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samedi, 14 avril 2012

La biodiversité de l'Antarctique menacée

Les espèces invasives menacent la biodiversité de l'Antarctique. Les graines transportées involontairement par les visiteurs pourraient perturber la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes de ce continent.

cnrs,sciences,biodiversité,antarctique,espèces,plantes invasives,grainesUne équipe internationale de scientifiques, parmi lesquels Marc Lebouvier, écologiste terrestre du laboratoire ECOBIO de l'Université de Rennes et du CNRS et Yves Frenot, directeur de l'Institut Polaire Français (IPEV), présente une évaluation du rôle des visiteurs dans le transport et l'introduction accidentelle de graines lors de leur voyage en Antarctique. A l'occasion de l'Année Polaire Internationale 2007-2008, plus de 5600 personnes rencontrées sur les navires ou avions de dessertes des programmes antarctiques nationaux ou des navires de tourisme ont répondu à un questionnaire sur leur origine et sur les pays fréquentés avant leur voyage en Antarctique. 853 d'entre-eux se sont prêtés à un examen minutieux de leurs effets personnels afin de déterminer à la fois le nombre de graines transportées et les espèces végétales concernées.

Les chercheurs ont mis en exergue les risques potentiels d'invasions biologiques en Antarctique en relation avec l'évolution rapide des conditions climatiques et soulignent les impacts que cela pourrait avoir sur la biodiversité et les écosystèmes locaux. Cette étude fournit aux signataires du Traité sur l'Antarctique et du Protocole pour la Protection de l'environnement, des bases de réflexion pour minimiser les risques d'introduction d'espèces sur le continent blanc.

Pour en savoir plus, on peut lire le communiqué de presse publié sur le site du CNRS

mercredi, 11 avril 2012

Apparition de résistances de certains insectes

Des plantes transgéniques comme les maïs MON810, MON863 ou MON88017, tuent les insectes en exprimant une protéine insecticide. La mise en culture de telles plantes insecticides est l’objet de plusieurs controverses, notamment sur le risque d’apparition de résistances de certains insectes. Pour limiter ce risque, plusieurs mesures ont été prises comme l’implantation obligatoire, au sein d’un champ de plantes génétiquement modifiées insecticides, de zones dîtes « refuges », cultivées avec des plantes non GM afin de diminuer l’exposition des insectes cibles aux toxines et donc de limiter cette apparition de résistance.

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Si pendant plusieurs années, les promoteurs des PGM ont affirmé qu’aucun cas d’apparition de résistance chez des insectes cibles n’avait été observé, ce n’est plus le cas depuis la publication d’une étude réalisée par l’équipe du Pr. Gassmann en 2011. Ainsi pour 22 entomologistes américains, les plantes transgéniques insecticides pourraient être à la base d’importants problèmes agricoles. Ils tirent la sonnette d’alarme suite à l’apparition d’insectes résistants à la protéine insecticide Bt Cry3Bb1. Dans une lettre adressée au ministre de l’Environnement début mars, ils demandent à l’administration que la situation soit considérée comme urgente et que la lutte contre les parasites relève d’une approche intégrée ne reposant pas sur une une seule tactique, comme le tout transgénique.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site infogm.org

lundi, 09 avril 2012

Les grandes et petites marées

En plus de l'attraction de la Lune et de la force centrifuge, le soleil exerce une attraction sur la Terre. Elle est deux fois moins élevée que celle de la Lune.Quand la Lune et le Soleil sont dans l'alignement de la Terre,  l'attraction des deux astres attire très fortement l'eau des océans. Ce sont les grandes marées. Quand la Lune et le Soleil forment un angle droit avec la Terre, lors du premier et dernier quartier, ce sont les petites marées.

Dans la région des Landes, le marnage, différence entre la haute mer et la basse mer, est en moyenne de 5 mètres. En Méditerranée, les marées sont très discrètes, l'eau ne se déplace que d'une quarantaine de centimètres. la méditerranée est une mer quasi intérieure, profonde et représentant un volume d'eau beaucoup plus massif, ce qui accentue sa force d'inertie. C'est aussi en raison du détroit de Gibraltar, très étroit, qui ne favorise pas le passage de l'onde de marée, laquelle prend naissance dans les océans compte tenu de l'orientation de la Terre par rapport à la lune.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site quoi.info

dimanche, 08 avril 2012

La plus forte grande marée de l'année

Ce dimanche 8 avril 2012, à 9h01 et 21h23, aura lieu la plus forte grande marée de l'année.

Habituellement, on pense qu'une marée, c'est comme de l'eau dans une bassine: si on l'incline, le niveau monte d'un côté et baisse de l'autre. Une marée haute à Brest équivaudrait à une marée basse à New York. Pourtant les marées ne sont pas des déplacements d'eau horizontaux, elles correspondent plutôt à des ondes : c'est le soulèvement de l'eau, puis le fait qu'elle retombe qui donne naissance à l'onde de marée.

La Terre subit l'attraction de la Lune, qui agit comme un aimant sur les océans. La Terre subit aussi une force centrifuge qui éloigne la Terre et la Lune l'une de l'autre. La croûte terrestre étant rigide, elle se déforme à peine sous l'action de ces forces. Par contre, les eaux de la planète sont déformables. ce qui fait qu'au même moment, la marée est haute des deux côtés de la planète.

mardi, 03 avril 2012

18 à 60 cm pour 2100

Une nouvelle étude, publiée dans la revue Geology, se basant sur des relevés géologiques passés, montre que le niveau des océans devrait considérablement augmenter dans les années à venir. En effet, dans l'histoire géologique de la Terre, le niveau des océans n'est pas stable. Il y a 100 millions d'années, au temps des dinosaures, il était environ 300 m au-dessus du niveau actuel. Et il y a seulement 18 000 ans, lors de la dernière glaciation, il était inférieur d'environ 120 mètres.

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Selon le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC), le réchauffement climatique devrait conduire à une augmentation du niveau moyen des océans de 18 à 60 cm environ pour 2100. Selon une nouvelle recherche effectuée sous la direction du professeur Kenneth Miller de l'université de Rutgers au New Jersey (USA), les estimations affinées et complétées sont bien plus alarmantes pour les siècles à venir.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

lundi, 02 avril 2012

Le retour de Tara à Lorient

L'expédition Tara Océans, s'est terminée ce week-end.

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Atlantique Nord, Méditerranée, Canal de Suez, Mer rouge, Océan Indien, Océan atlantique sud, Océan Austral, Océan Pacifique sud puis nord, Canal de Panama, Atlantique nord, Une quête planétaire pour essayer de comprendre comment fonctionnent tous les océans, et le micro monde qui les habite. 250 techniciens, marins et scientifiques se sont relayés pendant ces deux ans et demi pour mener à bien le projet. Depuis ce samedi 31 mars 2012, Tara a retrouvé Lorient, son port d’attache après avoir parcouru 115000 kilomètres.

Demain, mardi 3 avril sera consacré au rassemblement scolaire Tara avec des classes ayant suivi le projet Tara et ayant réalisé des travaux autour de l’expédition.
Durant cette journée, les classes présenteront leurs productions qui seront exposées à la Cité de la Voile. Elles bénéficieront d’une visite du bateau et pourront échanger avec des membres de l’équipage et des scientifiques. Elles participeront également à des ateliers animés par l’Observatoire du Plancton (observation d’eau de mer au microscope), le CCSTI (atelier : « la machine climatique ») et la Cité de la Voile Eric Tabarly (atelier : « faire de la mer le plus bel endroit de la Terre » réalisé en partenariat avec Tara).

Pour en savoir plus, on peut consulter le blog retourtaraoceans

lundi, 26 mars 2012

Est-ce qu'un robot peut apprendre comme un enfant ?

Un robot peut-il apprendre de nouvelles compétences et de nouvelles connaissances dans un environnement inconnu et changeant ? Comment peut-il découvrir son corps et ses relations avec l'environnement physique et social ? Comment peut-il découvrir la langue à travers des interactions naturelles avec les humains ?

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Ce sont les questions étudiées par l'équipe de recherche FLOWERS à l'INRIA Bordeaux Sud-Ouest et l'ENSTA ParisTech à Paris. Plutôt que d'essayer d'imiter l'intelligence de l'homme adulte comme dans le domaine de l'Intelligence Artificielle, l'équipe suit une idée formulée il y a soixante ans par Alan Turing. L'équipe essaie de reconstruire le processus de développement de l'esprit de l'enfant, enraciné dans les interactions dynamiques entre son cerveau, son corps et son environnement. Cette approche est appelée la robotique développementale. Cette approche vise à la fois à explorer la façon de construire de nouveaux types de machines, capables de s'adapter et d'apprendre dans le monde réel.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site flowers.inria.fr/

vendredi, 16 mars 2012

Bientôt la fin de l'expédition

Tara et ses quatorze occupants vont partir d'Horta, ville principale de l’île Faial aux Açores, pour rejoindre Lorient. L'arrivée est prévue pour le 31 mars.

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Après les 1800 miles de traversée de l’Atlantique Nord depuis les Bermudes, les Açores sont une escale quasi obligatoire pour tout navire de plaisance ou voilier effectuant ou ayant effectué une transatlantique. La tradition veut d’ailleurs que les voiliers en escale laisse une fresque sur la jetée, sinon la traversée peut mal se passer, on connaît la superstition des marins. Mélange de soulagement, de joie, d’excitation et de nostalgie,les Açores sont une étape de moins qui rapproche Tara un peu plus du terme de cette expédition. Pour en savoir plus sur cette escale, on peut consulter le journal de bord.

jeudi, 15 mars 2012

La cuisson des aliments

L'alimentation fut d'abord constituée des produits crus des cueillettes. Il y a 2 millions d'années, l'Homo habilis découvre la chasse et donc la viande. Mais il faut attendre encore 1 million d'années avant qu'il ne découvre la cuisson des aliments. Selon l'anthropologue Richard Wrangham, le passage du cru au cuit a joué un rôle décisif dans l'évolution des hominidés.

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Le primate bipède ne serait peut-être jamais devenu un homme moderne s'il n'avait pas découvert la cuisson des aliments. En effet, des expériences montrent qu'en facilitant la digestion, la cuisson des aliments a permis à l'organisme d'investir davantage d'énergie dans le développement du cerveau.

Pour en savoir plus, on peut regarder sur Arte ce jeudi soir à 23h, le documentaire de Charles Colville, la cuisine est-elle le propre de l'homme ?

mardi, 28 février 2012

La lumière bleue du soleil

Une équipe de recherche du laboratoire de Cambridge a mis au point une cellule solaire organique et hybride qui ne capte pas uniquement la lumière rouge du soleil mais aussi la lumière bleue. Un gain possible estimé à 25% pour les futurs panneaux photovoltaïques.

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La lumière blanche, telle qu'on la voit, est composée d'un spectre de couleurs qui varie du bleu au rouge. Ce sont les couleurs que nous apercevons lorsque la lumière est filtrée par un prisme de verre ou lorsqu'un arc-en-ciel se forme dans le ciel. Lorsque le soleil se lève, la lumière bleue se diffuse en premier dans l'atmosphère. Selon certains scientifiques de l'Université Oxford, cette lumière bleue, lorsqu'elle est perçue par l'œil, donnerait comme instruction au cerveau de se réveiller pour la journée à venir. Au contraire, la lumière rouge, quant à elle, s'estompe en dernier au coucher du soleil.

 

vendredi, 24 février 2012

Il y a 3.000 ans, l’Homme pratiquait déjà la déforestation

Il y a 3.000 ans déjà, l’Homme pratiquait la déforestation en Afrique centrale. C’est ce que démontre une étude de chercheurs de l’Ifremer, publiée dans la revue Science. Selon eux, les Hommes auraient abattu des arbres de la forêt tropicale humide du centre de l’Afrique afin de pratiquer l'agriculture.

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C’est en analysant les sédiments déposés au fond de l’embouchure du fleuve Congo que Germain Bayon et ses collègues en sont venus à cette hypothèse. Ils ont réalisé des carottages et les quantités d’argile, d’aluminium et de potassium ont été analysées. L’argile est un très bon indicateur des précipitations car elle est fortement soumise au phénomène d’érosion. Quant à l’aluminium (Al) et au potassium (K), ils ont des mobilités bien différentes. En mesurant le ratio de ces deux éléments dans les carottes, il est possible d’effectuer des interprétations concernant l’érosion. Plus le ratio est grand, plus l’érosion a été importante.

Les données sédimentaires montrent que le changement climatique n'aurait pas pu à lui seul transformer la forêt en savane.

Source : futura-sciences.com/fr

jeudi, 23 février 2012

Une explication aux rayures des zèbres

A-t-on enfin trouvé une explication aux rayures des zèbres ? Des chercheurs hongrois et suédois proposent une hypothèse originale : les rayures rendraient l’animal moins attractif pour les taons. Les taons, des insectes de la famille des tabanidae, sont des grosses mouches dont les femelles se nourrissent du sang de mammifères. Ce sont aussi des vecteurs d’un grand nombre de maladies virales, bactériennes et parasitaires.

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Les chercheurs expliquent qu’ils ont déposé dans un champ équestre plusieurs tableaux enduits de colle à insecte : un blanc, un noir et  plusieurs avec des rayures de taille différente, puis ils ont compté le nombre de taons collectés par chaque tableau. Les résultats montrent que le tableau avec le dessin ressemblant le plus à celui des zébrures est celui qui a collecté le moins d’insectes. La même expérience répétée avec des chevaux dont le pelage a été peint pour l’occasion a obtenu des résultats similaires, les chevaux à rayures ont attiré moins de taons que les autres. Selon les auteurs les rayures modifient la perception de la lumière polarisée qu’ont ces insectes ce qui contribuent à les rendre moins attrayant. Ils proposent cette explication tout en précisant que d’autres phénomènes ont également pu contribuer à l’apparition et au maintien des rayures au cours de l’évolution.

Source : sciencesetavenir

samedi, 18 février 2012

De l'hydrogène fabriqué grâce à l'énergie solaire

L'Université de Corse, HELION et le CEA ont inauguré à Ajaccio la plateforme MYRTE (Mission hYdrogène Renouvelable pour l'inTégration au réseau Electrique) qui met en œuvre le couplage de l'énergie solaire avec une chaîne hydrogène comme vecteur énergétique pour le stockage des énergies renouvelables.

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La configuration actuelle du réseau public d'électricité présente des limites à l'intégration de sources d'énergie renouvelables intermittentes. La technologie hydrogène développée sur la plateforme MYRTE permettrait de s'affranchir de cette limite technique et autoriserait le soutien au réseau public d'électricité lors des pointes de consommation en intégrant massivement de l'énergie décentralisée dans le réseau électrique corse sans le déstabiliser.

Pour l'Université de Corse, cet instrument de recherche contribue à son excellence scientifique en matière d'énergie solaire. Pour le CEA, ce démonstrateur présente des fonctionnalités uniques pour valider en condition réelle ses développements sur le stockage de l'hydrogène.
Pour l'industriel HELION, la plateforme doit lui permettre de qualifier ses équipements et de réaliser des avancées technologiques dans le domaine.

Source : tecsol

mercredi, 01 février 2012

Retour sur l'explosion de Deepwater Horizon

Moteurs coupés, voiles repliées, Tara entame une station longue dans les eaux du Golfe du Mexique où s'est déroulé il y a près de deux ans l’une des plus importantes catastrophes écologiques liées au pétrole : l’explosion de Deepwater Horizon.

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Au premier abord, nulle trace des restes de la plate-forme pétrolière et des millions de litres d’or noir déversés, mais l’équipe scientifique se demande tout de même si les micro-organismes marins portent encore les marques de la catastrophe. Moins de deux ans après, même si certaines conséquences ont déjà été observées (comme de fortes baisses en concentration de l’oxygène par endroits), il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives. Les courants dispersant et diluant le pétrole rendent les observations plus complexes à analyser, mais une chose est sûre : l’équipe scientifique de Tara à terre jettera un œil particulièrement attentif aux échantillons prélevés lors de cette station dans le Golfe du Mexique.

Pour suivre les études de Tara-expéditions, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org

lundi, 30 janvier 2012

Une tempête géomagnétique de niveau 3

L'éruption solaire de la nuit du dimanche 22 au lundi 23 janvier ne rivalisera pas avec celle de 1989, qui avait provoqué au Québec et dans le nord-est des Etats-Unis une panne électrique générale de 9 heures. Ni avec celle de 1859, la plus violente jamais enregistrée, qui avait généré des surtensions sur le réseau télégraphique et des incendies en Amérique du Nord. Mais la tempête géomagnétique induite est classée au niveau 3 sur une échelle de 5.

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Il n'y a à peu près aucun risque que la surface de la planète ait été criblée de protons, il n'en est pas de même pour les personnes voyageant en avion dans des régions pôlaires, et pour les quelques humains qui évoluaient hors de l'atmosphére, comme le personnel de la Station spatiale internationale, à près de 500 kilomètres de la Terre. Ils restaient sous la protection de la magnétosphère, qui s'étend jusqu'à 40 000 km autour de la Terre, mais ont subi quand même de fortes radiations.

mercredi, 21 décembre 2011

Les nouveaux PAPIs

Lancés en 2002, les programmes d’actions de prévention contre les inondations (PAPI) ont pour objet de promouvoir une gestion intégrée des risques d’inondation en vue de réduire leurs conséquences. Six nouveaux programmes d’un montant total de 98,5 millions d’euros vont être financés.

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Le rôle de la Commission mixte inondation est notamment de procéder à la sélection des projets à mener dans le cadre du plan submersions rapides et à la labellisation des programmes de l’appel à projets PAPI.

Au cours de sa troisième réunion, la commission a émis un avis favorable à la labellisation et au financement de 6 programmes d’actions de prévention des inondations :

• PAPI de la basse vallée du Var ;
• PAPI de la ville d’Ajaccio ;
• PAPI de la Dordogne lotoise ;
• PAPI de la baie d’Yves et de Chatelaillon-Plage ;
• PAPI de l’Audomarois ;
• programmes d’intention sur le Lay aval et la Garonne en Gironde qui déboucheront à court terme sur la mise en œuvre d’un programme d’actions pour une gestion pérenne du risque d’inondation.

Pour en savoir plus sur les PAPIs, on peut se connecter sur le site developpement-durable.gouv.fr

mardi, 20 décembre 2011

La forêt du Groënland a plus de 450 000 ans

Selon une étude du Département de Botanique de Copenhague, au Moyen-Âge, même au beau milieu de l'optimum climatique médiéval, le Groënland n'était recouvert que de bosquets, situés  à l'emplacement des 50 bosquets aujourd'hui répertoriés. Et la seule "forêt" naturelle de l'île, est située dans la vallée de Qingua. Elle est composée d'arbres ayant traversés les âges comme des sorbiers du Groënland, des bouleaux et des sorbiers d'Amérique du Nord.  En 2007, une équipe menée par le glaciologue E. Willerslev avait déjà confirmé l'absence de forêts depuis 450 000 ans en analysant les spores contenues dans la glace.

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Selon l'article publié sur le site notre-planete.info, La Saga d'Erik le Rouge nous le dit clair et net : Groënland, c'est une arnaque pour faire venir des immigrés! Au temps des vikings, le groënland n'a jamais été une terre verte couverte de forêts comme son nom le laisserait penser. Et l'argument utilisé par des sceptiques du réchauffement climatique, comme quoi le groenland a déjà été une terre verte et qu'il ne faudrait pas s'inquiéter de la fonte des glaces, ne tient pas.

lundi, 19 décembre 2011

La divine particule

Selon François Corriveau, physicien de l'Université McGill, «Sans le boson de Higgs, le Modèle standard ne peut pas expliquer que les particules élémentaires aient une masse» et pour cette raison, certains physiciens la surnomment «particule divine».

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Peter Ware Higgs, physicien britannique, est connu pour avoir proposé, dans les années 1960, une rupture de symétrie dans la théorie des particules, concernant la force électrofaible, expliquant notamment l'origine de la masse des particules élémentaires, et plus particulièrement les bosons W et Z. Ce mécanisme, appelé mécanisme de Higgs, prédit l'existence d'une nouvelle particule, appelée par commodité le boson de Higgs, ou plus précisément le boson scalaire massif. Bien qu'elle n'ait encore jamais été détectée, on reconnaît le mécanisme de Higgs comme une partie importante du modèle standard des particules.

L'existence du boson de Higgs pourrait avoir été confirmée par des expériences au Grand collisionneur de hadrons du CERN. Cette semaine, on parlé de ces expériences dans les médias car le boson de Higgs a été identifié par deux détecteurs différents du LHC à peu près à la même masse. Mais Il faudra attendre des données supplémentaires en 2012 pour avoir un niveau de confiance statistique adéquat.

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Le boson de Higgs serait ainsi 250 millions de fois plus lourd qu'un électron. Le boson de Higgs est plus difficile à détecter car il se désintègre très rapidement. C'est une particule très instable. Le boson de Higgs ne «vit» qu'un dix-millième de milliardième de milliardième de seconde avant de se désintégrer.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site canadien cyberpresse.ca

jeudi, 08 décembre 2011

La fonte accélérée du pergélisol.

La fonte accélérée des sous-sols arctiques gelés, le pergélisol, va encore accentuer l'effet du réchauffement climatique dans des proportions d'autant plus inquiétantes qu'elles sont largement sous-estimées par les modèles climatiques actuels, avertit une étude publiée fin novembre 2011. Avec la hausse rapide des températures dans les régions arctiques, le pergélisol, qui reste habituellement gelé tout au long de l'année, est en train de fondre. Le pergélisol représente près de 19 millions de km2, soit environ un cinquième des terres émergées de l'Hémisphère nord.

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Ce pergélisol constitue une gigantesque réserve de carbone organique, les restes des plantes et des animaux qui se sont accumulés dans le sol au fil des millénaires. Ce stock de carbone est neutralisé par le gel dans le sous-sol, mais avec la fonte du pergélisol, les organismes microbiens commencent à le décomposer et à en libérer une partie dans l'atmosphère. Au total, les terres arctiques renfermeraient quelque 1700 milliards de tonnes de carbone.

C'est «environ quatre fois plus que tout le carbone émis par les activités humaines au cours des temps modernes et le double de ce que contient l'atmosphère actuellement», soulignent deux biologistes américains, Edward Schuur et Benjamin Abbott, dans un commentaire publié récemment par la revue britannique Nature. Selon ces scientifiques et une quarantaine d'experts internationaux du réseau Permafrost Carbon Network signataires de l'étude, ce chiffre représente «plus du triple» des estimations précédentes utilisées dans les modèles de changement climatique.

La raison de cet écart est toute simple: on mesure habituellement le carbone au sein du premier mètre de sol en surface. Mais au fil des millénaires, l'alternance de gel et de dégel et la migration des sédiments ont produit un effet de «brassage» qui a enfoui le carbone du pergélisol beaucoup plus profondément, expliquent ces experts.

D'après la dépêche de Laurent Banguet de l'Agence France-Presse à Paris

jeudi, 24 novembre 2011

Le vin et la science

La vigne est sensible aux maladies comme le mildiou ou le phylloxera. Pour la protéger, on a utilisé de nombreux pesticides et fongicides. Les produits phytosanitaires employés pour les sols affectent la terre et ce terroir si indispensable à la vigne.

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La vigne a subi un excès de traitements chimiques qui ont garanti les rendements au mépris de l’environnement. Pourtant, il existe de nombreuses solutions écologiques d'une technologie hautement perfectionnée.

Pour en savoir plus sur les avancées des chercheurs dans ce domaine, on peut regarder, demain soir sur ARTE, le documentaire de F-X Vives intitulé "Le vin et la science : un nouveau pacte"