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samedi, 16 novembre 2013

La valeur économique des prairies permanentes

Un rapport du Commissariat général au développement durable constate une chute de 6,3% des surfaces déclarées en prairies permanentes (PP) entre 2006 et 2010. Dans les Pyrénées, au sud des Alpes, en Rhône-Alpes, en PACA et dans le nord du Languedoc-Roussillon, ce recul s'est produit en même temps qu'une forte augmentation des surfaces de landes. En Bretagne, en Normandie, dans les Pays de la Loire, comme dans le Centre et en Limousin, les prairies permanentes s'effacent au profit des prairies temporaires ou de façon moins marquée des surfaces en céréales et oléoprotéagineux. 3% des pertes de surfaces de prairies permanentes entre 2009 et 2010 seraient toutefois la conséquence d'un phénomène en partie administratif. La Prime Herbagère Agro-environnementale est accordée pour des surfaces extensives jusqu'alors non soutenues. de plus, une anticipation du renforcement des Bonnes Conditions Agro- Environnementales sur la "gestion des surfaces en herbe" pourraient expliquer cette chute.

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Support de biodiversité, régulation de la qualité de l'eau, qualité des paysages, les prairies rendent de grands services écosystémiques. Même si un nombre limité de services écosystémiques ont été évalués, l'ordre de grandeur pour les prairies permanentes atteint 600 €/ha/an. Les prairies jouent également un rôle dans l'épuration des eaux en piégeant ou en transformant les éléments nutritifs en excès, les particules fines ainsi que certains polluants, grâce à des processus physiques, géochimiques et biologiques (90 €/ha/an). Elles permettent également de protéger contre les crues (entre 60 et 300 €), jouent un rôle bénéfique pour la pollinisation (60 à 80 €/ha/an), et autorisent des activités de pâturages, fauche (280 et 630 €/ha) et chasse. Elles présentent des valeurs éducatives (entre 10 et 15 €/ha/an) et récréatives (entre 290 et 1.200 €).
Source : actu-environnement.com

mercredi, 06 novembre 2013

Des solutions pour diminuer la pression sur les océans

Pour diminuer la pression sur les océans, L'IPSO (International Programme on the State of the Ocean) et l'UCIN propose : une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre pour limiter les hausses de température ainsi que des puits de carbone, pour stocker le carbone et ainsi restreindre l'absorption du CO2 par les mers et océans, une gestion de la pêche améliorée dans le monde entier pour permettre la sécurité alimentaire aux populations les plus impactées par la diminution des stocks de poissons, l'amélioration des techniques de pêche pour prévenir les impacts néfastes sur les écosystèmes et les rejets de prises accidentelles.


L'IPSO estime que les réserves maritimes sont notre meilleur espoir pour résoudre cette crise mondiale et éviter la catastrophe. Les réserves maritimes sont l'équivalent des parcs nationaux, ce sont des espaces protégés, des poches de résistance qui permettront aux océans de se remettre des chocs externes pour se rééquilibrer. Toutefois, les réserves maritimes ne sont pas à l'abri de l'acidification des océans qui cause déjà la destruction de beaucoup d'écosystèmes, il est donc impératif de concentrer ses efforts, avant tout, sur la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre.

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De plus, les espèces migratoires comme les cétacés ne pourront être protégées par les réserves, par définition limitées. Sans l'élimination de la pêche des grands prédateurs marins (comme les dauphins, orques, cachalots, requins...) illicite ou autorisée, la prolifération des espèces invasives ne peut qu'empirer. Et à ce moment-là, ne faudrait-il pas, diminuer drastiquement le trafic maritime qui ne fait que perturber les cétacés et apporter des espèces invasives ? Ou du moins innover dans des embarcations silencieuses qui n'ont pas besoin de ballasts ? Ou bien faire un peu de logistique intégrée pour ne pas déranger les cétacés et échanger son chargement par un autre de même poids ?


Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

lundi, 19 août 2013

La moitié des papillons des prairies ont disparu

Selon l'Agence européenne de l'environnement, la moitié des papillons des prairies ont disparu en 20 ans en Europe, un déclin qui devrait déclencher la sonnette d'alarme sur l'état de la biodiversité. En effet, les papillons sont des indicateurs représentatifs des tendances observées pour la plupart des autres insectes, et donc de la biodiversité et de la santé générale des écosystèmes.


Selon le directeur exécutif de l'Agence, ce déclin très important des papillons des prairies devrait déclencher la sonnette d'alarme. Si on ne sait pas maintenir ces habitats, on peut perdre beaucoup de ces espèces pour toujours. Il faut reconnaître l'importance de ces papillons et d'autres insectes, la pollinisation qu'ils réalisent est essentielle pour les écosystèmes naturels et l'agriculture.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site lexpress.fr

jeudi, 15 août 2013

L'astéroïde de Chicxulub et les dinosaures

Les préhistoriens pensaient que l’astéroïde de Chicxulub s’était écrasé au Mexique quelque 300000 ans avant la disparition des dinosaures, une durée trop longue pour établir un lien de causalité entre les deux événements. Or, d’après une nouvelle datation radiométrique de haute précision du centre de géochronologie de Berkeley aux États-Unis, l’astéroïde aurait en réalité touché la Terre il y a 66.038.000 années, soit 33.000 ans seulement avant l’extinction des dinosaures. La succession chronologique entre ces deux événements est plus étroite que lors des estimations précédentes.

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Mais selon le centre de géochronologie de Berkeley, l’impact de Chicxulub n’a probablement pas été la seule cause de la disparition des dinosaures. En effet, la Terre aurait connu, au cours du crétacé, une intense activité volcanique dans la région du Deccan, en Inde, à l’origine d’un rejet massif de CO2 et de soufre, et par conséquent d’une sensible modification du climat. L’écosystème planétaire était donc déjà fragilisé lorsque la chute de l’astéroïde a porté un coup fatal aux dinosaures.

source : universcience.fr

dimanche, 04 août 2013

Le denti, poisson typique de la Méditerranée

Le denti, poisson typique de la Méditerranée, majestueux et méfiant, est apprécié pour sa chair savoureuse. Patience et technique sont de rigueur si l'on veut l'approcher. De la famille des sars et des daurades, le denti est un poisson magnifique. Il fréquente les fonds rocheux, les champs de posidonies et les secs mais en été, sa rencontre sera plus facile tôt le matin ou en début de soirée, lorsqu'il n'est plus dérangé par le trafic maritime. Ce prédateur, à la denture adaptée et acérée dotée de quatre canines très développées, est essentiellement un carnassier amateur de sardines, d'anchois et de poulpes. Des essais réussis d’aquaculture ont été conduits sur ce poisson à valeur commerciale très élevée.

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Le denti est à la fois très méfiant et curieux. À l'aube et au coucher du soleil, le denti chasse et se fait moins farouche. Il faut s'armer de patience et se camouflé pour l'observer. Il affectionne surtout les secs au large, exposés au courant, et plus généralement les zones où roches et algues se mêlent, entre 15 et 50 m, et parfois jusqu'à 200 m.

Source : apnea.fr

samedi, 03 août 2013

Un paradis sous-marin très fragile

Dans les Pyrénées-Orientales, au pied du massif des Albères, existe un paradis sous-marin très fragile, la réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls. De l’île Grosse au cap Peyrefite, la physionomie et la beauté de la côte Vermeille se retrouve sous la surface de l’eau. De haut en bas, la diversité des paysages est étonnante. D’abord, la roche du niveau de la mer est constamment mouillée par les embruns et offre une hospitalité de choix pour les mollusques et les crustacés. Dans la zone de déferlement des vagues, un trottoir formé de Lithothamniées, algues calcaires, surplombe un faciès rocheux caractérisé par une zone d’éboulis.
Entre 15 et 30 m de fond, les herbiers de posidonie, une des principales richesses méditerranéennes, ondulent au gré des courants. Ces prairies aquatiques, véritables nurseries, abritent diverses espèces de poissons, poulpes et éponges. Ainsi, saupe, daurade et sar pour les uns, hippocampe moucheté, petite étoile de shérif, grande cigale de mer et grande nacre pour les autres, cohabitent en toute quiétude. Spirographe et ascidie détiennent le rôle de filtreur.

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Le prolongement sous-marin s’effectue avec la strate du coralligène, milieu apprécié des plongeurs qui recense plus de 500 invertébrés. Ainsi, l’oursin violet, le doris dalmatien et l’éponge pierre colonisent les champs de gorgones et de corail rouges. Royaume des couleurs et des formes, c’est également le domaine du mérou, de la murène, de la rascasse… qui affectionnent les fonds rocheux tandis que la raie blanche, la torpille, la baudroie… vivent plaquées dans les fonds meubles et vaseux et cohabitent avec les roussettes et les uranoscopes. Plus rarement, le requin-pélerin, le grand dauphin et la tortue caouanne fréquentent la zone au large de la côte.

Source : reserves-naturelles.org

mercredi, 31 juillet 2013

Parcourir le sentier sous-marin des PO

Installé au départ de la plage de Peyrefite entre Banyuls sur mer et Cerbère, au sein d'une baie abritée, le sentier sous-marin se visite en nageant en surface muni d'un masque, d'un tuba FM et de palmes. Ce sentier sous-marin est un espace pédagogique dédié à tous les passionnés de la mer.

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D'une longueur de 250 m, limité par une ligne d'eau, il est ponctué de 5 stations d'observation représentatives de 5 écosystèmes différents : galets, herbier de Posidonie, blocs, failles et tombants. Chaque station est balisée par une bouée numérotée et équipée de panneau d'information immergé. Chaque bouée est munie d'une main courante permettant de se maintenir en toute sécurité. La visite est commentée tout au long du parcours grace au tuba FM Fréquence Pro qui, muni d'un embout actif, permet une audition par conduction osseuse via les dents.

Pour plus de renseignements, consulter le site cg66.fr

lundi, 06 mai 2013

Trois insecticides interdits durant 2 ans

La Commission européenne devrait suspendre, pendant deux ans à compter du 1er décembre, l'utilisation de trois insecticides impliqués dans le déclin accéléré des abeilles domestiques, l'imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxame sur quatre grandes cultures (maïs, colza, tournesol, coton). Ils resteront autorisés sur lews cultures de céréales d'hiver et la culture de la betterave. Ces molécules, appartenant à la famille dite des néonicotinoïdes, sont les insecticides les plus utilisés au monde en agriculture et sont, depuis plus d'une dizaine d'années, suspectés d'être un élément déterminant de l'effondrement des populations d'abeilles et de pollinisateurs sauvages (bourdons, abeilles sauvages, papillons, etc.).

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La proposition de la Commission repose sur un rapport d'expertise rendu par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), selon lequel les trois néonicotinoïdes présentent un risque pour les abeilles. "Bien qu'une majorité des Etats membres soutiennent désormais notre proposition, la majorité qualifiée nécessaire n'a pas été atteinte, a déclaré le commissaire européen à la santé des consommateurs, Tonio Borg. La décision incombe désormais à la Commission. Du fait que notre proposition est fondée sur un certain nombre de risques pour la santé des abeilles identifiés par l'EFSA, la Commission avancera avec ce texte dans les prochaines semaines."

Source : lemonde.fr

samedi, 04 mai 2013

Les patineurs de mer

Le vortex de plastique du Pacifique, constitué de morceaux microscopiques dans la gyre subtropicale du Pacifique Nord a connu une augmentation de 100 fois au cours des 40 dernières années. Ce gigantesque radeau de plastique sur l’océan Pacifique est aussi appelée le « Garbage Patch », la « tâche poubelle ». C’est une masse de déchets de la taille du Texas et 2 fois plus grand que Hawaii. Une zone couverte d’une myriade de petits morceaux de plastique de la taille d’un ongle humain voire encore plus fin. Ces micro-déchets innombrables ont un impact significatif négatif sur les écosystèmes locaux.

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Les patineurs de mer sont des insectes (Halobates sericeus) qui se trouvent couramment dans cette région subtropicale, et qui viennent normalement pondre leurs œufs sur les plumes d’oiseaux, les coquillages et sur toutes les surfaces dures qu’ils peuvent trouver. Le plastique donne à ces insectes une nouvelle surface pour la ponte, ce qui a pour conséquence une augmentation importante de leur nombre d'œufs. Ce boom démographique qui s’ensuit a un impact tout le long de chaîne alimentaire et modifie profondément l'écosystème.

Source : consoglobe.com

vendredi, 03 mai 2013

Le septième continent

Les membres de l’expédition 7e continent embarqueront sur le voilier Swan 47 ce mois de mai 2013. Ils partiront en mer pour étudier la zone d’accumulation de déchets dans le gyre nord-pacifique. L’objectif de la mission est de quantifier et de référencer l’état de pollution au plastique de cette région marine.

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Une véritable soupe de plastique a envahi les océans. Sur les 260 millions de tonnes de plastique produites par an, 10 % finissent en mer. Les courants emportent les débris loin des côtes et dégradent les gros morceaux. Ainsi, la pollution marine au plastique reste peu visible. Elle menace pourtant 250 espèces marines, et modifie l’écosystème dans son ensemble. L’explorateur Patrick Deixonne, membre de la Société des explorateurs français, a été à plusieurs reprises témoin de l’ampleur de la pollution plastique des océans. C’est dans ce contexte qu’est née la mission d’exploration 7e continent. Avec cinq autres personnes à bord du voilier Swan 47, Patrick Deixonne se rendra au mois de mai dans le plus grand et le plus pollué des gyres : le gyre nord-pacifique. Il s’agit là de la première mission d’exploration française dans ce tourbillon marin.

Pour en savoir plus sur cette expédition, on peut consulter le site futura-sciences.com

mardi, 16 avril 2013

Vives critiques

Les rapports rendus, il y a une semaine, demandent des aménagements substantiels du projet de plate-forme aéroportuaire appelée de Notre Dame des Landes à Nantes. S'agissant de l'augmentation du trafic, qui justifierait le transfert de l'actuel aéroport, la commission demande une nouvelle évaluation des coûts de réaménagement de l'aéroport actuel Nantes Atlantique, la réduction de l'emprise du futur Aéroport du Grand-Ouest (AGO), les justifications économiques, la nécessité de relier Nantes aux grandes métropoles européennes, le développement des transports à l'échelle des deux régions concernées, Pays-de-la-Loire et Bretagne.

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Les experts scientifiques chargés d'évaluer "la méthode de compensation des incidences sur les zones humides", et le groupe en charge de "l'expertise de l'impact sur l'agriculture" ont aussi émis des critiques au dossier de futur aéroport. Les experts scientifiques remettent en question la validité du calcul de compensation des zones humides, quelque 98 % de la surface du futur aéroport. Au lieu de remplacer un hectare de zone humide par deux hectares, dite méthode de "compensation surfacique", il était proposé d'étudier les services rendus en termes de biodiversité, de botanique, d'hydrologie sur une surface donnée et de chercher à les remplacer sur une surface qui pourrait être plus réduite. Cette méthode dite de "compensation fonctionnelle", expérimentale sur une grande superficie, n'a certes pas été condamnée par les experts. Mais ils ont remis en question les critères, les modes de calcul et en ont pointé les risques d'échec. S'agissant des agriculteurs, la commission qui leur était dédiée a, elle, alerté sur les conséquences de la construction d'AGO sur l'agriculture, avec la disparition d'exploitations. Une sorte de double peine puisque cette perte de terres agricoles s'accompagne, selon les auteurs du rapport, de "l'incidence de la compensation environnementale sur l'agriculture". Là encore, estiment-ils, il faut réduire l'impact du projet.

Source : lemonde.fr

lundi, 15 avril 2013

Quel avenir pour le vin de Bordeaux en 2050 ?

Selon une étude publiée ce lundi 8 avril dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), les changements climatiques vont modifier en profondeur la répartition géographique des régions productrices de vin dans le monde d'ici 2050. La surface de terres propices à la culture de la vigne "va se réduire dans de nombreuses régions traditionnellement productrices de vin, comme la région de Bordeaux ou la vallée du Rhône, ainsi qu'en Toscane en Italie".

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En observant 4 modèles scientifiques différents concernant le réchauffement climatique, selon la version la plus optimiste, la baisse de surface de terres favorables ne serait que de 39 % en Europe, le pire scénario fait état d'une chute de 86 % et selon la version médiane, cette surface va se réduire de 68 % en 2050. Les terroirs du Chili, de Californie, d'Australie et des régions d'Europe méridionale vont être les plus touchés par ces changements. A l'inverse, l'Europe du nord, le nord des Etats-Unis ou la Nouvelle-Zélande pourraient devenir d'importants producteurs de vin. Les viticulteurs des régions traditionnelles pourront tenter de ralentir le processus en plantant des vignes plus en altitude, en cultivant des cépages plus résistants ou en recourant à des méthodes d'arrosage. "D'ici une vingtaine d'années l'industrie viticole sera très différente d'aujourd'hui en terme de répartition géographique et de techniques d'élaboration des vins", avance M. Hannah, principal auteur de l'étude. Mais les chutes de précipitations et les éventuelles périodes de sécheresse seront vraisemblablement trop importantes pour continuer à cultiver de la vigne dans bon nombre de ces régions traditionnelles.

Source : lemonde.fr

mercredi, 10 avril 2013

L'hécatombe des dauphins dans le golfe du mexique

Voilà 3 ans, la plateforme pétrolière Deepwater Horizon déversait 750 millions de litres de pétrole brut dans le golfe du Mexique. Le puits, situé à 68 km des côtes, a explosé en avril 2010, la marée noire s’est répandue dans tout le golfe et a atteint les côtes en juin. Si le pétrole n’est plus visible en surface, il est pourtant toujours présent et impacte considérablement la faune du golfe. En outre, des études ont montré que le dispersant utilisé était 52 fois plus toxique que le pétrole lui-même.

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La National Wildlife Federation, pour évaluer l’état du golfe, a réuni toutes les études réalisées sur six espèces animales dont le développement dépend directement de la bonne santé du eaux du golfe du Mexique. Les dauphins sont l'espèce la plus touchée, 650 carcasses ont échoué sur les côtes et les jeunes dauphins meurent six fois plus facilement en raison de la pollution. En outre, les auteurs du rapport estiment que seule une carcasse sur 50 est retrouvée. L’hécatombe des dauphins est sans précédent. Les prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire comme le dauphin continuent de mourir en grand nombre dans les zones où le pétrole s’est déversé. C’est une indication importante du fait que l’écosystème du golfe du Mexique n’est pas rétabli.

Source : futura-sciences.com

lundi, 08 avril 2013

Le mystère des cercles de fées

Les cercles de fées sont des zones circulaires sans végétation de 2 à 12 mètres de diamètre délimités par une couronne ou un anneau d’herbes un peu plus haute que le reste de la steppe alentour. On peut voir ces énigmatiques structures en Namibie, mais ils sont aussi visibles en Angola et en Afrique du Sud. Ces cercles ne sont pas permanents: au bout de quelques dizaines d’années, la végétation envahit de nouveau la zone aride et ils disparaissent.

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Une étude publiée dans Science lève le voile sur les mécanismes qui conduisent à leur apparition. Norbert Juergens, biologiste à l’université de Hambourg, s'est intéressé à une bande de désert longue de 2000 km du centre de l’Angola au nord de l’Afrique du Sud. Il a remarqué qu’une espèce de termites appelée Psammotermes est le seul organisme à être présent dans les premiers stades de vie des cercles de fées. Ces insectes se nourrissent des racines de graminées et en y regardant de plus près, le biologiste a découvert que les termites éliminaient toute forme de flore au centre des cercles. Sans végétation, l’eau de pluie filtre à travers le sol et reste stockée dans le sous-sol. Cette réserve permet aux termites de survivre pendant la saison sèche et favorise la pousse de plantes au bord des cercles.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

vendredi, 29 mars 2013

L'Anthropocène, nouvelle époque géologique de la Terre

Selon Frank Fenner, professeur émérite de microbiologie à l'Université nationale australienne, et Paul Crutzen, prix Nobel de chimie, la Terre est entrée dans une nouvelle époque géologique, l'Anthropocène, depuis 1800 avec la révolution industrielle et l'exploitation massive des combustibles fossiles. Cette nouvelle époque géologique succéderait à l'Holocène débuté il y a dix mille ans. Bien que non officielle sur l'échelle des temps géologiques, l'Anthropocène a été admis dans la terminologie scientifique et correspond au moment où les Hommes ont pu rivaliser avec les forces de la nature dans la capacité à modifier l'écosystème de la Terre.


En effet, nos activités réchauffent le climat planétaire d'une ampleur aussi importante que les grands cycles naturels et nous entamons la sixième extinction massive de la biodiversité, avec une vitesse sans doute plus rapide encore que celle qui a conduit, il y a 65 millions d'années, à l'extinction des dinosaures suite à la chute d'un astéroïde, comme le souligne Eric Lambin, membre de l'Académie des sciences des Etats-Unis.

Source : notre-planete.info

mercredi, 19 décembre 2012

Sauvons les grands arbres

Les arbres les plus vieux ont un rôle écologique majeur. Leurs cavités peuvent servir de nids ou d’abris, pour parfois plus de 30 % des oiseaux et animaux de l’écosystème. Par leur taille, ils stockent d’énormes quantités de carbone et recyclent les éléments nutritifs du sol grâce auxquels prospère un grand nombre d’espèces. Ces arbres fournissent une abondance de nourriture pour beaucoup d’animaux sous forme de feuillage, de fleurs ou de fruits. Même dans les paysages agricoles, les vieux grands arbres peuvent restaurer la végétation.

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Le chêne de Tronjoly, à Bulat-Pestivien en France, âgé d'environ 1700 ans © Michel Lefranq, Wikipédia


Dans un rapport publié dans Science, des scientifiques signalent une alarmante accélération du taux de mortalité des grands arbres de 100 à 300 ans au cours du siècle dernier. Selon David Lindenmayer, premier auteur du rapport, ce déclin a été observé dans les forêts suédoises et confirmé par une étude de 30 ans sur les Eucalyptus d'Australie. Les vieux arbres disparaissent en masse dans les feux de forêt mais le taux de mortalité reste 10 fois plus important que la normale, les années sans feux. Ces observations s’étendent au monde entier. Ce déclin est dû aux défrichage, pratiques agricoles, feux de forêt, exploitation forestière, utilisation du bois, attaques d'insectes, changements climatiques.

Un appel est lancé par la communauté scientifique, il y a urgence dans le monde entier à sauver les grands arbres. Il faut enquêter pour évaluer l'ampleur de la perte des grands arbres, et identifier les domaines où ils ont une meilleure chance de survie.

Source : futura-sciences.com

lundi, 10 décembre 2012

Biodiversité riche et vitale dans les villes

Les villes maintiennent des espèces de la faune et de la flore ainsi que différents écosystèmes. Au cœur de la ville, les espaces verts urbains rendent de nombreux services comme la captation et la filtration des poussières ainsi que l'absorption du dioxyde de carbone de l'air, améliorant ainsi la qualité de l'air. Ainsi, des données du Royaume-Uni démontrent qu'une augmentation de 10% en couvert forestier dans les villes peut entraîner une diminution de 3-4 °C de la température ambiante, ce qui réduit l'énergie utilisée pour la climatisation l'été.

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La biodiversité urbaine fournit également d'importants avantages pour la santé humaine. Des études ont démontré que la proximité des arbres peut réduire la prévalence de l'asthme et des allergies chez les enfants. Les villes doivent apprendre à mieux protéger et renforcer la biodiversité puisqu'il est possible de maintenir une biodiversité riche dans les villes et elle est extrêmement vitale à la santé et au bien-être humains.

Source : unep.org

samedi, 01 décembre 2012

Indispensable inventaire de la biodiversité

A la tête d'une expédition de trois mois avec 200 scientifiques, Philippe Bouchet, zoologiste au Museum national d'histoire naturelle, et Olivier Pascal, botaniste pour l'ONG Pro-Natura, explorent une région de Papouasie-Nouvelle-Guinée pour évaluation de la biodiversité. Ils ont pour l'instant récolté 3 448 sachets contenant entre 100 et 1 000 spécimens chacun.

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Cet inventaire de la biodiversité est indispensable car selon Philippe Bouchet et Olivier Pascal, tout ce qui n'a pas d'identité n'existe pas. C'est valable dans les sociétés humaines, dans les bibliothèques, pour les éléments chimiques. On ne peut pas faire de la gestion de biodiversité si l'on ne sait pas ce que l'on a à gérer. Les stratégies de recherche et de conservation ne sont pas les mêmes si l'on a une biodiversité à un million ou à dix millions d'espèces.

On peut lire l'interview des scientifiques sur le site lemonde.fr

dimanche, 25 novembre 2012

Fragile écosystème...

L'équilibre d'un écosystème peut se dérégler, entraînant éventuellement sa destruction. A titre d'exemple, chasser les grands fauves comme les lions, peut provoquer une surpopulation des espèces herbivores qui en trop grand nombre vont détruire la végétation entraînant la désertification du lieu. La désertification aura une conséquence sur la survie des espèces dans la savane. Soit l'écosystème retrouve un nouvel équilibre, soit il disparaît.


Ecologie par hoptv

lundi, 12 novembre 2012

Les Polluants Organiques Persistants

Tous les pesticides organochlorés de première génération sont des POP (Polluants Organiques Persistants) dont voici les principales caractéristiques : ils perdurent dans l'environnement, ils s'accumulent dans les graisses et via la chaîne alimentaire notamment chez les super-prédateurs comme l'Homme, ils sont dispersés dans l'environnement via les courants atmosphériques et marins, ils sont dangereux pour la santé.

12 POP ont été recensés par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) et interdits dans de nombreux pays comme l'Union Européenne (UE) et les Etats-Unis lors de la convention de Stockholm en mai 2001. Bien que ces POP ne soient plus utilisés dans les pays industrialisés depuis plus de 20 ans, ils perdurent encore dans les écosystèmes et donc dans nos aliments. De plus, les organochlorés interdits ont été remplacés par de nombreuses autres familles chimiques dont les organophosphorés moins persistants dans l'environnement mais plus toxiques.

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Le problème de la bioaccumulation de polluants dans la chaîne alimentaire marine est connu. Le processus illustré ici concerne le poly biphenal chloré (PCB). Source: http://worldoceanreview.com/en/pollution/organic-pollutants/