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mardi, 24 septembre 2013

Les sciences du climat

Les climatologues du GIEC se réunissent cette semaine à Stockholm autour d'un document de travail de 2014 pages et porte sur les sciences du climat. C’est une revue de toutes les connaissances en matière de climat et de son évolution accumulées depuis le précédent rapport paru en 2007.

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Hausse du niveau des mers, fonte des calottes glaciaires et des glaciers, températures globales des terres et des océans, archives paléo-climatiques font partis des sujets abordés. Les modèles climatiques sont aujourd’hui beaucoup plus sûrs et leurs résultats ont permis d’élaborer quatre scénarios d’évolution du climat pour construire des simulations pour chaque région du monde sur des périodes de dix ans. Le GIEC évalue 9200 études menées dans le monde entier et publiées dans les revues scientifiques. Après le groupe de travail 1 sur les sciences du climat, deux autres rapports sont prévus pour 2014. Le groupe de travail 2 sur la vulnérabilité des activités humaines et leur adaptation au changement climatique rendra son rapport du 25 au 29 mars 2014 à Yokohama au Japon. Le groupe de travail 3 sur les mesures à prendre pour atténuer les impacts du réchauffement climatique rendra son rapport du 7 au 11 avril 2014 à Berlin en Allemagne. Le rapport global de synthèse sera publié fin octobre 2014 à Copenhague au Danemark.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

mardi, 17 septembre 2013

La population d'ours des Pyrénées s'est agrandie

La population d'ours des Pyrénées s'est agrandie cette année de deux nouveaux venus. Les oursons viennent d'être repérés côté espagnol et font espérer une dynamique favorable de peuplement. Les appareils à déclenchement automatique des équipes espagnoles de suivi de l'ours ont capturé le 27 août des images de la femelle Hvala, ourse slovène lâchée dans le massif en 2006, et de deux oursons de peut-être huit ou dix kilos, probablement nés en janvier ou février.

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L'ours ne subsiste plus en France à l'état sauvage que dans les Pyrénées. Au dernier recensement officiel, ils étaient au moins 22 côté français ou espagnol. C'est trop peu pour assurer la survie de l'espèce. Huit ours slovènes ont été introduits dans le massif depuis 1996. En 2006, les derniers lâchers ont mobilisé de nombreux opposants.

source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

dimanche, 15 septembre 2013

Il faut de la chance pour observer ces deux phénomènes

Les nuages que l’on observe dans la vidéo, au-dessus de la grande couche de nuages, se forment en très haute altitude, vers 80 km, et entre 50° et 70° de latitude. Mais les aurores polaires, elles, se forment le plus souvent dans la zone aurorale, comprise entre 65° et 75°. Il faut de la chance pour observer ces deux phénomènes tout à fait extraordinaires simultanément.


Une aurore polaire voit le jour à la suite d'une éruption solaire. Tous les 11 ans, le Soleil connaît un maximum solaire : les taches solaires , et donc les éruptions, sont plus fréquentes. Des masses importantes de matière sont alors éjectées dans l'espace et peuvent atteindre la magnétosphère terrestre. Cette enveloppe capture ces particules chargées et les dirige vers les pôles magnétiques de la Terre. Une fois entrées, les particules solaires réagissent avec certains gaz et produisent les couleurs que l’on observe dans les aurores. Les nuages stratiformes présents sur la vidéo avant l’apparition de l’aurore polaire sont nommés nuages noctulescents, soit « qui brillent dans la nuit ». Ce sont probablement les nuages les plus énigmatiques au monde. Ils se forment à 80 km de haut, dans la mésosphère. On les observe principalement en été, mais il faut que le Soleil se soit déjà couché. Ce sont en effet des nuages de glace, qui ne se voient pas en pleine journée. Pour devenir visibles, il faut qu’ils puissent réfléchir la lumière émise par le Soleil, par en dessous.

Source : futura-sciences.com

samedi, 14 septembre 2013

Une forte accumulation de neige aux hautes latitudes

Au cours des deux derniers millions d'années, la Terre a connu de longues périodes glaciaires séparées par de courtes périodes plus chaudes, les interglaciaires. Cette succession était causée par les changements d'insolation engendrés par les variations cycliques de la distance entre la Terre et le Soleil et par l'inclinaison et la direction de l'axe de notre planète par rapport à notre étoile. Il y a 70 000 ans, suite à une réduction de l'insolation, le niveau de la mer a baissé de 80 mètres. Ceci montre qu'il y a eu une forte accumulation de neige aux hautes latitudes à l'origine de la calotte autour du pôle Nord. Or, les températures froides sont généralement associées à un temps sec et des précipitations rares. Pour qu'il y ait des chutes de neige, le temps doit être humide et la température modérément basse. Dans ces conditions, comment expliquer une accumulation de neige au pôle ?

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Pour répondre à cette question, les chercheurs ont analysé des carottes de sédiments marins prélevées au large de la Galice en Espagne et du golfe de Gascogne, contenant du pollen, excellent indicateur de la végétation et de la température du continent, et des foraminifères, organismes marins microscopiques dotés d'un squelette calcaire qui renseignent sur la température de l'océan. Les scientifiques ont ainsi pu reconstituer l'évolution de la végétation recouvrant la façade atlantique et celle des températures de l'océan Atlantique. Ils ont observé un étonnant découplage entre la température du golfe de Gascogne et celle du continent européen. Lorsque les températures étaient très froides sur le continent, l'océan est resté chaud, en particulier lors des périodes de refroidissement intense qui ont eu lieu lors de l'entrée en glaciation. Ce découplage correspond aux périodes où le Gulf Stream, puissant courant marin qui transporte vers le nord les eaux chaudes du golfe du Mexique, est dirigé vers le golfe de Gascogne par des débâcles modérées d'icebergs provenant du nord du continent américain. C'est ce contraste de température entre le golfe de Gascogne et le continent adjacent qui a dégagé une forte humidité qui ,portée par les vents vers le pôle Nord, aurait, selon les chercheurs, provoqué les importantes chutes de neige à l'origine de la calotte polaire.

Source : notre-planete.info

jeudi, 12 septembre 2013

Peut-on comprendre l’univers ?

De nombreux physiciens travaillent à donner une explication satisfaisante aux origines du cosmos, comme la théorie du Big Bang. Malgré les résultats récents de la physique théorique, comme la découverte du boson de Higgs au LHC, le modèle cosmologique reste impuissant devant des mystères comme la matière ou l’énergie noire. Bien comprendre l’état de nos connaissances sur l’origine de l’univers est essentiel pour concevoir le foisonnement de théories qui se développent en cosmologie ces dernières années, comme la théorie des cordes, celle de la gravitation quantique ou du multivers.

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Les trous noirs sont des zones où la gravitation est si intense que même la lumière ne peut s’en échapper. Leur surface, que l’on nomme « horizon », n’est pas une cloison matérielle, mais une simple limite mathématique. La quasi-totalité de la masse visible de l’univers se trouve sous forme d’étoiles. Les planètes, aussi nombreuses soient-elles, sont légères et ne sont d’ailleurs pas facilement visibles hors du Système solaire. La matière noire et l’énergie noire sont des problèmes cosmologiques majeurs. Comme d’ailleurs la dissymétrie globale de l’univers qui semble privilégier la matière à sa « consœur ennemie » l’antimatière.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com

mardi, 10 septembre 2013

Aventure spatiale

Spacetime Fabric Softener est un superbe film d’animation signé Professor Soap.

Une fusée, un astronaute, un champ d’astéroïdes… Il n’en faut pas plus pour lancer cette aventure spatiale minimaliste de 4 minutes. Tout est simple – depuis la palette de couleurs jusqu’au scénario – mais c’est beau, très beau.

Spacetime Fabric Softener from Professor Soap on Vimeo.

lundi, 09 septembre 2013

Mars, la planète semble tout près

Mars, la planète semble tout près. On y envoie rouler des robots, on envisage même d’y envoyer des humains… Mais elle a beau être la plus proche planète de la Terre, la planète Rouge se trouve à 55 700 millions de kilomètres contre 384 400 km pour la Lune.

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C’est pas la porte à côté mais difficile de se faire une idée. C’est pourquoi David Paliwoda a eu l’idée de faire sentir cette distance, grâce à une animation. Cliquer ici pour la voir.

mercredi, 04 septembre 2013

Concevoir des racines robotisées

Des scientifiques de l’Institut de technologie de Gênes, en Italie, développent depuis un an le projet Plantoid visant à concevoir des racines robotisées. Ces racines, capables de simuler la croissance d’une plante, permettront d’observer la capacité d’adaptation des racines et la façon dont elles explorent, se nourrissent, grandissent, se multiplient et se déploient en réseau.

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Pour arriver à mimer ces organismes vivants, les chercheurs ont dû faire face à toute une série d’obstacles. Il fallait en effet parvenir à créer un appendice à la fois souple, capable de réduire la friction, en mesure de croître (en longueur et en volume) et capable de reproduire le mécanisme de pénétration dans le sol des racines ainsi que leur déploiement dans différentes directions. De plus, ces racines robotiques devaient être en mesure de détecter les éléments biologiques qui composent le sol. La chose est d’autant plus complexe que la croissance des racines est déterminée par les stimuli chimiques et physiques que rencontrent les plantes. Plantoid poursuit deux objectifs principaux. Premièrement, analyser, comprendre et synthétiser à l’aide de ces racines les principes qui permettent aux plantes de s’adapter à leur environnement souterrain. Deuxièmement, élaborer et tester des hypothèses et des modèles sur le fonctionnement et le système adaptatif des racines durant des phases de croissance.


En savoir plus: maxisciences.com
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En savoir plus: http://www.maxisciences.com/plantoid/projet-plantoid-des-racines-robotisees-capables-de-simuler-la-croissance-d-une-plante_art30538.html
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mardi, 03 septembre 2013

Résoudre des problèmes inimaginables

Une colonie de fourmis peut résoudre des problèmes inimaginables pour une simple fourmi, tels que trouver le plus court chemin vers la meilleure source alimentaire, affecter des travailleurs à des tâches différentes, ou défendre un territoire. Dans une colonie de fourmis, personne n’est responsable. Il n’y a pas de Directeur Général ou de chefs de services. Toutefois, une colonie d’un demi-million de fourmis est efficace même sans management. L’efficacité de la colonie est basée sur les innombrables interactions entre les fourmis. C’est le règne de l’auto-organisation.

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Comment, une colonie apporte-t-elle les inévitables ajustements si personne n'est responsable ? Les fourmis communiquent par le contact et l’odorat. Lorsqu’une fourmi touche une autre fourmi, elle renifle avec ses antennes pour savoir si l’autre appartient à la même colonie et où elle a travaillé. Ainsi chaque jour, avant de quitter la colonie les butineuses attendent le retour des patrouilleuses. Celles-ci en entrant dans la colonie touchent brièvement les antennes des butineuses qui ne rentrent pas tant qu’elle n’ont pas trouvé quelque chose. C’est ainsi que l'intelligence de la colonie fonctionne : des règles simples, chacune agissant à partir d'informations locales. Aucune fourmi ne dispose de la vue d'ensemble de la colonie. Aucune fourmi ne dit à l’autre ce qu’il faut faire. C’est le collectif qui régit le comportement global de la colonie. Marco Dorigo, un chercheur en informatique de l'Université libre de Bruxelles, a utilisé en 1991 ses connaissances du comportement des fourmis pour créer des modèles mathématiques permettant de résoudre notamment le routage de camions. À Houston, la société American Air Liquide a utilisé une stratégie des fourmis pour traiter un problème complexe. L'entreprise produit des gaz industriels sur une centaine de sites aux États-Unis, et livre 6 000 sites, en utilisant les pipelines, des wagons, et 400 camions. La société American Air Liquide, en collaboration avec une entreprise spécialisée dans l'intelligence artificielle, a développé un modèle informatique basé sur des algorithmes inspirés par le comportement d’une espèce particulière de fourmis d'Argentine (Linepithema humile). Cette espèce dépose sur le sol des substances chimiques appelées phéromones. Quand ces fourmis apportent la nourriture à la fourmilière, elles pondent une trace de phéromone qui raconte à d’autres fourmis comment aller chercher plus de nourriture. La trace de phéromone est renforcée chaque fois qu'une fourmi quitte et revient à la fourmilière, un peu comme lorsque vous passez sur un sentier dans la forêt pour ramasser du bois. Le Groupe Bio a donc développé un programme qui envoie des milliards de fourmis logicielles pour savoir où les traces de phéromone sont les plus fortes pour les itinéraires des camions.

Source : lecercle.lesechos.fr

vendredi, 30 août 2013

Une mission de capture d’un astéroïde

La Nasa planifie une mission de capture d’un astéroïde. Ce projet ambitieux consiste à amener un astéroïde près de la Terre, de façon à le rendre accessible à des missions habitées et robotiques, pour l’étudier. Or, le Congrès des U.S.A. est contre cette mission, lui préférant le retour d’humains sur la Lune.

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Les astéroïdes, issus des restes de planètes en formation, sont susceptibles d'éclairer les scientifiques sur la genèse du Système solaire, il y a quelques 4,5 milliards d’années. Surtout, les technologies spatiales mises au point pour ce programme serviront à d’autres grands projets, comme une mission de déviation d'astéroïdes pour la protection de la Terre, mais aussi l’exploitation de leurs ressources. Une telle mission pourrait être réalisée dès 2017 pour ramener l’astéroïde 2007 UN12 en septembre 2020. Mais si l’on vise un astéroïde plus grand et massif, comme 2009 BD avec ses 900 t, pour une même année de départ, le retour est prévu en juin 2023.

Source : futura-sciences.com

dimanche, 18 août 2013

A quoi pourrait ressembler le crâne d'un Alien ?

J. Sébastien Steyer, paléontologue (CNRS) au Département Histoire de la Terre du Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN), est aussi un passionné de science-fiction qui réfléchit à ce à quoi pourrait ressembler une vie intelligente (ou pas) ailleurs que sur Terre. Dans cette séquence, vous pourrez aussi découvrir à quoi pourrait ressembler le crâne d'un Alien de type Roswell : une réplique évidemment imaginaire mais construite à partir de réelles considérations scientifiques...

samedi, 17 août 2013

Rosalind Franklin participa à la découverte de l"ADN

Marie Curie découvrit le radium et le polonium au début du XXe siècle, avant de disparaître prématurément en juillet 1934 à la suite d'une exposition prolongée à des éléments radioactifs. Rosalind Franklin, biologiste moléculaire britannique, participa à la découverte de la structure de l'ADN et connut une histoire un peu semblable.

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En 1951, en poste au King's College de Londres, elle applique la diffraction des rayons X à l'étude des matériaux biologiques. Elle réalise plusieurs radiographies aux rayons X de l'ADN, qui seront montrées à son insu à Maurice Wilkins et James Watson. Ces photographies sont déterminantes dans la découverte de la structure à double hélice de l'ADN par James Watson et Francis Crick en 1953. La découverte de la structure de l'ADN permet à Watson, Crick et Wilkins d'obtenir le prix Nobel de médecine en 1962. A cette date, Rosalind Franklin était décédée suite à la surexposition aux radiations qu'elle utilisait pour faire ses remarquables clichés aux rayons X. Elle n'a pu partager cette prestigieuse distinction.

Source : lepoint.fr

vendredi, 09 août 2013

Manger bio, effet bénéfique sur la santé humaine ?

Une nouvelle étude menée sur la mouche drosophile suggère l’existence d’une influence positive de l’alimentation biologique sur la santé de cet insecte. Des biologistes américains de la Southern Methodist University à Dallas aux États-Unis ont constaté que des mouches drosophiles nourries durant toute leur existence avec des aliments issus de l’agriculture biologique présentaient une longévité accrue et une plus grande fertilité par rapport à des drosophiles nourries avec des produits issus de l’agriculture conventionnelle.

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Les scientifiques ont testé les effets sur la santé de quatre produits issus de l’agriculture biologique : des pommes de terre, du raisin des bananes et du soja. Pour évaluer les effets séparés de ces quatre aliments, quatre groupes de 200 drosophiles ont été constitués, recevant chacun l’un ou l’autre de ces produits durant l’intégralité de leur vie, ainsi que quatre groupes contrôle constitués de 200 drosophiles recevant également durant toute leur existence l’équivalent non biologique de l’un ou l’autre de ces quatre aliments. Les pommes de terre, les raisins et le soja biologiques ont eu un effet significatif sur la longévité des drosophiles, avec un accroissement respectif de la durée de vie médiane de 38%, 20% et 75%. La durée de vie médiane, dite aussi vie médiane, correspond à l’âge qu’un individu a une chance sur deux de dépasser. En revanche, les bananes biologiques n’ont eu aucun effet significatif sur la durée de vie médiane des drosophiles, laquelle est restée équivalente à celle des drosophiles nourries de produits non biologiques.

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site : science-et-vie.com

jeudi, 08 août 2013

Le paradoxe du jeune soleil résolu ?

Deux scientifiques ont peut-être apporté des réponses au paradoxe du jeune soleil : selon la théorie de l’évolution stellaire, le Soleil devait être de 20 à 30 % moins lumineux pendant l’Archéen, il y a environ 3,5 milliards d’années. Or, si tel était bien le cas, la zone d’habitabilité autour du soleil devait être différente. Cela implique que la Terre était trop loin du soleil pour que de l’eau liquide existe à sa surface. Or, il existe des preuves indéniables de la présence de cette eau sous forme d'océans. Ces deux scientifiques ont utilisé la puissance des superordinateurs modernes pour tenter de mettre un point final aux contre-verses concernant l’énigme du jeune soleil. Grâce au supercalculateur Janus, les deux chercheurs ont pu effectuer des simulations plus réalistes du climat de la Terre archéenne. Ce travail a nécessité 6000 heures de temps de calcul, soit 10 ans sur un ordinateur classique. Ils ont utilisé un modèle de circulation atmosphérique général qui modélise en 3D les interactions entre les océans, l’atmosphère, les continents, et même les nuages et glaces de la Terre. Les deux chercheurs ont également finement réglé le transfert radiatif de l’énergie solaire, en prenant en compte un effet de serre inhabituel dû à la composition particulière probable de l’atmosphère de l’Archéen, c’est-à-dire sans d'oxygène ni d'ozone, mais avec beaucoup de CO2 et éventuellement du méthane. Un cycle piégeant moins de carbone sur la Terre primitive.

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La solution la plus simple pour résoudre le paradoxe du jeune soleil, fait intervenir une teneur de 1000 ppm (parties par million) en méthane et de 20000 ppm de CO2 (400 aujourd'hui). Une telle composition est possible car pendant l’Archéen, les conditions fixant le cycle du carbone sur Terre étaient différentes. Les continents étaient de plus petite taille et il n’y avait pas d’érosion des sols due aux racines de plantes par exemple. De sorte que les processus capables de fixer des carbonates dans l’océan sous forme de calcaire et de faire diminuer la présence du dioxyde de carbone dans l’atmosphère n’étaient pas aussi actifs qu’aujourd’hui.

Source : futura-sciences.com

lundi, 05 août 2013

faites-le vous-même, faites-le avec les autres

Do it yourself, do it with others : telle est la devise des Fab Labs, ou Fabrication Laboratories. Créés il y a une dizaine d’années au Massachusetts Institute of Technology (MIT) par Neil Gershenfeld, un professeur de physique qui proposait un cours de prototypage rapide intitulé «comment fabriquer (à peu près) n’importe quoi», les Fab Labs sont les ateliers de fabrication communautaires de l’ère numérique. Leur objectif ? Donner à ceux qui ne sont ni ingénieurs, les moyens de fabriquer toutes sortes d’objets manufacturés comme à l’usine. Et ce, en mettant gratuitement à leur disposition le savoir, les procédés et la technologie nécessaires. Les Fab Labs se sont mis en tête de transposer au vieux monde industriel la philosophie ouverte et collaborative du logiciel libre. Chris Anderson, ancien rédacteur en chef de Wired, la bible des technofans américains, voit en eux «la prochaine révolution industrielle», celle du XXIe siècle.

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Marginal en France, le mouvement commence à essaimer : il existe déjà cinq Fab Labs dans l’Hexagone, et vingt-quatre autres se revendiquent comme tels sans avoir forcément reçu l’agrément du MIT ou l’avoir demandé. Les Fab Labs valorisent l’apprentissage par la pratique, alors que notre système scolaire a tendance à favoriser les savoirs théoriques. Des programmes comme FabLab@School introduisent cette vision de l’apprentissage au sein des écoles. On peut s’en servir aussi pour faire de la médiation scientifique, comme au centre de sciences de Grenoble.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de Libé

jeudi, 01 août 2013

Exploiter les icebergs

Ceci est une publicité de Dassault Systèmes : exploiter les icebergs.
A ce jour, près d’un milliard d’êtres humains n’ont toujours pas accès à l’eau potable dans le monde, tandis que plus de 2,5 milliards ne disposent pas de systèmes d’assainissement d’eau. Les conséquences incluent la maladie, la malnutrition et l'échec de récolte. La crise de l’eau est mondiale et doit être considérée comme critique.

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Grâce à la puissance de la plate-forme 3D Experience de Dassault Systèmes, l’ingénieur français Georges Mougin affinerait son concept : remorquer des icebergs et les exploiter pour produire de l’eau douce. Il aurait démontré la faisabilité technique du projet. A l’aide d'un réseau international d’experts issus des mondes de l’ingénierie, la glaciologie, la météorologie, et l’océanographie physique, des technologies de simulation scientifique de pointe auraient permis d’intégrer des données océanographiques et météorologiques complexes du monde réel.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site 3ds.com

samedi, 27 juillet 2013

L'atmosphère de Mars totalement détruite

Un an après son atterrissage sur la planète rouge, le robot Curitosity a déjà parcouru un kilomètre. Ses instruments d'analyse embarqués ont déjà envoyé leurs premières mesures. Elles concernent notamment l'identification des gaz présents dans l'air martien, parmi lesquels figurent l'argon, l'azote, l'oxygène, le monoxyde de carbone et le dioxyde de carbone.

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Les équipes de chercheurs estiment que l'atmosphère de la planète rouge a été totalement détruite il y a quatre milliards d'années. Les scientifiques pensent que les différents ratios de deux formes d'argon, actuellement présents sur Mars et sur la Terre, suggèrent qu'un événement de grande ampleur a affecté leur présence, de violentes éruptions volcaniques ou une collision avec une énorme objet spatial, probablement au moins de la taille de Pluton. Mars aurait donc développé une atmosphère riche en oxygène plus d'un milliard d'années avant la Terre, selon une étude publiée le mois dernier. Des rochers, récupérés par le robot Spirit à la surface du cratère Gusev, contiennent cinq fois plus de nickel que les météorites martiennes découvertes sur la Terre. Cela révèle que la surface des pierres, vieilles d'au moins 3,7 milliards d'années, se sont formés dans un environnement riche en oxygène. Or, ce n'est pas le cas des météorites dont l'âge varie entre 180 millions et 1,4 milliards d'années.


Pour en savoir plus, on peut consulter le site maxisciences.com

lundi, 22 juillet 2013

Les peupliers OGM ont été dévitalisés

En 2007, l’Inra avaient obtenu l’autorisation de procéder à un essai scientifique utilisant des peupliers génétiquement modifiés. Cet essai, mené sur une parcelle expérimentale du Loiret, visait l’acquisition de connaissances d’intérêt général. L’Institut avait demandé le renouvellement, pour une période supplémentaire de 5 ans. Eu égard aux délais d’instruction de la demande de renouvellement de l’essai, aux engagements souscrits en 2007 dans le cadre de l’autorisation initiale, aux contraintes climatiques particulières du printemps 2013 et à leur influence sur l’expérimentation, et en l’absence de l’autorisation attendue, l’INRA a dû décider le vendredi 12 juillet de dévitaliser définitivement les peupliers génétiquement modifiés. Cette décision a été mise en œuvre le samedi 13 juillet matin.

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Malgré tout, fort de cette expérience et conscient, selon l'Institut, des enjeux scientifiques relatifs à la formation et aux usages du bois comme aux impacts environnementaux des OGM, l'INRA entend faire des propositions pour approfondir et compléter les premiers résultats acquis grâce au premier essai et pour maintenir des compétences et une expertise nationales publiques fondées sur des connaissances scientifiques robustes. Dans cette perspective, l’INRA sera prêt à proposer de nouveaux essais au champ.

Source : presse.inra.fr

vendredi, 19 juillet 2013

7-11 ans, l’âge de la curiosité à toutes épreuves

7-11 ans, c’est l’âge de la curiosité à toutes épreuves et des vocations précoces. À l’école, on apprend uniquement ce qui est connu, sans parler de ce qui ne l’est pas. La collection " Sur les épaules des savants", on propose de dévoiler les limites de la connaissance pour que les enfants puissent constater que tout est ouvert, qu’ils ont une place à prendre et qu’ils pourront contribuer à faire avancer la science. Ceux qui ont envie de devenir plus tard scientifiques, mais aussi tous ceux qui sont simplement curieux, seront rassurés de savoir qu’on ne sait pas tout… tout en apprenant ce qu’on sait déjà.

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Avec le livre de cette collection, l’Univers, ce qu’on ne sait pas encore…, on effectue avec l’astrophysicien Hubert Reeves un tour de l’Univers, de la Terre jusqu’aux galaxies lointaines, en passant par le système solaire et le Big-Bang. Un voyage dans l’espace et le temps, avec un objectif précis : montrer aux jeunes les questions auxquelles se heurtent encore les chercheurs et auxquelles eux-mêmes pourront s’atteler quand ils seront grands…

Source : editions-lepommier.fr

mercredi, 17 juillet 2013

Le neuromarketing pour faire consommer davantage

Dans un article publié il y a quelques semaines par PLoS ONE, deux psychologues allemands se sont demandé si l'effet "grande marque" pouvait intervenir dans l'univers de l'alimentation et influencer une dégustation. Pour le déterminer, ils ont mis au point l'expérience suivante : des volontaires, allongés dans un appareil à IRM, allaient goûter 4 sodas gazeux et les noter pendant qu'on observerait les zones de leur cerveau excitées par cette dégustation. Les testeurs visualisaient sur un écran, pendant une demi-seconde, la marque commercialisant ladite boisson : Coca-Cola, Pepsi-Cola, River Cola et T-Cola. River Cola est la marque générique d'une chaîne de supermarchés allemands, tandis que le T-Cola avait été présenté aux participants comme une boisson tout juste mise au point et pas encore sur le marché.

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Les quatre échantillons servis étaient rigoureusement identiques, un tiers de chaque : Coca, Pepsi et River Cola. Les expérimentateurs montraient avant le test quatre récipients dont le contenu était soigneusement étiqueté. Les 15 participants ont tous eu l'impression qu'il s'agissait de quatre sodas différents. Les échantillons estampillés Coca et Pepsi, les deux grandes marques, ont obtenu des notes significativement meilleures à celles des deux autres. A l'IRM, il est apparu que la dégustation de ce qui était présenté comme des marques peu ou pas connues a donné lieu à plus d'activité dans le cortex orbitofrontal, montrant que le sujet cherchait davantage à assigner une valeur au produit qu'il était en train de goûter, à décider s'il le trouvait bon ou pas, ce qui était moins le cas avec les pseudo-Coca et Pepsi. Comme si, dans le cas du River Cola et du T-Cola, la marque n'était pas un indicateur suffisant pour déterminer si la boisson plaisait ou ne plaisait pas. Pour les boissons connues, cette zone se révélait moins active, sans doute parce que, pour les avoir déjà goûtées auparavant ou en avoir vu la publicité, les sujets savaient déjà plus ou moins à quoi s'en tenir.


En revanche, un autre endroit du cerveau "s'allumait" davantage au moment de la dégustation des marques célèbres : le striatum ventral,
une région liée à la récompense et au plaisir. Si le Coca et le Pepsi ont été perçus comme meilleurs que les autres, c'est probablement parce que le cerveau s'attendait à ce qu'ils le soient. L'anticipation du résultat grâce à l'effet "grande marque" a donc influencé le traitement de l'information gustative. Dans leur expérience sensorielle, qui est aussi une expérience cérébrale, les participants ont réellement pris plus de plaisir avec ces boissons. La grande marque semble donc arriver à ce point de domination psychologique que sa seule évocation manipule, dans le cerveau, notre perception du produit lorsqu'on le consomme. Une étude sur 15 personnes, même si elle confirme d'autres travaux, ne fait pas forcément une vérité et cela exige vérification. Mais les grandes marques prennent ces résultats au sérieux et testent les réactions de consommateurs à de nouveaux produits pour comprendre comment ils prennent une décision d'achat. Cela s'appelle le neuromarketing.

Source : passeurdesciences.blog.lemonde.fr