Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 19 janvier 2010

La Chine se prépare à l'après pétrole

Un bâtiment solaire, d'une surface totale de 75000m², comportant un centre d'exposition, des infrastructures de recherches scientifiques, des salles de réunions et un hôtel, s'est ouvert à Dezhou, dans la province du Shandong, au nord-est de la Chine. L'architecture du bâtiment a été conçue à partir de la forme d'un cadran solaire. Des technologies respectueuses des contraintes environnementales et du développement durable ont été appliquées tout au long de la construction.

solaire-chine.jpg

Les éléments du toit et l'isolation des murs permettent d'obtenir des économies d'énergie 30% plus élevées par rapport à la norme nationale. Le bâtiment hébergera le 4ème Congrès Mondial sur les Villes Solaires. La construction de cet édifice avant-gardiste du point de vue des technologies d'énergie solaire et d'économie d'énergies, a mis en oeuvre plusieurs avancées techniques, dont certaines ont déjà été brevetées.

Par ailleurs, la Chine se prépare à l'après pétrole et à l'utilisation d'énergies propres et renouvelables en envisageant de construire une ferme solaire de 30 mégawatts avec un objectif à long terme de 1 giga watt de capacité, qui pourrait faire d'elle le plus grand projet photovoltaïque du monde. Situé à une altitude de 2500m dans la province de Quinghai, le bassin de Qaidam est considéré comme l'un des sites les plus prometteurs pour l'énergie solaire : désertique, il offre un fort ensoleillement et dispose d'un bon raccordement au réseau.

lundi, 18 janvier 2010

Le premier bilan de notre planète

biodiversite-hors-serie-lemonde.pngEn 170 pages, "Le Monde" propose le premier bilan de notre planète.

Pourquoi la croissance verte n'empêche-t-elle pas le retour du charbon ? Où en est la protection de la biodiversité ?

50 personnalités, scientifiques, économistes, militants, politiques présentent des initiatives concrètes pour bâtir un futur durable.

En cadeau, un CDROM pour présenter 50 cartes animés pour mieux comprendre le développement durable.

mercredi, 06 janvier 2010

Un voile de croissance compostable

Aujourd'hui, on commercialise un voile de croissance, fabriqué à partir de grains entiers de céréales.
Ce voile de croissance est naturel et 100% compostable et biodégradable. Il produit un effet de serre et favorise la germination et la croissance des plantes en créant un micro climat.

 

voile-de-croissance.jpg

Perméable à l’air et à l’eau, il garantit une aération régulière et facilite l’humidification. En fin d’hiver ou début de printemps, il protège les jeunes plants des gelées de saison, des pluies battantes et de la grêle. C’est également une bonne protection contre les insectes et les oiseaux.
Le voile de croissance perforé est utilisé en pose à plat sur le semis des graines effectué ou sur les cultures. Utilisable sur de nombreuses cultures (poivrons, aubergines, salades, choux, carottes, cornichons, ail, oignons, pois, courgettes, radis, etc).
Son utilisation est écologique et contribue au respect et à l’amélioration de l’environnement.

Pour plus de renseignements, on peut consulter le site fermedesaintemarthe.com

mardi, 05 janvier 2010

2010 Année internationale de la biodiversité

En vue d’accroître la prise de conscience de chacun sur l’importance de la biodiversité, les Nations Unies ont déclaré l’année 2010 Année internationale de la biodiversité. L’UNESCO organisera plusieurs événements tout au long de 2010, dont le blog se fera l'écho, pour mettre en avant des expériences de réussite dans la lutte durable contre la perte de biodiversité ou pour sa préservation.
Pour débuter cette année de la biodiversité, voici une vidéo de l'émission scientifique « Ca marche comment ? », animée par Nicolas Poussielgue avec la participation d'Hubert Reeves, astrophysicien canadien qui s’est très tôt aperçu de la rareté de la vie dans l’univers, comme il l’a exprimé, entre autres, dans son livre Mal de Terre , paru en 2003 :

 

 

samedi, 02 janvier 2010

L'expédition Ultima Patagonia 2010 pour observer l'environnement

Avec ses cavernes calcaires, l'archipel chilien de Madre de Dios, situé en Patagonie, représente un atout fondamental pour les scientifiques : véritable enregistreur du changement climatique, il permet entre autres d'étudier les cimetières à baleines et de mesurer l'impact de l'activité humaine sur un site à priori intact. En effet, Madre de Dios est un exemple rare, quasiment unique, d’un site à l’écart des civilisations où le couple Homme/Nature a perduré pendant des millénaires et jusqu’au XXe siècle, dans des conditions qui étaient celles de la Préhistoire. Ces hommes et ces femmes, ce sont les Kawésqar immortalisés par José Emperaire sous le vocable évocateur de «Nomades de la Mer ». Ce peuple n’a jamais connu la révolution néolithique: pas de sédentarisation, pas d’élevage ni de cultures. Grâce à leur fonction refuge, les grottes littorales de Madre de Dios ont conservé leur mémoire: sépultures, amas coquilliers, foyers, peintures rupestres.

ultima-patagonia01.png

Le rectorat de l'académie d'Amiens convie tous les établissements scolaires français à participer au suivi de l'expédition de spéléologie «Ultima Patagonia 2010» qui débutera le 6 janvier 2010 et se déroulera durant les mois de janvier et février. Cette expédition abordera de nombreux domaines : géologie, hydrologie, paléontologie, préhistoire, art rupestre, archéologie, écologie, géographie, climatologie, qui ne manqueront pas d’intéresser les élèves et leurs professeurs.
Un enseignant de Sciences de la vie et de la Terre du collège de Crévecoeur le Grand dans l’Oise, qui est lui-même spéléologue, participe à cette expédition. Il sera en charge du suivi de l’expédition par les scolaires.

ultima-patagonia02.png

Un des objectifs de cette expédition est de commencer à faire de cet archipel en milieu subpolaire austral un observatoire de l’Environnement. Il permettra entre autre d’étudier l’évolution du climat, notamment la variation de la température au cours des siècles et des millénaires. Pour cela, la grotte du Baron, située à proximité de la grotte du Pacifique sera équipée pour déterminer les conditions actuelles de formation des stalagmites, qui jouent le rôle de thermomètre géologique en enregistrant les paléotempératures dans les fines couches de calcite.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site centre-terre.fr/ultima2010/

 

mardi, 29 décembre 2009

Celle qui plante des arbres

Voici un extrait de l'interview de Wangari Maathai publiée sur le site lepoint.fr

Le film « Nous resterons sur Terre » permet de se rendre compte que les activités des hommes, qu'ils soient dans des pays riches ou dans des nations moins développées, contribuent à dégrader l'environnement de manière dramatique. Chaque individu, où qu'il vive sur la planète, est responsable d'elle. Chacun de ses habitants contribue à détruire l'environnement. Et chacun peut donc décider d'agir pour la préserver.

wangari-maathai-film.jpg

Le film dresse un tableau sans équivoque : il n'y a qu'à voir comment on se comporte, comment on se nourrit, comment on produit, comment on consomme les ressources de la planète. C'est la course à la démesure. C'est aux gens de décider s'ils veulent soutenir un tel rythme. Mais en en assumant les conséquences ! En étant honnête, on voit très clairement qu'une telle pollution et un tel gaspillage des ressources sont insupportables. Nos ressources sont limitées. Il n'y a pas d'alternative. Seul le développement durable peut nous sortir de cette impasse. Ce choix doit être fait par les individus, par les entreprises et par les gouvernements. Tout le monde a un rôle à jouer.

Il faut s'éduquer pour être persuadé qu'en effet la planète est menacée. Nombreux sont ceux qui pensent encore qu'il y a assez de ressources dans le monde, qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Voilà pourquoi des films comme celui-ci sont extrêmement importants. Beaucoup de gens travaillent dans le monde entier pour tenter de faire passer le message, mais je suis étonnée de voir avec quelle lenteur il se diffuse !

La deuxième chose à faire, c'est de faire des choix. Vous pouvez décider de ne pas manger d'aliments venus de l'autre bout du monde et de soutenir les productions locales : ce choix-là, toutes les maîtresses de maison peuvent le faire. Les enfants peuvent aussi agir : quand ils se brossent les dents, ils peuvent économiser l'eau. Quand ils sont à l'école, ils peuvent écrire des deux côtés de la feuille.

wangari-maathai.jpgPour leur part, les populations les plus pauvres sont souvent responsables de la déforestation, car elles sont très dépendantes du bois. Elles détruisent les forêts, les terres agricoles et la biodiversité. Elles génèrent de l'érosion. Bien sûr, il s'agit pour elles de survie. Mais elles détruisent tout de même l'environnement. Elles doivent pourtant comprendre qu'elles sont toujours très dépendantes des matières premières, de leurs terrains pour l'agriculture, des forêts pour le bois de chauffe, des rivières pour l'irrigation de leurs cultures... Et que si elles n'y prennent garde, elles en subiront directement les conséquences. C'est pour cela que j'ai lancé des campagnes comme celle du «milliard d'arbres », pour que ces populations réalisent qu'elles peuvent participer, même en faisant un tout petit quelque chose. Les Africains sont aux avant-postes de la protection de la planète, et ils ne doivent pas attendre que les gouvernements ou les agences d'aide internationale interviennent. Planter un arbre ne nécessite ni argent ni technologie avancée. Certaines actions essentielles et durables peuvent être menées sans grands moyens.

 

lundi, 28 décembre 2009

Nous resterons sur Terre

Les changements climatiques inquiètent, les espèces et les ressources s'épuisent, les villes s'étendent.
"Nous resterons sur Terre" est un film qui dresse l'état des lieux d'un monde qui vacille. Pouvons-nous inverser le cours des choses ? Le voulons-nous vraiment ?
Avec l'environnementaliste James Lovelock, le philosophe Edgar Morin et les Prix Nobel de la Paix Mikhaïl Gorbatchev et Wangari Maathai, le film laisse à chacun la liberté d'évaluer le degré d'urgence sur une seule certitude : "Nous resterons sur Terre".

Voici la bande annonce du film sorti en salle en avril 2009:

Voici maintenant une interview de Pierre Barougier qui nous parle de son film "Nous resterons sur Terre". Une explication sur le choix de chacune des 4 personnalités James Lovelock, Edgar Morin, Mikhaïl Gorbatchev et Wangari Maathaiet, une interrogation sur ce que nous sommes et notre relation à la planète.

 

nous-resterons-sur-terre-lelivre.jpgEn attendant la sortie en DVD,
on peut acheter ou offrir le livre de Cédric Delsaux, 223 pages, des photos magnifiques, Verlhac Editions.
"Nous resterons sur Terre" est un projet multiple, un film doublé d'un essai photographique. Cédric Delsaux. photographe né en 1974, nous invite à un voyage poétique et halluciné au cœur de notre civilisation occidentale.

On peut aussi télécharger le film sur le site vodeo.tv pour 6,99 euros

mercredi, 23 décembre 2009

En montagne, la forêt prévient les catastrophes

Les régions montagneuses des riches pays industrialisés ne sont pas à l’abri des risques et des catastrophes naturelles. La Suisse a mis en place un système de forêts pour protéger les villes, les zones industrielles et les voies de transport contre les avalanches et les glissements de terrain. Ces «boucliers» forestiers soutiennent aussi la biodiversité, préservent la beauté du paysage et offrent des sites de loisirs aux populations locales et aux touristes. Les forêts profitent à la communauté entière, mais il n’est pas rentable de les entretenir pour les propriétaires forestiers. Aussi les administrations fédérales et locales indemnisent les propriétaires pour leurs services. Même si elle comporte des dépenses de fonds publics considérables, cette approche offre une protection à moindre coût par rapport aux solutions à grand renfort d’ouvrages d’ingénierie. De nombreux pays en développement ne sont pas en mesure d’adopter cette approche. Cependant, vu le coût élevé que comportent les glissements de terrain et les inondations, investir dans les forêts de protection peut s’avérer une solution réalisable et rentable pour atténuer les risques dans de nombreuses zones de montagne.

montagne-catastrophe.png

D’autres types de mécanismes de paiements pour services environnementaux (PSE) ou écologiques pourraient jouer un rôle important dans la réduction des risques de catastrophe en montagne. À l’heure actuelle, les quatre principaux marchés de ces mécanismes sont l’atténuation du changement climatique, l’aménagement des bassins versants, la conservation de la biodiversité et l’esthétique des paysages, qui contribuent tous directement à la réduction des risques. La promotion de cette valeur ajoutée permettrait de développer le marché pour les services environnementaux.

mercredi, 16 décembre 2009

L’Abeille, sentinelle de l’environnement

On dénombre environ 25 000 sortes d’abeilles différentes dans le monde, et près d’un millier sur notre seul territoire national. Quatre vingt pour cent d’entre elles sont solitaires et une seule espèce peut produire le miel que nous consommons. C’est l'abeille domestique que nous connaissons.

abeille-conference1209.jpgL’affaiblissement toujours croissant des populations d’abeilles amène à se poser des questions sur l'agriculture de demain, l'environnement et la biodiversité, le lien que l'homme entretient avec la nature. L’abeille est une formidable sentinelle de l’environnement et sa survie est un défi des années à venir.
Pour mieux connaître tous ces enjeux, on peut suivre la conférence de Henri Clément, Président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF), ce jeudi 17 décembre 2009 de 17h30 à 20h00, dans les locaux de Natureparif (84, rue de Grenelle – 75007 Paris). L'entrée est libre dans la limite des places disponibles. Pour plus de renseignements, on peut appeler au 01 75 77 79 04 ou envoyer un mail à l'adresse ophelie.alloitteau@natureparif.fr

dimanche, 13 décembre 2009

Comment imaginez-vous un avenir viable et solidaire ?

Comment imaginez-vous un avenir viable et solidaire ?

Une chanson écrite, composée et interprétée par Didier Pouvreau pour apporter une réponse bien personnelle à cette question.
Elle a été publiée sur le site de la Fondation Nicolas Hulot au mois d'octobre.

on-fera-didier-pouvreau.png

Pour écouter quelques morceaux du groupe Boomerang dont Didier Pouvreau est un des guitariste, consulter le site zicmeup.com

lundi, 07 décembre 2009

A la rencontre des premiers réfugiés climatiques

D'ici à 2050, selon l’ONU, ils seront 150 millions, chassés de chez eux par le réchauffement climatique. Parce que leurs terres auront été inondées et seront devenues inhabitables et/ou inexploitables. Parce que ces terres auront purement et simplement disparu, recouvertes par l’océan. Ou encore, à l’inverse, parce que l’eau s’en sera retirée, condamnant les sols à l’aridité totale.

refugies-climatiques02.png

A l’heure où l’on parle de « réfugiés » climatiques, terme optimiste qui laisse entendre que ces populations pourraient trouver un accueil décent sous d’autres cieux, n’est-il pas plus conforme à la réalité prévisible de parler d’ « exilés », partis sous la contrainte des éléments, et qui risquent – tout en perdant leur identité - de n’être les bienvenus nulle part ?

Pour mieux comprendre les conséquences envisageables du réchauffement climatique, on peut lire le livre du Collectif Argos, Jean Jouzel, Donatien Garnier Réfugiés climatique Infolio - 2007
refugies-climatiques01.jpgPendant quatre ans, le collectif Argos est allé à la rencontre des premiers "réfugiés climatiques". De l'Alaska où se pose le problème du dégel des sols arctiques, aux îles Tuvalu, Maldives et Halligen pour illustrer la montée du niveau des océans, en passant par le Tchad et la Chine gagnés par la désertification, le Bangladesh qui subit l'inondation des deltas, le Népal victime de la fonte des glaciers, enfin les Etats-Unis où les cyclones sont de plus en plus violents. Soit, au terme de ce périple : neuf escales afin d'éveiller les consciences sur l'ampleur prévisible des mouvements de population et la perte d'une pluralité ethnique et culturelle.

Pour en savoir plus on peut consulter la bibliographie mise en ligne après l'émission "Tout un Monde" diffusée sur France Culture ce dimanche 6 décembre 2009.

dimanche, 06 décembre 2009

La rencontre avec les loups de Sibérie

Le Festival international du film d'environnement a présenté en avant-première Loup, un film de Nicolas Vanier.

loup-vanier02.png

Le film sort en salle ce mercredi 9 décembre 2009

loup-vanier01.png

Sergueï, jeune Évène des montagnes de Sibérie orientale, est nommé gardien de la grande harde de 3000 rennes, qu’il doit protéger des loups. Mais Sergueï, fasciné, va aller à la rencontre de ceux-ci pour vivre une extraordinaire aventure...

 

Nicolas Brioudes et Pom Klémentieff sont les deux jeunes acteurs du film Loup de Nicolas Vanier.

loup-vanier03.jpg

Ils témoignent de leur aventure dans les montagnes de Sibéries orientales : On a vécu dans des conditions extrêmes. Faire des prises à -56°C n’a rien à voir avec ce que je peux faire habituellement explique Pom Klémentieff. On a dû mal à respirer, voir à bouger ajoute Nicolas Brioudes. Les deux acteurs ont vécu un mois avec les Evènes. Ils se sont familiarisés à leur mode de vie, ont appris à monter des rennes et manier le lasso. C’est une expérience qui a bouleversé ma vie précise Pom Klémentieff. Le film donne a réfléchir sur nos modes de vie et de consommation. C’est possible de vivre avec presque rien, juste en harmonie avec la nature.

Pour visionner 3 autres vidéos du film, on peut se connecter sur le site loup-lefilm.com

On peut aussi consulter le site iledefrance.fr/festival-film-environnement pour connaître le palmarès du festival du film d'environnement 2009, dont Loup de Nicolas Vanier était le film d'ouverture.

 

samedi, 05 décembre 2009

L'énergie osmotique, une énergie renouvelable sans émissions

Statkraft, le premier producteur européen d'énergie renouvelable, vient de mettre en service le premier prototype au monde de centrale osmotique en Norvège. Une centrale osmotique exploite l'énergie libérée par le mélange d'eau douce et d'eau de mer.

energie-osmotique01.jpgAinsi, lorsque les eaux douces d'un fleuve se jettent dans l'eau salée de la mer, le mélange de ces eaux libère une grande quantité d'énergie. En effet, lorsque deux masses d'eau qui n'ont pas les mêmes concentrations en sel viennent à se mélanger, celle qui est la plus salée (ou la plus concentrée) va attirer l'eau par le phénomène d'osmose. Le potentiel annuel de cette énergie pour la Norvège serait de 12 terrawatts soit assez d'énergie pour fournir en électricité 540 000 foyers pendant une année. Le potentiel mondial de l'énergie osmotique est estimé entre 1 600 et 1 700 TWh par an, soit l'équivalent de la moitié de la production énergétique totale de l'Union Européenne.

energie-osmotique02.jpgL'énergie osmotique est issue de la différence de gradients de salinité entre l'eau salée (en bleu sur le schéma ci-contre) et l'eau douce (en vert). Lorsque l'eau douce traverse la membrane en direction de l'eau salée, elle crée une pression correspondant à une colonne d'eau de 120m capable d'actionner une turbine, générant de l'électricité. Par principe, les centrales osmotiques ne peuvent se trouver que dans des endroits où de l'eau douce s'écoule dans la mer, en compte de l'augmentation prévue du niveau des océans à cause du réchauffement climatique.

L'énergie osmotique est par principe une source d'énergie renouvelable sans émissions. Cette source d'énergie serait à même d'apporter une contribution mondiale d'ampleur à la production d'énergie dans le respect de l'environnement.

Pour en savoir plus sur cette nouvelle énergie, on peut consulter l'article diffusé sur le site notre-planete.info

vendredi, 20 novembre 2009

Le guide 2009 des pratiques environnementales

Le guide 2009 des pratiques environnementales des membres de la Plate-Forme pour le Commerce Equitable (PFCE) est en ligne.

Le mouvement du commerce équitable s’attache depuis plus de 60 ans à construire des relations commerciales Nord-Sud plus justes permettant un développement et un avenir pour les populations marginalisées du Sud. Cette vision du développement durable portée par le commerce équitable, plus axée dans son projet initial sur ses aspects sociaux, économiques et culturels, voit aujourd’hui sa dimension environnementale renforcée.

En effet, les populations du Sud déjà en situation de précarité seront les premières et les plus durement touchées par la crise écologique planétaire. Les changements climatiques influent déjà et influeront plus encore demain sur leur milieu de vie (désertification, épisodes climatiques violents…) avec des conséquences directes sur leur sécurité alimentaire quotidienne.

 

alliance-dd01.png

Le mouvement international du commerce équitable doit aujourd’hui se saisir pleinement des enjeux environnementaux s’il veut que ses engagements de développement restent valides dans les profondes évolutions mondiales que nous vivons actuellement.

La Plate-Forme pour le Commerce Équitable (PFCE) réunit depuis plus de 10 ans des organisations françaises (entreprises, associations, coopératives) engagées dans le respect des principes du commerce équitable. Elle les accompagne dans l’amélioration progressive de leurs pratiques, afin que le commerce équitable s’inscrive toujours dans une démarche de progrès.

 

alliance-dd02.png

Dans ce contexte, la Plate-Forme pour le Commerce Equitable (PFCE), a révisé, en 2008, sa Charte de principes afin d’y inclure de nouveaux critères liés à la protection de l’environnement. Elle s’engage aujourd’hui dans la mise en place d’un projet ambitieux d’accompagnement de ses membres vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement : lutte contre le réchauffement climatique, préservation de la biodiversité et éducation au développement durable. Ce programme s’articule autour des trois axes suivants :

– Réduction des impacts environnementaux au Nord comme au Sud ;

– Capitalisation et mutualisation des pratiques entre professionnels et parties prenantes du secteur du commerce équitable, de l’environnement et de l’Économie Sociale et Solidaire ;

– Promotion de la consommation responsable à travers une contribution active à des travaux sur l’affichage social et environnemental des produits.

Pour lire les 27 pages de ce guide au format pdf, on peut cliquer sur le lien suivant commercequitable.org

mardi, 17 novembre 2009

L’Économie Sociale et Solidaire

Pour sa septième édition, le Festival du Livre et de la Presse d’Écologie (Felipé) réinvestit le Centquatre, l'établissement artistique et culturel de la Ville de Paris, les 21 et 22 novembre 2009. Le thème de cette édition 2009 est « L’Économie Sociale et Solidaire ».

livre-ecologie1.png

Défendre l’environnement ne consiste pas uniquement à se préoccuper de la faune et de la flore. L’écologie est pertinente quand elle permet de s’intéresser aux êtres humains et à leurs conditions de vie.

Il existe une autre économie pour établir une relation différente entre l’homme et son environnement, appelée « économie sociale et solidaire ». Ce festival est l'occasion de s'intéresser à cette alternative.
Autour de la librairie, le cœur du Festival, axée sur l’environnement, l’écologie, la nature : des centaines d’ouvrages et de BD : essais, livres pratiques, albums documentaires, science-fiction, des dizaines d’auteurs et illustrateurs en dédicace, des éditeurs.

livre-ecologie.png

Voici quelques-uns des débats prévus durant ces deux journées :
Reconsidérer la richesse
Conférence d’ouverture de Patrick Viveret. Samedi à 14h.
Le philosophe P. Viveret, dénonce la crise du système actuel et propose une réponse systémique. La richesse ne doit plus être considérée comme exclusivement financière au travers du seul PIB, « mais aussi sociale, culturelle et politique ». Qu’est-ce qui compte en effet dans nos vies ? L’amour, la préservation du patrimoine national et écologique ; autant de « fondamentaux écologique et anthropologique ». Il faut un sursaut de conscience de l’humanité qui nous pousse à grandir tout en restant humain. L’auteur se fait le chantre de la « sobriété heureuse » qui écarte démesure et mal-être et accepte nos limites dans un esprit positif. Il exige une « politique publique de mieux-être ».

L’économie sociale et solidaire peut-elle être une alternative à la crise ?
Conférence-débat réalisée en partenariat avec Alternatives Économiques. Samedi à 17h30.
Débat animé par Laurent Jeanneau, journaliste à Alternatives économiques, avec Pascal Canfin, député européen Europe Écologie et journaliste économique, Philippe Hellot de la fédération Artisans du monde, Jean-Guy Henckel, directeur-fondateur du Réseau national des Jardins de Cocagne, auteur de Dans un pays de Cocagne paru aux éditions Rue de l’échiquier, Gilles Mordant, co-fondateur du label de musique Fair Play List et un représentant de l’Atelier, le centre de ressources régional de l’ess.

L’économie sociale et solidaire : un outil pour l’écologie ?
Conférence-débat réalisée en partenariat avec Politis. Dimanche à 15h15.
Débat animé par Patrick Piro, journaliste à Politis et auteur du Guide des économies d’énergie paru aux éditions Terre vivante.
L'équipe du festival recherche des bénévoles : vous voulez participer à cette aventure collective ? Vous aimez les livres et êtes comme nous inquiets pour l’avenir de la planète ? Rejoignez-nous, nous avons besoin de bénévoles. Téléphonez au 09.71.37.10.93 ou utilisez le courriel :flpe(at)orange.fr

Au Centquatre,
104, rue d’Aubervilliers, 75019 Paris.
Samedi de 13h à 19h et dimanche de 11h à 19h.
Entrée libre et gratuite

Pour en savoir plus sur les différents ateliers, conférences et intervenants, on peut consulter le site festival-livre-presse-ecologie.org

samedi, 14 novembre 2009

Protégeons la biodiversité dans nos jardins

Dans le cadre des rendez-vous au jardin, la ville de Soisy propose une conférence intitulée « Protégeons la biodiversité dans nos jardins ». Marie-Claire Gaudefroy-Vallibouse, professeur de biologie à l’Université de Paris, présentera les enjeux de la biodiversité à l'échelle de nos jardins.

rdvjardin-soisy.jpg

La biodiversité est un patrimoine qu’il faut transmettre aux générations futures. Le bon fonctionnement de la planète (cycles du carbone, de l’eau, de l’oxygène…) est lié à la santé des écosystèmes. Une espèce qui disparaît, c’est un des maillons d’une chaîne qui est brisé, remettant en question la survie d’autres espèces.

Lorsque l’on pense à l’érosion de la biodiversité, on pense souvent aux forêts amazoniennes ou à la grande faune africaine. Mais l’érosion de la biodiversité est aussi dans les jardins qui peuvent pourtant être de véritables refuges, surtout quand l’environnement a été très urbanisé.

Chacun peut rendre son jardin plus accueillant pour la biodiversité grâce à quelques gestes simples ou quelques petits aménagements qui seront exposés lors de cette conférence.

Rendez-vous ce samedi 14 novembre 2009, à 14h30 dans la salle de l’Orangerie. L'entrée est libre.

vendredi, 13 novembre 2009

Après nous le déluge...

Ce soir, vendredi 13 novembre, sur France 3, une émission spéciale de Thalassa depuis Copenhague au Danemark : Après nous le déluge...

apres-nous-ledeluge03.png

C’est une certitude, le réchauffement de la planète est en marche et le niveau de la mer va monter d’un mètre au minimum d’ici 2100. Les émissions de gaz à effet de serre doivent impérativement baisser de moitié d’ici 2050. La Commission Européenne a déjà fixé des objectifs pour 2012 : les « 3 fois 20 ». Soit 20% d’économie d’énergie, 20% d’énergie renouvelable dans la consommation et 20% de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Tels sont les enjeux de la conférence des Nations Unies sur le climat qui se tiendra à Copenhague en décembre prochain. Pour l’humanité, c’est une occasion historique de se mesurer à un vrai  défi et de le résoudre de manière décisive, si l’on veut éviter que le changement climatique ne tourne au chaos climatique.

Parmi tous les reportages :

apres-nous-ledeluge-02.jpgLa France en panne, un reportage d’Isabelle Billet, Yvon Bodin et Olivier Bonnet.
Pour récupérer l’énergie de la houle, des courants, de la température, des vents marins, nombreux sont les ingénieurs et chercheurs qui planchent sur les hydroliennes, éoliennes, « houloliennes », « courantoliennes »…
Mais, à l’heure actuelle, rien n’est en place. Pourquoi tant de lenteur, pourquoi ce manque d’investisseurs ?

apres-nous-ledeluge-01.jpgCO2, l'ennemi public n°1, un reportage de Stéphan Poulle , Nicolas Koutsikas, Nicolas Vrignon, Ch. Auxémery et O. Bonnet.
Les océans abritent de gigantesques pompes à carbone capables de capturer le CO2 présent dans l’atmosphère pour le stocker au fond des mers. Pompe physique, pompe biologique, nous découvrons ces incroyables machines sous-marines qui jouent un rôle écologique majeur en absorbant près du tiers de nos émissions de CO2. En cas de saturation, cette belle mécanique pourrait un jour se gripper sous les effets du réchauffement de la planète et mettre en péril le fragile équilibre de notre machine climatique.


Pour en savoir plus on peut consulter le site de l'émission thalassa.france3.fr

samedi, 07 novembre 2009

Le salon du bio de du développement durable

Du 7 au 15 novembre 2009, au Parc Floral de Paris, 550 exposants, engagés dans le bio et développement durable, seront présente au rendez-vous annuel du Salon Marjolaine.

marjolaineparis2009.jpg

Depuis 1976, le salon accueille des petits producteurs à qui il offre des débouchés commerciaux et une plate-forme d’échanges avec le public, autour de leurs engagements et des principes qui guident leurs pratiques.

marjolaine-paris2009-01.png

Durant 9 jours, le salon propose :
* Au village bio & gourmand, de découvrir des nouvelles saveurs, des produits bio fermiers, des cosmétiques, des écoproduits pour la maison et le jardin, du prêt-à-porter, des jouets et cadeaux de Noël écolos, les vacances vertes et séjours solidaires.
* Un cycle de 20 ciné-conférences avec la projection de films en présence des réalisateurs et des débats animés par des médecins, agronomes, philosophes, enseignants, économistes.
* Une librairie spécialisée où les auteurs viennent dédicacer leur dernier livre.
* 130 ateliers pour s’initier à la bio-attitude dans tous les domaines de la vie.
* Les rencontres avec les associations et ONG investies dans la protection de l’environnement.

marjolaine-paris2009-02.png
marjolaine-paris2009-03.png

On peut télécharger son invitation en cliquant ici

 

vendredi, 30 octobre 2009

Le FIFE, Festival International du Film d’Environnement

La 27ème édition du Festival International du Film d’Environnement, organisé par la Région Île-de-France, se déroulera à Paris au Cinéma La Pagode, du 18 au 24 novembre 2009.

film-environnement01.jpg

Le FIFE présente des fictions, documentaires et courts métrages internationaux pertinents autour des thèmes de l’environnement, du développement durable, de l’écologie, de l’urbanisme, du monde du travail…
C’est Nicolas Vannier qui parrainera l’édition 2009. Le FIFE présentera ainsi en avant première son dernier film
Loup. Le FIFE invite cette année le Guangzhou International Documentary Film Festival à présenter les films de la jeune création documentaire chinoise et offre une carte blanche au Festival Sunchild de Yerevan et au Festival du Film Nature de Namur.
Pour plus d’informations sur le Festival, on peut consulter le site
www.festivalenvironnement.com pour connaître la programmation et les séances exceptionnelles, les jurys et les prix décernés, cinq prix dotés entre de 2 000 à 10 000 euros seront décernés à l’issue du Festival.

mercredi, 28 octobre 2009

La démocratisation du Cachemire

La démocratisation du Cachemire

On peut désormais acheter des pulls en Cachemire pour moins de 100 euros. Quelles sont les conséquences écologiques de ce nouveau commerce ?

France 2 diffuse un de ses Carnets de voyage d'Envoyé Spécial : « Cachemire, la ruée vers l'or des steppes », ce jeudi 29 octobre à 20h35.

cachemire-desert-gobi.jpg

En Mongolie, les chèvres Capra Hircus fournissent 95% de la production mondiale de cachemire. Cet élevage s'est intensifié ces dernières années et a amélioré la vie de nombreuses familles. Mais le cheptel est devenu si important que l'herbe des steppes se fait de plus en plus rare. Les chèvres broutent les végétaux jusqu'aux racines. Le désert avance et recouvre désormais les trois quarts de la Mongolie. Les tempêtes de sable sont de plus en plus fréquentes et violentes, elles menacent les villes. Un désastre écologique s'annonce, les éleveurs doivent se reconvertir très rapidement.