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mardi, 20 novembre 2012

Les gobies, gardes du corps des coraux

Le corail Acropora nasuta, ou corail crème, grandit rapidement et s’étend largement. Il est essentiel à la formation et la solidification des récifs coralliens. Menacé par la Chlorodesmis fastigiata, ou algue chevelue, cet animal a développé une symbiose avec de petits gobies, des poissons herbivores aussi grands qu’un pouce, qui le protègent à la demande. Dans une étude publiée dans le magazine Science, des chercheurs du Georgia institute of technology montrent que ce corail est en effet capable d’envoyer un signal chimique de S.O.S. Les gobies interprètent ce message de détresse et agissent dans les minutes qui suivent. L’algue, très vite taillée ou dévorée, a donc très peu de chance d’attaquer le corail.

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Les gobies, ces véritables gardes du corps, passent leur vie entière dans les creux des coraux, un abri qui les protège de leurs propres prédateurs. En échange, et par une capacité venue de l’évolution, ils décryptent le signal chimique de détresse. Cette symbiose entre le poisson et le corail est le premier exemple de transmission de signaux chimiques entre espèces pour éloigner les compétiteurs. On peut la comparer à la symbiose entre insectes et végétaux. C'est le cas de l’acacia et de la fourmi par exemple ; les fourmis reçoivent de la nourriture et un abri tout en protégeant les arbres des concurrents et consommateurs.

Source : futura-sciences.com

Pour mieux connaître les coraux, on peut consulter le site aquaportail.com

lundi, 29 octobre 2012

Mieux connaître la concentration en oxygène

Pour évaluer la concentration d’oxygène dans l’océan, la méthode consiste à mesurer dans les roches carbonatées la quantité d’isotopes de carbone. Lors de la photosynthèse, les isotopes du carbone sont fractionnés : la matière organique précipite dans le fond de l’océan et libère l’oxygène. L'isotope du carbone, lui, est enfoui dans les sédiments.

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La théorie disait que l’oxygène aurait atteint son taux actuel en s’accroissant par étapes. La première, appelée la catastrophe de l’oxygène, a vu naître les eucaryotes. La seconde, survenue 2 milliards d’années plus tard, coïncide avec l’apparition et la diversification des animaux. Une étude, publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences a néanmoins montré qu’entre ces deux paliers, le taux d’oxygène aurait considérablement chuté. L’équipe de chercheurs a trouvé une modification considérable du rapport isotopique de sulfate et carbone 200 000 ans après la catastrophe de l’oxygène. Cette diminution drastique de l’oxygène a très probablement influé sur l’évolution des organismes marins.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 10 octobre 2012

Les capacités d’épuration des plantes

Dans les années 80, Wolverton a étudié pour la NASA, les capacités d’épuration des plantes par les feuilles, en testant une cinquantaine d’espèces végétales et certains polluants. Les résultats montrèrent que, dans ce contexte expérimental, certaines plantes présentaient effectivement des capacités d’élimination des polluants injectés dans les enceintes. Une certaine spécificité du couple plante/polluant fut mise en évidence : toutes les plantes n’éliminent pas de la manière tous les polluants.

Différents partenaires se sont concertés en vue de poursuivre au niveau français les travaux initiés par Wolverton et ont donné naissance au Programme PHYTAIR en 2004. Les expériences menées dans le cadre du programme PHYTAIR ont confirmé l'aspect évoqué de l'étude de Wolvertron. Par contre, l’absorption par les feuilles concerne les polluants gazeux, mais pas les poussières, les métaux ou les radiations.

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Lors de la phase1 de 2004 à 2007, trois plantes modèles et trois polluants fréquents ont été étudiés. Pour la phase 2 de 2007 à 2009, puis la phase 3 de 2009 à 2012, l’espèce Scindapsus aureus s’est avérée être un bon modèle, pratique à manipuler, et dont la sensibilité aux polluants permet l’étude des relations dose/réponse. Elle fut donc retenue pour les tests des phases suivantes. Les résultats montrent que les capacités d’épuration des plantes existent, mais que le sol intervient également dans l’épuration de l’air, ainsi que l’humidité. Suite à ces travaux, il est envisageable que d’autres plantes et d’autres polluants soient testés en routine par les
professionnels de l’horticulture selon cette méthode de travail, sous l’égide scientifique du comité Phytair.

On peut télécharger le dossier complet en pdf

lundi, 08 octobre 2012

Une étoile de mer, mangeuse de coraux

L’Acanthaster planci est une étoile de mer, mangeuse de coraux qui opère en groupe et peut détruire un récif entier. Cette étoile de mer porte jusqu’à 17 bras couverts d’épines venimeuses. Elle dissout les polypes du corail grâce à des sucs digestifs et s’en nourrit par succion. Une seule étoile détruit 6 m² de récif par an. Les attaques sont collectives. On a trouvé dans le Pacifique jusqu’à 20 000 Acanthaster sur une bande de 2 Km.
Sa recrudescence serait en partie due à l’augmentation des eaux usées côtières qui favorisent son développement.

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De nombreux gastéropodes nichent sur les coraux, broutant les polypes dès qu’ils sortent. D’autres animaux, vers et crustacés, perforent le squelette des coraux, affaiblissant la structure tout entière. Le réchauffement de la planète constitue un danger. En effet si la température de l’eau s’élève, les polypes coralliens réagissent en expulsant les algues avec lesquels ils vivent en symbiose. Ce rejet provoque leur blanchiment. Ce phénomène se produit chaque fois que la température des eaux atteint 31°C. Même si on arrive à diminuer l’effet de serre, le siècle à venir va être un cap très difficile pour les coraux.


Pour en savoir plus, on peut consulter le site dinosoria.com

samedi, 06 octobre 2012

L’obsolescence programmée

Un téléphone portable est remplacé en moyenne tous les 2 ans alors qu’il pourrait fonctionner 5 fois plus longtemps. Une étude l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, ADEME, propose des pistes pour inverser la tendance. 4 durées existent : la durée de fonctionnement, la durée d’usage, la durée de détention et la durée d’existence. L’obsolescence est due à l’impossibilité de réparer un produit, faute de pièces détachées ou seulement liée à l’incompatibilité entre un logiciel et la réactualisation d’un système d’exploitation. Parfois, elle est le fruit d’un changement de mode, lorsque l’esthétique du produit ne plaît plus au consommateur. Sans oublier l’obsolescence programmée, stratagème par lequel un bien voit sa durée normative réduite dès sa conception, limitant ainsi sa durée de vie d’usage pour des raisons économiques.

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Les auteurs de l'étude proposent de définir précisément la durée de vie des produits, des indicateurs de mesure, des méthodes d’analyse transparentes, des normes et des contrôles, d'accroître les connaissances sur l’impact environnemental des produits, de comparer le réemploi au recyclage, de sensibiliser les consommateurs et les professionnels aux atouts d’une durée de vie prolongée et à la limitation d’un remplacement prématuré. La promotion de la réparation s’impose, tout comme le réemploi et l’économie de fonctionnalité comme la location.
Pour en savoir plus, lire l'article de l'ADEME

samedi, 22 septembre 2012

Le doublement du tunnel du Mont-Blanc

Le tunnel du Mont-Blanc a ouvert en 1965. Et son doublement a été envisagé dès son origine. Question de rentabilité ou de sécurité... En 1991, on en parlait tant en haut lieu que, dans la vallée de Chamonix, les citoyens se sont organisés. C’était la naissance de l’Association pour le respect du site du Mont-Blanc (ARSMB).

Au Fréjus, une galerie de secours en cours de percement a été portée à 8m de large et pourrait constituer une deuxième galerie. En effet, la première mesure 9m et, au Mont-Blanc, le tube bidirectionnel ne fait que 7m de large. La Commission de contrôle intergouvernementale du tunnel a demandé récemment une autorisation de mise en circulation de cette galerie du Fréjus. Alors même que l’autoroute ferroviaire Aiton-Orbassano, qui passe à peu près au même endroit est sous-exploitée. Côté Mont-Blanc, tout est en place pour s’attaquer au doublement. Des travaux sont en cours, sur le versant italien, pour améliorer l’accès au tunnel. Sur le versant français, la RN 205 qui va du Fayet jusqu’au pied du tunnel, a été portée à deux fois deux voies. L’air est pollué en vallée de Chamonix et en vallée de l’Arve, au pied du Mont-Blanc. Si gravement pollué que c’est la santé des habitants de la vallée qui est en question.

Source : blogs.rue89.com

mardi, 18 septembre 2012

Exploitation du pétrole dans l'Arctique

L'Arctique renfermerait 13 % des ressources mondiales non découvertes de pétrole et 30 % de celles de gaz naturel, essentiellement en Russie et en Alaska, selon une étude de l'Institut de géophysique américain de 2008. Une manne qui attise les convoitises, alors que la demande en énergie devrait doubler d'ici à 2050 et au moment où la fonte des glaces est sur le point de battre son record historique.

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Pourtant, la part des hydrocarbures en provenance du Grand Nord dans la production énergétique mondiale devrait sensiblement baisser d'ici à 2050, estiment le Bureau central de statistique et le Centre de recherches sur le climat norvégiens, dans une nouvelle étude publiée dans la revue Energy Economics. La production de pétrole dans l'Arctique devrait ainsi représenter 8 % de la production mondiale en 2050, contre 10 % en 2010, même si elle doublera en valeur absolue sur cette période. Un recul qui s'explique tout d'abord par l'essor des hydrocarbures non conventionnels, tels que le gaz de schiste en Amérique du Nord, et le développement de la production de gaz conventionnel au Moyen-Orient, deux sources bien moins onéreuses à exploiter que les hydrocarbures de l'Arctique. Les gisements présumés de l'Arctique se trouvent en effet le plus souvent en mer, loin des infrastructures terrestres, dans des conditions climatiques extrêmes, où des vents violents et des blocs de glace dérivants peuvent perturber toute activité, en été comme en hiver. Autant de facteurs qui alourdissent les coûts.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site humanite-biodiversite.fr

mercredi, 12 septembre 2012

Le couloir du Goûter se délite

Cet été, dans le massif du Mont-Blanc, la mairie de Saint-Gervais et la préfecture de Haute-Savoie ont jugé prudent de déconseiller aux touristes d'emprunter le couloir du Goûter qui est situé sur la voie normale d’accès au toit de l’Europe et parcouru par près de 17 000 alpinistes chaque année. Dont bon nombre arrivent du bout du monde et ont programmé de « faire » le Mont-Blanc entre telle et telle date, quelles que soient les conditions météo… Certains alpinistes veillent jalousement sur ce dernier espace de liberté qu’il s’agit de ne pas trop réglementer.

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Si le couloir du Goûter se délite, que tombent de gros blocs de pierre, dans cette partie très exposée qu’il faut traverser presque en courant en s’accrochant à une main courante en acier… c’est que le changement climatique est en marche, là-haut au mont Blanc. La montagne change. Et sous les grandes constantes que sont les variations météo saisonnières, se révèlent maintenant des épisodes climatiques de plus en plus marqués. Cette année un hiver neigeux et rigoureux, un printemps pourri, des pluies incessantes. Et, sans transition, un été brûlant et une sécheresse qui s’installe, qui ouvre les crevasses, fragilise les glaces et déstabilise les parois quand l’eau dégèle et s’écoule.

Source : blogs.rue89.com

jeudi, 30 août 2012

Les poursuites contre le Blue creek abandonnées

Le 14 aout dernier, lors d’un vol de surveillance douanière au large des côtes du littoral atlantique, l’avion F406 de la brigade des douanes de Lann-Bihoué détecte une nappe suspecte , longue de plus de 7 km et de près de 200 mètres de large, localisée à environ 70km à l’ouest de Penmarch. Le Procureur de la République, ayant reçu le procès-verbal établi par les douaniers, avait décidé d'ouvrir une enquête et un avion Falcon de la Marine avait été dépêché pour intimer l’ordre au capitaine du navire cargo battant pavillon allemand, baptisé le Blue Creek et faisant route vers le Sud pour se rendre dans le port de Pasajes, en Espagne, de se dérouter vers Brest.


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Aujourd'hui, les poursuites contre le Blue creek sont abandonnées. Le navire, qui avait été immobilisé à Brest, a été autorisé à reprendre la mer en fin de semaine dernière. Selon François Dresen, substitut du procureur à Brest, l'enquête a permis de montrer que l'équipage s'était trouvé face à une avarie technique qui n'était pas due à un défaut d'entretien ou d'utilisation mais à un problème de conception d'une machine. Ce navire n'avait, d'autre part, jamais été mis en cause précédemment et effectue régulièrement des vidanges dans les ports. La nappe d'hydrocarbures est déjà en voie de dispersion naturelle à la surface de l'océan.


Sources : Reuters

samedi, 25 août 2012

Les chauves-souris, alliés naturels de l'environnement

Peu d'animaux ont souffert de la publicité négative autant que la chauve-souris. Un manuel que vient de publier la FAO vise à aider les pays à réduire au minimum les risques pour la santé publique que pourraient présenter les chauves-souris, tout en soulignant leur rôle vital pour l'agriculture et l'environnement. Ce manuel, «Enquête sur le rôle des chauves-souris dans les zoonoses émergentes: équilibre entre écologie, conservation et préservation de la santé publique», revêt une importance particulière depuis que, pour diverses raisons, les maladies transmises par les chauves-souris semblent être à la hausse.


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Selon M. Scott Newman, vétérinaire épidémiologiste de la faune à la FAO et co-auteur du manuel, les chauves-souris sont des alliés naturels de l'environnement. Elles pollinisent les plantes, propagent les graines et certaines espèces peuvent dévorer environ 25 pour cent de leur poids en insectes. Ces avantages l'emportent largement sur leur potentiel de transmission de maladies. Pourtant, on ne doit pas ignorer le fait que le développement, la démographie et la consommation des ressources naturelles rapprochent de plus en plus les personnes, le bétail et les chauves-souris et les mettent plus souvent en contact les uns avec les autres. Cela augmente le risque de transmission par les chauves-souris d'agents pathogènes potentiels et de maladies associées à d'autres animaux ou à l'homme.


Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la F.A.O.


vendredi, 24 août 2012

Le procès perdu de Kokopelli

La Cour de Justice, par sa décision rendue cette semaine dans l'affaire Kokopelli/Baumaux, vient de donner un satisfecit intégral à la législation européenne sur le commerce des semences. Pourtant, le 19 janvier dernier, son Avocat Général donnait entièrement raison à Kokopelli, en estimant que l'enregistrement obligatoire de toutes les semences au catalogue officiel était disproportionné et violait les principes de libre exercice de l'activité économique, de non-discrimination et de libre circulation des marchandises. La Cour justifie l'interdiction du commerce des semences de variétés anciennes par l'objectif, jugé supérieur, d'une productivité agricole accrue. La biodiversité est sacrifiée face à la productivité.


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Cela fait 50 ans que cela dure et ce raisonnement a provoqué la perte de 75% de la biodiversité agricole européenne selon les estimations de la FAO. la biodiversité, qui a nourri les populations européennes pendant les siècles passés, est l'objet de la plus grande suspicion. La Cour va ainsi jusqu'à écrire, par deux fois, que la législation permet d'éviter la mise en terre de semences potentiellement nuisibles. Les semences du Catalogue, enrobées des pesticides Cruiser, Gaucho et autres Régent, seraient moins nuisibles?


pour en savoir plus, on peut lire l'article publiée sur le site de Kokopelli.

mardi, 21 août 2012

Dragon des Neiges a traversé l'Arctique

La fonte de la mer de glace, flottant sur l’Océan Arctique, est en passe de battre le record atteint en 2007, rendant la région plus accessible mais menaçant le mode de vie des peuples indigènes et de la biodiversité. La mer de glace atteindra son niveau le plus bas en Septembre avant de croître à nouveau à l’approche de l’hiver.

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Le briseur de glace Xuelong, ou Dragon des Neiges, est devenu le premier navire de la Chine à traverser l’Océan Arctique, soulignant l’intérêt croissant de la Chine pour cette région isolée où une fonte de la glace sans précédent liée au changement climatique pourrait ouvrir de nouvelles voies commerciales. Le passage du Nord-Est est de plus en plus emprunté: en 2010, quatre navires l'ont pris, mais ils étaient 34 en 2011 et seront encore plus nombreux cette année. Le Xuelong, seul brise-glace que possède la Chine, a été acheté à l'Ukraine en 1993. Un autre brise-glace de 8000 tonnes, assemblé en Chine et conçu avec l'aide d'une société finlandaise, doit être mis à l'eau en 2014. La Chine, deuxième économie mondiale, étend sa portée à l’Arctique, qui est riche en pétrole et en gaz et est une route de navigation commerciale potentielle entre l’Atlantique nord et le Pacifique.

Source AFP
Pour en savoir plus, on peut consulter le site actualites-news-environnement.com

vendredi, 17 août 2012

Les écosystèmes les plus vulnérables

Le Secrétaire Général Ban Ki-moon a lancé le 12 Août une nouvelle initiative pour protéger les océans et les populations qui en dépendent, et a appelé les pays à travailler ensemble pour permettre une gestion plus durable de cette ressource précieuse et pour répondre aux menaces auxquelles ils sont actuellement confrontés. « Les mers et les océans accueillent certains des écosystèmes les plus vulnérables et les plus importants sur Terre, mais la diversité de la vie qu’ils accueillent est sous une pression qui croît sans cesse » a déclaré Ban Ki-moon lors d’un évènement organisé dans la ville de Yeosu en République de Corée, pour commémorer le 30ème anniversaire de l’inauguration de la signature de la Convention des Nations Unies sur la Loi de la Mer. Pour en savoir plus, on peut consulter le site http://www.actualites-news-environnement.com/28958-ONU-oceans-Oceans-Compact.html

jeudi, 16 août 2012

Les papillons mutants de Fukushima

Sur le site de Fukushima, des chercheurs japonais ont découvert trois générations de papillons ayant muté à cause de la radioactivité. Les insectes avaient été attrapés en mai 2011, soit deux mois après la catastrophe. Des ailes plus petites et une malformation des yeux sont les principaux symptômes de cette mutation qui concerne ces petits papillons bleus de la famille des lycénidés. Exposés à l'état de larves, 12% de l'espèce a d'abord muté. Puis le phénomène s'est reproduit avec la génération suivante (18%). Une proportion qui a encore augmenté à la génération suivante avec un taux de mutation avoisinant les 34% alors que les scientifiques avaient pris soin d'accoupler l'espèce mutante avec une espèce saine. Joji Otaki, professeur à l'université d'Okinawa, indique que les captures de papillons réalisées six mois après la catastrophe révèlent un taux d'anomalie de 52%. source : http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20120814.OBS9582/les-papillons-mutants-de-fukushima.html

mardi, 14 août 2012

Interdiction du Cruiser OSR

Les apiculteurs se félicitent de la décision de l'interdiction, prise le 28 juin 2012, par le ministère de l'agriculture du Cruiser OSR, ce pesticide commercialisé par le groupe suisse Syngenta et utilisé pour traiter la moitié des champs de colza français. Et espèrent que le Cruiser 350 utilisé dans les champs de maïs subira le même sort. De son côté, Syngenta conteste la décision du ministère français qui s'appuierait, selon l'entreprise suisse, sur une seule expérience non validée et très éloignée de la pratique agricole. Un recours en référé-suspension a été déposé devant le tribunal administratif.

L'étude qui a motivé cette interdiction a été publiée dans la revue Science fin mars. Elle a  été pilotée par des chercheurs de l'Inra et du CNRS, et des ingénieurs des filières agricoles et apicoles : l'Acta, structure nationale de coordination des instituts techniques agricoles, l'ITSAP, Institut de l'abeille, et l'Adapi, Association pour le développement de l'apiculture provençale. Fondée sur une approche pluridisciplinaire, elle a rassemblé des spécialistes de l'apidologie, de la biologie du comportement, de l'écotoxicologie et de l'agroécologie. Réalisé à partir du thiaméthoxam, le Cruiser OSR perturbe l'orientation des abeilles et leur capacité à retrouver leur ruche. Selon cette étude, l'exposition à une dose faible et bien inférieure à la dose létale de cette molécule entraîne une disparition des abeilles deux à trois fois supérieure à la normale. Les chercheurs ont collé des micropuces RFID sur plus de 650 abeilles. Et ont constaté l'importance du non-retour à leur ruche des butineuses préalablement nourries avec une solution sucrée contenant de très faibles doses de thiaméthoxam.

source : notre-planete.info

jeudi, 02 août 2012

L'avenir de l'arbre au coeur des parcelles agricoles

Développée dans de nombreuses zones du globe, l’agroforesterie est souvent présentée comme un modèle pour les pays du sud. Mais elle a également toute sa place dans le reste du monde. Dans un contexte de compétition pour l’usage des terres et de raréfaction des ressources, l’avenir de l’arbre est aussi hors-forêt, au coeur des parcelles agricoles. Quoi de mieux que des arbres équitablement répartis sur les territoires pour amortir les chocs climatiques, améliorer la ressource en eau, favoriser la biodiversité, injecter durablement de la vie et du carbone dans les sols tout en maintenant une productivité agricole optimale et en réduisant l'utilisation des intrants ?

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L’agroforesterie fait appel à toutes les formes d’association entre arbres et cultures ou animaux sur une même parcelle (alignements, haies, bords de route ou de rivière, sylvopastoralisme, pré-vergers…). Elle est un maillon de la durabilité et de la performance des écosystèmes agricoles. Ses principes sont simples, et sa mise en application peu coûteuse. Les arbres ne sont plus à considérer comme une contrainte mais bien une opportunité au regard de tous les biens et services rendus. L’agriculture qui, partout dans le monde, appauvrit les sols et prélève de l’espace sur la forêt, doit et peut s’insérer naturellement et efficacement dans les problématiques environnementales et ce à grande échelle. L’agroforesterie est économe en énergie ; elle maximise la photosynthèse et permet en conséquence aux sols vivants de fixer durablement le carbone : l’agriculture du carbone est en marche. L’antagonisme entre agriculture et environnement, productivité et protection est périmé.

Pour en savoir plus sur l'agroforesterie, on peut consulter le site agroforesterie.fr

samedi, 28 juillet 2012

La garrigue des Pyrénées Orientales

Les Pyrénées-Orientales sont principalement constituées de forêts de chênes et de garrigue. Si les chênes, comme tous les feuillus, sont résistants, la garrigue, constituée de buissons et d'arbustes, l’est beaucoup moins. Cette végétation se trouve sur un sol calcaire, donc sec et qui facilite la propagation d'un incendie. de plus, les pentes du Massif des Albères dans les Pyrénées-Orientales sont des accélérateurs de feu. En effet un feu né à la base d’une pente va la gravir à toute vitesse. Le haut de la flamme brûle plus intensément donc le feu va toujours brûler vers le haut. 

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Des pompiers tentent de maîtriser le feu vers le TGV Barcelone-Perpignan, près de Llers (Catalogne), le 23 juillet 2012. © REUTERS

Enfin, en été, la puissance d'un vent sec comme la Tramontagne attise le feu et risque de le faire repartir en projettant des bouts de végétaux enflammés, qui vont tomber plus loin sur les cimes des arbres. On appelle ce phénomène les "sautes de feu".

Source : quoi.info

jeudi, 12 juillet 2012

La crème solaire rend les poissons anorexiques

Une étude suédoise a mesuré l'impact sur le régime alimentaire des poissons des nanoparticules de crème solaire, corps minuscules inférieurs à 1 milliardième de centimètre. Ces nanoparticules possèdent une propriété physique particulière : une fois dans l'organisme, elles agrègent autour d'elles des protéines indispensables au traitement des lipides. Un poisson qui a ingèré des nanoparticules présentes dans la crème solaire ne gère plus ses réserves de graisses correctement.

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Selon Stéphane Hénard Responsable de l'aquariologie au Centre national Nausicaa, les poissons n'assimilent plus les graisses ingérées qui sont neutralisées par les nanoparticules au lieu d'être stockées. Ces poissons n'ont plus d'énergie, cessent de chasser et maigrissent progressivement.

Une alternative possible : utiliser des crèmes solaires bio sans nanoparticules. Mais la fabrication des crèmes bio est compliquée et coûteuse car les nanoparticules favorisent l'application de la crème.

Plus d'information sur le site quoi.info

mardi, 10 juillet 2012

Une fonte totale de la calotte glaciaire du Groenland

Les chercheurs du Postdam Institute for Climate Impact Research montrent qu'il suffirait d'une augmentation de seulement 1,6 °C au-dessus du niveau préindustriel pour entamer la disparition complète et irréversible de la calotte glaciaire polaire. 1,6 °C c'est beaucoup moins que les 3 °C alors admis et inférieur aux 2 °C à ne pas dépasser. La fonte totale serait relativement rapide : 50 000 ans pour 2 °C d'augmentation (scénario devenu improbable), 8000 ans pour 4 °C (scénario vers lequel nous nous dirigeons), 4000 ans pour 6°C et 2000 ans pour un réchauffement de 8 °C.

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Une fonte totale de la calotte glaciaire du Groenland entraînerait une hausse du niveau des mers de 7 m alors que les températures moyennes estivales au Groenland connaissent déjà des anomalies positives de 2,4 °C.
Source : notre-planete.info.fr

mercredi, 04 juillet 2012

Une zone industrielle au patrimoine mondial de l'Unesco

C'est une première pour une zone industrielle. Ce dimanche 1er juillet 2012, le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais a eu le privilège d'intégrer le Patrimoine mondial de l'Unesco, en raison de l'hommage social, industriel et culturel qu'il rend au monde de la mine.

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Planet.fr propose des images de cette zone industrielle.