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samedi, 13 avril 2013

Une expédition scientifique pour observer le coelacanthe

Une expédition scientifique tente d'observer le coelacanthe, une espèce de poisson rare et méconnue dont l'âge est estimé à 370 millions d'années, un animal si rare et si ancien que les biologistes marins l'ont longtemps cru éteint. Le biologiste marin et photographe Laurent Ballesta part dans le cadre d’une mission scientifique en compagnie d’une équipe de plongeurs spécialement entrainée aux grandes profondeurs, de chercheurs de l’institut Sud-Africain SAIAB (South African Institute for Aquatic Biodiversity) et de six scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle et du CNRS.

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L’équipe compte mener une étude génétique de ces poissons des profondeurs. Ce qui implique de s'en approcher suffisamment pour prélever un peu du mucus qui recouvre son corps. S’ils y parviennent, les chercheurs pourront également tenter de placer des balises acoustiques afin de suivre les déplacements de quelques individus. Ce projet Gombessa vise également à étudier la biomotricité de l’animal afin de comprendre précisément de quelle manière il utilise ses nageoires. Ces dernières intéressent particulièrement les biologistes car elles constituent un intermédiaire évolutif entre des nageoires et des pattes. En effet, le coelacanthe porte en lui les traces du passage des poissons aux premiers vertébrés terrestres à quatre pattes (tétrapodes) durant le dévonien il y a environ 370 millions d’années. Cet étrange poisson possède également une poche de gaz aux parois épaissies qui pourrait être le vestige d'un poumon ancestral.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

lundi, 08 avril 2013

Le mystère des cercles de fées

Les cercles de fées sont des zones circulaires sans végétation de 2 à 12 mètres de diamètre délimités par une couronne ou un anneau d’herbes un peu plus haute que le reste de la steppe alentour. On peut voir ces énigmatiques structures en Namibie, mais ils sont aussi visibles en Angola et en Afrique du Sud. Ces cercles ne sont pas permanents: au bout de quelques dizaines d’années, la végétation envahit de nouveau la zone aride et ils disparaissent.

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Une étude publiée dans Science lève le voile sur les mécanismes qui conduisent à leur apparition. Norbert Juergens, biologiste à l’université de Hambourg, s'est intéressé à une bande de désert longue de 2000 km du centre de l’Angola au nord de l’Afrique du Sud. Il a remarqué qu’une espèce de termites appelée Psammotermes est le seul organisme à être présent dans les premiers stades de vie des cercles de fées. Ces insectes se nourrissent des racines de graminées et en y regardant de plus près, le biologiste a découvert que les termites éliminaient toute forme de flore au centre des cercles. Sans végétation, l’eau de pluie filtre à travers le sol et reste stockée dans le sous-sol. Cette réserve permet aux termites de survivre pendant la saison sèche et favorise la pousse de plantes au bord des cercles.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

vendredi, 22 mars 2013

En 2012, les OGM ont poursuivi leur progression

En 2012, les surfaces cultivées en OGM ont augmenté de 6%, indique le rapport publié en février par le service international pour l'acquisition d'applications biotechnologiques (ISAAA). La croissance des plantations génétiquement modifiée est plus forte dans les pays émergents (11%) que dans les pays industrialisés (3%). Le Soudan et Cuba ont planté pour la première fois des OGM en 2012, portant à 19 le nombre de pays émergents cultivateurs.

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Le nombre de pays industrialisés cultivateurs de biotechnologies est quant à lui en baisse en 2012 (8 pays contre 11 en 2011). Cependant, malgré les arrêts de cultures OGM en Allemagne, Pologne et Suède, en Europe, les surfaces GM sont en augmentation de 13% en un an. Les Etats-Unis restent les champions des OGM avec 69,5 Mha cultivés, loin devant le Brésil (36,6 Mha), l'Argentine (23,9 Mha) et le Canada (11,6 Mha). Mais c'est en Chine, en Inde, au Brésil, en Argentine et en Afrique du Sud que les cultures biotechnologiques augmentent le plus. Ces cinq pays représentent près de la moitié de l'augmentation des surfaces d'OGM en 2012.

Source : actu-environnement.com

mercredi, 13 mars 2013

La patate douce d'Océanie, originaire d'Amérique

La patate douce consommée en Océanie est d’origine américaine. Elle aurait été ramenée d’Amérique du sud par des bateaux polynésiens, plusieurs siècles avant les explorateurs européens. Plusieurs éléments plaident en faveur d’une diffusion de la patate douce des Amériques vers l’Océanie. C’est en Amérique du sud qu’on trouve les plus anciens restes archéologiques, dont certains pourraient avoir 10 000 ans. La linguistique aussi apporte des indices troublants : dans toute la Polynésie, la patate douce est appelée kumara… Or c’est le nom quechua qui lui est donné au Pérou et en Equateur.

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Pour confirmer cette hypothèse, Caroline Roullier, en thèse à Montpellier au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive du CNRS et au Cirad, a réalisé plusieurs milliers d’analyses génétiques. Deux groupes distincts ont été trouvés, correspondant aux plantes de la région Pérou-Equateur et à celles d’Amérique centrale et des Caraïbes. Ils ont été comparés avec la signature génétique des formes présentes en Océanie : soit 1200 plantes vivantes et 60 échantillons issus des herbiers du capitaine Cook. La kumara du Pérou est bien l’ancêtre de la patate douce polynésienne. Ce sont les analyses des herbiers du 18ième qui le confirment, puisque des introductions plus tardives de plants de patates douces, importés dans le Pacifique dès le 16ième siècle par les Portugais depuis les Caraïbes et les Espagnols depuis le Mexique, ont recombiné avec les premières kumaras, brouillant progressivement les traces des premiers voyages.

Source : cirad.fr

jeudi, 07 mars 2013

Sensibles aux champs électriques des fleurs

Les scientifiques de l'université de Bristol viennent de découvrir chez le bourdon une nouvelle modalité perceptive autre que la couleur, les motifs, la forme, l'odeur, le degré d'humidité, la température : les champs électriques naturels entourant les fleurs et d'utiliser cette signature pour butiner plus efficacement dans les massifs proches de son nid. Les biologistes savent depuis plus de trente ans que les insectes volants, tout comme les fleurs, sont électriquement chargés. Les premiers ont un potentiel électrique positif, tandis que les secondes sont chargées négativement. Cette différence favorise le transfert du pollen entre la plante et les insectes. Mais jusqu'alors le rôle de ces champs électriques très minimes dans le repérage des fleurs n'avait pas été étudié. C'est ce que viennent de faire les scientifiques de l'université de Bristol.

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Les chercheurs ont effectué des mesures sur des pétunias. Ils ont constaté que la visite d'un bourdon modifie le potentiel électrique de la fleur de 25 millivolts pendant environ 100 secondes. Ils ont testé la capacité des bourdons à différencier des fleurs artificielles. Certaines de ces fleurs contenaient du sucrose et présentaient un potentiel électrique de 30 V en courant continu, d'autres proposaient une solution amère et étaient reliées électriquement à la terre. Rapidement, les bourdons montraient une préférence pour les premières, mais quand celles-ci étaient reliées à la terre ils visitaient indifféremment les deux types de fleurs, comme s'ils avaient perdu un précieux indice. La découverte de cette sensibilité aux champs électriques permet de mieux comprendre les informations prises en compte par les bourdons et cela pose la question de l'impact potentiel des champs électromagnétiques artificiels issus de l'activité humaine, comme les téléphones et les lignes à haute tension, sur le comportement des bourdons et des autres insectes pollinisateurs.

Source : lemonde.fr

samedi, 01 décembre 2012

Indispensable inventaire de la biodiversité

A la tête d'une expédition de trois mois avec 200 scientifiques, Philippe Bouchet, zoologiste au Museum national d'histoire naturelle, et Olivier Pascal, botaniste pour l'ONG Pro-Natura, explorent une région de Papouasie-Nouvelle-Guinée pour évaluation de la biodiversité. Ils ont pour l'instant récolté 3 448 sachets contenant entre 100 et 1 000 spécimens chacun.

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Cet inventaire de la biodiversité est indispensable car selon Philippe Bouchet et Olivier Pascal, tout ce qui n'a pas d'identité n'existe pas. C'est valable dans les sociétés humaines, dans les bibliothèques, pour les éléments chimiques. On ne peut pas faire de la gestion de biodiversité si l'on ne sait pas ce que l'on a à gérer. Les stratégies de recherche et de conservation ne sont pas les mêmes si l'on a une biodiversité à un million ou à dix millions d'espèces.

On peut lire l'interview des scientifiques sur le site lemonde.fr

lundi, 26 mars 2012

Est-ce qu'un robot peut apprendre comme un enfant ?

Un robot peut-il apprendre de nouvelles compétences et de nouvelles connaissances dans un environnement inconnu et changeant ? Comment peut-il découvrir son corps et ses relations avec l'environnement physique et social ? Comment peut-il découvrir la langue à travers des interactions naturelles avec les humains ?

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Ce sont les questions étudiées par l'équipe de recherche FLOWERS à l'INRIA Bordeaux Sud-Ouest et l'ENSTA ParisTech à Paris. Plutôt que d'essayer d'imiter l'intelligence de l'homme adulte comme dans le domaine de l'Intelligence Artificielle, l'équipe suit une idée formulée il y a soixante ans par Alan Turing. L'équipe essaie de reconstruire le processus de développement de l'esprit de l'enfant, enraciné dans les interactions dynamiques entre son cerveau, son corps et son environnement. Cette approche est appelée la robotique développementale. Cette approche vise à la fois à explorer la façon de construire de nouveaux types de machines, capables de s'adapter et d'apprendre dans le monde réel.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site flowers.inria.fr/

mercredi, 25 mai 2011

La tropicalisation de la Méditerranée

Selon Roger Miniconi, docteur en océanographie, le poisson flûte est un habitué de la Mer Rouge. Un ichtyologiste des côtes d'Israël signale sa présence en Méditerranée orientale en l'an 2000, date à laquelle il a colonisé certaines côtes en passant par le canal de Suez. On en trouve de nombreux spécimens à proximité de la Turquie. En novembre, le poisson flûte ou Cornette à points bleus a été capturé à plusieurs reprises au filet trémail à l'intérieur du golfe d'Ajaccio.

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La Cornette à points bleus s'est propagée dans le mare nostrum à une très grande vitesse ce qui lui a valu d'être surnommée par les biologistes anglais  « sprinter fish ». On s'attend à une arrivée massive de ce poisson qui vit sur les fonds rocheux, sablonneux ou herbeux entre quelques mètres de profondeur et jusqu'à moins 100 mètres. Il se nourrit de petits poissons et de crustacés. Sa couleur peut varier car elle change de livrée, l'une nocturne et l'autre diurne.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article du journal Corse Matin

lundi, 07 mars 2011

Le hasard des mauvaises rencontres

Pour les crapauds, les trajets immuables de la reproduction rencontrent des routes où les voitures réalisent un véritable carnage, rendant glissante la chaussée d’autant plus qu'au début du mois de mars le temps se doit d’être pluvieux. De nombreux accidents sont signalés et même, dans certaines localités, des tronçons de routes sont interdits à la circulation durant une courte période. La mortalité des crapauds a été estimée de 10 à 30% pour une circulation de 4 à 12 voitures par heure, et bien davantage si la circulation est plus dense.

Considérant l’évolution darwinienne de l’espèce, dans son ouvrage La vie des crapauds Jean Rostand estime qu’aux deux piliers de cette théorie, hasard des mutations et nécessité de la sélection naturelle des plus adaptés, il convient d’ajouter le hasard des mauvaises rencontres, sélection artificielle qui joue chez les crapauds un rôle majeur avec l’homme pour auteur.

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Réserve naturelle du Pinail

Ces dernières années l'hécatombe a augmenté. Selon Maxime Paquin de France Nature Environnement, jusque dans les années 50, le territoire français était maillé de multiples petites mares et de prairies humides inondées lors des crues des ruisseaux. Depuis on a comblé et asséché ces zones humides. Pourtant une multitude d'espèces animales et végétales ont besoin de ces relais pour circuler, s'alimenter, se reproduire. Restaurer les mares et en créer à proximité des voies de circulation pour que les crapauds par exemple n'aient pas besoin de les franchir serait un exemple de contribution à la trame verte et bleue prônée par le Grenelle de l'Environnement.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site asalf-normandie.org

dimanche, 06 mars 2011

Les crapauds sont des dévoreurs d’insectes

Les crapauds communs (Bufo bufo) sont laids et balourds. Si les contes pour enfants leur donnent la possibilité de se transformer en princes charmants, c’est certainement pour créer un effet de contraste.

Les crapauds sont des dévoreurs d’insectes, d’araignées et de vers de terre. Ce sont des auxiliaires efficaces des jardiniers et des agriculteurs. Leur action protectrice a été comparée à celle des pesticides dont la nocivité n’est plus à démontrer. Dans certains pays ils sont artificiellement introduits dans les jardins en création. Nombreux, mais menacés, ils tiennent une place importante dans l’équilibre écologique et la biodiversité dont nous sommes dépendants..

Protégés par les sécrétions toxiques de leurs pustules cutanées, leurs prédateurs sont rares : couleuvres à collier, hérissons, corneilles… auxquels il faut ajouter l’homme. Les mares sont comblées et les zones humides indispensables pour les écosystèmes sont toujours menacées.

mercredi, 02 mars 2011

Le dodo pas si dodu

Le dodo, nommé scientifiquement Raphus cucullatus, oiseau de l'île Maurice disparu vers la fin du 17e siècle, est l'une des plus célèbres espèces animales exterminée par l'action de l'homme. La plupart des os conservés dans les musées viennent d'un site daté d'environ 4000 ans. Le dodo a certainement été victime des activités humaines. Les marins et colons hollandais ont consommé des dodos en grande quantité. Mais les animaux introduits par l'homme, chiens, porcs, chats, singes, ont joué un rôle important en détruisant aussi les jeunes et les oeufs.

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Cependant, des aspects de sa biologie demeurent incertains, à commencer par son poids. Beaucoup de représentations artistiques montrent le dodo comme un oiseau très gras dont le poids aurait dépassé les 20kg. Une étude récente du CNRS suggère un poids moins élevé et remet en cause l'idée du dodo dodu.

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site du CNRS

mardi, 25 janvier 2011

Le génome de la fraise des bois décrypté

Des équipes scientifiques internationales sont parvenues à décrypter le génome de la fraise des bois.

Une équipe internationale de chercheurs a découvert que le génome de la fraise sauvage (Fragaria vasca) possède deux jeux de 7 chromosomes et d'environ 35.000 gènes, soit une fois et demie le nombre que possèdent les humains (entre 20.000 et 25.000) . L’équipe qui a travaillé sur ce génome compte plus de 70 chercheurs répartis sur les cinq continents. Le séquençage sera suivi par une identification de tous les gènes grâce à l'utilisation de marqueurs génétiques.

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En Europe et en Amérique du Nord, les fruits de l’espèce Fragaria vesca sont de petite taille. Connus depuis l'Antiquité, les Romains les utilisaient dans leurs produits cosmétiques en raison de leur odeur agréable. Mais les fraises poussent également le long des côtes américaines de l'Alaska au Chili. La fraise actuelle est le résultat de croisements de fraises sauvages des Amériques.

Le fraisier des bois posséde un cycle de reproduction très court, de 4 à 6 mois. C'est un avantage qui permet un travail de sélection rapide. En décryptant ce génome, les chercheurs espèrent faire que ces fraises soient plus résistantes aux maladies et aux variations climatiques, plus savoureuses, qu’elles aient une plus longue durée de vie et un plus bel aspect. Le séquençage d'un génome n'est pas réalisé dans le but exclusif de concevoir des plantes OGM. La connaissance du génome permet à l'agronome de repérer et de sélectionner plus rapidement et facilement les meilleurs gènes pour renforcer les propriétés des plantes.

vendredi, 21 janvier 2011

La vie peut prendre d'autres chemins

On estime que la vie requiert six éléments essentiels : le carbone, l’hydrogène, l’azote, l’oxygène, le soufre et le phosphore.

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Des recherches présentées par la NASA portent sur le fait qu'une bactérie terrestre, trouvée dans les sédiments du lac Mono en Californie et appelée GFAJ-1, s’est affranchie du phosphore pour lui préférer l’arsenic qui est très proche chimiquement. Pourtant, l'arsenic est un puissant poison pour la plupart des êtres vivants.
Cette découverte prouve que la vie sur une autre planète pourrait connaître des formes radicalement différentes de celles que nous connaissons sur Terre. Les exobiologistes recherchent des êtres vivants bien différents, sachant que la vie, si elle existe ailleurs, peut prendre d’autres chemins.

On peut lire les différentes contributions sur le blog sciences.blog.lemonde.fr

lundi, 08 novembre 2010

Fais de la biotechnologie toi-même

Les bioamateurs, qui manipulent l'ADN dans leur garage, désirent s'initier aux gestes basiques du génie génétique, qu'ils jugent confisqués par les grands laboratoires. La plupart des composants nécessaires pour prélever l'ADN sur une bactérie, une plante ou la peau d'un animal, puis pour le décomposer et en recombiner le programme, sont désormais en vente libre. Des bio-kits sont disponibles sur internet.

 

 

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Les membres de la communauté DIYbio (Fais de la biotechnologie toi-même) ont même mis au point en 2005 un thermocycleur rustique, nécessaire pour réussir l'une des opérations les plus délicates : la duplication de l'ADN, qui exige une quarantaine de cycles de chauffage. Une fois lavée, séchée puis mise à nue dans un tube, la pelote d'ADN peut alors être recombinée à l'envi. Certains DIYbiologistes espèrent transférer le parfum de la banane à la tomate ou, plus sérieusement, créer une molécule de bioéthanol surpuissant à base de sucre de canne. Selon leur avis, le danger n'est pas de leur côté mais plutôt du côté de l'opacité des multinationales de biotechnologie.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article de Guillaume Malaurie sur le site hebdo.nouvelobs.com

dimanche, 04 octobre 2009

Les enfants apprennent à s'occuper d'un potager

Au Jardin botanique de Montréal, des enfants apprennent à s'occuper d'un potager et à cultiver leurs propres légumes. Encadrés par des animateurs, ils s'initient ainsi à la botanique et à la biologie en s'amusant. À la fin de l'été, la récolte est appréciée par toute la famille.

samedi, 03 octobre 2009

Le travail de Florence Forget sur la sécurité des aliments

Le travail de Florence Forget, chercheur à l'INRA sur la sécurité des aliments

chercheur-inra.jpgLes céréales sont susceptibles d'être contaminées par des mycotoxines, substances secrétées par des moisissures. La consommation répétée de faibles quantités de ces toxines pourrait conduire chez l'homme à des intoxications alimentaires chroniques. L'unité s'intéresse aux mycotoxines produites par les champignons de type Fusarium sur maïs, blé, orge. Leur sécrétion survient au champ, avant la récolte et échappe à l'heure actuelle à tout contrôle. L'objectif prioritaire est de comprendre de quelle manière ces toxines sont produites et régulées.
Florence Forget-Richard, directeur de recherche à l'unité Mycologie et Sécurité des aliments, cherche à savoir si le choix de la variété peut limiter le niveau de toxines à la récolte. Elle s'attache à identifier et à élucider le mode d'action des composés des grains qui bloquent la production de toxines.

mardi, 29 septembre 2009

Darwin, Histoire d'une (r)évolution

Darwin, Histoire d'une (r)évolution, le hors-série numéro 4 de l'Express d'octobre-novembre 2009.

Charles Darwin a été un observateur hors du commun et « L'Origine des espèces », publié en 1859, il ya 150 ans, a profondément bouleversé la biologie, causant une véritable révolution scientifique.

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Ce hors-série expose les découvertes récentes sur l'évolution :
L'étude de la sélection naturelle révèle comment les organismes s'adaptent à leur milieu de vie. Certains ajustements restent mystérieux, d'autres sont d'une ingéniosité étonnante.
On peut lire deux articles de Dirk Draulans : Le virus, moteur de l'évolution ? La lutte incessante contre l'action des virus modifie activement la génétique des espèces.
L'être humain, un animal comme les autres. Bon nombre de capacités encore récemment considérées comme propres à l'être humain ont été découvertes chez les animaux.
Ce hors-série aborde aussi l'environnement en mutation de la France :
On peut lire deux articles de Régis de Closets : La biodiversité s'organise. La faune et la flore françaises subissent déjà les conséquences du réchauffement climatique annoncé. Les scientifiques tentent d'évaluer les dégâts et de mieux comprendre comment les espèces peuvent s'adapter.
Quels paysages pour demain ? Quelle place réserver à la nature dans un environnement de plus en plus façonné par la main de l'homme ? Les experts cherchent de nouveaux équilibres pour faire cohabiter biodiversité et urbanisation.

mercredi, 22 juillet 2009

Les plantes invasives investissent les milieux perturbés

Les invasions biologiques sont un aspect de la mondialisation souvent méconnu. L'introduction d’espèces d’origine souvent lointaine, dont certaines se naturalisent et prolifèrent, produit des dommages environnementaux importants. Ces plantes invasives produisent énormément de semences et ne se déplaisent pas en « milieu perturbé ». Elles peuvent proliférer en milieux pollués et utiliser les talus routiers, les bords de voie ferrée ou d’autoroute pour se disperser.

plantes-invasives01.pngLe livre « Plantes invasives en France », dont l'écriture a été coordonnée par Serge MULLER, établit un état des connaissances relatives à 34 espèces invasives en France. Pour chaque espèce sont indiqués : l’origine, la distribution et le niveau d’invasion actuel en France (illustré par une carte à l’échelle départementale), l’habitat, l’impact sur l’environnement et les modes de contrôle possibles. Ce livre est à commander au Muséum d’Histoire Naturelle, à l'adresse : Publications Scientifiques ,  57 rue Cuvier 75231 Paris Cedex 05, au prix de 37 € + 5,70 € pour les frais de transport.

Prunus_serotina.jpgLes plantes invasives sont souvent introduites dans les jardins pour leur caractère décoratif.
Par exemple, le cerisier tardif, prunus serotina, est une espèce originaire des Etats-Unis qui a été introduite comme plante d’ornement mais aujourd'hui, selon les agents du parc naturel régional (PNR) Oise-Pays de France, cette plante a un impact grandissant sur la forêt de Compiègne.
Une forte présence a été constatée en forêt de la Haute-Pommeraie, entre Creil et Chantilly.

dimanche, 24 août 2008

Le sol s'appauvrit

Le sol est vivant mais il s'appauvrit, interview de Claude Bourguignon qui déjà en 1986, alertait l'opinion sur les conséquences écologiques prévisibles.

Vidéo extraite du film " Alerte à Babylone " de Jean Druon au éditions Voir et Agir : http://www.voiretagir.com/

samedi, 23 août 2008

Le sol est vivant

Hier, vendredi 22 août dans l'émission Tout s’explique sur France Inter à 14h, Fabienne Chauvière a invité Lydia et Claude Bourguignon, chercheurs spécialistes en microbiologie des sols.
Le thème de l'émission : agriculture et nourriture

Aujourd’hui, l’agriculture est dans une impasse. L’intensification n’a pas été capable d’arrêter la famine mais elle a épuisé des millions d’hectares de sol et dégradé la qualité nutritive des aliments. Fondée sur une conception très réductrice du sol qui est considéré comme un support inerte, l’agronomie n’a pas su développer une agriculture durable. Les OGM rendent les agriculteurs prisonniers des semenciers et les agro-carburants provoquent une hausse brutale du prix des denrées agricoles.

Claude et Lydia Bourguignon offrent une alternative en étudiant les sols qui sont très mal connus. Lydia est ingénieur agricole et Claude est microbiologiste. Depuis les années 70, ils défendent cette science qu'est la microbiologie des sols.

Le sol se forme avec tous les déchets qui s'y accumulent. Ceux-ci sont attaqués par les acariens, les vers de terre et toute une micro-faune dont les excréments sont eux-mêmes décomposés par des champignons microscopiques. Les vers de terre font le lien entre le fond et la surface du sol. La nuit, ils remontent de la terre et enfouissent de la matière organique, tout en aérant le sol. Un sol forestier est composé à 80% de vide. Les champignons attaquent la lignine produit par les végétaux et maintiennent l'humidité du sol. Les cloportes et les araignées, prédateurs des acariens et des insectes plus petits évitent l'encrassement des sols. Les microbes contenus dans le sol sont indispensables pour solubiliser les oligo-éléments comme le calcium et en échange les plantes nourrissent les microbes par leur sève contenant le suc fabriqué par photosynthèse à partir du CO2 de l'atmosphère et le l'eau de pluie. Tout cet équilibre est fragile. En France, les sols ont perdu 90% de leur vie. En cause, les intrants (pesticides, herbicides, fongicides) mais aussi les labours de plus en plus profonds. Pour reconstituer un sol vivant et efficace, il faut 5 à 6 ans pour un sol argilo-calcaire et jusqu'à 20 ans pour un sol sableux.

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Le LAMS,crée par Claude et Lydia Bourguignon est un laboratoire d'analyse de sol spécialisé dans l'étude écologique de profil cultural pour restaurer la biodiversité des sols de terroir afin d'améliorer la qualité et la typicité des vins et des denrées agricoles. Pour voir le site : http://www.lams-21.com/

Claude et Lydia Bourguignon ont écrit un livre paru cette année aux éditions Sang de la terre: Le sol, la terre et les champs - Pour retrouver une agriculture saine

Pour écouter l'émission : http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/ete/toutsexpliqu...