septembre 2009

Darwin, Histoire d'une (r)évolution

Darwin, Histoire d'une (r)évolution, le hors-série numéro 4 de l'Express d'octobre-novembre 2009.

Charles Darwin a été un observateur hors du commun et « L'Origine des espèces », publié en 1859, il ya 150 ans, a profondément bouleversé la biologie, causant une véritable révolution scientifique.

darwin-histoire-revolution-lexpress.jpg

Ce hors-série expose les découvertes récentes sur l'évolution :
L'étude de la sélection naturelle révèle comment les organismes s'adaptent à leur milieu de vie. Certains ajustements restent mystérieux, d'autres sont d'une ingéniosité étonnante.
On peut lire deux articles de Dirk Draulans : Le virus, moteur de l'évolution ? La lutte incessante contre l'action des virus modifie activement la génétique des espèces.
L'être humain, un animal comme les autres. Bon nombre de capacités encore récemment considérées comme propres à l'être humain ont été découvertes chez les animaux.
Ce hors-série aborde aussi l'environnement en mutation de la France :
On peut lire deux articles de Régis de Closets : La biodiversité s'organise. La faune et la flore françaises subissent déjà les conséquences du réchauffement climatique annoncé. Les scientifiques tentent d'évaluer les dégâts et de mieux comprendre comment les espèces peuvent s'adapter.
Quels paysages pour demain ? Quelle place réserver à la nature dans un environnement de plus en plus façonné par la main de l'homme ? Les experts cherchent de nouveaux équilibres pour faire cohabiter biodiversité et urbanisation.

dimanche, 27 septembre 2009

Les scientifiques de Tara étudient un curieux tourbillon

Cette semaine Tara est parti de Tanger le samedi 19 septembre pour rejoindre Alger.

 

tara-bandeau.jpg


L’intérêt scientifique de ce trajet : un gyre, tourbillon saisonnier, se forme derrière le détroit de Gibraltar. Tara est arrivé juste à temps avant qu’il ne disparaisse. A cet endroit, les eaux de l’Atlantique recouvrent celles de la Méditerranée sur une centaine de mètres à la surface. Les scientifiques ont étudié le mélange des salinités, des températures et des espèces planctoniques qu’on peut trouver dans ce curieux tourbillon.
15 personnes à bord : Stéphane Pesant (Canada, responsable scientifique, filtration du zooplancton), Margaux Carmichaël (filtration du phytoplancton), Julie Poulain (filtration des bactéries et virus), Hervé Le Goff (ingénieur océanographe, responsable électricité et télécoms à bord=, Jarred Swalwell (ingénieur physicien, responsable de la mise en place d’un appareil de mesure du plancton sur Tara), Hervé Bourmaud (capitaine), Samuel Audrain (second capitaine), Julien Daniel (chef mécanicien), Mathilde Ménard (lieutenant polyvalent), Mike Lunn (officier de pont), Marion Lauters (cuisine), Loïc Etevenard (chroniqueur Thalassa), Bertrand Manzano (monteur), Christophe Castagne (cameraman), Sacha Bollet (journal de bord)

Pour connaître la position de tara, on peut consulter le site: taraexpeditions.org

Voici la dernière vidéo mise en ligne :

06:15 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tara, sciences