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dimanche, 15 août 2010

La morue et le hareng

La morue disparaît inéluctablement. En 20 ans les océans ont perdu plus des trois quarts de leur réserve et les stocks ne se reconstituent plus. En 1992, après plus de cinq siècles de pêche, le Canada a fermé la pêcherie de Terre Neuve pour préserver la morue. Mais depuis ce moratoire, la morue n'est pas revenue au large des côtes canadiennes.

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Les morues sont des prédateurs du hareng, si elles sont moins nombreuses, leurs proies subissent une pression de prédation moins forte et se multiplient. Les harengs s'attaquent alors aux oeufs et aux larves de morue. La morue de prédateur passe au statut de proie. Ainsi, le stock de harengs a augmenté mais celui de la morue ne s'est pas reconstitué. Les écosystèmes aquatiques n'ont pas toujours la capacité de se rétablir même si on institue un moratoire sur plusieurs années.

dimanche, 04 juillet 2010

Le recensement de la biodiversité par Tara Oceans

L'expédition Tara Oceans a pour objectif de contribuer au recensement de la biodiversité et à la biogéographie des espèces clés pour la structuration des écosystèmes planctoniques actuels et d'établir un temps 0 de référence, en terme de biodiversité, pour les études futures dans le contexte des changements climatiques et environnementaux en cours.

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Après plus de 9 mois d'expédition, 56 stations d'échantillonnage des écosystèmes planctoniques, couvrant une grande variété d'écosystèmes (anoxique, plus ou moins riche en sels nutritifs, côtiers, au large ou avec des structures physiques particulières comme le tourbillon de Chypre), ont été réalisées en Atlantique, Méditerranée, Mer Rouge, Mer d'Arabie et océan Indien.
Tara ayant un faible tirant d'eau, 28 plongées ont été effectuées sur le site corallien environnant Djibouti, 17 sur le site de Saint Brandon, un atoll corallien de l'océan Indien (au nord de l'Ile Maurice) jamais échantillonné et 20 sur le récif corallien de Mayotte.

Une vidéo à l'Institut océanographique de l'île Maurice : Rubbie a ramené une espèce de corail toute particulière, depuis un an, elle réintroduit des coraux dans les lagons mauriciens.


Les premiers échantillons planctoniques acquis sont de très bonne qualité et exploitables. La quantification des groupes d'organismes, depuis les virus jusqu'aux larves de poissons, à l'aide de microscopes automatisés a déjà commencé et est complète pour certaines stations de prélèvement.
De nouveaux virus bactériens ont été découverts en grand nombre.


Le séquençage moléculaire massif d'organismes ayant des tailles comprises entre quelques microns et un millimètre a commencé au Genoscope et fonctionne. Les premières estimations montrent qu'il est effectivement possible de caractériser la biodiversité globale des stations échantillonnées en utilisant cette nouvelle méthode. La comparaison des séquences trouvées avec celles déjà présentes dans les bases de données mondiales confirme qu'une infime partie seulement est connue. L'échantillonnage des récifs coralliens a été un succès, mais l'analyse des échantillons a tout juste commencé.

On peut lire le premier bilan de l'expédition Tara Ocean sur le site insu.cnrs.fr

vendredi, 04 juin 2010

Les alliances marines au palais

Dans le cadre de l'année internationale de la biodiversité, l'exposition " Alliances marines " du Palais de la découverte présente un bestiaire sous-marin fantastique qui pose la question des interactions entre les espèces vivantes, leur rôle essentiel dans l'équilibre des milieux ainsi que leur adaptation aux changements.

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Des animaux très différents peuvent s'allier par symbiose, mutualisme, commensalisme ou parasitisme. Le requin n'attaque jamais ses poissons pilotes, le gobie surveille les alentours pendant que sa crevette entretient le terrier commun, un parasite du crabe envahit tout son corps et change son comportement… Ces alliances posent des questions : Comment se sont-elles formées ? Comment vont-elles évoluer ? Un animal peut-il vivre vraiment seul ? Une espèce peut-elle disparaître sans affecter son entourage ? Ces alliances remarquables montrent jusqu'où peuvent interagir des espèces que tout sépare à priori. Des liens plus discrets mais vitaux unissent les micro-organismes, les animaux et les plantes d'un écosystème, homme compris. Vivre ensemble est la règle et une biodiversité importante est la meilleure garantie pour s'adapter aux changements annoncés.

On peut visiter cette exposition du mardi 25 mai 2010 au dimanche 23 janvier 2011, de 9h30 à 18h00 du mardi au samedi et les dimanches et jours fériés de 10h00 à 19h00.

mardi, 23 février 2010

La biodiversité en ville

La biodiversité en ville

Le terme "biodiversité" vient de la contraction de l'expression anglaise "biological diversity", c'est à dire "diversité biologique".
La biodiversité c'est la "variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie : cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes." (article 2 de la Convention sur la diversité biologique, adoptée le 22 mai 1992 et ouverte à la signature des Etats lors de la Conférence de Rio le 5 juin 1992, entrée en vigueur le 29 décembre 1993)

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Les espaces urbains minéralisés et stériles détruisent presque toute vie végétale et empêchent la libre circulation des espèces. C'est pourquoi, l'aménagement de la ville doit être entièrement revu pour qu'il intègre la nature sans compromettre les corridors biologiques indispensables à la survie de certaines espèces.
C'est un véritable défi, trop peu considéré, car la ville a généralement tout supprimé : terres agricoles, vergers, ruisseaux, prairies, forêts... et donc les terriers, nids, habitats...
De plus des plantes exotiques sont implantées pour adorner les jardins et les rares espaces verts, ce qui nuit à la biodiversité locale car la plupart des espèces introduites sont des invasives.
Enfin, les axes de transport et de communication fragmentent les espaces en coupant les forêts, les plaines, ce qui se traduit par l'incapacité pour certaines espèces de se reproduire et de chasser. La multiplication des axes routiers est, à ce titre, une véritable catastrophe.

Actuellement, la perte de biodiversité et les changements dans l'environnement qui y sont liés sont plus rapides qu'à aucune période de l'histoire de l'humanité. De nombreuses populations animales et végétales sont en déclin, que ce soit en termes de nombre d'individus, d'étendue géographique, ou les deux. La disparition d'espèces fait partie du cours naturel de l'histoire de la Terre. Cependant, l'activité humaine a accéléré le rythme d'extinction, qui est au moins 100 fois supérieur au rythme naturel d'extinction, un rythme qui ne cesse d'augmenter, certains parlent de 1000 fois.

L'extinction actuelle, provoquée par les activités humaines, est comparable à une crise biologique majeure puisque d'ici à 2050, on considère que 25 à 50 % des espèces auront disparu. Les sociétés humaines sont à la fois la cause et seront les victimes de cette sixième extinction de masse de l'histoire de notre planète.

Pour en savoir plus, lire les articles du site notre-planete.info

mercredi, 25 novembre 2009

Planter 5 arbres pour rendre son blog neutre en CO2

Les émissions de gaz à effet de serre réchauffent la planète, ce qui met en danger les hommes et les écosystèmes.
Planter des arbres contribue à la réduction du CO2, à la conservation des sols et des réserves d’eau, sert de rempart contre les avalanches, fait reculer la désertification, protège les zones côtières et stabilise les dunes de sable. La CCNUCC (Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques) estime qu’un arbre absorbe à peu près 10 kg de CO2 par an.

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D’après une étude menée par le Dr. Alexander Wissner-Gross, physicien à l’Université de Harvard, chaque visualisation d’une page Internet consomme en moyenne 0,02gde CO2. Un blog visité 15000 fois par mois produit 3,6kg de C02 par an. Une production principalement due à la consommation de courant des centres d’hébergement, qui doivent alimenter et refroidir les serveurs sur lesquels les blogs sont installés.
La société dimdom propose de rendre le blog de chacun, neutre en CO2 en plantant 5 arbres à notre place. Pour valider sa participation, il faut laisser un commentaire sur la page http://blog.dimdom.fr/plantons-1000-arbres-ensemble/ en indiquant l'adresse URL de l'article publié sur son blog comme je viens de le faire.

vendredi, 04 septembre 2009

Tara sur les océans pour étudier les écosystèmes

Pour la rentrée, Thalassa propose une expédition de 10 mois, entre Lorient et Madagascar, à bord du voilier Tara. Avec Jean Louis Etienne, cette goélette en aluminium a déjà navigué de la péninsule Antarctique au Spitzberg. Ce bateau est engagé dans une nouvelle expédition océanique qui va durer trois ans. L'objectif est d'établir une carte mondiale des écosystèmes planctoniques et de mieux comprendre comment les océans, deuxième producteur d'oxygène après les forêts, réagissent au changement climatique et aux pollutions.

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Durant 10 mois, nous pourrons partager le quotidien des scientifiques embarqués sur ce voilier en consultant le site de Thalassa et en regardant bien sûr les reportages de l'émission du vendredi soir sur France 3. Voici les différentes escales prévues après le départ de Lorient : Lisbonne, Tanger, Alger, Barcelone, Nice, Naples, Lavalette, Tripoli, Dubrovnik, Athènes, Larnaca, Beyrouth, Alexandrie, Hurghada, Djedda, Massawa, Djibouti, Mascat, Abu Dhabi, Karachi, Mumbai, Goa, Male, La Réunion, Antsiranana, Mayotte et Tuléar au sud de Madagascar le 18 juin 2010.

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Ensuite Tara poursuivra son périple sans Thalassa.

vendredi, 14 août 2009

Monétariser le biodiversité

On peut accorder aux services associés aux écosystèmes une valeur d'usage : prélèvement de bois, contribution au cycle carbone, tourisme. On peut aussi considérer la valeur de non-usage des écosystèmes, la valeur attribuée par tous au simple fait que cette biodiversité existe même si on n'en bénéficie pas.

Le groupe de travail « Approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes » a élaboré des valeurs de référence valables à l'échelle de la France. Des écosystèmes très riches écologiquement ou historiquement ont une valeur hors norme. Pour les écosystèmes forestiers plus communs, la valeur d'un hectare pour une année est estimée à environ mille euros. On tient compte du prélèvement du bois et des autres produits, hors animaux, de la fixation et du stockage du carbone, de la filtration et du maintien de la qualité de l'eau, des loisirs apportés comme la randonnée. Par contre, les effets sur la santé et la protection contre l'érosion n'ont pas été évalués.

 

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Pour les prairies utilisées de manière extensive, la valeur est estimée à 600 euros par hectare et par an. La rémunération de ces services pourrait rendre les élevages extensifs aussi rentables que les cultures intensives et permettrait de compenser un impact écologique résiduel en restaurant un écosystème similaire. Cette monétarisation a des avantages, elle permet de mesurer économiquement l'impact économique des aménagements et le prix de l'inaction.

Pour en savoir plus, on peut consulter ce rapport sur le site strategie.gouv.fr

vendredi, 13 mars 2009

Nuit de la Chouette

Initiée par la Fédération des Parcs naturels régionaux de France et la Ligue pour la Protection des Oiseaux, la Nuit de la Chouette est organisée tous les deux ans dans toute la France. Elle se déroule cette année ce samedi 14 mars.
nuit-chouette.jpgLe Parc naturel régional du Vexin français, opérateur local de cette manifestation, souhaite mieux faire connaître ces oiseaux de nuit et mettre l’accent sur les menaces qui pèsent sur ces espèces et leur milieu de vie.
Expositions, diaporamas et conférences permettront à chacun de comprendre le rôle de ces rapaces nocturnes dans l’écosystème et de connaître les actions conduites pour préserver les différentes espèces et leurs habitats.
Sorties nocturnes d’écoute sur les Espaces Naturels Sensibles du Bois du Moulin de Noisement à Chars et de la carrière de Vigny.
Ateliers enfants l’après-midi et balades nocturnes à la Maison du Parc à Théméricourt. Renseignements et inscriptions au 0 810 16 40 45.
Une animation est également proposée par la ville de Limay sur le site des anciennes carrières de 19h à 22h (sur réservation au 01 34 97 27 27) et à Grisy-les-Plâtres par le Club Connaître et protéger la nature de la vallée du Sausseron (ateliers de 14h à 18h puis sortie nocturne, informations au 01 34 66 58 84).

 

vendredi, 28 mars 2008

Les papillons comptent sur vous

1049191767.jpgLa grande diversité et les exigences écologiques variées des papillons leur confèrent un rôle d’indicateurs de la qualité des milieux naturels, et donc de la santé de nos écosystèmes. Aujourd’hui, vu le faible nombre de biologistes professionnels qui étudient les milieux naturels et l’écologie, les réseaux d’amateurs sont plus que jamais indispensables pour alimenter en informations les observatoires de la biodiversité, en étroite collaboration avec des scientifiques. Dans le cadre de l’initiative « Vigie-Nature » du Muséum National d’Histoire Naturelle, du programme « Papillons & Jardin » de l’association Noé Conservation, et en partenariat avec la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, un «  Observatoire des Papillons des Jardins  » a été créé. Base de données centralisée, cet observatoire grand public permet de rassembler puis d’analyser les observations collectées dans les jardins.

Alors dès maintenant, comptez les papillons dans votre jardin et devenez membre de l’Observatoire des Papillons des Jardins. Toutes les observations comptent, inscrivez-vous !

Sources vigie-nature et noeconservation