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vendredi, 23 janvier 2015

Notre galaxie, un trou de ver ?

En combinant les équations de la Relativité Générale avec la carte présumée de la matière noire dans notre galaxie, des physiciens sont parvenus à un constat déroutant : l'hypothèse selon laquelle notre galaxie serait un "trou de ver". Notre galaxie, la Voie Lactée, serait-elle un tunnel dans l'espace-temps reliant deux points très éloignés de l'univers, cet objet hypothétique initialement conceptualisé par Albert Einstein.



Si rien ne permet bien évidemment de démontrer, à l'heure actuelle, l'existence d'un tel tunnel dans l'espace-temps, il s'agirait toutefois d'une hypothèse théoriquement parfaitement recevable, selon des travaux menés par des physiciens italiens, américains et indiens, publiés dans la revue Annals of Physics : "Nous n'affirmons pas que notre galaxie est un trou de ver, mais simplement que, selon les modèles théoriques actuels, cette hypothèse est une possibilité", explique l'astrophysicien Paolo Salucci (International School for Advanced Studies de Trieste, Italie), co-auteur de ces travaux, dans un communiqué publié par la International School for Advanced Studies.


Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié dans le journal de la science

mercredi, 23 janvier 2013

Découverte majeure pour l'astrophysique ?

Niel Ibata lycéen en stage d'observation avec son père, chercheur au CNRS, aurait fait une découverte majeure pour l'astrophysique. Son père, qui travaille depuis 12 ans sur la galaxie Andromède, avait demandé à son fils de créer un programme informatique en langage Python, pour modéliser en 3D le mouvement des galaxies naines qui tournent autour d'Andromède. L'adolescent de 15 ans fait alors une découverte majeure. Les galaxies naines ne tourneraient pas autour d’Andromède de façon aléatoire, mais de manière organisée.

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La galaxie d'Andromède et les galaxies naines qui gravitent aux alentours sont connues depuis longtemps par les astrophysiciens. Mais jusqu'à présent les chercheurs pensaient que les galaxies naines étaient des restes de galaxies plus vastes qui ont peu à peu été englouties par leurs voisines. Ainsi, chacune serait indépendante de ces voisines. Or, Niel Ibata aurait montré que ces petites galaxies sont en grande majorité organisées entre elles, en une gigantesque structure aplatie de plus d'un million d'années-lumière de long, en rotation sur elle-même. Cette découverte remettrait en cause un pan de l'astrophysique moderne. Selon son père, soit on se trompe sur la formation de la galaxie, soit sur celle de la gravité et la physique d'Einstein et Newton ne serait pas exactement correcte.

Derrière la médiatisation de cette découverte, quelle est sa teneur scientifique ? Voici la conclusion d'un article publié sur le site de l'Université Paris VII qu'il faut prendre le temps de consulter : La théorie de la relativité générale, à l'instar de sa grande soeur (la théorie Newtonienne), moins parfaite, est entrée dans la phase où les justifications expérimentales s'accumulent, et où à chaque fois, la théorie d'Einstein passe brillamment le test. En dépit de ses grands succès, la relativité générale, présente un inconvénient majeur : elle est incompatible avec la mécanique quantique. Or, pour décrire les premiers instants de l'univers il faut absolument posséder une théorie unifiée de la gravitation et de la mécanique quantique, ce qui n'est fait encore qu'imparfaitement à l'heure actuelle. Les théories actuelles prévoient l'existence d'une particule, vecteur de l'interaction gravitationnelle, appelée le graviton (de spin 2) qui pour l'instant ne peut pas être détectée dans les accélérateurs. L'avenir nous dira ce qu'il en est. Y aura-t-il une troisième théorie de la gravitation ?

Source : quoi.info

lundi, 26 septembre 2011

Plus rapide que la lumière

En 1905, Albert Einstein énonçait la théorie de la relativité restreinte, expliquant que rien ne pouvait dépasser la vitesse de la lumière dans le vide, 299 792 458 m/s.

Mais aujourd’hui, au terme de trois années de mesures et d’analyses, l’expérience internationale OPERA fait état d’un résultat surprenant : les neutrinos, particules élémentaires dotées d’une faible masse peuvent dépasser la vitesse de la lumière.

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Après un parcours de 730 km, les neutrinos franchissent la ligne d’arrivée avec une petite, mais significative, avance. Les chercheurs estiment que sur le même parcours, dans le vide, la lumière arriverait quelques 60 nanosecondes derrière les neutrinos, soit 20 mètres de retard sur les 730km.

“Nous avons mis un dispositif entre le CERN et le Gran Sasso en Italie nous permettant de mesurer la distance entre les deux sites à 20 centimètres près. La précision de la synchronisation se déroule à la nanoseconde. Si ces mesures présentent de faibles incertitudes, nous sommes confiants envers les statistiques des résultats”, explique Dario Autiero, chercheur du CNRS à l‘institut de la physique nucléaire de Lyon.

Des résultats inattendus et inexplicables, affirme Antonio Ereditato, porte parole de l’expérience OPERA. Car rien ne permet d’expliquer pourquoi les 15 000 neutrinos observés sont en excès de vitesse. Jusqu’ici la vitesse de la lumière a toujours été considérée comme une limite infranchissable. Et pourtant, la récente découverte ouvre de nouvelles perspectives théoriques.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site nationalgeographic.fr