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samedi, 15 novembre 2014

A l’origine, il n’y avait rien.

A l’origine, il n’y avait rien. Ni matière ni espace. Ni temps. Et puis, une étincelle a jailli. Extrêmement puissante, c’est elle qui a mis le feu engendrant ce que les scientifiques ont appelé le «Big Bang». C’était la création de l'univers, il y a 14 milliards d’années environ. Selon l’astrophysicien Francis Rocard, dix milliards d'années plus tard, le Soleil s’est formé, Jupiter aussi. La Terre, elle, s’est créée environ 20 à 30 millions d’années après. Ensuite, une perturbation a envoyé les comètes aux quatre coins de l’univers. Selon l'astrphysicien, on pense que ce sont elles qui en tombant sur la Terre ont ensemencé les océans.
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Le projet initial de la mission Rosetta consistait à ramener sur Terre un «échantillon cométaire». «Trop compliqué !» ont finalement tranché les scientifiques. «Les molécules qu'on souhaite analyser n'ont pas bougé depuis des milliards d'années. Nous n'aurions pas pu les faire revenir sur Terre sans les endommager lors du voyage. Du coup, les expériences menées n'auraient pas eu de sens», selon l'astrophysicien Francis Rocard. Le robot Philae a donc été équipé d'un concentré de technologie high-tech afin de réaliser les expériences in situ.


Source : la21e.20minutes.fr

jeudi, 13 novembre 2014

Philae sur la comète

A 9h30 : à 510 millions de kilomètres de la Terre, la sonde spatiale Rosetta a largué, ce mercredi 12 novembre, le robot atterrisseur Philae, qu’elle transporte depuis 2004, sur la comète Churyumov-Gerasimenko ainsi baptisée en 1969, du nom de ses découvreurs ukrainiens, Churyumov-Gerasimenko. C'est une comète binaire, qui possède deux lobes et un noyau central. Elle mesure environ 4 kilomètres sur 3,5. Située dans l’orbite de Jupiter, elle tourne sur elle-même en 12,4 heures.
Sept heures de chute libre pour se poser tranquillement à la vitesse d’un mètre par seconde sur le «site J» qui a été retenu
à 18h04: Les harpons n'auraient pas fonctionné aussi bien que prévu sur le robot Philae. Les scientifiques vérifient l'arrimage du robot sur la comète Choury. En effet, Philae pèse 100 kg sur Terre, son poids est ramené à un gramme sur la comète, en raison de l'absence de gravité.

à 18h15: l'Agence spatiale européenne confirme que les harpons n'ont pas fonctionné comme prévu. Le robot Philae aurait rebondi plusieurs fois. Les experts tentent de comprendre pourquoi et surtout de savoir s'ils peuvent, une nouvelle fois, les déclencher afin que le robot s'ancre à la surface de la comète.



Rosetta: Philae s'est posé sur la comète... par 20Minutes

En sondant le sol de la comète grâce au robot Philae, les scientifiques espèrent retrouver les macromolécules de carbone qui ont «ensemencé» les océans de la Terre juste après la formation du sytème solaire. C’était il y a 4,6 milliards d’années...

Source : la21e.20minutes.fr

jeudi, 03 juillet 2014

23 exoplanètes potentiellement habitables

Les exoplanètes potentiellement habitables connues à ce jour sont désormais au nombre de 23 selon le PHL (Planetary Habitability Laboratory) de l’université de Puerto Rico à Arecibo. Un recensement qui a vu sa population de candidats doubler cette année et 4234 candidates figurent dans les archives du satellite Kepler. Récemment débusquée par l’équipe de Robert A. Wittenmyer (université de la Nouvelle-Galle du Sud, Australie), la superterre Gliese 832c pourrait prétendre au titre de meilleure exoplanète habitable proche de la Terre.

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Naviguant sur le bord intérieur de la zone habitable de son système, Gliese 832c est susceptible de recevoir un flux d’énergie comparable à celui que recueille la Terre. En fonction de son atmosphère, ses températures pourraient être équivalentes à celles qui règnent dans la biosphère de la Terre. Cependant, soumise à des cycles saisonniers très variables et dans l’hypothèse où son atmosphère est plus dense (probabilité importante pour les superterres), la planète ressemblerait alors davantage à une super-Vénus. Ajoutons à cela que les naines rouges ont très mauvaise réputation car fréquemment sujettes à des sautes d’humeurs susceptibles d’affecter violemment les planètes qui les entourent. Néanmoins, avec les données qu’ils ont en leur possession pour caractériser cette planète, les chercheurs ont établi qu’il s’agit, à ce jour, de la meilleure candidate à l’habitabilité dans notre voisinage galactique.

Source : futura-sciences.com

dimanche, 18 mai 2014

Un cube d'années-lumière

Une équipe internationale de scientifiques a modélisé l'évolution de l'Univers 300 millions d'années-lumière après le Big Bang. C'est la première fois qu'un modèle est capable de se rapprocher si près de ce qu'on observe dans l'univers. A l'aide des supercalculateurs les plus puissants qui existent à ce jour, des scientifiques ont réalisé un modèle de l'expansion de l'univers avec une précision inégalée.
Le modèle visible dans la vidéo représente une partie de l'univers sous forme d'un cube dont l'arrête est de 35 millions d'années-lumière de long. Mais, il génère également des éléments à une échelle beaucoup plus petite, seulement 1000 années-lumière. Les conditions initiales du modèle sont celles de l'univers quand il était âgé de 12 millions d'années, puis simule les 13,8 milliards d' années qui ont suivi dans le cosmos.


Illustris, un programme qui fait des centaines de milliers de lignes de code, représente 12 milliards d'objets et contient tellement de données qu'il a dû être exécuté pendant des mois sur de multiples centres de calculs informatiques en France, Allemagne et aux Etats-Unis.


Source : notre-planete.info

jeudi, 24 avril 2014

Le soleil brûle son hydrogène

Le Soleil brille car il brûle un combustible, l'hydrogène qui est transformé en hélium dans un processus de fusion nucléaire. D'ici quelques milliards d'années, cette réserve viendra à manquer, le Soleil puisera alors l'hydrogène dans l'enveloppe extérieure de son noyau, dans une couche proche de la surface du Soleil. Conséquence : les couches externes de notre Soleil se dilateront progressivement, faisant enfler considérablement notre étoile dont la taille sera multipliée par 200.


L'hélium accumulé dans le cœur de notre Soleil commencera ensuite à fusionner en formant du carbone et de l'oxygène tandis que, en périphérie, dans la coquille qui entoure le cœur, l'hydrogène restant sera lui aussi en fusion. L'énergie libérée sera alors considérable : notre étoile sera devenue une géante route 10 000 fois plus lumineuse que le Soleil actuel.

Source : http://www.notre-planete.info/terre/fin_du_monde/mort_soleil.php

mercredi, 23 avril 2014

La vie extra-terrestre sur Encelade

Encelade est une petite lune de Saturne avec un diamètre de seulement 500 kilomètres (3 474 km pour notre Lune) . Ce satellite se déplace sur une orbite assez proche de Saturne, à 238 000 kilomètres du centre de la planète. La surface d'Encelade est très blanche, gelée (il y fait - 200 °C), brillante et parcourue par des failles bleues recouvertes de matière organique. C'est également une lune très active sur le plan géologique.


En 2005, la sonde Cassini avait découvert des geysers d'eau glacée sur Encelade. Ces jets, émis par des fractures à proximité de son pôle sud, plus chaud que le reste du satellite, projettent de minuscules particules de glace et de vapeur à des centaines de km d'altitude. Au point que certaines échappent à la gravité du satellite pour alimenter l'anneau externe de Saturne (anneau E). Or, l'analyseur de poussière cosmique de Cassini, avait trouvé dans ces geysers du chlorure de sodium (du sel de table) mais aussi des molécules organiques.

Les chercheurs avaient alors conclu que de l'eau liquide doit être présente, parce que c'est le seul moyen de dissoudre des quantités significatives de minéraux capables d'expliquer les niveaux de sel détectés. Le processus de sublimation - le mécanisme par lequel de la vapeur est directement émise par de la glace solide dans la croûte - ne peut expliquer la présence de sel.

Les scientifiques ont pu, depuis lors, analyser les informations récoltées au cours des 19 survols de la sonde. Selon la NASA, trois survols effectués de 2010 à 2012 ont engendré des mesures de trajectoire précises. « L'attraction gravitationnelle d'un corps planétaire, comme Encelade, altère la trajectoire d'un engin spatial. Les variations au niveau du champ de gravité, comme celles provoquées par les montagnes sur la surface ou les différences de composition souterraine, peuvent être perçues comme des changements de vitesse de l'engin, mesurés depuis la Terre. » La NASA explique que ces études de gravité, déduites en utilisant le concept de l'effet de Doppler, indique la présence d'un vaste océan régional d'une profondeur de 10 km sous une couche de glace de 30 à 40 km.

Source : http://www.notre-planete.info/actualites/3994-encelade-vie-extraterrestre

mardi, 22 avril 2014

La planète soeur

Une des conditions pour qu'une planète abrite la vie est sa distance par rapport à son étoile : si elle trop proche, il y fait trop chaud et l'eau se vaporise vers l'espace ; trop loin, l'eau y demeure glacée. La composition de l'atmosphère joue également un rôle : si elle est chargée en gaz à effet de serre, elle est plus chaude et peut donc peut maintenir l'eau à l'état liquide, même si la planète est plus éloignée de son étoile.


La nouvelle planète détectée la NASA, Kepler-186f, se situe justement dans cette « zone habitable » où l'eau peut exister sous forme liquide. Et, nouveauté : elle est d'une taille comparable à la Terre, une première ! En effet, Kepler-22b est plus grande que la Terre avec un rayon 2,38 fois supérieur et une masse estimée à près de 10 fois celle de la Terre. « La découverte de Kepler-186f confirme que des planètes de la taille de la Terre existent dans la zone habitable d'autres étoiles que notre soleil », indique la NASA.

Source : http://www.notre-planete.info/actualites/3999-exoplanete-jumelle-Terre-Kepler-186f

vendredi, 21 février 2014

Le vent solaire peut-il produire de l'eau ?

On pensait que seule notre planète était recouverte d'eau. Depuis, d'importantes découvertes astronomiques ont confirmé que l'eau est présente sur de nombreuses planètes et astéroïdes de notre système solaire mais aussi sur des exoplanètes, des comètes, des météorites et maintenant sur les grains de poussières qui flottent dans l'espace.

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Le vent solaire peut-il produire de l'eau ? Or, lorsque les astronautes ont ramené des roches et des échantillons de sol de leur voyage sur la Lune, les scientifiques avaient remarqué que l'irradiation du vent solaire endommageait les objets spatiaux dépourvus d'une atmosphère protectrice, comme c'est le cas sur Terre. Ils ont alors rapidement suggéré que l'eau pouvait être à l'origine de ce phénomène. En effet, les grains de poussières interplanétaires proviennent de comètes, d'astéroïdes et de débris issus de la naissance tumultueuse de notre système solaire. Or, ils contiennent beaucoup de silicate, un minerai constitué de silice et d'oxygène. De son côté, le vent solaire, un flux de plasma éjecté en permanence par le soleil, comprend des ions d'hydrogène à haute énergie. Lorsque ceux-ci rencontrent un grain de poussière, l'oxygène peut se dissocier de la silice et se combiner avec l'hydrogène pour former des minuscules bulles d'eau.

Source : notre-planete.info

jeudi, 02 janvier 2014

Le premier son dans l'espace interstellaire

Voyager 1 poursuit sa trajectoire en dehors du système solaire à une vitesse de 50000 km/h. Située à 18 milliards de kilomètres du soleil, Voyager 1 est entrée dans le froid et l’obscurité, mais pas dans le silence le plus complet. La distance qui sépare la sonde américaine de la Terre ne l’empêche pas encore d’envoyer des données qu’elle transmet par ondes radio. La Nasa a dévoilé le premier son que la sonde a pu enregistrer dans l’espace interstellaire.


Cet enregistrement est historique. C’est la première fois que l'on capture des sons présents dans l’espace interstellaire. La Nasa explique que les sons ont été produits par les vibrations du plasma. La sonde en a enregistré à deux reprises entre octobre et novembre 2012 puis entre avril et mai 2013. « Les scientifiques ont remarqué que l’on percevait à chaque fois un son dont le volume augmentait. Le pointillé (que l’on voit sur la vidéo, ndlr) indique que ces volumes augmentent de la même manière. Cela traduit un accroissement continu de la densité du plasma ».

Source : citizenpost.fr

dimanche, 22 décembre 2013

Au cœur de la Station Spatiale Internationale

Au cœur de l'ISS, chaque vue de la Terre est impressionnante. De nombreuses images sont capturées quotidiennement du haut de ces 370 kilomètres d’altitude. Certaines d’entre elles terminent sur les réseaux sociaux des astronautes qui se trouvent à bord, au plus grand bonheur de leurs admirateurs. Les autres finissent généralement dans l’immense base de données de la NASA.

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Ces photographies à haute définition peuvent alors être utilisées librement. David Peterson a profité de ce service pour réaliser une nouvelle vidéo impressionnante. Il a sélectionné des images dans la vaste bibliothèque multimédia pour leur valeur esthétique. Les clichés choisis ont fait l’objet d’une séquence montée en accélérée présentant de manière animée différentes vues de la planète.


Pour en savoir plus: maxisciences.com

mercredi, 18 décembre 2013

Penser que la vie pouvait exister sur Mars

Le satellite Mars Express a été lancé le 2 juin 2003 et a, depuis, tourné 12 500 fois en orbite autour de la planète. Ces images sont le fruit de ses relevés topographiques, qui portent sur les deux tiers de la planète. Ces images proviennent de l'Agence spatiale européenne. Les données de la sonde européenne Mars Express ont permis aux scientifiques de publier, fin octobre, une modélisation de la planète rouge en trois dimensions. On y découvre notamment des montagnes et des cratères qui culminent à 25 000 mètres d'altitude, ou encore un canyon de 4 000 kilomètres de long sur 200 kilomètres de large.


Des montagnes couvertes de glace ont longtemps laissé penser que la vie pouvait exister sur Mars. Mais aucune preuve de vie martienne n'a encore été trouvée.

Source : francetvinfo.fr

samedi, 02 novembre 2013

Là où croît le péril... croît aussi ce qui sauve

Hubert Reeves consacre son temps à oeuvrer pour une prise de conscience écologique qui commence par l'apparition d'une espèce : Homo sapiens. Apparemment sans défense, mais doté d'une arme redoutable : l'intelligence. Le processus a été lent, nécessitant plusieurs phases de maturation, mais la mécanique semble avoir été bien huilée tant les "sans ça, nous ne serions pas là" se révèlent nombreux.

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© ERIC PIERMONT / AFP
Grand architecte ? Dessein intelligent ? Hubert Reeves n'interprète pas, il observe... Il observe l'histoire d'une espèce qui a eu des rapports si conflictuels avec son environnement qu'elle l'a progressivement détruit au risque de briser l'équilibre fragile auquel elle doit sa survie. Car, même si tout s'est accéléré avec l'ère industrielle et la société de consommation, pour Hubert Reeves, cette situation a commencé avec l'apparition de l'homme sur Terre. Malgré tout, il pense déceler un "réveil vert" qui pourrait constituer une planche de salut. Hubert Reeves veut croire que "là où croît le péril... croît aussi ce qui sauve", titre de son nouveau livre paru au Seuil.


Selon l'article de Par Chloé Durand-Parenti publié sur le site lepoint.fr

mardi, 01 octobre 2013

Mémoire de l’histoire du Système solaire

Les météorites sont la mémoire de l’histoire du Système solaire la plus facilement accessible à l’humanité. On est encore loin de pouvoir visiter à volonté des comètes et des astéroïdes. C’est pourquoi chaque météorite qui tombe sur Terre est potentiellement la source d’une nouvelle découverte sur la formation des planètes et l’évolution du Système solaire, il y a environ 4,5 milliards d’années. Ce sont les météorites appelées chondrites carbonées qui intéressent les spécialistes de cosmogonie pour comprendre la genèse des planètes. Un scénario possible pour expliquer l’apparition de la vie sur Terre passe par un apport extraterrestre des molécules organiques dans les jeunes océans de notre planète. Des acides aminés et des molécules entrant dans la fabrication de l’ARN se seraient formés dans l’espace avant d’ensemencer la Terre, grâce aux comètes et aux météorites.

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La météorite qui se désagrégea en entrant dans l'atmosphère terrestre en avril 2012 non loin de Sutter’s Mill en Californie, fait partie des chondrites carbonée. Les chercheurs de l’Arizona State University ont pris certains de ces fragments et les ont placés dans des conditions rappelant celles de la Terre primitive, plus précisément celles d’un hydrothermalisme comme on devait en trouver à proximité de volcans ou du point d’impact d’un astéroïde. Les cosmochimistes ont été surpris dedécouvrir des molécules organiques inédites, en particulier des polyéthers, encore jamais observés dans une chondrite carbonée. Une bonne nouvelle pour l’exobiologie, qui signifie que la variété et la complexité des molécules organiques apportées par les comètes et les météorites doivent être bien plus importantes que ce que l’on pensait. Cela permet donc d’envisager de nouveaux scénarios pour de la chimie prébiotique ayant amené à l’apparition de la vie.

Source : futura-sciences.com

dimanche, 15 septembre 2013

Il faut de la chance pour observer ces deux phénomènes

Les nuages que l’on observe dans la vidéo, au-dessus de la grande couche de nuages, se forment en très haute altitude, vers 80 km, et entre 50° et 70° de latitude. Mais les aurores polaires, elles, se forment le plus souvent dans la zone aurorale, comprise entre 65° et 75°. Il faut de la chance pour observer ces deux phénomènes tout à fait extraordinaires simultanément.


Une aurore polaire voit le jour à la suite d'une éruption solaire. Tous les 11 ans, le Soleil connaît un maximum solaire : les taches solaires , et donc les éruptions, sont plus fréquentes. Des masses importantes de matière sont alors éjectées dans l'espace et peuvent atteindre la magnétosphère terrestre. Cette enveloppe capture ces particules chargées et les dirige vers les pôles magnétiques de la Terre. Une fois entrées, les particules solaires réagissent avec certains gaz et produisent les couleurs que l’on observe dans les aurores. Les nuages stratiformes présents sur la vidéo avant l’apparition de l’aurore polaire sont nommés nuages noctulescents, soit « qui brillent dans la nuit ». Ce sont probablement les nuages les plus énigmatiques au monde. Ils se forment à 80 km de haut, dans la mésosphère. On les observe principalement en été, mais il faut que le Soleil se soit déjà couché. Ce sont en effet des nuages de glace, qui ne se voient pas en pleine journée. Pour devenir visibles, il faut qu’ils puissent réfléchir la lumière émise par le Soleil, par en dessous.

Source : futura-sciences.com

jeudi, 12 septembre 2013

Peut-on comprendre l’univers ?

De nombreux physiciens travaillent à donner une explication satisfaisante aux origines du cosmos, comme la théorie du Big Bang. Malgré les résultats récents de la physique théorique, comme la découverte du boson de Higgs au LHC, le modèle cosmologique reste impuissant devant des mystères comme la matière ou l’énergie noire. Bien comprendre l’état de nos connaissances sur l’origine de l’univers est essentiel pour concevoir le foisonnement de théories qui se développent en cosmologie ces dernières années, comme la théorie des cordes, celle de la gravitation quantique ou du multivers.

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Les trous noirs sont des zones où la gravitation est si intense que même la lumière ne peut s’en échapper. Leur surface, que l’on nomme « horizon », n’est pas une cloison matérielle, mais une simple limite mathématique. La quasi-totalité de la masse visible de l’univers se trouve sous forme d’étoiles. Les planètes, aussi nombreuses soient-elles, sont légères et ne sont d’ailleurs pas facilement visibles hors du Système solaire. La matière noire et l’énergie noire sont des problèmes cosmologiques majeurs. Comme d’ailleurs la dissymétrie globale de l’univers qui semble privilégier la matière à sa « consœur ennemie » l’antimatière.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com

mardi, 10 septembre 2013

Aventure spatiale

Spacetime Fabric Softener est un superbe film d’animation signé Professor Soap.

Une fusée, un astronaute, un champ d’astéroïdes… Il n’en faut pas plus pour lancer cette aventure spatiale minimaliste de 4 minutes. Tout est simple – depuis la palette de couleurs jusqu’au scénario – mais c’est beau, très beau.

Spacetime Fabric Softener from Professor Soap on Vimeo.

lundi, 09 septembre 2013

Mars, la planète semble tout près

Mars, la planète semble tout près. On y envoie rouler des robots, on envisage même d’y envoyer des humains… Mais elle a beau être la plus proche planète de la Terre, la planète Rouge se trouve à 55 700 millions de kilomètres contre 384 400 km pour la Lune.

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C’est pas la porte à côté mais difficile de se faire une idée. C’est pourquoi David Paliwoda a eu l’idée de faire sentir cette distance, grâce à une animation. Cliquer ici pour la voir.

jeudi, 08 août 2013

Le paradoxe du jeune soleil résolu ?

Deux scientifiques ont peut-être apporté des réponses au paradoxe du jeune soleil : selon la théorie de l’évolution stellaire, le Soleil devait être de 20 à 30 % moins lumineux pendant l’Archéen, il y a environ 3,5 milliards d’années. Or, si tel était bien le cas, la zone d’habitabilité autour du soleil devait être différente. Cela implique que la Terre était trop loin du soleil pour que de l’eau liquide existe à sa surface. Or, il existe des preuves indéniables de la présence de cette eau sous forme d'océans. Ces deux scientifiques ont utilisé la puissance des superordinateurs modernes pour tenter de mettre un point final aux contre-verses concernant l’énigme du jeune soleil. Grâce au supercalculateur Janus, les deux chercheurs ont pu effectuer des simulations plus réalistes du climat de la Terre archéenne. Ce travail a nécessité 6000 heures de temps de calcul, soit 10 ans sur un ordinateur classique. Ils ont utilisé un modèle de circulation atmosphérique général qui modélise en 3D les interactions entre les océans, l’atmosphère, les continents, et même les nuages et glaces de la Terre. Les deux chercheurs ont également finement réglé le transfert radiatif de l’énergie solaire, en prenant en compte un effet de serre inhabituel dû à la composition particulière probable de l’atmosphère de l’Archéen, c’est-à-dire sans d'oxygène ni d'ozone, mais avec beaucoup de CO2 et éventuellement du méthane. Un cycle piégeant moins de carbone sur la Terre primitive.

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La solution la plus simple pour résoudre le paradoxe du jeune soleil, fait intervenir une teneur de 1000 ppm (parties par million) en méthane et de 20000 ppm de CO2 (400 aujourd'hui). Une telle composition est possible car pendant l’Archéen, les conditions fixant le cycle du carbone sur Terre étaient différentes. Les continents étaient de plus petite taille et il n’y avait pas d’érosion des sols due aux racines de plantes par exemple. De sorte que les processus capables de fixer des carbonates dans l’océan sous forme de calcaire et de faire diminuer la présence du dioxyde de carbone dans l’atmosphère n’étaient pas aussi actifs qu’aujourd’hui.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 03 juillet 2013

Des traces d’une eau propice à la vie sur Mars

Curiosity, qui roule dans le lit d'une rivière asséchée a analysé des échantillons de sol introduits dans l’instrument Sam (Sample Analysis at Mars). Exposés en mars dernier, ces résultats démontrent que ce matériau est un sédiment qui s’est formé dans un milieu aqueux. L’eau coulait à cet endroit et son pH n’était pas acide mais, au contraire, basique. Chimiquement, le milieu était réducteur, et donc non oxydant. Selon John Grotzinger, l'un des responsables de la mission de Curiosity, on aurait pu boire cette eau.

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Dans l’étude sur l’habitabilité de la Planète rouge, on a établi qu'en certains endroits, à certains moments, il y a longtemps, trois milliards d’années peut-être, de l’eau liquide coulait. La surface de Mars abritait des rivières et des étangs, à moins que ce ne soit des fleuves et des mers. Certains de ces milieux aquatiques étaient, ou ont été un certain temps, propices à l’apparition ou au maintien d’une vie de type terrestre.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site : futura-sciences.com

jeudi, 20 juin 2013

La science se limite-t-elle à constater les faits ?

Constater, c’est prendre acte de l’existence de quelque chose. C’est une représentation que l’on peut avoir de la démarche scientifique, c’est ce qu’on appelle l’empirisme. Mais cette conception est très discutable. En effet, on peut penser que d’un simple constat ne peut sortir une connaissance et que donc on ne découvre que ce que l’on cherche, d’où le rôle prépondérant de la théorie en science.

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Ce sujet invite à interroger la nature de la démarche de la science: est-elle empiriste et inductive ou hypothético-déductive? Le scientifique part de l’expérience, de l’observation même s’il se méfie de l’expérience première et si ce constat lui permet déjà de lever certaines erreurs, cette observation étant faite avec précaution et un effort d’objectivité et d’attention. On peut penser que la connaissance scientifique est inductive : à partir de ces constats le scientifique va passer des énoncés d’observation particuliers à des énoncés généraux sous certaines conditions. Mais la science va au-delà des faits ou reste en deçà des faits eux-mêmes. Le fonctionnement de la science montre que la théorie vient le plus souvent avant l’expérience elle-même. Par exemple, la découverte de Neptune par l’astronome Le Verrier (1846) a été réalisée sans observation, ce sont ses calculs qui ont permis de constater l’existence de cette Planète.

On peut lire une proposition de correction du sujet du Bac L sur le site lewebpedagogique.com