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samedi, 29 mars 2014

L'Earth Hour de ce samedi 29 mars

Earth Hour est LA manifestation mondiale en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique : faire un geste en éteignant ses lumières. Chaque année le dernier samedi de mars l'Earth Hour est une heure (de 20h30 à 21h30) durant laquelle seront coupées les lumières et débranchés les appareils électriques non essentiels pour économiser électricité et réduire les émissions de gaz à effet de serre. En 2014, la 7ème édition de Earth Hour aura lieu ce samedi 29 mars. Cette année, une nouvelle impulsion est donnée à cette campagne en invitant les citoyens, les collectivités et les entreprises à dépasser la célébration de la lutte contre le péril climatique.

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Un plan d’actions en trois axes :
Réduire la consommation en agissant sur les puissances d’éclairage et sur les plages horaires, agir sur les systèmes de mise en route des éclairages, anticiper les fins de vie de matériels,
Utiliser des technologies moins énergivores en utilisant des lampes iodure métallique ou Sodium, en remplaçant progressivement les ballastes ferromagnétiques par des ballastes électroniques
Réduire les nuisances lumineuses et créer des ambiances lumineuses de qualité en installant des luminaires qui rabattent leurs flux lumineux vers le sol et non pas vers le ciel nocturne, en mettant en place de nouvelles sources telles que les LED.

Source : aquitaineonline.com

vendredi, 28 mars 2014

La circulation alternée ne suffira pas

Il faut des mesures de long terme. La gratuité des transports en commun, des Vélib' et Autolib' n’est pas une réponse satisfaisante. La seule lutte contre le diesel non plus. Il faut encourager la marche et l’utilisation massive du vélo pour les distances de quelques kilomètres. Faciliter, voire favoriser, le covoiturage pour les plus longues.

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Et surtout, réduire les distances que tout un chacun a besoin de parcourir pour répondre à ses envies (loisirs, sports, amis, famille) et nécessités (travail, courses, etc.). En jouant sur le logement et l’implantation des emplois, sur tout le territoire ! Car le véritable problème n’est pas le manque de solutions de transports, mais le fait que nous en ayons tant besoin.


Extrait de l'article de Ludovic Bu, Président de l’association Moins Vite sur le site liberation.fr

jeudi, 27 mars 2014

Vocabulaire de l'environnement

Analyse du cycle de vie d'un produit : Évaluation des effets directs ou indirects d'un produit sur l'environnement, depuis l'extraction des matières premières qui entrent dans sa composition jusqu'à son élimination.
Bâtiment à énergie positive : Bâtiment bioclimatique conçu pour produire en moyenne plus d'énergie qu'il n'en consomme.
Bâtiment passif : Bâtiment bioclimatique conçu pour que son bilan énergétique tende vers l'équilibre.
Bonnes pratiques agricoles : Pratiques de culture et d'élevage conformes à des règles qui permettent à la fois l'amélioration de la production agricole et la réduction des risques pour l'Homme et pour l'environnement.
Cogénération : Production simultanée d'électricité et de chaleur utile.

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Corridor biologique : Espace reliant des écosystèmes ou des habitats naturels, qui permet le déplacement des espèces ainsi que le brassage génétique de leurs populations.
Ecosystème : Unité écologique fonctionnelle formée par le biotope et la biocénose, en constante interaction.
Empreinte écologiques : Indicateur qui évalue les ressources naturelles nécessaires pour produire ce que consomment un individu, une population ou une activité et pour assimiler les déchets correspondants, en les ramenant conventionnellement à la surface de la Terre qui permet de les fournir.
Lombrification : Procédé d’épuration des eaux usées utilisant des vers de terre pour la digestion de matières organiques.
Pile à combustible microbienne : Dispositif de production d'électricité par l'oxydation de composés organiques, elle-même réalisée grâce à l'action de microorganismes fixés sur l'anode d'une cellule électrochimique.
Réseau électrique intelligent : Réseau de transport et de distribution de l'énergie électrique doté des outils techniques et informatiques qui permettent d'en optimiser la gestion en tenant compte du comportement des usagers et de l'offre des producteurs.
Verdissement d'image : Attribution abusive de qualités écologiques à un produit, à un service ou à une organisation

Source : extraits de la liste de vocabulaire du site notre-planete.info

mercredi, 26 mars 2014

La mutagénèse en laboratoire

Les paysans et paysannes ont toujours sélectionné dans leurs champs des plantes selon leurs caractéristiques locales, fruit de l’adaptation des plantes à leur environnement. Un des phénomènes biologiques à la base de cette adaptation est l’apparition de mutations spontanées, sélectionnées au champ sans manipulation artificielle des plantes obtenue par mutagénèse.

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La mutagenèse en laboratoire peut se faire de trois façons,
par sélection au champ : l’exposition intense de plantes cultivées à un herbicide peut conduire à l’apparition au champ de plantes mutées. Ces plantes sont alors sélectionnées, caractérisées et multipliées en vue d’être commercialisées,
par mutagénèse aléatoire en soumettant des cellules végétales à des agents mutagènes qui provoquent dans le matériel génétique des lésions dont la réparation imparfaite crée les mutations,
par mutagénèse dirigée, provoquant une mutation dans le génome de cellules végétales à un endroit particulier et d’une nature particulière. Cette mutagenèse s’effectue en utilisant de petits segments d’ADN contenant la mutation et introduit dans la cellule.


Sont apparus sur le marché deux tournesols tolérants un herbicide obtenu par mutagenèse : le tournesol Expressun de Pioneer (mutagénèse chimque, exposition à EMS) tolérant l’herbicide tribénuron-méthyl et le tournesol Clearfield de BASF, tolérant les herbicides imidazolinones, obtenu par croisement avec des tournesols sauvages américains tolérant l’imidazonalone, qui auraient traités pendant 7 années avec cet herbicide. Ces OGM cachés n’ont pas suivi le circuit d’autorisation et font gagner plusieurs années aux firmes qui les commercialisent. Ils sont mis sur le marché sans toutes les précautions, prises pour les OGM transgéniques. D'où un manque de transparence incontestable pour les agriculteurs qui les sèment et pour les citoyens qui refusent les OGM dans leurs assiettes et dans l’environnement.

Source : resogm.org

lundi, 24 mars 2014

Des produits chimiques dans le luxe

Dans un récent rapport, Greenpeace a déclaré avoir découvert des traces de produits chimiques qui peuvent polluer les cours d’eau dans des vêtements et des chaussures d’enfants fabriqués par les marques de luxe : Dolce & Gabbana, Giorgio Armani, Versace, Hermes, Christian Dior, Louis Vuitton et Marc Jacobs. Inquiets à propos de la toxicité de ces produits pour les organismes aquatiques et le fait que certains ne se biodégradent pas facilement, l’Union Européenne a restreint l’utilisation industrielle de certains de ces produits chimiques mais il n’y a pas de règles sur les ventes de produits textiles contenant leurs résidus.

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Greenpeace a déclaré que 12 des 27 articles testés contenaient des résidus d’éthoxylates de nonylphénol (NPE), utilisés dans l’industrie textile et qui peuvent se décomposer en produits chimiques perturbant les hormones lorsqu’ils sont évacués des vêtements pendant le lavage en machine. Pour cinq articles, le groupe a déclaré avoir trouvé des PFC utilisés pour rendre les habits imperméables. Cinq articles ont été testés positifs aux phtalates, utilisés dans l’impression de dessins et de motifs sur les vêtements, et trois pour l’antimoine, un composé utilisé dans la fabrication du polyester. Greenpeace a indiqué qu’un grand nombre des produits de son étude étaient étiquetés comme étant « Made in Italy », mais contenaient quand même des résidus de produits chimiques similaires aux vêtements fabriqués dans les pays en développement.

Source : actualites-news-environnement.com

jeudi, 20 mars 2014

16 % tirés des déchets

Chaque année, les européens produisent environ 900 millions de tonnes de déchets de papier, d'alimentation, d'exploitation forestière ou agricole. Utiliser un quart de ces déchets – pour laisser l'essentiel de la ressource aux autres usages (amendements des sols, litières pour animaux, etc.) – à la production de biocarburants, permettrait de couvrir 12 % des besoins du transport routier d'aujourd'hui et 16 % de celui projeté pour 2030.

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Telle est la conclusion de l'étude de l'organisation non gouvernementale International Council on Clean Transportation/Conseil international du transport propre (ICCT), intitulée "Wasted: Europe's Untapped Resource". Selon la nature des déchets, leur transformation ferait intervenir divers procédés (pyrolyse, Fischer-Tropsch, biométhanisation, etc.). La construction des unités de production pourrait ainsi créer 162 000 emplois et 13 000 emplois pour les exploiter. La collecte des déchets agricoles et forestiers pourrait être à l'origine de 133 000 nouveaux emplois. Soit plus de 300 000 emplois d'ici à 2030. Ces biocarburants permettraient de réduire les émissions de CO2 de 60 à 90 % par rapport aux carburants fossiles.

Source : energies-renouvelables.org

mercredi, 19 mars 2014

Des traces d'OGM

Les traces de cultures génétiquement modifiées se mélangent accidentellement avec des cultures alimentaires ou fourragères non OGM durant les phases de production, de transformation, de conditionnement, de stockage et de transport. L'organisme génétiquement modifié peut être autorisé à des fins commerciales ou pour la vente dans un ou plusieurs pays, mais ne pas être autorisé dans un pays importateur. Par conséquent, si le pays d'importation détecte la plante non autorisée, il peut être juridiquement contraint de refuser la cargaison.

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75 Etats membres de la FAO sur 193 ont répondu à un questionnaire sur la présence de faibles quantités d'OGM dans le commerce international de produits destinés à l'alimentation humaine et animale. Les résultats seront examinés à Rome demain, lors d'une consultation technique organisée par la FAO qui a pour but d'analyser l'ampleur et la nature des problèmes occasionnés par les cargaisons contaminées. La réunion se penchera sur les questions commerciales liées à la présence de faibles quantités d'OGM, mais elle n'a pas pour objet de se prononcer sur les avantages et inconvénients des cultures génétiquement modifiées.

Pour prendre connaissance de cette enquête : fao.org
Source : notre-planete.info

jeudi, 06 mars 2014

Le littoral aquitain touché par les fortes houles

Le littoral aquitain a été le plus touché par les fortes houles de l’hiver. Essentiellement constitué de plages et de dunes sableuses, 238 km sur 270, il est particulièrement vulnérable au phénomène de l’érosion côtière comme au risque de submersion. Selon le chef de projet littoral au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM, la côte sableuse recule en moyenne d’un à trois mètres par an, avec des pointes de six à dix mètres. Mais, depuis le début de l’hiver, on a mesuré une érosion sur la côte aquitaine de cinq mètres, avec localement des reculs de vingt mètres. Les plages se sont abaissées, avec des différences d’altitude de deux mètres entre les relevés de 2013 et ceux de janvier 2014. L’impact de ces tempêtes a été supérieur à celui de la tempête Xynthia en février 2010.

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L’érosion marine du littoral est un phénomène naturel : les plages sont rabotées en hiver lorsque les vagues montent à l’assaut des dunes. Au printemps et en été, elles ont tendance à «engraisser» avec le retour progressif du sable ou des galets. La différence entre ablation et gain mesure le recul du trait de côte. Le premier des facteurs qui contribuent à l’érosion est le réchauffement climatique de la planète, en cours depuis la dernière glaciation, entre 80 000 et 10 000 ans avant aujourd’hui. La dilatation thermique des océans engendre une élévation de leur niveau qui est aujourd’hui accentuée par la fonte des glaces polaires et continentales. L’érosion est aussi accentuée par la pénurie des sédiments charriés dans la mer par les fleuves. Un déficit provoqué par l’extraction des granulats marins et de galets sur les plages, et par la construction de barrages sur les fleuves qui retiennent les alluvions en amont.

Source : liberation.fr

mercredi, 05 mars 2014

Où sont les habitants de Fukushima ?

6000 personnes sont toujours enregistrées à Futaba, la ville la plus proche de la centrale nucléaire, alors que celle-ci a été entièrement évacuée dès les premiers jours de l’accident et personne n’a été autorisé à s’y réinstaller. Aujourd’hui encore, 138000 personnes sont toujours considérées comme des réfugiés de l’accident nucléaire. Selon l’Agence pour la reconstruction, près de 50.000 ont fui à des centaines, voire des milliers de kilomètres de là, jusqu’aux îles tropicales d’Okinawa. Mais une majorité (près de 90.000) est restée à l’intérieur de la préfecture, donc relativement près de la centrale nucléaire.

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Minamisoma ne ressemble plus à la ville fantôme du début de la crise. Les écoles, les hôpitaux et les restaurants ont rouvert. Et la partie de la ville située à plus de 20 kilomètres de la centrale s’est couverte de 2800 préfabriqués qui accueillent les résidents qui habitaient à l’intérieur du rayon des 20 kilomètres. Hirono, située à moins de 30 km de la centrale, ne compte que 1331 personnes selon l’étude menée par la mairie, quatre fois moins qu’avant l’accident. Comment assurer le suivi médical de la population si on ne sait pas où elle se trouve ?
Pour en savoir plus, on peut consulter l'enquête menée sur le site sciencesetavenir.fr

jeudi, 27 février 2014

Des filets pour stopper les pulvérisations d'insecticides

Afin de nourrir la population urbaine croissante en Afrique sub-saharienne, la production de légumes est en pleine expansion. Pour protéger les cultures contre les ravageurs, les petits exploitants pratiquent une lutte chimique intensive qui pollue l'environnement et menace la santé publique. Afin d’éviter l’utilisation de pesticides, une équipe de scientifiques de plusieurs institutions a testé avec les petits agriculteurs au Bénin et au Kenya l’utilisation de filets placés sur les légumes.


Ces filets simples et faciles d’utilisation ont permis de réduire de 70 à 100 % les pulvérisations d'insecticides pour les cultures de choux et de tomates. Les filets améliorent également la qualité des légumes et le rendement des cultures. Ils peuvent être réutilisés pendant cinq ans sur différentes cultures. La société tanzanienne A à Z Textile Mills peut produire, distribuer et recycler ces filets dans la région. La recherche travaille désormais à renforcer l’effet protecteur des filets contre les petits insectes qui peuvent passer à travers les mailles.


Le projet, intitulé BioNetAgro, a été mené par le Cirad et Michigan State University en partenariat avec KARI (Kenya), Egerton University (Kenya), Icipe (Kenya), INRAB (Bénin), Université Abomey Calavi (Bénin), ONG APRETECTRA (Bénin), A to Z Textile Mills (Tanzanie)

lundi, 17 février 2014

Un nouvel maïs OGM autorisé

Un nouvel OGM, le maïs TC1507 du groupe américain Pioneer, va être autorisé à la culture dans l’Union Européenne malgré l’opposition de 19 pays dont la France. Ce maïs produit un insecticide censé tuer la pyrale du maïs et résistant à plusieurs herbicides dont le principe actif est le glufosinate d’ammonium. Déposé en 2001, le dossier de Pioneer Hi-Bred avait reçu un avis positif de l’Agence européenne de sécurité alimentaire en 2005. Soumis ensuite à un collège d’experts des différents Etats membres qui n’ont jamais pu se mettre d’accord, le dossier est resté en attente. Le Conseil des ministres de l’environnement de l’UE aurait dû trancher, mais la Commission ne lui a jamais transmis le dossier. Le groupe Pioneer a alors saisi la Cour de justice européenne pour que la Commission se prononce. Cette prochaine autorisation portera à cinq le nombre d’OGM autorisés à la culture dans l’UE. Dans les faits, un seul OGM est actuellement cultivé dans quelques états, le maïs MON810, les autres plantes transgéniques, les maïs BT176 et T25 ainsi que la pomme de terre Amflora, ayant été abandonnés.

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Le conseil des Etats membres n’est pas parvenu à obtenir une majorité qualifiée pour bloquer cette autorisation. Les opposants à un nouveau maïs transgénique dans les champs européens ne totalisaient que 210 voix alors qu’il en fallait 260 pour bloquer le TC1507. Les abstentions de l’Allemagne (29 voix), de la Belgique (12 voix), du Portugal (12 voix) et de la République tchèque (12 voix) ont manqué pour atteindre la majorité de 260 voix. Cinq pays ont voté pour : Espagne, Royaume-Uni, Suède, Finlande et Estonie. Dix-huit pays ont voté contre, dont la France. Pourtant, le Parlement européen avait appelé au rejet de la demande d’autorisation par 385 voix contre 201 et 35 abstentions. La décision du conseil des Etats prévaut sur le vote des eurodéputés.

Source : liberation.fr

vendredi, 14 février 2014

Gaz de schiste, recommandations suffisantes ?

Décriée à cause de ses impacts environnementaux notamment visibles aux Etats-Unis et de l'absence de volonté politique pour remplacer les énergies fossiles par les énergies renouvelables, la technique de fracturation hydraulique vient pourtant d'être recommandée officiellement par l'Europe. En effet, la Commission européenne a adopté le 22 janvier une recommandation visant à garantir la mise en place de mesures appropriées en matière de protection de l'environnement et du climat en ce qui concerne la technique de fracturation hydraulique à grand volume (fracking) utilisée notamment dans l'exploitation du gaz de schiste.


La recommandation de la commission européenne a pour objectif d'aider tous les États membres désireux de recourir à cette technique à gérer les risques environnementaux et sanitaires et à accroître la transparence à l'égard des citoyens. La recommandation adoptée, qui se fonde sur la législation en vigueur de l'Union européenne invite les États membres à :
planifier les projets et à évaluer les possibles effets cumulatifs avant de délivrer des autorisations ;
évaluer rigoureusement les incidences sur l'environnement et les risques associés ;
veiller à ce que l'intégrité du puits corresponde aux meilleures pratiques ;
contrôler la qualité de l'eau, de l'air, des sols au niveau local avant le début des activités, afin de détecter d'éventuels changements et de parer aux risques émergents ;
limiter les émissions atmosphériques, y compris les émissions de gaz à effet de serre, par le captage du gaz ;
informer le public des produits chimiques utilisés dans les différents puits, et à veiller à ce que les exploitants appliquent les bonnes pratiques pendant toute la durée du projet.
La Commission invite désormais les États membres de l'Union à appliquer ces principes dans un délai de six mois et, à compter de décembre 2014, à informer chaque année la Commission des mesures qu'ils auront mises en place.

En France, la loi Jacob du 13 juillet 2011 interdit la fracturation hydraulique sur le territoire, jusqu'à quand ?

Source : notre-planete.info

jeudi, 13 février 2014

L'exploitation du gaz de schiste va commencer

La Commission européenne vient de reconnaître la technique d'exploitation du gaz de schiste via la fracturation hydraulique, ouvrant ainsi plus officiellement cette solution énergétique, malgré les avis très critiques d'une partie de l'opinion publique. Le gaz de schiste est un gaz naturel, piégé dans de la roche et ne peut être libéré que par fracturation de cette dernière. L'Union européenne n'a pour l'instant qu'une expérience limitée de l'application à grande échelle et intensive de la fracturation hydraulique à grand volume. La technique consiste à injecter d'importants volumes d'eau, de sable et de substances chimiques dans un puits afin de fracturer la roche et de faciliter ainsi l'extraction du gaz. Jusqu'à présent, l'Europe s'était essentiellement intéressée à la fracturation hydraulique à faible volume, appliquée dans des réservoirs de gaz compact conventionnel et le plus souvent dans des puits verticaux, qui ne représentait qu'une petite partie des activités.

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Face à la raréfaction des énergies fossiles conventionnelles, les gaz de schiste suscitent les convoitises. La Pologne, l'Autriche, l'Allemagne, la Suède et le Royaume-Uni ont commencé à chercher du gaz de schiste. Si les recherches sont concluantes, ces pays pourraient commencer à en extraire. D'autres Etats membres comme la France et la Bulgarie ont choisi de suspendre les recherches. Si l'exploitation des gaz de schiste reste limitée à quatre pays dans le monde (Etats-Unis, Canada, Pologne, Chine), de nombreux pays ont déjà entamé des recherches afin d'accéder à ce gaz. En Europe, la Pologne autorise les compagnies pétrolières à prospecter pour l'exploitation des gaz de schiste. Cependant, aucune production commerciale n'a encore été engagée, mais la fracturation devrait débuter au printemps 2014 près du village de Lubocino.


Source : notre-planete.info

vendredi, 31 janvier 2014

Les poissons fourrage

13 scientifiques internationaux, spécialistes du monde de la mer, montre que les sardines, harengs, anchois… qui représentent aujourd'hui 37 % de la pêche totale contre 8 % dans les années 1960, servent presque exclusivement à fabriquer de la farine pour alimenter les poissons d'élevage carnivores. On les appelle des «poissons fourrage» pour l'aquaculture.

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L'étude montre que ces poissons sont financièrement plus rentables si on les laisse dans la mer pour nourrir les plus gros (thons, cabillauds…) que si on les capture au profit des fermes aquacoles. Il faudrait diviser les captures maximales des poissons fourrage par deux, si on veut éviter de mettre en péril l'ensemble des animaux marins victimes de la surpêche d'un côté et du manque de nourriture de l'autre. Selon les scientifiques, il faut laisser au moins 40 % de la biomasse vierge si l'on veut éviter que les écosystèmes marins ne disparaissent. D'autant que les poissons fourrage sont très vulnérables. Quel que soit l'état du stock, ils se déplacent en banc et sont donc faciles à attraper. Dans certaines régions, les stocks ont été totalement décimés (mer Noire, Namibie…). Au Pérou, les anchois avaient presque disparu au milieu des années 1980. Vingt ans plus tard, le stock peine à se reconstituer.

Source : lefigaro.fr/environnement/

jeudi, 23 janvier 2014

Imposer aux vignerons le passage d’un insecticide

En réaction à la convocation au tribunal des vignerons faisant suite aux arrêtés préfectoraux imposant le passage d’un insecticide sur des vignobles de Bourgogne pour éradiquer la cicadelle vectrice de la maladie de la flavescence dorée, plusieurs organisations déclarent soutenir et défendre les viticulteurs qui refusent cette obligation de traitement insecticide systématique. Les pulvérisations d’insecticides ont été rendues obligatoires sur de vastes zones géographiques malgré l’absence de diagnostic préalable sur la présence avérée ou non de flavescence.

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Envisager la gestion sanitaire d’une maladie uniquement par l’objectif d’éradication de l’insecte et donc des traitements systématiques n’est pas en accord avec notre conception du vivant et est illusoire. Ces traitements systématiques, qui n’ont d’effets que ponctuels et à court terme, vont réduire à néant le résultat de nombreuses années de travail pour mettre en place un écosystème équilibré favorisant l’autorégulation des maladies et du parasitisme.

Source : generations-futures.fr

mercredi, 22 janvier 2014

Définir l'écologie

André Gorz : De toutes les définitions possibles, j'aimerais privilégier d'abord la moins scientifique, celle qui est à l'origine du mouvement écologiste, à savoir le souci du milieu de vie en tant que déterminant de la qualité de la vie et de la qualité de la civilisation. Les premières grandes manifestations de ce souci se sont développées en Amérique du nord, puis au Japon, puis en Allemagne, d'où elles ont gagné le reste de l'Europe.

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Elles ont pris la forme de mouvement de protestation, souvent violemment réprimés, contre la confiscation de l'espace public par les méga-industries, des aéroports, des autoroutes qui venaient bouleverser, bétonner, techniciser le peu de milieu "naturel" qui restait et répandre des polluants et des nuisances. La résistance des habitants à cet envahissement de leur milieu de vie n'était pas une simple "défense de la nature". C'était une lutte contre la domination, contre la destruction d'un bien commun par des puissances privées, soutenues par l'Etat, qui déniaient aux populations le droit de choisir leur façon de vivre ensemble, de produire et de consommer.

Source : Le Nouvel Obs M 09978

vendredi, 17 janvier 2014

Alimenter en eau la ferme des Mille vaches

Comment alimenter en eau la ferme des Mille vaches en Picardie ? Selon les prévisions officielles de la préfecture, "l‘élevage nécessite la réalisation de forages pour l’alimentation en eau de l’exploitation (40.000 m3/an)". "En effet, le réseau d’alimentation en eau potable n‘est pas en mesure de fournir le volume nécessaire et présente une eau trop chlorée ».

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Il faudra puiser dans la nappe phréatique qui sera, dans le même temps, inévitablement polluée par l’épandage du digestat issu du méthaniseur, résidus médicamenteux, dont des antibiotiques, nitrates, pesticides. En effet, le mélange d’urine et d’excrément sera mélangé à d’autres déchets et passé dans un méthaniseur géant, prévu pour produire électricité et chaleur. Mais il restera la délicate question du digestat, ce résidu solide composé de tout ce qui ne s’est pas changé en gaz. Où épandre ces 40 000 tonnes par an ? La méthanisation ne règle pas la gestion de l'ensemble des déchets.

Par ailleurs, il est prévu de se brancher sur le réseau d’adduction d’eau potable pour nettoyer le gigantesque hangar-étable et faire boire la poignée de salariés. L’eau viendra du village voisin de Nouvion, car le captage de Drucat, menacé par les pesticides, est fermé.

Source : reporterre.net

samedi, 04 janvier 2014

Habiter les toits de Bordeaux

En 2006, avec l’appel à idées « échoppes », la Ville de Bordeaux a ouvert la réflexion sur l’évolution de son patrimoine architectural et urbain en s’intéressant essentiellement à la petite unité d’habitation typiquement bordelaise qu’est l’échoppe.
En 2008, l’appel à idées « Coeur d’îlot » concernait la reconversion de grandes emprises en cohérence avec le contexte résidentiel de la ville de pierre.
En 2010, avec le questionnement "Quels paysages urbains pour Bordeaux demain ?", ce sont les modalités de transformation et d’évolution du grand paysage pour une métropole millionnaire qui ont été soumises aux réflexions des candidats.
En 2012, « Habiter les chais », ultime appel à idées qui soulève les questions liées à l’habitabilité de bâtiments conçus pour conserver le vin.
En 2014, la Ville de Bordeaux souhaite poursuivre cette réflexion sur les modalités de transformation des habitations en proposant un appel à idées intitulé « Habiter les toits de Bordeaux ».

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La transformation des toits représente une opportunité pour l'amélioration de la qualité de vie dans le centre de Bordeaux. L’objectif de l'appel à idées pour 2014 n’est pas d’inventer de nouvelles formes de surélévation mais de s’interroger sur le potentiel que peuvent représenter les espaces construits existants en termes de volumes potentiellement habitables sous les toits et sur les toits. La réflexion concerne les modalités de conservation et de transformation des toits.
L’appel à idées est ouvert aux architectes, urbanistes, aux paysagistes diplômés, aux ingénieurs spécialisés dans les domaines liés au développement durable (thermique, énergie, gestion de l’eau) et aux étudiants régulièrement inscrits en master dans ces disciplines.
On peut s'inscrire en se connectant sur le site bordeaux2030.fr

samedi, 14 décembre 2013

Connaissance du potentiel hydroélectrique français

La synthèse du rapport "connaissance du potentiel hydroélectrique français" a été publiée ce 14 novembre. Si de nombreuses études, analysant le potentiel hydroélectrique français, existent, elles restent difficiles à concilier car elles ont été réalisées à des dates différentes, sur la base de méthodes variées et à diverses échelles géographiques. Les services de l'Etat et les industriels du secteur ont confronté leurs études avec les avis des experts. Objectif : obtenir la liste des projets réalisables techniquement et la liste des tronçons exploitables afin de disposer in fine d'une vision partagée du potentiel hydroélectrique français. Trois catégories sont prises en compte : l'optimisation des ouvrages existants, l'équipement de retenues existantes créées pour d'autres usages et la création de nouveaux sites.

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Le potentiel retenu correspond au potentiel technique expertisé, calculé à partir du potentiel brut du cours d'eau. Contrairement au "potentiel technique acceptable", le potentiel présenté ne tient pas compte de la maîtrise des impacts environnementaux. Les chiffres présentés se basent sur une liste d'ouvrages parmi lesquels figurent "des projets qui ne sont pas acceptables du point de vue de l'environnement, c'est-à-dire qui ne pourraient pas obtenir une autorisation au titre du code de l'énergie pour les aménagements concédés ou au titre du code de l'environnement pour les aménagements autorisés.

Pour lire l'intégralité de l'article de Philippe Collet publié sur le site actu-environnement.com

mercredi, 11 décembre 2013

La surexploitation ne leur en laisse pas le temps

La pêche en eau profonde vise les poissons qui vivent dans les grandes profondeurs, entre 400 et 1 200 m sous la surface de la mer. Elle se pratique surtout dans l'Atlantique Nord-Est et dans le Pacifique, au large de l'Argentine, à l'aide de chaluts, principalement. Ces filets de 150 m de large équipés de plaques métalliques raclent les fonds marins et sont capables de capturer soixante tonnes de poissons en vingt minutes. Les chalutiers industriels utilisés mesurent parfois plus de 50 m de long. Les plus gros, les chalutiers-congélateurs, peuvent atteindre 150 m de long. Ils sont capables de transporter des milliers de tonnes de poissons dans leurs cales. Trois entreprises françaises la pratiquent. La flotte la plus importante est celle des magasins Intermarché. Basée à Lorient (Morbihan), la Scapêche (Société centrale des armements Mousquetaires à la pêche) compte six navires de grands fonds.

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Selon le rapport du Grenelle de la mer, contrairement à une nasse, qui laisse passer les plus petits poissons, le chalut n’est pas sélectif. Pour une poignée de poissons ciblés et commercialisés, les pêcheurs en eau profonde remontent à la surface jusqu’à une centaine d’espèces. Des poissons rejetés à l'eau car inutilisables, mais souvent déjà morts. Aussi de nombreuses espèces vivant en eaux profondes sont menacées d'extinction, à l'instar de plusieurs requins des profondeurs qui figurent sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Le Grenelle plaide "l'application du principe de précaution de toute urgence" contre cette "logique d’extraction jusqu’à épuisement". Car l'espérance de vie dans les fonds marins est plus longue, la croissance moins rapide et la maturité sexuelle très tardive. "Il faut parfois des dizaines, des centaines voire des milliers d’années pour renouveler ces populations", explique Philippe Cury, de l'Institut de recherche pour le développement. Et la surexploitation ne leur en laisse pas le temps.

Pour en savoir plus : francetvinfo.fr