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dimanche, 27 janvier 2013

Et s'il existait une multitude d'univers parallèles ?

Une nouvelle vision du cosmos se dessine, un multivers en remplacement de l'univers.

Les lois qui régiraient alors ce multi-univers seraient différentes en fonction de l'univers et certains auraient des caractéristiques bien lointaines de celles de la Terre. La théorie du big bang limite l'étude aux premiers instants de l'univers mais les scientifiques recherchent les causes ayant entrainé le big bang et qui ont donné naissance à cet univers actuel.


mercredi, 23 janvier 2013

Découverte majeure pour l'astrophysique ?

Niel Ibata lycéen en stage d'observation avec son père, chercheur au CNRS, aurait fait une découverte majeure pour l'astrophysique. Son père, qui travaille depuis 12 ans sur la galaxie Andromède, avait demandé à son fils de créer un programme informatique en langage Python, pour modéliser en 3D le mouvement des galaxies naines qui tournent autour d'Andromède. L'adolescent de 15 ans fait alors une découverte majeure. Les galaxies naines ne tourneraient pas autour d’Andromède de façon aléatoire, mais de manière organisée.

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La galaxie d'Andromède et les galaxies naines qui gravitent aux alentours sont connues depuis longtemps par les astrophysiciens. Mais jusqu'à présent les chercheurs pensaient que les galaxies naines étaient des restes de galaxies plus vastes qui ont peu à peu été englouties par leurs voisines. Ainsi, chacune serait indépendante de ces voisines. Or, Niel Ibata aurait montré que ces petites galaxies sont en grande majorité organisées entre elles, en une gigantesque structure aplatie de plus d'un million d'années-lumière de long, en rotation sur elle-même. Cette découverte remettrait en cause un pan de l'astrophysique moderne. Selon son père, soit on se trompe sur la formation de la galaxie, soit sur celle de la gravité et la physique d'Einstein et Newton ne serait pas exactement correcte.

Derrière la médiatisation de cette découverte, quelle est sa teneur scientifique ? Voici la conclusion d'un article publié sur le site de l'Université Paris VII qu'il faut prendre le temps de consulter : La théorie de la relativité générale, à l'instar de sa grande soeur (la théorie Newtonienne), moins parfaite, est entrée dans la phase où les justifications expérimentales s'accumulent, et où à chaque fois, la théorie d'Einstein passe brillamment le test. En dépit de ses grands succès, la relativité générale, présente un inconvénient majeur : elle est incompatible avec la mécanique quantique. Or, pour décrire les premiers instants de l'univers il faut absolument posséder une théorie unifiée de la gravitation et de la mécanique quantique, ce qui n'est fait encore qu'imparfaitement à l'heure actuelle. Les théories actuelles prévoient l'existence d'une particule, vecteur de l'interaction gravitationnelle, appelée le graviton (de spin 2) qui pour l'instant ne peut pas être détectée dans les accélérateurs. L'avenir nous dira ce qu'il en est. Y aura-t-il une troisième théorie de la gravitation ?

Source : quoi.info

vendredi, 11 janvier 2013

Les Grosses têtes au carré

La Science en 2012

Daniel Fiévet a invité, vendredi dernier sur France Inter, 4 confrères journalistes pour évoquer les événements qui ont marqué la science en 2012 et leurs intuitions pour 2013.

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Aline Richard, directrice de la rédaction du magazine La Recherche, présente les apports des cellules souches sur notre cerveau ainsi qu'une découverte du sens de l'orthographe chez certains singes. Marie-Odile Monchicourt, journaliste scientifique à France Info, évoque la découverte du Boson de Higgs. Sandrine Cabut, journaliste scientifique au cahier "Sciences & Techno" du Monde du week-end, décrit la crise du médicament, traversée en 2012. Philippe Hénarejos, rédacteur en chef du magazine Ciel et Espace, donne des nouvelles de Curiosity, le robot qui s'est posé sur Mars en août, et revient sur le transit de Vénus.

lundi, 07 janvier 2013

8750 géocroiseurs découverts à ce jour

2011 AG5 fait partie des quelque 8750 géocroiseurs découverts à ce jour. D'une taille d'environ 140 mètres pour une masse d'environ 4 millions de tonnes, cet astéroïde se déplace dans notre système solaire de l'orbite de Mars jusqu'au Soleil en passant à mi-chemin entre la Terre et Vénus. Du fait de sa position actuelle dans le ciel, il n'est pas possible d'observer directement ce géocroiseur via des télescopes terrestres. En septembre 2013, il sera à 147 millions de km de la Terre et sera observable pour affiner son orbite et exclure le risque d'impact dans l'avenir. De meilleures conditions d'observation seront réunies à la fin de l'année 2015.

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2011 AG5 passera à seulement 1,6 millions de km de la Terre en février 2023
, puis repassera en 2028 à environ 16,7 millions de km de la Terre. La NASA estime que ces passages successifs à proximité de la Terre pourront modifier la course de l'astéroïde, à cause de l'influence de la gravité terrestre. Résultat : le 5 février 2040, 2011 AG5 pourrait bien s'écraser sur Terre, avec un risque actuellement évalué à 1 sur 625.

Source : notre-planete.info

jeudi, 04 octobre 2012

Autour d'un couple d'étoiles, gravitent deux planètes

Des astronomes américains de l'université du Texas ont découvert l'existence d'un couple d'étoiles, autour desquelles gravitent deux planètes. Une première dans l'histoire de l'astronomie. Situé à 4900 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne, cet étrange système solaire a fait l'objet d'une publication dans la revue Science du 28 août 2012. En septembre 2011, des astronomes américains avaient déjà démontré pour la première fois l'existence d'une planète circumbinaire , c'est-à-dire une planète gravitant autour d'un couple d'étoiles binaires : il s'agissait de la planète Kepler 16b, située à 200 années lumière de notre système solaire. Avec ce résultat obtenu par les astronomes de l'université du Texas, il est donc désormais également avéré que plusieurs planètes peuvent graviter autour d'un système d'étoiles binaires.

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Télescope spatial Kepler


La découverte a été effectuée grâce au télescope spatial Kepler. Lancé en 2009, le télescope Kepler s'est rendu célèbre pour avoir découvert depuis son lancement pas moins de 2300 exoplanètes (une exoplanète est une planète extérieure au système solaire), ainsi que 2100 systèmes d'étoiles binaires.

vendredi, 31 août 2012

Je regarde à nouveau la Lune

Extrait de l'article de Dominique Leglu, directrice de la rédaction de Sciences et Avenir publié sur le site sciencesetavenir.nouvelobs.com.


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Aujourd'hui, à l'heure où des astronautes tournent dans la plus grande indifférence dans la station spatiale ISS, je regarde à nouveau la Lune et songe à l'exploit de jadis comme à celui d'une époque révolue. Etrange sentiment. Heureusement que Curiosity, sur Mars, nous envoie des images d'une autre planète. Brave gros robot et ses yeux électroniques ! Sinon, on se croirait, nous Terriens définitivement coincés sur notre petite planète bleue ! Car il faudra attendre encore bien des années avant que des humains ne partent vers un autre objet céleste. Les 25 milliards de dollars de l'époque ne semblent plus aujourd'hui disponibles pour ce genre de "grand bond". Les Chinois, demain, pourraient effectivement relancer les voyages lunaires. Un consortium de pays, des décennies plus tard, pourraient tenter l'aventure martienne.

lundi, 09 avril 2012

Les grandes et petites marées

En plus de l'attraction de la Lune et de la force centrifuge, le soleil exerce une attraction sur la Terre. Elle est deux fois moins élevée que celle de la Lune.Quand la Lune et le Soleil sont dans l'alignement de la Terre,  l'attraction des deux astres attire très fortement l'eau des océans. Ce sont les grandes marées. Quand la Lune et le Soleil forment un angle droit avec la Terre, lors du premier et dernier quartier, ce sont les petites marées.

Dans la région des Landes, le marnage, différence entre la haute mer et la basse mer, est en moyenne de 5 mètres. En Méditerranée, les marées sont très discrètes, l'eau ne se déplace que d'une quarantaine de centimètres. la méditerranée est une mer quasi intérieure, profonde et représentant un volume d'eau beaucoup plus massif, ce qui accentue sa force d'inertie. C'est aussi en raison du détroit de Gibraltar, très étroit, qui ne favorise pas le passage de l'onde de marée, laquelle prend naissance dans les océans compte tenu de l'orientation de la Terre par rapport à la lune.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site quoi.info

dimanche, 01 avril 2012

Des éruptions solaires de plus en plus fortes

Dès le 2 mars 2012, l'observatoire spatial euro-américain d'étude du Soleil et de l'héliosphère (SOHO) a détecté une nouvelle région particulièrement active sur le Soleil. Celle-ci a donné lieu à trois éjections de masse coronale qui ont atteint directement la Terre, heureusement protégée par sa magnétosphère.

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Les 5, 6 et 8 mars 2012, des éruptions solaires ont émis d'énormes nuages de plasma magnétisés dans l'espace interplanétaire à des vitesses inhabituellement rapides : jusqu'à plus de 2000 km/s. La tempête du 8 mars 2012 a été classée G3 (forte) sur une échelle de 1 à 5. La fréquence et l'ampleur de ces phénomènes sont en effet amenées à croître à l'approche du prochain pic d'activité solaire, aux alentours de 2013.

L'éruption solaire du 6 mars 2012 a été enregistrée par le Solar Dynamics Observatory (SDO). Une des caractéristiques les plus spectaculaires est l'ondulation de la surface du Soleil, conséquence de la puissance de l'éruption. Les ondes se sont propagées sur toute la surface du soleil avec des vitesses de 450 km/s. Le film de la NASA montre deux vagues distinctes. La première semble se propager dans toutes les directions, la seconde est plus limitée, se déplaçant vers le sud-est. © NASA/SDO/AIA
 

dimanche, 25 mars 2012

Les vidéos de la NASA

Pour se rendre compte de l'évolution du réchauffement climatique depuis 1880 jusqu'à aujourd'hui, la NASA diffuse une vidéo où l'on voit des tâches jaunes et rouges représentant la chaleur. Les tâches jaunes apparaissent vers les années 80 et deviennent rouges dans les années 2000, signifiant que les températures ont bel et bien évolué.

 

La NASA propose aussi une vidéo retraçant l'histoire de la Lune, d'il y a 4 milliards d'années à nos jours.

 

samedi, 24 mars 2012

Prochaine ère glaciaire dans 1500 ans

Deux paramètres majeurs influent sur le climat de la planète : la concentration en gaz à effet de serre et la position astronomique de la Terre par rapport au soleil. Le premier modifie la température de l'atmosphère et le deuxième la quantité d'énergie reçue. Depuis environ 1,8 millions d'années, la Terre connaît une alternance de périodes glaciaires et interglaciaires rythmées principalement par des paramètres astronomiques : variation d'excentricité de l'ellipse de l'orbite terrestre, obliquité de l'axe des pôles et précession des équinoxes.

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Actuellement, la Terre vit une période interglaciaire qui a débuté il y a environ 11 600 ans, appelée Holocène, propice au développement des civilisations. Habituellement, les périodes interglaciaires  durent de quelques milliers d'années à 20 000 ans. En se basant sur les signes précurseurs d'un changement de cycle via l'analyse des changements brusques de températures au Groenland et en Antarctique, une équipe internationale de l'University College London a identifié une période similaire à la nôtre ) il y a 780 000 ans. D'après ses analyses, la prochaine période glaciaire ne devrait pas apparaître dans quelques dizaines de milliers d'années mais dans seulement 1500 ans.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

mercredi, 02 novembre 2011

Gloria, premier réseau mondial de télescopes en ligne

Jusqu'à présent toute personne qui désirait admirer le ciel dans un télescope devait l'acheter et apprendre à s'en servir. On pouvait également participer à des observations collectives sous les étoiles. Cependant on peut avoir aussi envie d'observer des objets célestes visibles depuis l'autre hémisphère.

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Dès l'an prochain la situation devrait s'améliorer avec la naissance du premier réseau mondial de télescopes robotisés en ligne. Connu sous le nom de Gloria (pour GLObal Robotic telescopes Intelligent Array for e-Science), ce projet européen prévoit de connecter sur trois ans 17 télescopes automatiques répartis sur la planète.

Depuis son ordinateur, on pourra contrôler ces télescopes à sa guise et on aura accès à un certain nombre de bases de données astronomiques.  Le temps de télescope attribué à chaque internaute sera calculé en fonction de la qualité de son projet astronomique, selon l'appréciation donnée par les autres membres du réseau.

On peut s'informer sur le site futura-sciences.com

samedi, 24 septembre 2011

Des exoplanètes de plus en plus nombreuses

Une équipe internationale d'astronomes a annoncé la découverte de 50 nouvelles exoplanètes en orbite autour d'étoiles proches. Grâce à l'instrument HARPS, installé au Chili, 16 super-Terres, des planètes de masse comprise entre une et dix fois celle de la Terre ont été étudiées. L'une de ces super-Terres se situe à l'intérieur de la zone habitable de son étoile, elle pourrait donc être propice à l'apparition de la vie et à son évolution. De plus, les chercheurs ont établi que plus de 40 % des étoiles similaires au Soleil possèdent au moins une planète plus légère que Saturne.

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De nouveaux instruments sont prévus pour faire progresser ce pan de la recherche. Ils incluent le spectrographe SOPHIE de l'Observatoire de Haute Provence, pour étudier les étoiles du ciel de l'hémisphère nord.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

mardi, 14 juin 2011

L'éclipse lunaire totale, évènement astronomique assez rare

Demain, ce Mercredi 15 juin 2011, la moitié du monde pourra observer une éclipse lunaire totale, le soleil, la Terre et la Lune seront pratiquement alignés, plongeant la Lune dans l'ombre de la Terre. Ce phénomène se produit au moins une ou deux fois par an, mais plus rarement de façon totale. La France n'offrira pas les conditions idéales pour observer cette éclipse lunaire. Elle débutera à 20h22 mais le soleil ne sera pas encore couché. Lorsqu'il se couchera, l'éclipse lunaire aura déjà commencé depuis un moment. La Lune restant assez basse pendant tout le phénomène, elle sera donc visible en direction du sud-est, seulement si le ciel et le paysage sont suffisamment dégagés.

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En France, le meilleur moment pour regarder cette éclipse lunaire sera à 22h13 : c'est seulement à partir de cette heure que l'on pourra observer la teinte particulière que prendra la Lune, pouvant aller du gris sombre à la couleur cuivre. Vers 23h, la Lune commencera à sortir de l'ombre de la Terre et retrouvera doucement sa couleur habituelle. A minuit, elle sera totalement sortie de cette ombre.

Pour observer l'éclipse lunaire, il est inutile de prendre des précautions particulières. Ses rayons seront totalement inoffensifs pour l'oeil nu. La prochaine éclipse totale de Lune visible depuis la France aura lieu le 28 septembre 2015.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site planet.fr

vendredi, 10 juin 2011

Auprès de Gliese 581, une exoplanète habitable

Une exoplanète qui gravite autour de l'étoile naine Gliese 581 ne ressemble pas à la Terre et pourtant elle semble être habitable. C'est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de L'institut Simon Laplace.

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Sept fois plus massive que la Terre et située à 20,3 années-lumière de notre système solaire, Gliese 581 avait été jugée inhabitable lors de sa découverte en 2007. En s'inspirant des modèles climatiques utilisés sur Terre, les chercheurs estiment que Gliese 581 d pourrait bénéficier d'un effet de serre, dû à une épaisse couche de dioxyde de carbone (CO2), lui offrant un climat suffisamment chaud au point de permettre la formation d'océans, de nuages et de pluie.

Le rayonnement de l'étoile naine Gliese 581 faiblement réfléchi par l'atmosphère peut pénétrer plus profondément vers la surface de la planète et la chauffer plus efficacement malgré sa moindre intensité. Gliese 581 d pourrait baigner dans une sorte de pénombre rougeâtre surplombée d'une épaisse couche nuageuse.

mardi, 08 mars 2011

Hubert Reeves a huit petits enfants

Hubert Reeves a huit petits enfants et attache beaucoup d'importance à la relation grands-parents et petits enfants.

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" En rédigeant ce livre, j'ai pris conscience de la valeur symbolique que je pouvais lui donner : celle d'un testament spirituel que je dédie à mes petits-enfants. Que voudrais-je leur transmettre de ce que j'ai pu découvrir sur ce grand Univers qu'ils vont continuer à habiter après moi pour qu'ils puissent ensuite le transmettre à leur tour ? Dans cette suite de conversations avec l'une de mes petites-filles, un été, sous le ciel étoilé que nous contemplons ensemble, je revis ces soirées du mois d'août avec mes enfants qui me bombardaient de questions, pendant que nous attendions les étoiles filantes. La contemplation de la voûte céleste et le sentiment de notre présence parmi les astres sont la source d'un désir partagé d'en savoir plus sur ce mystérieux cosmos que nous habitons. "

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" Les choses en sciences ont beaucoup changé depuis que j’étais étudiant " se souvient Hubert Reeves.
" J’essaye toujours de faire des synthèses en évitant tous les grands mots ." Pour expliquer le Big Bang aux enfants, il fait la comparaison avec la préhistoire. "Quand on veut parler d’une période du passé, il faut avoir des preuves pour prouver que ce que l’on dit n’est pas une bêtise. "

La contemplation de la voûte céleste et le sentiment de notre présence parmi les astres provoquent un désir partagé d'en savoir plus sur ce mystérieux cosmos que nous habitons. Dans ce livre, il est question de science, ce qui n'exclut pas la poésie.

mardi, 01 mars 2011

L'activité du Soleil a repris

L'activité du Soleil a repris ce mois de février. Le soleil a produit la plus forte éruption qu'il n'ait jamais suscité depuis plus de quatre ans et la fin du dernier cycle d'activité solaire. Cette émission record a libéré un flux de rayons X 500 fois plus intense que le Soleil dans son ensemble avant l'éruption. Elle s'est accompagnée d'une spectaculaire éjection d'un nuage magnétisé de particules chargées, envoyée à plus de 3 millions de kilomètres/heure (900 km/s) dans la direction de la Terre, ainsi que d'une bouffée de protons énergétiques.

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Le satellite Solar Dynamics Observatory (SDO) de la Nasa, en orbite depuis un an, a pu observer la dynamique de l'événement. Ses caméras CCD à bord ont été temporairement saturées par le sursaut d'émissions EUV produites par l'éruption. Les physiciens de l'Observatoire de Paris et leurs collègues du monde entier étudient le développement du phénomène, qui a conduit à l'apparition d'aurores polaires sur Terre dans la nuit du 18 au 19 février.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'Observatoire de Paris

mardi, 04 janvier 2011

Le calme profond du soleil est inhabituel

Lancé le 11 février 2010 depuis la Floride, SDO (Solar Dynamics Observatory), a été placé sur une orbite géostationnaire qui lui permet d'observer le Soleil de façon quasi-interrompue tout en pouvant communiquer rapidement avec les laboratoires d'héliophysique sur Terre. Au cours d'une éruption solaire la matière est chauffée jusqu'à plus d'un million de degrés et se détache nettement du reste de la surface solaire de température moyenne de 5600°C. Ces éruptions solaires, encore mal comprises, seraient liées à des instabilités du champ magnétique qui, en changeant de polarité, compresserait brutalement le plasma.

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Observées en lumière visible, les zones où le champ magnétique est le plus intense apparaissent paradoxalement comme plus froides, ce sont les tâches noires. La remontée de matière plus chaude venant du cœur du Soleil y est bloquée par des actions magnétiques que SDO doit permettre de mieux comprendre. L'observation de ces zones en lumière ultraviolette donne l'image d'une région très active, où le plasma très chaud s'enroule autour des lignes du champ magnétique.

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Impliquant des interactions entre des régions du Soleil vastes comme plusieurs centaines de fois la Terre, les éjections projettent plusieurs milliards de tonnes de matière ionisée dans le milieu interstellaire. Lorsque cette matière atteint la Terre après un voyage de deux ou trois jours, elle perturbe le champ terrestre et la couche supérieure de l'atmosphère, l'ionosphère.

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Après une période de calme en 2008/2009, le Soleil devrait atteindre le maximum d'activité sur son cycle de 11 ans en 2012/2013. Mais le physicien solaire David Hathaway de la NASA affirme que c'est le soleil le plus calme depuis un siècle. Depuis le réchauffement climatique commencé dans les années 1950, l'activité solaire a été généralement élevée. Cinq des dix plus intenses cycles solaires enregistrés ont eu lieu au cours des 50 dernières années. Le calme profond actuel est devenu inhabituel.

En 2008, on a compté 265 jours sans une tâche solaire et en 2009, la tendance s'est poursuivie, avec 261 jours sans tâches. Seulement durant les années 1878, 1901 et 1913 on avait compté plus de jours sans tâche. En 2010, contrairement aux prévisions, le soleil continue à rester dans cette période calme alors que son activité devrait monter en puissance vers un prochain maximum prévu pour 2013.

Pour voir le diaporama en entier, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr

mercredi, 07 juillet 2010

Le Soleil entre dans un nouveau cycle d'activité

Le Soleil entre dans un nouveau cycle d'activité qui devrait connaître son apogée en mai 2013. Cette période, pourrait être l'occasion de tempêtes solaires jusqu'alors inconnues de notre société très vulnérable aux tempêtes géomagnétiques.

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Le Soleil connaît des cycles en fonction du nombre de taches solaires qui apparaissent à sa surface. Ces cycles sont suivis depuis le milieu du XIXème siècle et se caractérisent par des hauts et des bas avec une période d'environ 11 ans. Les cycles varient entre 9 et 14 ans et certains ont un nombre de taches élevé, d'autres plus faible. Les minimums sont généralement brefs et ne durent que quelques années mais au 17ème siècle, le Soleil a plongé dans une période de 70 ans connu sous le nom de minimum de Maunder qui déconcerte toujours les scientifiques.

Jusqu'à présent, le cycle solaire se trouvait dans un minimum, le plus faible du siècle passé. En 2008 et en 2009, le Soleil a battu des records en terme de faible nombre de taches solaires, d'irradiance et de vent solaire. Depuis l'année dernière, le Soleil a commencé à retrouver un peu d'activité. Des petites taches émergent, d'énormes courants de plasma dérivent lentement vers l'équateur du Soleil et ses ondes radio augmentent légèrement. Tous ces signes avant-coureurs annoncent l'arrivée d'un nouveau cycle solaire.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

jeudi, 29 avril 2010

Une eruption solaire exceptionnelle

Le 30 mars, une gigantesque protubérance de gaz chaud a éclaté à la surface du Soleil et a libéré des milliards de particules électriquement chargées à travers le système solaire.

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Cet événement a été photographié par le satellite SDO (Solar Dynamics Observatory) lancé par la NASA ce 11 février 2010. Le satellite SDO poursuit sa mission jusqu'en 2015 pour étudier les variations de l'activité du Soleil et leur influence sur la Terre.



Cette éruption est une des plus spectaculaires des 20 dernières années. Le flux de particules libérées est entré quelques jours plus tard en interaction avec le champ magnétique terrestre et a engendré de superbes aurores polaires.
Pour en savoir plus, consulter le site du CNES

mercredi, 05 août 2009

Comment l'astronomie parle de notre passé

festival-prades.jpgDans le cadre du festival Pablo Casals de Prades, l'astrophysicien Hubert Reeves donnera ce jeudi 6 août 2009 à 11h une conférence sur le thème : comment l'astronomie parle de notre passé, comment nous sommes un des résultats de ce passé, comment l'astronomie permet de comprendre qui nous sommes et voir que l'écologie est notre avenir.

Dans son interview à « La Semaine du Roussillon n°689 », Hubert Reeves donne son avis sur la situation actuelle. Il ressent une prise de conscience des enjeux environnementaux mais des situations se détériorent. Les réactions ne sont pas assez rapides, pourtant la réduction de CO2 doit être de 50% avant 2050. La réunion de Copenhague en décembre sera déterminante. Il faut s'engager dans la production Bio et diminuer l'usage des pesticides. Le contraire serait suicidaire. Ira-t-on assez vite pour faire les transformations indispensables.