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lundi, 13 juillet 2009

La taupe auxilliaire du jardinier

Gilles Clément recommande d'utiliser la taupe pour aérer son jardin et de considérer la taupe comme une alliée du jardinier au même titre que le ver de terre ou la coccinelle. C'est un vif débat sur les forums des jardiniers. La taupe est entre autre accusée de manger les vers de terre qui eux aussi arèrent la terre. De plus, c'est sûr que les monticules des taupes au milieu de la pelouse, ce n'est pas très esthétique. Voici donc le point de vue de Gilles Clément, ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier, enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage à Versailles (ENSP).

 

samedi, 11 juillet 2009

Le poisson bio de méditerranée

Depuis 1989, l'entreprise Provence Aquaculture élève des Loups (bars) et des Daurades royales en mer près de Marseille. Elle a le statut d'Installation Classée pour la Protection de l'Environnement. Ce classement fait suite au programme de suivi de l'impact de l'exploitation qui démontre le respect de l'environnement.

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Cette ferme marine occupe une calanque de 2.2 hectares sur le domaine public maritime à 3 miles nautiques de Marseille, à l’est de l’île de Pomègues, dans l’Archipel du Frioul. La calanque est protégée de la pleine mer au sud par une digue nommée " Petite Bouche ", construite au XVII ème siècle. La situation de la calanque préserve la ferme aquacole des tempêtes tout en assurant un bon renouvellement des eaux grâce à sa large ouverture à l'est.

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Cette zone est sans activité industrielle ni agricole et l'activité urbaine demeure faible, elle est donc faiblement exposée aux risques de pollutions.

aquaculturebio04.jpgTrois années d'élaboration ont été nécessaires pour aboutir au cahier des charges concernant l'aquaculture biologique. Son homologation a été établie par arrêté ministériel le 30 août 2000.
L'exploitation est contrôlée régulièrement par un organisme certificateur indépendant (Qualité France). Depuis juillet 2002 , la ferme élève les premiers poissons "Certifiés Bio" de méditerranée.

 

Un poisson bio est nourri de farines de poissons issues de pêches gérées par quotas pour préserver les ressources naturelles et dont la qualité est contrôlée et certifiée, de végétaux issus de l'agriculture biologique et garantis sans OGM, de vitamines, de minéraux et sans aucun produit d'animaux terrestres

Un poisson bio est élevé avec des techniques d'élevage respectueuses de l'animal et de son environnement, des faibles charges d'élevage et des eaux de première qualité.

L'élevage du poisson bio est peut-être une solution pour éviter la surpêche et respecter les quotas nécessaires à la survie des espèces de poissons les plus menacées.

dimanche, 28 juin 2009

La dernière forêt primaire du Cameroun

Les brumes de Manengouba, un film de 52mn, réalisé en 2007 par Guillaume De Ginestrel et disponible en DVD ou VOD (vidéo à la demande)

Le continent africain compte encore de nombreuses régions inexplorées. Récemment, l’un de ces mondes perdus a été retrouvé au Cameroun par un chercheur anglais du Royal Botanic Gardens de Kew. Au pied d’un volcan éteint depuis des millénaires,le Mont Manengouba, Martin Cheek a découvert une épaisse forêt tropicale miraculeusement préservée et regorgeant d’espèces de plantes endémiques. En quelques expéditions seulement, son équipe a recensé plus de deux cents espèces végétales totalement inconnues : dont des orchidées, des espèces de caféiers et de figuiers.

Grace à ce film, nous allons aussi à la rencontre des Bakossis, une tribu autochtone persuadée que dans chacun des arbres de sa forêt repose l’un de ses ancêtres et qui lutte infatigablement pour préserver sa région des assauts de plus en plus nombreux de la déforestation. La forêt des Bakossis est une forêt primaire qui n'a pas repoussé suite à une exploitation humaine. Dans cette forêt subsistent des espèces végétales et animales dont la capacité d’adaptation ou de régénération est trop faible pour survivre dans des forêts dites secondaires qui ont repoussé suite à une coupe effectuée par les hommes. Les forêts primaires contiennent aujourd’hui 90% de la biodiversité restante de la planète et la forêt des Bakossis constitue la forêt d'Afrique Tropicale la plus riche du point de vue de la diversité végétale.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site frenchfixer.com

samedi, 30 mai 2009

Semer du gazon pour produire de l'oxygène

Une pelouse de 230 m2 produit l’équivalent des besoins en oxygène d’une famille de 4 personnes. Après les forêts, les surfaces engazonnées remplissent un rôle très important pour la production d’oxygène sur Terre.

pelouse-oxygene.jpg
La quantité d’oxygène que peut libérer une plante est définie par la surface et l'inclinaison de ses feuilles. Les écologues mesurent la surface foliaire des plantes par l’indice foliaire qui correspond à la surface en m² des feuilles pour un m² de sol. La forêt amazonienne est connue pour être le poumon de notre planète, son indice foliaire de 4 à 5,5. Sur 1m² de pelouse, la surface développée des feuilles des graminées à gazon peut atteindre un indice foliaire de 2, ce qui est loin d'être négligeable.

Au niveau mondial, la déforestation et l'urbanisation diminuent les surfaces occupées par les végétaux et donc la production d’oxygène par les plantes. La compensation de ce phénomène par la replantation d’arbres est lente, aussi la culture des pelouses, pas trop rases, dans les jardins est un geste écologique à la portée de chacun.

Pour en savoir plus on peut consulter, sur le site futura-sciences.com, le dossier de Michel Caron intitulé "Pelouses et protection de l'environnement"

mardi, 26 mai 2009

Attendre le mois de mai pour manger des fraises

Ce mardi 26 mai, sur France 5 à 20h35, "La rançon de la fraise", documentaire de 52mn de Béatrice Limare.

Cultivée de manière intensive depuis les années 1980 dans le sud de l'Espagne, la fraise andalouse est à l'origine d'une multitude de dégâts sociaux et environnementaux.
rancon-de-la-fraise03.jpgDans la province espagnole de Huelva, on peut voir, à perte de vue, des champs interminables. Les exploitations agricoles tournent à plein régime grâce à des travailleurs précaires que les autorités font venir sous contrat d'origine d'Afrique, d'Amérique latine ou d'Europe de l'Est. « En général, on préfère embaucher des femmes parce qu'il a été démontré que la femme s'adapte mieux que l'homme à ce type de travail, explique Eduardo, le responsable du recrutement local des saisonniers. Le fait de s'accroupir, de rester penché pendant six heures et demie d'affilée, tous les hommes ne sont pas capables de le supporter.»
« C'est la course, confie l'une de ces ouvrières. Si tu ne te dépêches pas, si tu ne remplis pas tes 100 cagettes par jour, on te fiche dehors parce qu'il y a toujours quelqu'un pour prendre ta place. » Ces ouvrières ne se plaignent pas car dans leur pays, grâce à leurs 1 000 euros mensuels, c'est leur famille entière que ces femmes peuvent soutenir.

rancon-de-la-fraise04.jpgGrace à ces hectolitres d'engrais et de pesticides, les rendements progressent sans faiblir. Cette surexploitation est une terrible calamité : nappes phréatiques pompées, sols menacés d'infertilité, inquiétudes quant à la pérennité des insectes, des mammifères mais aussi des oiseaux, très nombreux dans cette importante zone de marais. De plus, selon le professeur Belpomme, « Ce n'est pas la dose qui fait le poison, c'est la répétition de la dose. C'est une vraie bombe à retardement que nous allons avoir à appréhender dans les années à venir. » On croit manger un produit sain car c'est un fruit et pourtant on consomme des produits chimiques dangereux pour la santé.

Il est beaucoup plus sain d'attendre le mois de mai pour manger des fraises cultivées, si on en a la possibilité, le plus près de chez soi et selon les principes de l'agriculture biologique .

Pour lire l'article de Christine Guillemeau connectez-vous sur le site de france5

samedi, 23 mai 2009

Les premières journées de l'environnement du Val d'Oise

Durant 3 jours, les vendredi 5 juin, samedi 6 juin et dimanche 7 juin 2009, dans le cadre des premières journées départementales de l'environnement, de nombreux évènements seront offerts à tous. Tout au long du week-end, on pourra participer à des conférences, des visites de jardins, des sorties nature pour découvrir « L'autre côté du Val d'Oise » et mieux comprendre les enjeux du développement durable dans notre région.

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Voici quelques-unes des animations proposées :

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Le samedi 6 juin 2009, rendez-vous au jardin potager pédagogique d'Argenteuil : ce jardin est cultivé en « bio », respectant les principes du « bon mariage des légumes », par les enfants du quartier, dans le cadre de leurs projets scolaires. Des animations « art et nature » seront proposées avec la participation exceptionnelle des membres de la commission « Art et Nature » du réseau GRAINE Ile de France. Le jardin sera ouvert de 10h à 17h, l'accès est gratuit, ouvert à tous sans inscription préalable. Des ateliers créatifs seront proposés à 10h et à 14h précises.
Adresse: Jardin potager pédagogique municipal – 33 rue du Poirier-Fourrier - Argenteuil
Pour plus d'informations appeler le 01 34 23 44 31

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Le dimanche 7 juin 2009, sur les traces du patrimoine rural et viticole d'Argenteuil,visite guidée gratuite, organisée par le service culturel de la ville, avec une étape à la vigne municipale. Une préinscription est obligatoire pour participer à cette visite. Pour plus d'informations appeler le 01 34 23 37 41

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Vendredi 5, samedi 6 et dimanche 7 juin, entrée libre de 14h à 18h pour découvrir l'allée principale du Parc arboré de Beauchamp, une visite pleine de surprise est annoncée.
Dimanche 7 juin, le parc arboré accueillera un déambulatoire et un spectacle sur le thème de l’écologie et du développement durable.
Adresse : 110, avenue Anatole France, 95250, Beauchamp
Pour plus d'informations appeler le 01 34 18 39 50 ou consulter le site http://ville-beauchamp.fr

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Conférences au château de la Chesnaie à Eaubonne
samedi 6 juin de 11h à 12h30 « Les activités agricoles en vallée de Montmorency, de 1650 à 1850 » par Jean-Michel ROY, docteur en histoire, spécialiste de l'histoire des techniques agricoles, co-auteur du livre "Jardinage en région parisienne” (Creaphis, 2002).
dimanche 7 juin de 15h à 16h30 “La ville (de Paris) à la campagne : jardins paysagers en vallée de Montmorency au XIXe siècle” par Hervé COLLET, président de Valmorency et du Cercle historique et archéologique d’Eaubonne et de la Vallée de Montmorency, auteur du livre “Eaubonne au XVIIIe siècle”. (Cercle Historique d’Eaubonne, 1973).
Adresse : Entrée par le 2, rue du 18 juin 1940,95600, Eaubonne
Nombreuses places de parking avenue Voltaire
Pour plus d'informations appeler le 01 34 16 27 11

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Visite du jardin de la maison de Bernardin de Saint Pierre à Eragny
Cet ancien presbytère du XVIIIe siècle qui connut les dernières années de Jacques-Henri Bernardin de Saint Pierre (1737-1814), écrivain et botaniste ami de Jean-Jacques Rousseau, vient d’être restauré. Dans son jardin planté de vivaces, d’arbustes à fleurs et de rosiers, seront organisés une fois par mois « des mercredis nature » ouverts sur les arts, les loisirs, la botanique et l’écologie.
Vendredi 5, samedi 6 et dimanche 7 juin, entrée libre de 8h à 18h
Adresse : Maison Bernardin de Saint Pierre, rue Bernardin de Saint Pierre, 95610, Éragny-sur-Oise
Pour plus d'informations appeler le 01 34 48 35 34

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Sortie nature : Découverte de la forêt de L’Isle Adam
Le Conseil général a initié un programme de découverte et de sensibilisation du public au patrimoine naturel du département, au travers notamment de ses forêts et de ses Espaces Naturels Sensibles (ENS).
Dimanche 7 juin, de 9h30 à 12h (25 personnes maximum)
Réservation obligatoire au 01 34 25 76 22
Rendez-vous sur le parking du Bois Franc en forêt de Montmorency

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A Parmain, sortie nature : « Initiation à la macro-photo de fleur et d’insectes »
Dimanche 7 juin, de 9h30 à 12h30 (25 personnes maximum)
Réservation obligatoire auprès du PNR du Vexin en appelant le 01 34 48 15 10
Rendez-vous sur le parking de la gare de L’Isle Adam, Parmain

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A Pontoise, visite de la vigne du Plateau Saint-Martin
Les raisins de cette vigne produisent le fameux « ginglet » qui sera proposé à la dégustation et dont la vinification sera commentée.
Samedi 6 et dimanche 7 juin de 11h à 18h
Adresse: chaussée Jules César, Plateau Saint-Martin, 95300, Pontoise
Pour plus d'informations appeler le 01 34 43 35 15

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Pour connaître les nombreuses autres manifestations, on peut consulter le document PDF mis en ligne sur le site du Conseil Général

dimanche, 17 mai 2009

Home, film documentaire en faveur de la cause environnementale

Le photographe Yann Arthus-Bertrand diffusera son prochain film, Home, sur YouTube, le 5 juin 2009, à l'occasion de la Journée Mondiale de l'Environnement. Ce film, produit par Luc Besson et EuropaCorp, sortira par la suite en salles et à la télévision. Il sera aussi diffusé sur grands écrans en plein air, dans des lieux spécifiques.

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Selon Yann Arthus-Bertrand, le message porté par ce film est extrêmement important car il met en évidence la question de la survie. D'où ce choix d'une plateforme accessible et puissante comme YouTube pour toucher le plus grand nombre d'internautes.

Voici un extrait de l'interview diffusée sur le site home-2009.com :

home02.pngQuel est le message au coeur du film ?
Ce film est un vrai manifeste. Notre impact sur la Terre est plus fort que ce qu'elle peut supporter: nous consommons trop, et nous sommes en train d'épuiser toutes ses ressources. Depuis le ciel, on voit bien les endroits où la terre est blessée : Home explique donc simplement les problèmes actuels, tout en disant qu'il existe une solution.

mercredi, 13 mai 2009

Commerce équitable et environnement

commerce-equi01.jpgLa neuvième édition de la quinzaine du commerce équitable a débuté ce samedi 9 mai 2009 et durera jusqu’au 24 mai. Elle est organisée par la Plate-Forme pour le Commerce Equitable (PFCE) et a pour objectif : la sensibilisation du public à une consommation équitable et responsable. Elle est placée cette année sous le thème : « Commerce équitable et environnement ».
Le commerce équitable doit permettre aux petits producteurs d’accéder au marché tout en bénéficiant d’un juste revenu de leur activité. Un des moyens est de réduire le nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur. Le commerce a fait son apparition en France grâce à l’action de l’association Max Havelaar qui attribue aux produits de consommation respectant les critères du commerce équitable le label Fairtrade. Lancé principalement sur le commerce du café et du thé à ses débuts, le commerce équitable touche aujourd’hui un plus grand nombre de produits de consommation courante. La part des ventes reste modeste et la progression en 2009 sera moins importante.

commerce-equi02.jpgLe commerce équitable s'inscrit dans une démarche de développement durable et se préoccupe des enjeux environnementaux. Nos modes de production et de consommation seront modifiés dans les prochaines années par de nouvelles utilisations de l'énergie, la modification du climat et des écosystèmes, de nouvelles pratiques agricoles... Le secrétaire général des Nations Unies M.Ban Ki-Moon a récemment affirmé que "le changement climatique fait peser la menace d'une double catastrophe puisque les régressions du développement humain pour les plus pauvres seront suivies de dangers pour l'ensemble de l'humanité sur le long terme (...) Le monde doit impérativement entreprendre une action pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les pays en voie de développement doivent s'engager davantage". Le commerce équitable prépare des alternatives à nos modes de vie. Grâce à cette solidarité collective, des millions de producteurs réussissent à vivre dignement de leur travail et font vivre, à leur tour, plusieurs millions d'autres personnes. Ce que l'on pense être de petits gestes peut avoir des répercussions déterminantes.

dimanche, 26 avril 2009

Un jour sur terre

un-jour-sur-terre.pngUn jour sur terre, le long-métrage de Planète Terre réalisé par Mark Linfield et Alastair Fothergill, sorti en salle en 2007, est disponible en DVD depuis 1 an. Des sommets du Népal à la verte luxuriance de l’Amazonie, des crêtes arides du Sahara aux pointes des icebergs des Pôles, la beauté de la planète est tout simplement extraordinaire. Un périple spectaculaire à travers les saisons qui nous transporte de l’océan Arctique au printemps jusqu'à l’Antarctique en plein hiver.

Voici un montage sur une musique extraite de la B.O. ORIGINE, avec la chanson de Kokia "Harmonie, sons with reflection" suivie de "The Tatara women work song" extrait de la B.O. de PRINCESSE MONONOKE.

 

jeudi, 23 avril 2009

Chauffer son eau à la bouilloire électrique, un geste plus écologique

Utiliser sa bouilloire électrique, un geste respectueux de l'environnement pour chauffer son eau.

bouilloire-chauffe-eau01.jpgPour faire bouillir un litre d'eau, un brûleur à gaz consomme plus qu'une plaque électrique et deux fois plus qu'une plaque à induction. Mais la bouilloire électrique bien isolée et dont la résistance chauffante est en contact directe avec l'eau, est la plus performante. 80% de l'électricité est transformée en chaleur. Dans ce domaine, la performance du micro-ondes est de 55% et celui du gaz uniquement 40%.

Il est cependant fortement conseillé de ne chauffer que la quantité d'eau nécessaire pour que son geste soit encore plus respectueux de l'environnement.

 

Si l'eau utilisée est calcaire, un dépôt apparaît assez rapidement dans la bouilloire. Pour la nettoyer, on peut utiliser du vinaigre blanc à la place des produits anticalcaires proposés dans le commerce. Son PH acide dissout efficacement les cristaux de calcaire. Verser un verre de vinaigre blanc et un litre d'eau dans la bouilloire, attendre 1 heure puis mettre à bouillir l'eau vinaigrée. Rincer la bouilloire qui a perdu sa couche de calcaire. On peut faire bouillir à nouveau 1 litre d'eau et vider cette eau de rinçage avant de réutiliser la bouilloire pour l'heure du thé.

Pour apprendre d'autres gestes « écologiques », on peut lire l'article de Ca m'intéresse de ce mois-ci

dimanche, 19 avril 2009

Un monde sans abeilles

Un peu partout sur la planète, les ruches se vident. Les scientifiques ne savent toujours pas expliquer ce curieux phénomène. Alors que les trois quarts des cultures qui nourrissent l'humanité dépendent des abeilles, comment envisager un monde en leur absence ?

En France, cela fait plus de cinquante ans que les apiculteurs évoquent des disparitions incompréhensibles des abeilles. Mais faute d'un système de surveillance adapté, aucune donnée chiffrée n'est disponible. Alors que les découvertes de ruches vides, sans aucun cadavre, sans prédateur ni squatteur visibles, se multiplient en Amérique et en Europe, les questions s'accumulent.

De leur côté des chercheurs de l'Inra ont mis au point un dispositif expérimental afin de mieux comprendre comment ces insectes pollinisent le tournesol. L'objectif à plus long terme est d'améliorer le processus de pollinisation essentiel à la reproduction de 70% des espèces cultivées dans le monde pour compenser le nombre de moins en moins important d'abeilles dans nos campagnes.

Voici un film de Jean-Marc Serelle, produit par Science Actualités (CSI) 2009 : Abeilles sous surveillance.

mercredi, 15 avril 2009

Etudier l'Antarctique pour comprendre le réchauffement climatique

Deux horaires de diffusion sur France 5, bien matinaux pour Terra Antartica
Jeudi 16 Avril à 01h27 et Lundi 20 Avril à 03h00 - Durée : 150 min Réalisateur : Hiroshi Egawa, Atsushi Nishida

L'Antarctique, dernier endroit encore vierge de toute civilisation humaine.
Son climat austère a su protéger ce continent de l'invasion humaine et il a pu conserver sa merveilleuse pureté. Pour bien comprendre ce que subit notre planète aujourd'hui, il est nécessaire d'étudier soigneusement cette étonnante machine à remonter le temps, miroir de notre environnement. Ce projet est une formidable aventure pour tous les scientifiques participants, risquant leur vie pour mieux connaître notre terre. Des équipes internationales de chercheurs, qui étudient les changements climatiques planétaires, s'intéressent de très près à ce désert de glace. Ils tentent de comprendre le phénomène du réchauffement de la Terre en sondant la glace à l'aide de jets d'eau bouillante. Ils observent également l'influence des courants antarctiques sur le reste du globe et l'état de la couche d'ozone.

Quelques images de l'antarctique en attendant de voir le film Terra Antartica sur France 5

 

mercredi, 08 avril 2009

La bio en 25 questions et 25 réponses

Nous sommes plus de 42 % de Français à consommer régulièrement des produits issus de l’agriculture biologique. Car nous connaissons les effets néfastes, aujourd’hui avérés, des pesticides sur sur notre environnement et sur notre santé.
Voici cependant 25 questions que l'on peut se poser sur la BIO :

bio-questions01.png1 Qu’est-ce que la bio ?

2 Comment identifier les produits bio ?

3 Les produits bio sont-ils correctement contrôlés ?

4 Un produit peut-il être bio dans un environnement pollué ?

5 Sans traitements chimiques, les produits bio ne comportent-ils pas de risques pour la santé ?

6 Quels dangers présente l’emploi de pesticides en agriculture conventionnelle (non bio) ?

7 Trouve-t-on de tout en bio ?

8 Où acheter bio ?

9 Les produits bio coûtent-ils plus cher ?

10 Suffit-il de manger bio pour manger bien ?

11 Peut-on manger bio à l’école ?

12 Faut-il être végétarien pour manger bio ?

13 Les produits bio sont-ils bons ?

14 Manger bio veut-il toujours dire bien agir pour l’environnement ?

15 Bio et OGM sont-ils compatibles ?

16 Quelles modifications apporte la nouvelle réglementation bio ?

17 La bio préserve-t-elle la biodiversité ?

18 La bio peut-elle nourrir le monde?

19 Que représente la bio en France et dans le monde ?

20 La bio est-elle équitable ?

21 Un produit non alimentaire peut-il être bio ?

22 Qu’est-ce que l’association Bio Consom’acteurs?

23 Comment participer à l’action de Bio Consom’acteurs ?

24 Comment soutenir Bio Consom’acteurs ?

25 Comment devenir un bio-consom’acteur ?

Pour prendre connaissance des réponses apportées par l'association de consommateurs « Bioconsomacteurs », télécharger le livret au format PDF.

vendredi, 27 mars 2009

La consommation durable, un nouveau mode de vie

L’un des objectifs du Grenelle Environnement était de permettre l’émergence de nouveaux modes de consommation en rendant l’offre de produits respectueux de l’environnement plus accessible, plus visible et plus crédible. Le processus engagé lors du Grenelle de l'Environnement se poursuit : réflexion autour de l’extension du bonus écologique à d’autres familles de produits, étiquetage carbone des produits, affichage du contenu CO2 sur les produits à partir de 2011, soutien au niveau européen d’une baisse de TVA sur les produits écolabellisés, interdiction, à compter de 2010, de la commercialisation des ampoules à incandescence.

Le thème de la semaine du développement durable est cette année : la consommation durable.

semaine-durable01.png

Que peut-on modifier au quotidien et plus particulièrement à partir de cette semaine pour privilégier une consommation durable ?

Privilégier les éco-recharges pour les produits d’entretien, les produits d’hygiène ou les cosmétiques ainsi que certains produits alimentaires.
Choisir des produits rechargeables, réutilisables, des produits en vrac sans sur-emballage.
Eviter les produits en dose unique ou en portion individuelle.
Se servir d’un cabas réutilisable plutôt que de sacs jetables.
Remplacer les ampoules à incandescence par des ampoules basse consommation.
Choisir des produits issus de l’agriculture locale plutôt que ceux cultivés hors saison et loin des lieux de consommation.
...

jeudi, 26 mars 2009

Mieux consommer pour préserver une planète durable

Pour sa seconde édition, Planète Durable ouvre ses portes du 2 au 5 avril 2009, tous les jours de 10h à 19h à PARIS EXPO – PORTE DE VERSAILLES – HALL 7‐1

 

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L'objectif est de mettre à l’honneur durant 4 jours l’éco-consommation dans la vie quotidienne. C'est l'occasion de découvrir des solutions concrètes pour favoriser un monde plus respectueux de l’homme et de son environnement en consommant autrement. Cet événement est aussi l’occasion de comprendre, s’informer et s’amuser en découvrant la créativité et l’enthousiasme que suscite cette nouvelle économie positive. Un programme de conférences et d’animations est proposé aux petits et grands pour apprendre à mieux consommer et préserver une planète durable.

Voici un aperçu de quelques stands :
On pourra découvrir le «Village Habitat Naturel et d’éco» : organisé autour d’une maison en bois Maison de Cèdre et entouré d’acteurs du chauffage, de l’isolation, de la récupération d’eau… Des solutions éco-tendances pour construire, aménager et décorer sa maison autour du thème de la récupération.
On pourra se rendre au bar à eau pour un parcours pédagogique. Sait-on reconnaître de l’eau du robinet d’une eau en bouteille lors d'un test à l'aveugle ?
On pourra rencontrer les Robins des toits qui cherchent et traquent les ondes électro-magnétiques. Ils présenteront le détecteur d’ondes au stand d’Ecologie sans frontière.
Le salon fêtera les 25 ans du Relais, un réseau d’entreprises d’insertion fondé par la communauté d’Emmaüs qui fait travailler 1350 salariés, en récoltant 60 000 tonnes de vêtements chaque année. Avec nos vieux tricots, le Relais fabrique le «Métisse», un isolant à base de textiles recyclés.
Sur un autre stand, une solution économique originale pour devenir producteur d’électricité solaire sera proposée.
Sur le stand éco-conçu (G44) des «Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF)» on pourra suivre un projet d'accompagnement de familles paysannes, découvrir la culture vivrière de chaque continent et tester ses connaissances sur l'agriculture durable dans le monde, pour que les Hommes vivent de la Terre durablement.

Pour en savoir plus, consulter le site planete-durable.com

L'entrée est gratuite pour les moins de 6 ans, le tarif est de 10 euros pour les adultes.
On peut acheter son billet en ligne et éviter les files d'attente

Accès au salon :
Métro : Ligne 12, arrêt Porte de Versailles ; Ligne 8, arrêt Balard
Bus : Lignes 80 et PC1, arrêt Porte de Versailles
RER : Ligne C, Boulevard Victor
Tramway : T 3, arrêt Porte de Versailles
Voiture : depuis le périphérique, sortie Porte de Versailles.
Vélib : Station Velib' n° 15061 - 12 Square Desnouettes
Station Velib' n° 15049 - 2 Rue Ernest Renan
Station Velib' n° 15048 - Place Amédée Gordini

samedi, 21 mars 2009

Japon : le maître du riz

Dixième et dernier épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 21 mars à 14h55 sur France 5
Japon : le maître du riz, écrit et réalisé par Jérôme-Cécil Auffret

Riziculteur âgé de 70 ans, Katsuo Sasaki vit avec la terre et l’eau depuis l’enfance, dans la province de Miyagi au nord-ouest de l'archipel. Dans cette région, le riz est particulièrement réputé pour sa pureté mais sa qualité a baissé et les cultures subissent l’attaque de nouvelles espèces d’insectes jusqu’alors inconnues.

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Katsuo a vu changer sa terre. Les études sont formelles : depuis un siècle, les températures de l’eau et des sols ont augmenté deux fois plus vite au Japon qu’ailleurs sur le globe. Il lutte pour la préserver et s'est engagé pour la promotion de l’agriculture bio au sein de l’association villageoise "Réseau Environnement et Vie Quotidienne".

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Katsuo est convaincu qu’opter pour l’agriculture responsable, moins polluante en gaz à effet de serre, est une nécessité. Mais le riz de Katsuo n’a plus les critères esthétiques auxquels sont habitués les gourmets Japonais et les dégâts causés par les insectes l’obligent à vendre sa production à des clients choisis et de plus en plus rares.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

vendredi, 20 mars 2009

Une semaine sans pesticide !

Du 20 au 30 mars 2009 se déroule la semaine sans pesticides.

Associations, collectivités, entreprises, tout le monde se mobilise pour sensibiliser aux risques des pesticides pour l’environnement et la santé humaine, et montrer qu’il est possible de trouver des solutions pour s’en passer.

Partout en France mais aussi dans le monde, des conférences, des projections de films, des débats, des expositions ou encore des spectacles, des sorties sur le terrain, des visites et portes ouvertes en jardins ou exploitations agricoles…

Toutes ces actions citoyennes démontrent que les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides sont désormais inacceptables et que les alternatives aux traitements chimiques existent et qu'elles sont viables.

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Voici quelques initiatives dans le val d'Oise et les Yvelines :
Le samedi 21 mars : Rencontre débat sur les oiseaux des jardins
Horaire: 15h
Lieu: espace Jardin – 6 Rue des Chesneaux à Montmorency
Description: Causerie sur l’impact des pesticides sur les oiseaux et comment les protéger, plus particulièrement les oiseaux de nos jardins
Organisateur: Association PARUS'S; Danielle GADEAU tel. 01 34 17 98 81

Le samedi 28 mars : Animation jardin: bourse aux plantes
Horaire: 15h
Lieu: Maison des loisirs et de la culture François Truffaut 81 rue d’Ermont Saint Leu la forêt 01 39 95 59 61 (à coté de l’hôtel des impôts)
Description: bourse aux plantes et animation autour des 2 thèmes : accueillir les animaux auxiliaires, utiliser les plantes ressources (ortie, consoude,…)
Organisateur: Jardiniers de France, Sylvie LEDUC, Tel : 01 30 32 18 89

Le samedi 28 mars : Atelier de jardinage: "les insectes utiles"
Horaire: 10h
Lieu: 78450 VILLEPREUX salle du Prieuré
Description: reconnaissance des insectes utiles (auxiliaires) et ravageurs (nuisibles) dans le jardin
Organisateur: Jardiniers de France. 3 avenue de l’Europe. 78400 CHATOU, Jean RETTENBACH, 01 39 52 74 04

Le mercredi 25 mars : Exposition sur la biodiversité
Horaire: 20h
Lieu: Théâtre de Fontenay le Fleury Place du 8 Mai 1945
Description: exposition sur la biodiversité, sur le développement durable, les insectes jardiniers
Organisateur: Association Papier forêt, Michèle Le Corguillé, 01 34 60 05 29

Le mercredi 18 à 14 h30 suivi d’un goûter bio et le dimanche 22 à 17h30 : Projection: Film pour enfants « Pompoko »
Horaire: Mercredi 18 à 14 h30 suivi d’un goûter bio et Dimanche 22 à 17h30
Lieu: Théâtre de Fontenay le Fleury Place du 8 Mai 1945
Description: Film pour enfants « Pompoko »
Organisateur: Association Papier forêt, Michèle Le Corguillé, 01 34 60 05 29

Pour en savoir plus, consulter le site officiel de la semaine sans pesticides

 

samedi, 14 mars 2009

Egypte : les métamorphoses du delta

Neuvième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 14 mars à 14h55 sur France 5
Egypte : les métamorphoses du delta, écrit par Antoine Lassaigne et Sacha Balit et réalisé par Antoine Lassaigne

De plus en plus de terrains du delta du Nil, le poumon vert du berceau de l'humanité, sont rendus impropres à la culture, en raison de la présence grandissante de sel dans les sols et des tempêtes de sable. Pour nombre d'agriculteurs, la pisciculture apparaît dès lors comme une solution pour survivre.

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Manar Ezat, experte en sciences de l'environnement, veut comprendre d'où vient ce sel car c'est peut-être le révélateur d'un changement climatique aux perspectives alarmantes. Elle vient en aide et conseille les agriculteurs. Elle leur propose un complément de ressources en les initiant à la pisciculture.

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Hausse du niveau de la mer, érosion des côtes, salinité, pollution, le delta du Nil et ses ressources connaissent une métamorphose sans précédent. Quelques initiatives, comme la création de centres agricoles à la périphérie du delta, sont prises pour remédier à ces phénomènes inquiétants pour l'environnement.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 07 mars 2009

Australie, la grande sécheresse

Huitième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 7 mars à 14h55 sur France 5
Australie, la grande sécheresse, écrit par Pascal Plisson et Marie Beuzard et réalisé par Pascal Plisson

Clem et Cheryle Hodges sont fermiers en Australie dans la Nouvelle-Galles-du-Sud.  Depuis cinq ans, cette région connaît une sécheresse exceptionnelle. Selon certains climatologues, cette sécheresse est due au réchauffement climatique et elle risque de s’amplifier.

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L’Australie dont 4% seulement des terres sont arables, a les plus faibles ressources en eau de la planète. Ce pays est le 4ème exportateur mondial de blé, mais son activité agricole consomme 70% des ressources en eau du territoire. Depuis 38 ans, Clem et Cheryle Hodges élèvent des moutons et cultivent de l’orge et du blé. Mais en 2006, les rendements des terres ont chuté de 90%. Aujourd’hui les pâtures sont sèches et l’aridité du sol est accentuée par les remontées de sel dues à une irrigation intensive. L’eau provient de la rivière voisine qui sera bientôt à sec.

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Clem et Cheryle Hodges sont inquiets pour leur avenir. Si cette sécheresse s’éternise, il faudra opter pour des herbages plus résistants à la sécheresse, utiliser la technique d’irrigation économe du goutte à goutte, installer des systèmes informatiques de surveillance de l’humidité des sols.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 28 février 2009

Bolivie, quand les glaciers pleurent

Septième épisode de la série « j'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 28 février à 15h sur France 5
BOLIVIE, QUAND LES GLACIERS PLEURENT, écrit et réalisé par Patrice Rolet et Marie Beuzard

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Le Chacaltaya qui signifie route glacée en langue indienne aymara, est un glacier culminant à 5500m d'altitude qui devrait disparaître d’ici un an ou deux. Principale ressource en eau de la région, les glaciers fondent à vue d’œil. Pour les habitants des hauts plateaux dont la vie a toujours été difficile, les étés très secs rendent l’économie rurale encore plus précaire. Avec l’exode rural, les populations urbaines pauvres augmentent et l'eau deviendra bientôt inaccessible. L’équilibre de la région est menacé.

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Gerarda Moralès, présidente d’un réseau associatif d’entraide dans la région de La Paz, recherche avec les populations locales aussi bien urbaines que rurales, des solutions pour mieux utiliser et économiser les ressources en eau et pour empêcher la désertification des zones rurales : construction de barrages et de réservoirs de récupération d’eaux pluviales, utilisation de systèmes d’irrigation très économes, serres et sélection des semences sur les plateaux mais aussi écotourisme, récupération des déchets et retraitement des plastiques.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr