Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Les maladies exogènes menacent les tribus isolées | Page d'accueil | Alfa, le vélo du futur, en carton recyclé »

mardi, 05 mars 2013

Un soupçon de vanille sur de la moisissure

Le papier s’érode avec le temps et cette dégradation s’accompagne de l’émission dans l’air de molécules spécifiques. Captées par nos narines, elles confèrent aux vieux livres une odeur reconnaissable entre toutes, une combinaison de notes herbacées avec une saveur acide et un soupçon de vanille sur de la moisissure. Des études ont montré que le processus libérait plus d’une centaine de composés, que ce soit des acides, des alcools, des aldéhydes, des cétones et d'autres appartenant à différentes familles chimiques.

livres,sciences,papier,vanille,chimie,acidité


La British Library, détentrice de plus d'un million de livres, travaille à l’élaboration d’un dispositif en mesure d’identifier rapidement les composés organiques volatils (COV) émis par les livres en dégradation et de les quantifier pour déterminer l’état d’avancement du processus. Il deviendrait possible de deviner le mode de fabrication du papier et les risques qu’il fait encourir aux autres livres. En effet, certains composés acides ou oxydants peuvent agresser les livres environnants, accélérant leur dégradation. La bibliothèque teste un analyseur portable, appelé Lonestar, conçu pour être utilisable par le grand public, rapide et efficace.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site : futura-sciences.com

Les commentaires sont fermés.