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mercredi, 31 octobre 2012

Curiosity aspire des objets façonnés par l'homme ?

Le robot Curiosity a aspiré ses premiers échantillons de poussière à la surface de Mars et a découvert des objets aux couleurs vives que les experts ont pensé un temps comme pouvant avoir été façonnés par l'homme, a annoncé la Nasa jeudi 25 octobre 2012. Les instruments d'analyse placés à l'intérieur du robot vont à présent examiner précisément ces échantillons de sol. Des experts se sont demandés si l'un des objets de couleur vive aperçu sur une photo d'un trou dans le sol n'aurait pas pu être façonné par l'homme, tout comme un autre objet vu il y a quelques jours et que les ingénieurs de la Nasa pensaient être un bout de plastique tombé du robot lui-même.

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"Nous avons commencé à voir des taches brillantes à l'endroit où le robot avait aspiré", a indiqué un scientifique de l'équipe basée à Pasadena, en Californie. Certains ont suggéré que ces objets auraient pu être façonnés par l'homme, mais après discussions entre scientifiques et ingénieurs, un "fort consensus" est apparu pour conclure que ces objets provenaient de la planète rouge. Ce point de vue a été appuyé par le fait que les objets en question ont été vus au fond des trous creusés par Curiosity, et qu'ils sont donc placés sous la surface de Mars.

lundi, 29 octobre 2012

Mieux connaître la concentration en oxygène

Pour évaluer la concentration d’oxygène dans l’océan, la méthode consiste à mesurer dans les roches carbonatées la quantité d’isotopes de carbone. Lors de la photosynthèse, les isotopes du carbone sont fractionnés : la matière organique précipite dans le fond de l’océan et libère l’oxygène. L'isotope du carbone, lui, est enfoui dans les sédiments.

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La théorie disait que l’oxygène aurait atteint son taux actuel en s’accroissant par étapes. La première, appelée la catastrophe de l’oxygène, a vu naître les eucaryotes. La seconde, survenue 2 milliards d’années plus tard, coïncide avec l’apparition et la diversification des animaux. Une étude, publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences a néanmoins montré qu’entre ces deux paliers, le taux d’oxygène aurait considérablement chuté. L’équipe de chercheurs a trouvé une modification considérable du rapport isotopique de sulfate et carbone 200 000 ans après la catastrophe de l’oxygène. Cette diminution drastique de l’oxygène a très probablement influé sur l’évolution des organismes marins.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 24 octobre 2012

Le maïs NK603 présente-t-il un risque sanitaire ?

Le Haut conseil des biotechnologies, saisi par le gouvernement pour se prononcer sur l'étude du Pr Séralini, a rejeté ce lundi 22 octobre 2012 les conclusions de son évaluation, affirmant que le maïs NK603 ne présentait pas de risque sanitaire. Mais il a également recommandé une étude indépendante et de long terme sur ce maïs pour lever le doute créé dans l'opinion publique par la médiatisation des travaux de Gilles-Eric Séralini.

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Selon le Professeur Gilles-Eric Séralini, cette décision est un progrès mais l'enjeu aujourd'hui est un enjeu de santé publique. Une étude de deux ans, ça prend quatre ans à mettre en place et à analyser. Quels seront durant ce temps les risques sanitaires encourus à cause de ce produit ? Durant ces nouvelles évaluations, doit-on interdire le maïs NK603 produit par Monsanto et sur lequel ont porté les travaux de l'équipe du Pr Séralini, menés pendant deux ans et concluant à un risque accru de tumeurs mammaires et d'atteintes hépato-rénales pour les rats nourris avec ce maïs, associé ou pas au Roundup, son herbicide complémentaire.

Source : tempsreel.nouvelobs.com

jeudi, 04 octobre 2012

Autour d'un couple d'étoiles, gravitent deux planètes

Des astronomes américains de l'université du Texas ont découvert l'existence d'un couple d'étoiles, autour desquelles gravitent deux planètes. Une première dans l'histoire de l'astronomie. Situé à 4900 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne, cet étrange système solaire a fait l'objet d'une publication dans la revue Science du 28 août 2012. En septembre 2011, des astronomes américains avaient déjà démontré pour la première fois l'existence d'une planète circumbinaire , c'est-à-dire une planète gravitant autour d'un couple d'étoiles binaires : il s'agissait de la planète Kepler 16b, située à 200 années lumière de notre système solaire. Avec ce résultat obtenu par les astronomes de l'université du Texas, il est donc désormais également avéré que plusieurs planètes peuvent graviter autour d'un système d'étoiles binaires.

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Télescope spatial Kepler


La découverte a été effectuée grâce au télescope spatial Kepler. Lancé en 2009, le télescope Kepler s'est rendu célèbre pour avoir découvert depuis son lancement pas moins de 2300 exoplanètes (une exoplanète est une planète extérieure au système solaire), ainsi que 2100 systèmes d'étoiles binaires.

mercredi, 03 octobre 2012

La dilatation thermique des eaux

La dilatation thermique des eaux rend la montée du niveau des mers inéluctable. Dans une étude parue le 1 juillet dans Nature Climate Change, une équipe de scientifiques montre que même si les plus ambitieuses mesures de réductions d'émissions de gaz à effet de serre étaient adoptées, elles pourraient ne pas suffire à arrêter totalement la montée du niveau des eaux.

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En effet, à cause de la hausse moyenne de la température océanique, les eaux des mers ont tendance à se réchauffer et à se dilater sous l'effet de la chaleur. Ainsi, la même quantité d'eau occupe un volume plus important et fait mécaniquement monter le niveau des mers. A mesure que la température des eaux augmente, la chaleur est diffusée des couches superficielles de l'océan aux couches profondes, amplifiant le phénomène de dilatation thermique. Même si la température de surface des océans venait à diminuer et la couche d'eau superficielle à refroidir, la chaleur diffusée dans les couches profondes de l'océan prendrait du temps à se dissiper et continuerait à dilater les masses d'eau. Ce phénomène physique vient s'ajouter à l'apport d'eau résultant de la fonte des glaces et amplifie le problème de la montée du niveau des mers.

Source : bulletins-electroniques.com

lundi, 01 octobre 2012

Des maths pour spéculer

En principe, les marchés financiers devraient être des outils de partage des risques, donc utiles à l’économie réelle. De même la titrisation des crédits immobiliers, encadrée et gérée avec une grande prudence, devait permettre de relancer l’industrie américaine du bâtiment avec des risques limités et contrôlés. Mais la gestion d’avoirs essentiellement immatériels, les exigences de bénéfices rapides imposées par certains actionnaires, et la pratique des bonus démesurés versés chaque année aux traders incitent à des comportements nuisibles à l’économie et encore plus grave, désastreux pour les familles pauvres.

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L’émission de produits financiers complexes, comme les subprimes, est précédée d’études théoriques qui utilisent des concepts mathématiques élaborés. Ces outils mathématiques devraient servir à modéliser l’évolution des prix de marché d’actifs liquides, à établir des prix de transaction équitables pour certaines options, et à construire des stratégies efficaces de gestion de certains risques. Aussi les mathématiciens enseignent des théories mathématiques qui servent en gestion de produits financiers. Les scientifiques ont un devoir d’alerte quand ils peuvent mettre en évidence un danger collectif, un dévoiement de leurs recherches et des conséquences de leurs enseignements. A cet égard, les mathématiciens ont une responsabilité particulière. L’idée commune au sujet des mathématiques est qu'elles sont abstraites, sans rapport avec le monde réel. La finance, la physique, l’informatique, fournissent des contre-exemples. Bien au contraire, les mathématiques offrent une puissance de modélisation indispensable pour traiter des risques encourus. Les outils les plus sophistiqués de la théorie des probabilités permettent de prendre en compte les incertitudes de modélisation, ou de simulation numérique, de phénomènes aussi complexes que le repliement de protéines, l’évolution de fissures dans des cuves de réacteurs nucléaires, le réchauffement climatique, les effets sur l’économie mondiale d’une taxe Tobin sur les flux financiers. Exprimés sous forme de modèles mathématiques et d’équations, les risques deviennent, au moins en partie, objectifs et quantifiables. Le pouvoir politique dispose alors d’informations utiles pour que la minimisation des risques, plutôt que la maximisation des profits, soit un objectif prioritaire.

Source : images.math.cnrs.fr

jeudi, 27 septembre 2012

Les prouesses des végétaux

Il y a un mois, au congrès international de biomécanique des plantes, à Clermont-Ferrand, on a cherché à comprendre les prouesses des arbres, des lianes, des vignes ou des simples plants de tomates. Ces végétaux n'ont pas de muscles mais redressent leurs branches ou leur tronc si la neige ou les tempêtes les ont fait fléchir. Ils n'ont pas de doigts mais ont le sens du toucher, sentant quand il faut s'agripper à un support. Ils n'ont pas de cerveau mais savent repérer la gravité, s'adapter aux vents ou aux courants.

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Les chercheurs savent comment une plante détecte la gravité et son inclinaison. Certaines cellules, les statocystes, possèdent de petits granules d'amidon, jouant le rôle du niveau pour maçon. Si la plante s'incline, ces grains roulent et touchent les parois cellulaires, déclenchant le signal de réaction. Celui-ci peut déboucher sur une croissance asymétrique des cellules. Par exemple, pour redresser une tige, plus de cellules vont pousser sur la paroi inférieure que sur la paroi supérieure. Dans le cas d'un arbre, la technique est différente. C'est plutôt la forme des cellules qui change. Plus ou moins allongées dans un sens, la cellule et ses voisines jouent le rôle de vérins ou de haubans pour tirer l'arbre ou pour le maintenir. On cherche encore la manière dont un arbre sent le vent et la flexion de ses tiges. Par hasard, une équipe clermontoise a trouvé une piste, comme elle l'a expliqué au congrès. En fléchissant une tige, qui n'est qu'un tuyau pour un physicien, une impulsion hydraulique se propagerait à longue distance, informant la plante de l'existence d'un stress. A charge pour de minibaromètres cellulaires de la détecter. On appelle biomimétique, l'art d'imiter la nature pour en faire de nouveaux matériaux ou de nouvelles structures. Dernier exemple en date : dans le journal Science du 31 août, une équipe d'Harvard explique comment la vrille des concombres pourrait inspirer les ingénieurs pour fabriquer des ressorts de raideur variable. Selon George Jeronimidis, lorsque l'on voit toutes ces recherches, idées ou applications tirées de la nature, on se dit que ça vaut le coup de préserver ce patrimoine. C'est comme une bibliothèque avec plein de richesses dans lesquelles nous pourrons puiser.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site lemonde.fr et intitulé La mécanique des arbres

dimanche, 23 septembre 2012

Tous des cobayes ?

De 2009 à 2011, et dans le secret le plus absolu, le Professeur Gilles-Eric Séralini a mené au sein du CRIIGEN, une expérience aux conséquences insoupçonnables. Il s'agit de la plus complète et de la plus longue étude de consommation d'un OGM agricole avec le pesticide Roundup faite sur des rats de laboratoire. Les conclusions sont édifiantes.

Après le terrible accident de Tchernobyl en avril 1986, l'invisible radioactivité a resurgi avec l'explosion de la centrale de Fukushima en mars 2011, causant des dégâts matériels, humains et écologiques innommables.
OGM, Nucléaire : L'Homme s'est approprié ces technologies sans faire de tests sanitaires ni environnementaux approfondis alors que la contamination irréversible du vivant est réelle. Tous des cobayes ?

TOUS COBAYES - de Jean-Paul Jaud par rikiai

vendredi, 21 septembre 2012

Danger pour les rats

La toxicité des OGM et du Roundup sur les rats ne fait plus de doute. Les graves résultats mis en évidence dans l'étude de Gilles-Eric Séralini et Joël Spiroux, sur une vie entière de rats nourris aux OGM (action perturbatrice endocrinienne, développement de tumeurs, pathologies hépatiques et rénales…) peuvent être considérés comme valablement transposables à l’homme. Et risquent d'obliger scientifiques et producteurs à réévaluer tous les OGM et tous les pesticides avec des protocoles de deux ans aussi détaillés que celui de Gilles-Eric Séralini.

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Depuis plus de dix ans, des études in-vitro ont été réalisées dans leur laboratoire. Elles sont pertinentes mais très partielles. Elles ont notamment mis en évidence un impact de xénobiotiques comme le Roundup et le Bisphénol A sur les cellules humaines du foie, du rein, du cordon ombilical, du placenta et sur les cellules embryonnaires ; ce qui a donné lieu à plusieurs publications internationales. Mais elles ne portent à chaque fois que sur une lignée cellulaire, celle du foie par exemple, sans tenir compte du contexte d’interactions avec les autres organes. Un tube à essai rempli de cellules, fussent-elles humaines, ne peut en aucun cas correspondre à la grande complexité d’un corps de mammifère. D’où l’importance de passer du tube à essai au petit mammifère, selon Joël Spiroux co-auteur de cette étude.


En France et dans les autres pays sous moratoire, les habitants sont relativement protégés. Mais les animaux de boucherie absorbent souvent plus d'OGM car ils sont nourris aux tourteaux de soja et aux farines de maïs importés du continent américain. Ces animaux ne sont pas malades car ils ne vivent pas assez longtemps. L’espérance de vie des rats de laboratoire étudiés pour l'étude est de deux ans à deux ans et demi. On sait donc qu’à 12 mois, ils ont l’équivalent d’environ 40 ans chez l’homme. L’espérance de vie des bœufs, elle, est de 15 à 20 ans. Jusque dans les années 1940, on les abattait vers 7 ans. Mais avec le développement de l’élevage industriel, on s’est mis à les abattre de plus en plus tôt : 5 ans, 3 ans, 18 mois, et même moins maintenant. On ne dispose pas d’assez de temps pour connaître l’impact de leur alimentation sur leur santé.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site tempsreel.nouvelobs.com

dimanche, 16 septembre 2012

Qu'est-ce que la musique?

D'où vient sa capacité à toucher chaque individu?
Comment agit-elle sur notre cerveau? Le musicien Bobby McFerrin et le neuroscientifique Daniel Levitin accompagnent Elena Mannes dans sa quête de l'essence de la musique. Ils voyagent des laboratoires aux salles de concert, des unités de soin utilisant la musique comme thérapie aux villages camerounais où se perpétuent des pratiques ancestrales. De nombreuses questions se posent au fil de leur longue enquête. En particulier, existe-t-il une biologie de la musique, est-elle le propre de l'homme, et peut-elle guérir une maladie?

DOCUMENTAIRE BOBBY MC FERRIN LE CHANT SCIENTIFIQUE


DOCUMENTAIRE BOBBY MC FERRIN LE CHANT SCIENTIFIQUE par DOCUMENTAIREROOTS

samedi, 08 septembre 2012

La déforestation réduit les précipitations de 20%

La déforestation massive avait déjà son lot de fléaux connus, mais pour la première fois une estimation chiffrée de ses effets sur les précipitations a été donnée par l'équipe de Dominick Spracklen et publiée dans Nature. Les pluies devraient être réduites de 21% lors de la saison sèche de 2050 en Amazonie.

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Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé un satellite de la NASA dans le but de surveiller les précipitations et la végétation. Une fois les données insérées dans un modèle de prédiction, il a ainsi été conclu que l'air qui circule assez longtemps au dessus d'une forêt est capable de générer deux fois plus de précipitations que s'il passait au dessus d'une région à la végétation plus rase. Un surplus d'humidité qui provient de l'évapotranspiration des feuilles.

Source : maxisciences.com

lundi, 03 septembre 2012

Le radon est un gaz radioactif naturel

Le radon est un gaz radioactif naturel issu de la désintégration de l’uranium et du radium présents dans la croûte terrestre, en particulier dans les roches granitiques et volcaniques. Lorsque le radon présent dans le sol est libéré dans l’atmosphère, il se mélange à l’air, produisant des concentrations trop faibles pour être préoccupantes. En revanche, lorsque le radon s’infiltre dans un espace clos tel une maison ou un sous-sol, il peut s’accumuler à des concentrations élevées susceptibles de poser un risque pour la santé.


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Le radon est un gaz naturel inerte et radioactif, dépourvu d’odeur, de couleur ou de goût. Il est issu de la désintégration radioactive naturelle de l’uranium-238, que l’on trouve dans les roches et dans les sols. On peut également trouver du radon dans l’eau, mais au contact de l’air, un phénomène de dégazage se produit. Le radon pénètre donc dans l’organisme principalement avec l’air inhalé.


Pour en savoir plus, on peut consulter le dossier publié sur le site science.gouv.fr


Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'IRSN, Institut de Radioprotection de la Sureté Nucléaire

samedi, 01 septembre 2012

Curiosity poursuit son exploration de Mars

Le robot Curiosity lui poursuit sans encombre son exploration de Mars. Après avoir effectué ses premier pas sur la planète rouge, le robot a transmis des images de l'environnement martien. Des clichés en couleur d'une précision encore plus grande et capturés par la Mast Camera du rover. Néanmoins, les équipes ont quelque peu forcé les couleurs pour donner un aperçu du paysage martien comme s'il était soumis aux conditions de luminosité présentes sur Terre. Une amélioration qui permet de mieux analyser les détails des clichés, expliquent les chercheurs.


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Selon Michael Malin, principal investigateur de la Mastcam au Malin Space Science Systems de San Diego, Curiosity va aller dans une région du mont Sharp. Ces couches sont l'ultime objectif avec des champ de dunes sombres à franchir. En face du sable sombre, on voit du sable plus rouge, avec une composition différente suggérée par des couleurs différentes. Les roches au premier plan montrent de la diversité, certaines sont arrondies, d'autres angulaires, avec des histoires différentes. C'est un site géologique très riche à examiner et éventuellement à travers lequel se promener.

vendredi, 31 août 2012

Je regarde à nouveau la Lune

Extrait de l'article de Dominique Leglu, directrice de la rédaction de Sciences et Avenir publié sur le site sciencesetavenir.nouvelobs.com.


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Aujourd'hui, à l'heure où des astronautes tournent dans la plus grande indifférence dans la station spatiale ISS, je regarde à nouveau la Lune et songe à l'exploit de jadis comme à celui d'une époque révolue. Etrange sentiment. Heureusement que Curiosity, sur Mars, nous envoie des images d'une autre planète. Brave gros robot et ses yeux électroniques ! Sinon, on se croirait, nous Terriens définitivement coincés sur notre petite planète bleue ! Car il faudra attendre encore bien des années avant que des humains ne partent vers un autre objet céleste. Les 25 milliards de dollars de l'époque ne semblent plus aujourd'hui disponibles pour ce genre de "grand bond". Les Chinois, demain, pourraient effectivement relancer les voyages lunaires. Un consortium de pays, des décennies plus tard, pourraient tenter l'aventure martienne.

mercredi, 29 août 2012

Une évaluation économique des écosystèmes

A l’occasion de la Semaine Mondiale de l’Eau, qui se déroule à Stockholm du 26 au 31 Août prochain, 2500 experts et de 200 organisations venues de 100 pays se réunissent. Cette 22e édition de la Semaine est organisée par l'Institut international de l'eau de Stockholm. Son directeur, Per Bertilsson, a souligné que dans l'avenir l'humanité serait confrontée au défaut des ressources hydriques c'est pourquoi « il serait nécessaire de l'utiliser d'une façon plus efficace et de revoir les approches quant à la production, au commerce et à la consommation des denrées alimentaires ».


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Le forum vise à réunir les efforts des scientifiques, des hommes politiques, des organisations sociales et d'Etat en vue de gérer d'une manière plus efficace les ressources hydriques. selon WWF, s’il est possible de s’interroger sur la pertinence d’une évaluation économique des écosystèmes, qui risque de réduire ces derniers à un bien marchand, il reste évident que sans valeur monétaire, les écosystèmes d’eau douce, en particulier les zones humides, peuvent paraître insignifiants et sans valeur aux yeux de nombreux décideurs.


Source : actualites-news-environnement.com

mardi, 28 août 2012

Les cours d'eau intermittents

Selon Thibault Datry, chargé de recherche spécialisé dans l'écologie des cours d'eau temporaire, à l'institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, entre 25 et 45% des cours d'eau seraient aujourd'hui intermittents en France. Par exemple un des affluents du Rhône, la Drôme perd quelques kilomètres dans sa portion terminale une fois tous les deux à trois ans. Dans la plupart des cas, les causes s'avèrent naturelles : manque de précipitations ou niveau de nappe phréatique bas. Parfois, ce sont les prélèvements humains et des barrages qui perturbent l'équilibre du cours d'eau.


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En période sèche, certaines espèces comme les crustacés ou des larves d'insectes entrent en dormance et peuvent alors rester jusqu'à plusieurs mois dans les sédiments en attendant le retour de l'eau. Si une grande partie des organismes ne survivent pas à cette modification, les scientifiques ont cependant constaté que ces rivières constituaient des espaces importants pour la biodiversité et les zones d'échanges entre espèces. Selon Thibault Datry, lorsque les cours d'eau disparaissent, beaucoup d'organismes terrestres les colonisent petit à petit : des araignées, des oiseaux, etc.Ils viennent manger les poissons et les invertébrés piégés par l'assèchement. De la même manière, comme la remise en eau est assez brutale, ces animaux seront emportés à l'aval et à leur tour utilisés comme ressources nutritives par des poissons.


Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site actu-environnement.com

jeudi, 16 août 2012

Les papillons mutants de Fukushima

Sur le site de Fukushima, des chercheurs japonais ont découvert trois générations de papillons ayant muté à cause de la radioactivité. Les insectes avaient été attrapés en mai 2011, soit deux mois après la catastrophe. Des ailes plus petites et une malformation des yeux sont les principaux symptômes de cette mutation qui concerne ces petits papillons bleus de la famille des lycénidés. Exposés à l'état de larves, 12% de l'espèce a d'abord muté. Puis le phénomène s'est reproduit avec la génération suivante (18%). Une proportion qui a encore augmenté à la génération suivante avec un taux de mutation avoisinant les 34% alors que les scientifiques avaient pris soin d'accoupler l'espèce mutante avec une espèce saine. Joji Otaki, professeur à l'université d'Okinawa, indique que les captures de papillons réalisées six mois après la catastrophe révèlent un taux d'anomalie de 52%. source : http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20120814.OBS9582/les-papillons-mutants-de-fukushima.html

mardi, 14 août 2012

Interdiction du Cruiser OSR

Les apiculteurs se félicitent de la décision de l'interdiction, prise le 28 juin 2012, par le ministère de l'agriculture du Cruiser OSR, ce pesticide commercialisé par le groupe suisse Syngenta et utilisé pour traiter la moitié des champs de colza français. Et espèrent que le Cruiser 350 utilisé dans les champs de maïs subira le même sort. De son côté, Syngenta conteste la décision du ministère français qui s'appuierait, selon l'entreprise suisse, sur une seule expérience non validée et très éloignée de la pratique agricole. Un recours en référé-suspension a été déposé devant le tribunal administratif.

L'étude qui a motivé cette interdiction a été publiée dans la revue Science fin mars. Elle a  été pilotée par des chercheurs de l'Inra et du CNRS, et des ingénieurs des filières agricoles et apicoles : l'Acta, structure nationale de coordination des instituts techniques agricoles, l'ITSAP, Institut de l'abeille, et l'Adapi, Association pour le développement de l'apiculture provençale. Fondée sur une approche pluridisciplinaire, elle a rassemblé des spécialistes de l'apidologie, de la biologie du comportement, de l'écotoxicologie et de l'agroécologie. Réalisé à partir du thiaméthoxam, le Cruiser OSR perturbe l'orientation des abeilles et leur capacité à retrouver leur ruche. Selon cette étude, l'exposition à une dose faible et bien inférieure à la dose létale de cette molécule entraîne une disparition des abeilles deux à trois fois supérieure à la normale. Les chercheurs ont collé des micropuces RFID sur plus de 650 abeilles. Et ont constaté l'importance du non-retour à leur ruche des butineuses préalablement nourries avec une solution sucrée contenant de très faibles doses de thiaméthoxam.

source : notre-planete.info

vendredi, 10 août 2012

Un iceberg faisant deux fois la taille de Manhattan

Un iceberg faisant deux fois la taille de Manhattan s’est détaché du Glacier Petermann au Groenland. Le mouvement de cette grande quantité de glace dans l’océan n’aura pas d’impact immédiat sur le niveau des mers, dans la mesure où la glace faisait déjà partie de la calotte glaciaire qui était attachée à la terre, tout comme un glaçon fondant dans un verre d’eau ne fait pas augmenter le niveau d’eau dans le verre.

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Selon Andreas Muenchow, un océanographe Arctique de l’Université du Delaware, cet iceberg pourrait avoir fourni plus de force frictionnelle pour boucher le passage du glacier que celui qui s’était détaché en 2010, qui était bien plus en aval. Andreas Muenchow a indiqué que le changement climatique était un facteur de l’état actuel du Glacier Petermann. Il a ajouté que ce glacier était aussi reculé dans la terre qu’au moment du début de la Révolution Industrielle il y a plus de 150 ans.

samedi, 04 août 2012

Les insectes, une alternative à la viande

Interrogée par la BBC, la futurologue nutritionnelle Morgaine Gaye constate que «la hausse des prix fait que la viande commence à redevenir un produit de luxe. Résultat, il s’agit de trouver des alternatives à la viande». Il existe 1400 espèces d'insectes. riches en protéines, qui coûtent moins chère que le bétail, consomment moins d’eau et leur empreinte carbone est faible. Selon Morgaine Gaye, les mets à base d’insectes pourraient ressembler au steak haché ou à la saucisse à la viande.

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Le gouvernement hollandais vient d’investir un million d’euros dans la recherche et l’encadrement de l’élevage d’insectes à des fins alimentaires. Selon Morgaine Gaye, ils deviendront populaires une fois que le mot insecte ne sera plus employé, au profit d’une autre appellation du style mini-bétail. Pour faire saliver, ces mets à base d'insectes ont encore du pain sur la planche. Odeur, apparence et goût seront essentiels.

Source : tdg.ch