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mardi, 03 mai 2011

Vers l'autonomie énergétique

 Ce mardi 3 mai 2011, diffusion sur Arte à 20h40 du documentaire de Carl-A. Fechner «La Quatrième Révolution. Vers l'autonomie énergétique» . Le débat qui fait suite à cette enquête, sur le thème «L'énergie autrement», est animé par Thomas Kausch.

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Sur le site de Télérama, on peut lire l'article de Sophie Bourdais : « Et si, dans trente ans, notre autonomie énergétique et la préservation de la planète se trouvaient garanties par l'abandon du pétrole, du gaz, du charbon, du nucléaire, au profit du soleil, du vent, de l'eau, de la géothermie ? Produit grâce aux contributions de ses futurs spectateurs (et de certains de ses « témoins »), La Quatrième Révolution est un film clairement militant. Il a son prophète, feu le député social-démocrate allemand Hermann Scheer, spécialiste des énergies renouvelables. Et ses activistes, à l'origine d'initiatives concrètes : voitures électriques, bâtiments construits ou rénovés en vue d'une efficacité énergétique optimale, stockage de l'énergie produite par les éoliennes et les panneaux photovoltaïques, financement d'installations adéquates dans des pays comme le Mali ou le Bangladesh, où la population n'a pas toujours accès à l'électricité...

Au sein de ce casting enthousiaste, un seul briseur de rêves, le malheureux Fatih Birol, économiste en chef de l'Agence internationale de l'énergie, dont la préférence affichée pour le nucléaire, qui « permet de fournir de l'électricité sans danger », se heurte bien malgré lui, en mai 2011, à ce que nous appellerons l'effet Fukushima. En bref : cette vision optimiste d'un avenir énergétique paisible, égalitaire et écologique, a tout pour séduire. Il semblerait toutefois - d'autres enquêtes en témoignent - que la production des énergies renouvelables ait aussi ses inconvénients. Le débat prévu à 22h05 suffira-t-il à compléter la perspective ? »

lundi, 02 mai 2011

La formation des dunes

La dune est la partie visible d'un vaste volume de sable non consolidé qui est constitué de l'avant plage sous-marine et de la plage proprement dite. Le vent soulève le sable des plages et l'entraîne sur de grandes distances. Le sable se dépose sur les premiers obstacles rencontrés. Le dépôt se stabilise et forme une dune lorsqu'il est piégé par des plantes. Avec le temps, la végétation se diversifie dans les parties abritées du vent. Des zones humides occupent les dépressions en arrière des cordons de dunes. Leur caractère souvent saumâtre est dû à une remontée de sel.

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La décomposition des débris laissés par la mer en haut des plages, appelés les laisses de mer, fournit l'azote nécessaire à la croissance des plantes qui sont à la limite plage-dune. Ces plantes forment le premier obstacle au vent. La dune s'élève parce que le vent remonte le sable le long de la pente. Le sommet de la dune est occupé par des plantes dont les racines piègent le sable. Toutefois le sable est peu compact et le vent l'entraînera de nouveau si la couverture végétale est insuffisante. Lorsque la végétation naturelle est détruite par l'homme, la stabilisation est obtenue en introduisant l'oyat, une graminée très résistante à l'ensablement et en installant les ganivelles, les clôtures brise-vent.

jeudi, 28 avril 2011

L'énergie hydrolienne, une solution d'avenir

Une hydrolienne est une turbine sous-marine qui utilise une énergie renouvelable, l'énergie cinétique des courants marins ou de cours d'eau alors qu'une éolienne utilise l'énergie cinétique de l'air. La turbine de l'hydrolienne permet la transformation de l'énergie hydraulique en énergie mécanique, elle même transformée en électricité. Les hydroliennes sont plus petites que les éoliennes pour une même puissance, grâce à la masse volumique de l'eau, 800 fois supérieure à celle de l'air. Les potentiels des courants marins sont très importants, EDF estime que 5 GW (soit environ 2 réacteurs nucléaires de type EPR) peuvent être installés à proximité des côtes françaises

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 Les conditions d’implantation des hydroliennes sont très strictes. Il faut tenir compte du lieu car les variations géographiques jouent un rôle primordial dans le phénomène des marées. Le marnage doit être important pour créer le courant nécessaire au déplacement des pales. La vitesse du courant doit dépasser les deux mètres par seconde. La profondeur de l’installation doit être comprise entre dix et cent mètres. Les roches doivent répondre à certains critères imposés par les turbines qui sont rapidement érodées par les particules en suspension dans l'eau. Les roches doivent être stables et non friables.

L'influence des hydroliennes sur leur environnement reste limitée. Cependant elles créent des zones de turbulences, qui modifient la sédimentation et le courant, avec de possibles effets sur la flore et faune juste en aval de leur positionnement. Par contre, les poissons s'approchant d'une hydrolienne se comportent comme s'ils arrivaient sur un rocher, et dévient leur trajectoire. S'ils sont pris par les remous, l'hélice non tranchante et à sa faible vitesse de rotation ne les blessent pas. Une étude a montré que seulement un poisson sur 500 risquait d'être blessé.

Un obstacle important au développement de cette énergie renouvelable reste les coûts d'entretien élevés dus au milieu marin beaucoup plus corrosif que l'air. L'énergie hydrolienne propose cependant une solution d'avenir pour tirer profit des courants marins engendrés par le phénomène des marées.

On pourra lire avec intérêt le TPE réalisé dans le cadre de la classe de Première par Norman Dolivet, Antoine Duvernay et Thomas Olivry.

dimanche, 24 avril 2011

Une maison en paille

Les 11 émes rencontres nationales de printemps de la construction en bottes de paille se dérouleront du 27 au 29 mai 2011, à Crest "aux Amanins"  puis à Die "au Martouret dans la Drôme en Région Rhône Alpes.

Le vendredi 27 mai se déroulera une matinée d'information en direction des professionnels du bâtiment et des élus locaux.

Toujours le vendredi 27 mai, une journée sera organisée pour les maîtres d'ouvrage et les autoconstructeurs avec la présence de professionnels, de représentants des associations et organismes de formation.

Les 28 et 29 mai se dérouleront les journées nationales.

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site compaillons.eu


Maison en paille 1 par nature-boy-79

vendredi, 22 avril 2011

Jusqu'où développer les éoliennes ?

Arnaud Casalis, administrateur de la Fédération Environnement Durable, et Bernard Laponche, expert en politique énergétique (association Global Chance) débattent autour des questions d'efficacité énergétique des éoliennes, de leur coût et de leur acceptabilité sociale.

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 Une vidéo de 35mn, débat en 3 parties, réalisation : Sylvie Allonneau,  production : Universcience 2011

vendredi, 15 avril 2011

L'acceptabilité des risques est variable

L'acceptabilité sociale des risques est fortement liée à leur gestion à travers un ensemble de procédures, de controverses, d'expertises. Un risque est considéré comme acceptable ou tolérable par une personne ou une collectivité lorsqu'elle peut en supporter les conséquences, les dommages, au regard de sa probabilité d’occurrence. L'acceptabilité est variable dans le temps et dans l'espace. Les législations et les réglementations, en fixant des normes, des seuils, des compensations, témoignent de ces évolutions et de cette variabilité spatiale et temporelle.

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Dans les sociétés contemporaines développées, les catastrophes sont de moins en moins bien acceptées, d'autant plus qu'elles semblent échapper au contrôle des spécialistes et des experts. Le passage à des sociétés plus individualistes a pu favoriser le développement de sentiments d'insécurité, rendant plus intolérable la réalisation du risque.

Une déclinaison économique de cette notion consiste à déterminer le montant maximal que les sociétés sont prêtes à payer pour bénéficier d'une protection contre les risques. Des analyses coût-avantage ou coût-bénéfice sont généralement un préalable à l’évaluation du consentement à payer. Elles permettent de chiffrer le coût d’un ouvrage de protection, calibré pour un aléa d’une intensité donnée et les bénéfices qu’il induit. Ces analyses permettent de trouver le juste calibrage des ouvrages de protection comparativement aux bénéfices escomptés.

Pour consulter un glossaire pour identifier et comprendre des mots-clefs, on peut se connecter sur le site geoconfluences.ens-lyon.fr

mercredi, 13 avril 2011

L'agroécologie, plus qu’une simple alternative agronomique.

L’agroécologie a pour objectif la relation harmonieuse entre l’humain et la nature. C'est à la fois une pratique agricole et une éthique de vie. Elle considère le respect de la terre nourricière et la souveraineté alimentaire des populations sur leurs territoires comme les bases essentielles à toute société équilibrée et durable.

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L’agroécologie présente à la fois des avantages écologiques (fertilisation organique des sols, optimisation de l’usage de l’eau, respect et sauvegarde de la biodiversité, lutte contre la désertification et l’érosion), des avantages économiques (économie du coût des intrants et du transport, valorisation des ressources locales), des avantages sociaux et sanitaires (production d’une alimentation de qualité, garante de bonne santé, autonomie alimentaire des individus et stabilisation des populations sur leurs terres, revalorisation de la place des paysans dans les sociétés, création et renforcement des liens sociaux).
“L’agroécologie est pour nous bien plus qu'une simple alternative agronomique. Elle est liée à une dimension profonde du respect de la vie et replace l’être humain dans sa responsabilité à l’égard du Vivant.” Pierre Rabhi

Pour en savoir plus sur l'agroécologie, on peut se connecter sur le site terre-humanisme.org

lundi, 11 avril 2011

Le niveau de la mer Méditerranée augmente

 Une étude de l'Institut Espagnol d'Océanographie (IEO) montre que le rythme de croissance du niveau de la mer Méditerranée a doublé durant la dernière décennie pour atteindre la valeur de trois millimètres par an. En se basant sur des relevés océanographiques et atmosphériques de 1948 à 2008 et en appliquant un modèle d'analyse des oscillations périodiques, l'IEO a estimé que le niveau de la mer Méditerranée avait augmenté de 15 à 20 centimètres durant le 20ème siècle. Cette croissance annuelle d'environ un millimètre et demi est à comparer aux trois millimètres par an qui ont été observés depuis le début des années 2000, ce qui représente une accélération sensible.

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Si la tendance se confirme, cela conduirait à une augmentation de 35 centimètres durant le 21ème siècle. Les principaux paramètres qui influent sur le niveau de la mer sont la pression atmosphérique, l'augmentation de la quantité d'eau due à la fonte des glaciers et la dilatation de l'eau causée par son réchauffement. Si une nouvelle augmentation de plusieurs dizaines de centimètres du niveau de la mer venait s'ajouter à celle qui s'est déjà produite au cours du dernier siècle, de nombreuses îles et zones côtières densément peuplées seraient affectées. De même, le réchauffement de l'eau pourrait modifier considérablement les caractéristiques physico-chimiques de la mer et les écosystèmes qu'elle abrite.

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut se connecter sur le site bulletins-electroniques.com

lundi, 04 avril 2011

Le colza OGM se propage hors des zones cultivées.

ogm,colza,environnement,herbicide,agriculture,pollution Deux millions d'hectares de colza transgénique sont cultivés aux Etats-Unis. Des plants se propagent hors des zones cultivées. Une équipe dirigée par Cynthia Sagers, de l'université de l'Arkansas, a collecté des plants de colza au bord des routes du Dakota du Nord sur 5 400 kilomètres, avec un arrêt tous les 8 kilomètres, pour examiner une bande de 50 mètres carrés sur les bas-côtés et y compter les plants de colza. 86 % de ces plants se sont révélés être porteurs d'au moins un transgène conférant une capacité de résistance à un herbicide Roundup de Monsanto ou Liberty de Bayer. Deux plants contenaient même les deux transgènes, issus des deux laboratoires, preuve que les croisements ont commencé. Un tel colza « double résistance », un gène de protection contre le glyfosate (herbicide que l’on trouve dans le Roundup commercialisé par Monsanto), mais aussi un deuxième gène de protection contre le glufosinate, un herbicide produit par Bayer, n’existe pas dans le commerce. Cela signifie que des croisements dans la nature ont inventé un nouvel OGM. Selon Cynthia Sagers les protocoles de réglementation visant à réduire ou prévenir la dissémination et la prolifération de cultures transgéniques sauvages sont inefficaces.

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Le colza peut s’hybrider naturellement avec une dizaine de mauvaises herbes présentes sur le sol américain. « La multiplication des formes de résistance aux herbicides, tant dans les champs cultivés qu’en dehors, va devenir problématique pour les agriculteurs, prévient Cynthia Sagers. Parce que le contrôle de ces mauvaises herbes demandera l’utilisation d’une combinaison d’herbicides ». 

samedi, 02 avril 2011

Solidaire avec le vivant

écologie,atmosphère,sciences,cnrs,biodiversité,nature,environnementBien avant les premières images spatiales de la planète bleue, à l'aube du XXe siècle, le géologue autrichien Eduard Suess, inventeur des enveloppes géologiques de la terre (atmosphère, hydrosphère, lithosphère, biosphère), soulignait combien la vie est un phénomène limité non seulement dans l'espace mais aussi dans le temps.



écologie,atmosphère,sciences,cnrs,biodiversité,nature,environnementRemobilisée par le biogéochimiste russe Vladimir Vernadsky, la biosphère est définie par tous les êtres vivants et les relations dynamiques qui existent entre eux et avec les éléments constitutifs de la planète.

La solidarité écologique est l'étroite interdépendance des êtres vivants, entre eux et avec les milieux naturels. Elle souligne la communauté de destin entre les humains, leurs sociétés et la nature.

D'abord, cette solidarité est issue des faits scientifiques. Elle se construit objectivement autour des processus écologiques qui sous-tendent la diversité de la vie et la coévolution de nos sociétés et de la nature au travers des usages de l'espace et des ressources naturelles. Ensuite, la solidarité écologique se fonde sur la reconnaissance par les humains qu'ils font partie de la communauté du vivant. Elle traduit leur volonté de "vivre et devenir ensemble" avec les autres êtres vivants, jugeant de leurs actions selon leurs conséquences sur les composantes de cette communauté.

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En servant de guide en matière d'action, la solidarité écologique permet d'identifier non seulement les interdépendances fonctionnelles à l'œuvre dans la biosphère mais aussi le devoir moral de prendre en considération les interrelations socio-écologiques. La solidarité écologique invite à reconsidérer le champ de notre responsabilité en tant que société, comme sur le plan individuel. Les humains doivent être conscients de leur double dépendance : vis-à-vis de la société et vis-à-vis du reste de la biosphère. La solidarité écologique se situe dans l'entrelacs des relations que nouent les hommes entre eux au sujet de la nature et dans la relation qu'ils établissent avec elle. Il s'agit d'engager notre responsabilité et d'agir avec la conscience d'une dépendance mutuelle et réciproque : être à la fois solidaire quant à l'accès des humains à la biodiversité et à ses services et être solidaire avec le vivant.

On peut lire la suite de l'article de Raphaël Mathevet et John Thompson, chercheurs au CNRS, Isabelle Autissier, présidente du WWF-France et Serge Orru, directeur général du WWF-France sur le site notre-planete.info

mercredi, 30 mars 2011

Nourrir en affamant

Lors des plaidoiries lycéennes 2011, François Derouault a obtenu le prix de l'Engagement citoyen pour sa plaidoirie intitulée "Nourrir en affamant".

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Mesdemoiselles, mesdames et messieurs,
Un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde. Et ce chiffre pourrait bien augmenter si l’accaparement des terres arables des pays du Sud continue de se généraliser. Ce sont les droits des populations locales, victimes de ce phénomène au caractère impérialiste, que je suis venu défendre.
En 2050, la population mondiale devrait s’élever à plus de neuf milliards d’habitants. Cette perspective d’avenir a favorisé le « land grabbing », également connu sous le nom d’accaparement de terres, dans un contexte de crise alimentaire et agricole. En effet, la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, le Qatar, les Emirats Arabes Unis, le Royaume-Uni, et même la France, investissent par le biais de leurs firmes transnationales dans les terres cultivables de la planète. Selon un rapport d’Oxfam, une confédération d’ONG, 45 millions d’hectares ont été négociés ces dernières années, soit plus de la superficie des Philippines. L’objectif officiel des investisseurs est d’assurer la sécurité alimentaire, mais officieusement, il s’agit de faire du profit. Du profit, toujours du profit, encore du profit. Et je n’en parlerais pas si seulement ce n’était pas au détriment de l’environnement, des pays les moins avancés, et de leurs deux milliards de petits producteurs dont 800 millions sont sous-nourris...

Pour lire ou écouter cette plaidoirie en entier, on peut se connecter sur le site memorial-caen.fr

lundi, 28 mars 2011

De quoi est fait mon pull ?

Lire les étiquettes des vêtements et se demander à partir de quelle matière ils sont fabriqués, calculer l'empreinte écologique d'un voyage, faire le bilan énergétique de sa maison : ces gestes sont-ils capables de faire obstacle à l'épuisement des ressources et au changement climatique ? Pourquoi est-il si difficile de créer une société où l'écologie compte vraiment ?

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Christine Castelain Meunier est sociologue au CNRS et au Centre d'analyse et de développement de l'intervention sociologique. Auteur d'une dizaine d 'ouvrages, elle a cosigné avec Francis Meunier Adieu pétrole... Vive les énergies renouvelables ! (Dunod, 2006).
Francis Meunier est titulaire de la chaire de physique du froid au Cnam et directeur de l'Institut français du froid industriel (IFFI). Il a participé aux travaux du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat). Ces deux auteurs font le tri entre les différents comportements, les idéologies, les mensonges, les attentes et les illusions, mais ils dégagent aussi les actes susceptibles de changer véritablement le cours des choses.

Ce livre a été édité chez Actes Sud le 5 janvier 2011.

vendredi, 11 mars 2011

Une lessive vraiment écologique

Auparavant, pour faire sa lessive, on utilisait la saponaire, une plante aux propriétés nettoyantes puis à la fin du 19ème siècle, on a utilisé des lessives à base de savon. Les lessives actuelles à base d'éléments de synthèse ne sont apparues qu’à partir de 1930. Les lessives industrielles, même dites « écologiques », rejettent des éléments nocifs et polluants comme les phosphates. Et cette dégradation environnementale tient plus à la nature de ce qui est rejeté plutôt qu’à la quantité.

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Mathias Cangina a conçu une lessive vraiment écologique à base de cendres de bois. La cendre de bois contient de la potasse, composé chimique dérivée du potassium, qui est une base de détergent et cette potasse s'intègre et se recycle parfaitement dans la nature.

La lessive de Mathias Cangina est 100% Gironde. Il récupère les cendres de bois auprès des restaurants cuisinant aux sarments de vignes et aux fours à bois. Ces cendres sont ensuite mélangées à de l'eau de pluie de récupération moins chargée en minéraux. Après plusieurs filtrages, la lessive est prête. Comme la potasse de cendre est un détergent doux, l'adoucissant devient superflu. Il reste juste à ajouter des huiles essentielles pour parfumer le linge si on le désire.
Mathias Cangina propose sa lessive en vrac sur les marchés de Gironde. Il suffit de se présenter avec son bidon, que l'on consacrera à la lessive, pour chacun de ses achats.
Cette Lessive a une énergie grise quasi nulle. Seuls les transports sont à noter, mais toutes les matières premières ainsi que tous les points de vente sont en Gironde, dans un rayon d’action de 50km. Cette Lessive est la seule à être fabriquée sans aucune énergie, pas d’électricité, ni de gaz.
Les matériaux ayant servi sont issus de l’économie locale, voire de la récupération.
En utilisant le même récipient pour sa lessive, l'énergie grise est diminuée également.

mercredi, 09 mars 2011

Bâtir une nouvelle société

Cette année, la quatrième édition de l'Université de la Terre se tiendra à Paris, à l'Unesco, les samedi 2 et dimanche 3 avril 2011. C'est un rendez-vous de la connaissance qui réunit des dirigeants d’entreprise, des scientifiques, des économistes, des politiques, des hommes de religion, des sociologues, tous conscients des défis majeurs qui menacent notre planète, à témoigner et à partager leur expertise, leur vision du monde d’aujourd’hui et de demain.
Le thème retenu cette année est : Bâtir une nouvelle société, en plaçant l'Homme au cœur des débats.

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Voici quelques-uns des 21 débats programmés sur les deux journées :

S'engager aujourd'hui pour transformer demain,
Vaincre la faim ou comment nourrir 7 milliards d'hommes ?
Comment changer la ville pour rendre la vie meilleure ?
Entre performance économique et cohésion sociale : quelle place pour l'homme ?
Bâtir une nouvelle société en repensant la productivité de la terre...

Pour s'inscrire gratuitement en ligne, on peut se connecter sur le site universitedelaterre.com

lundi, 07 mars 2011

Le hasard des mauvaises rencontres

Pour les crapauds, les trajets immuables de la reproduction rencontrent des routes où les voitures réalisent un véritable carnage, rendant glissante la chaussée d’autant plus qu'au début du mois de mars le temps se doit d’être pluvieux. De nombreux accidents sont signalés et même, dans certaines localités, des tronçons de routes sont interdits à la circulation durant une courte période. La mortalité des crapauds a été estimée de 10 à 30% pour une circulation de 4 à 12 voitures par heure, et bien davantage si la circulation est plus dense.

Considérant l’évolution darwinienne de l’espèce, dans son ouvrage La vie des crapauds Jean Rostand estime qu’aux deux piliers de cette théorie, hasard des mutations et nécessité de la sélection naturelle des plus adaptés, il convient d’ajouter le hasard des mauvaises rencontres, sélection artificielle qui joue chez les crapauds un rôle majeur avec l’homme pour auteur.

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Réserve naturelle du Pinail

Ces dernières années l'hécatombe a augmenté. Selon Maxime Paquin de France Nature Environnement, jusque dans les années 50, le territoire français était maillé de multiples petites mares et de prairies humides inondées lors des crues des ruisseaux. Depuis on a comblé et asséché ces zones humides. Pourtant une multitude d'espèces animales et végétales ont besoin de ces relais pour circuler, s'alimenter, se reproduire. Restaurer les mares et en créer à proximité des voies de circulation pour que les crapauds par exemple n'aient pas besoin de les franchir serait un exemple de contribution à la trame verte et bleue prônée par le Grenelle de l'Environnement.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site asalf-normandie.org

samedi, 05 mars 2011

Récolter plus de bois, mieux préserver la biodiversité

L'année internationale des forêts est l'occasion de rappeler les objectifs fixés par le ministère de l'agriculture, produire plus de bois tout préservant mieux la biodiversité, une démarche territoriale concertée dans le respect de la gestion multifonctionnelle des forêts.

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Récolter plus de bois : en moyenne, 40% du bois produit n'est pas récolté et les surdensités rendent les forêts fragiles aux stress climatiques et les appauvrissent en biodiversité

Préserver mieux la biodiversité, en développant les pratiques favorables telles que le maintien d'arbres morts et sénescents, le mélange d'essences, le respect des habitats

Une démarche territoriale du fait des répercussions des actions forestières sur le paysage et sur les nombreux services rendus par la forêt à la société

Une gestion multifonctionnelle qui vise à faire remplir simultanément à un massif forestier les fonctions productives, environnementales et sociales.

mercredi, 02 mars 2011

Le dodo pas si dodu

Le dodo, nommé scientifiquement Raphus cucullatus, oiseau de l'île Maurice disparu vers la fin du 17e siècle, est l'une des plus célèbres espèces animales exterminée par l'action de l'homme. La plupart des os conservés dans les musées viennent d'un site daté d'environ 4000 ans. Le dodo a certainement été victime des activités humaines. Les marins et colons hollandais ont consommé des dodos en grande quantité. Mais les animaux introduits par l'homme, chiens, porcs, chats, singes, ont joué un rôle important en détruisant aussi les jeunes et les oeufs.

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Cependant, des aspects de sa biologie demeurent incertains, à commencer par son poids. Beaucoup de représentations artistiques montrent le dodo comme un oiseau très gras dont le poids aurait dépassé les 20kg. Une étude récente du CNRS suggère un poids moins élevé et remet en cause l'idée du dodo dodu.

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site du CNRS

lundi, 28 février 2011

A la découverte d’une autre Afrique

Il y a cinquante trois pays africains et chacun est unique. Avec sa population de plus d'un milliard d'habitants, le continent qui a vu naître l'Homo sapiens et qui détient aujourd'hui la plus forte croissance démographique au monde est aussi le plus diversifié, ethniquement et culturellement. Le journaliste anglais Jonathan Dimbleby a traversé du nord au sud ce continent et nous convie à un voyage de 10000km.

Arte diffuse en trois épisodes d'une heure de 16h40 à 17h40, ce mardi 1, mercredi 2 et jeudi 3 mars 2011 le documentaire «A la découverte d’une autre Afrique»

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Épisode 1
Le périple de Jonathan Dimbleby débute au Sahara. Dans la capitale du Mali, Bamako, la ville d’Afrique à la plus forte croissance, il va à la rencontre d’une population qui refuse de dépendre des maiges subsides de l'aide internationale et qui préfère créer des réseaux éducatifs et commerciaux, forte d'une ingéniosité surprenante. Ce périple se termine au Nigéria où il profite des talents créatifs de quelques unes des stars de la musique les plus en vue du continent. Il aura rencontré des femmes qui gagnent leur autonomie, des jeunes qui formés à l'étranger reviennent au pays pour participer à son développement, des Africains fiers de leurs racines

Épisode 2
Jonathan Dimbleby parcourt plus de 3000 kilomètres à travers la vallée du Rift. Depuis l’Éthiopie, il découvre les grands progrès réalisés pour endiguer de futures famines. Au Kenya, il observe l’impact des téléphones mobiles qui sont en train de révolutionner les petites entreprises tout comme la vie des tribus Massaï. Il découvre comment la technologie peut contribuer à préserver des cultures multiséculaires.
En Tanzanie, il se joint à un match de football avec les membres de la Commission des Nations Unies sur les droits de l’homme et à Dar-es-Salaam, il va au devant des enfants de la rue.

Épisode 3
Toujours à la recherche des histoires révélatrices de l’Afrique contemporaine, dans la dernière étape de son odyssée longue de 10000km. Jonathan Dimbleby se déplace du Congo à Durban. Il découvre comment des milliards de dollars provenant de Chine ont permis le redémarrage de l’économie africaine qui dépendait autrefois de l’aide et des investissements occidentaux. Au détour de la Zambie, Jonathan survit à une séance d’entraînement avec le champion du monde de boxe Esther Phiri et rencontre Hugh Masekela avec qui il partage sa vision de la renaissance de l’Afrique émergente.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site bbcfrance.fr

mardi, 15 février 2011

L'extraction du gaz de schiste pose des problèmes

Le « gaz de schiste » est un hydrocarbure contenu dans des roches sédimentaires argileuses, situées entre 1000 et 3000m de profondeur. Ce gaz est piégé et réparti de manière diffuse dans les couches géologiques. Son exploitation nécessite une fracturation hydraulique des roches profondes par injection d’eau sous forte pression avec du sable fin et des produits chimiques pour éviter que les fractures ne se referment. Jusqu’au début des années 2000, le coût d’extraction de ce gaz était trop important pour développer massivement l’exploitation. Mais la hausse du prix du gaz a rendu son exploitation plus rentable.

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Par contre, le mode d’extraction de ce gaz pose de nombreux problèmes environnementaux.
L’impact sur le paysage est catastrophique. En effet, les puits s’épuisant rapidement, il faut régulièrement en forer de nouveaux. On peut ainsi en trouver tous les 500 mètres. Pour exploiter cette énergie fossile et non-renouvelable, il faut recourir à la technique dite de "fracturation hydraulique". D’énormes quantités d’eau et de produits chimiques sont injectées à très haute pression afin de fracturer la roche et d’extraire le gaz. On estime qu’entre 10 à 15 millions de litres d’eau sont nécessaires pour une seule opération de fracturation.

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Aux Etats Unis et au Canada, plusieurs associations ont signalé des contaminations de nappes phréatiques à proximité des sites d’extraction de gaz de schistes. En effet, aux millions de litres d’eau les exploitants ont ajouté un cocktail de produits chimiques antibactériens, biocides, anticorrosifs. Sa composition exacte est inconnue car la recette de ce cocktail est protégée par le secret industriel.

samedi, 12 février 2011

Le puits canadien est un système d'échange Air-Sol

L'hiver, le puits canadien est un système d'échange Air-Sol qui utilise la température du sol en profondeur pour préchauffer l'air entrant dans l'habitation. L'air est capté à l'extérieur dans le jardin, et circule, à travers un tuyau d'environ 50m enterré profondément.

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Un puits canadien exploite la température pratiquement constante du sol en profondeur. Elle ne varie au cours de l'année qu'entre 10 et 18°C selon les saisons, même si l'air extérieur peut varier de -5°C à +35°C. On utilise un tuyau spécifique qui garantit un transfert de chaleur optimisé, facilite l'élimination des condensats et étanche aux racines et aux gaz présents dans le sol, comme le radon, Il est préférable de relier le puits canadien à une ventilation mécanique contrôlée double flux (VMC), pour alimenter l'air entrant de la maison. Ce système récupére les calories de l'air évacué pour réchauffer l'air rentrant.