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dimanche, 24 octobre 2010

L'estuaire le plus grand d'Europe

La Gironde est l'estuaire le plus grand d'Europe


LE RADEAU IVRE
envoyé par cgargoul. - Explorez des lieux exotiques en vidéo.

samedi, 23 octobre 2010

La biodiversité de la forêt primaire de l'Ile de La Réunion

La forêt de La Réunion s'étend sur 30% du territoire de l'île. Elle prend des formes variées, parfaitement adaptées aux contraintes imposées par les contrastes de climat liées aux reliefs et à la nature des sols. Aux fonds des cirques pousse la lande de haute altitude. Les espèces comme le bois de cabri blanc, le bois d'olive, le mahot... sont rares et menacées. Entre 1500 et 1900 mètres d'altitude, la forêt est dominée par les tamarins. Juste en dessous prospèrent les forêts humides de moyenne altitude. Ce type de forêt se concentre sur l'Est et le Sud de l'île et abrite un grand nombre d'espèces rares et protégées. Plus bas encore, les forêts pluviales de montagne prennent le relais.

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La forêt primaire de l'île de La Réunion est le fleuron biologique majeur de l'ouest de l'océan indien. Elle n'a jamais été modifiée par la main de l'homme et cette particularité permet de concentrer une richesse d'écosystèmes naturels incroyables favorisant ainsi une biodiversité remarquable. Plus de 1000 espèces rares, indigènes et endémiques le plus souvent y sont répertoriées. Cette biodiversité est une référence à l'échelle mondiale.

Durant toute la semaine dernière, un incendie a ravagé le coeur du parc national de la Réunion, sur les hauteurs de l'ouest de l'île au Maido, classé en août patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. 1000 hectares de forêt primaire ont été détruits par les flammes, et on craint la disparition de nombreuses espèces endémiques de l'île, dont les branles verts. On ne mesure pas encore l'ampleur de la catastrophe écologique. heureusement cette forêt se régénère assez vite grâce aux graines contenues dans le sol. Mais les responsables du Parc national s'inquiètent de la fréquence de ces feux et du risque de développement d'espèces envahissantes.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site aujardin.info

mardi, 19 octobre 2010

3 tonnes de boues rouges pour 1 tonne d'aluminium

La production d’aluminium génère des boues rouges, contenant surtout des oxydes de fer, de silicium et de titane mais aussi du plomb, de l'arsenic et du mercure. Une tonne d'aluminium produit environ trois tonnes de boues rouges. Elles sont entreposées dans des grands bassins de rétention qui, lorsqu’ils sont pleins, sont asséchés et recouverts de sols végétaux.

Ce 4 octobre 2010, une marée de boues rouges toxiques issues d'un réservoir de l'usine d'aluminium d'Ajka s'est déversée sur 40 km2, à l'ouest de la Hongrie.

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Du plâtre a été déversé dans les rivières pour immobiliser les éléments toxiques issus des boues rouges et bloquer leur passage dans les organismes vivants. Des équipements électroniques sont également utilisés pour faire fuir les poissons qui se dirigent vers les eaux contaminées.

Selon les experts hongrois, entre 600 000 et 700 000 mètres cubes de boues toxiques se sont répandues à ce jour. Conséquence : au moins huit morts ont été recensés suite au raz-de-marée provoqué par les coulées de boue, et l'écosystème de plusieurs rivières a été détruit. L'écosystème du Danube est lui aussi menacé suite à la contamination de son principal affluent, la Raab. Les boues rouges devraient également rendre stérile la majeure partie des sols avec lesquels elles entrent en contact.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site de la cité des sciences

dimanche, 17 octobre 2010

La construction à ossature bois a de l’avenir

La construction à ossature bois a de l’avenir, une image positive, des qualités environnementales incontestables.

Construction à ossature bois
envoyé par ducotedespros. - Regardez plus de vidéo vie pratique.

La construction à ossature bois est en fort développement. D’après le CNDB qui a tenté de faire le point fin 2005 : « La France est passée de 4500 maisons bois construites par an en 1997, à 6500 en 2002, soit 4,5% de parts de marché. Une enquête Ipsos-Caron (2000) montrait que le marché ne demande qu’à se développer avec un potentiel d’environ 18%, soit 10 à 15 000 maisons en 2010. » Au chapitre des chantiers, les constructions neuves sont en plein essor (54 %), de même que les extensions (34 %) et surélévations (10 %). Près de 97 % des chantiers se situent dans un rayon d’intervention de l’ordre de 50 à 100 km des entreprises. En outre, 75% d’entre eux sont réalisés par des entreprises de moins de dix salariés.

vendredi, 15 octobre 2010

La surélévation en ossature bois offre des avantages

Une surélévation d'une habitation induit un changement d'équilibre visuel. Selon l'intention architecturale, on  s'inscrit dans la continuité ou, au contraire, en rupture avec l'ouvrage existant. L'élévation bois devient alors un élément mis en valeur par l'apport d'un jeu des toitures, des ouvertures originales, un bardage en bois...
La surélévation en ossature bois offre des avantages : légèreté (le bois est 5 fois moins lourd que le béton), rapidité, propreté (pas d'utilisation d'eau, le chantier est propre et respecte l'environnement végétal et architectural en place), convivialité (la maison peut être habité durant le chantier), esthétisme incomparable du bois.

Il existe plusieurs techniques. Les surélévations construites en poteau poutre se reconnaissent à leurs poutres porteuses. Les assemblages se font bois contre bois, ils sont dits moisés, avec des poutres principales ou secondaires doubles. Entre les poteaux, on peut installer les vitrages. Une ossature serrée et remplie d’isolant en panneaux semi-rigides formera le squelette des murs. La solidité de la construction est garantie par un "voile de contreventement", une succession de panneaux de contreplaqué ou triply, qui cloués à l’ossature vont en interdire toute déformation. Cette technique ne fait appel qu’à des composants simples, facilement transportables et manipulables d’où son succès.

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La surélévation en ossature bois nécessite l'obtention d'un permis de construire et si la surface hors oeuvre nette (SHON) du bâtiment après surélévation dépasse les 170 m2 le recours à un architecte est obligatoire.

On peut voir une surélévation en bois sur le site architectes-bordeaux.com

jeudi, 14 octobre 2010

BP a abusé des produits dispersants

Philippe Cousteau a plongé au cœur de la marée noire. Je voulais absolument filmer ce que les gens ne pouvaient pas voir parce qu’on ne leur montrait que des images de la catastrophe en surface. Je savais que cela pouvait être dangereux en raison de la toxicité du pétrole, mais j’étais équipé d’un scaphandre professionnel. Je sentais que je devais le faire, notamment en mémoire de mon grand-père et de mon père. S’ils étaient vivants, ils auraient certainement voulu, eux aussi, témoigner de l’impact sous-marin de cette catastrophe. 

 

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Une sensation horrible. J’étais entouré par une sorte de nuage toxique, une soupe chimique de couleur rougeâtre où se mélangeaient pétrole et produits dispersants. Il y avait des poissons morts autour de moi. Cela a permis de montrer que les hydrocarbures n’étaient pas concentrés uniquement en surface, mais qu’ils se répandaient aussi en profondeur. BP a abusé des produits dispersants pour masquer la marée noire, «out of sight is out of mind» (ce qui ne se voit pas n’existe pas). Les agences gouvernementales les ont autorisés en espérant que cela ralentirait l’arrivée du pétrole sur les plages.

Pour en savoir plus, on peut relire l'interview dans Le Parisien ou regarder Envoyé Spécial ce jeudi soir.

 

mercredi, 13 octobre 2010

Adios El Nino, Hello La Nina?

Adios El Nino, Hello La Nina?

La Nasa donne l'alerte. Les récentes captures de température des eaux superficielles du Pacifique montrent leur refroidissement dans le centre de l'océan Pacifique. On passe ainsi aux conditions d'installation de La Nina, le contraire du phénomène appelé El Nino. Sur la carte, la couleur bleu indique une température inférieure à la moyenne, les couleurs rouges indiquent la situation inverse.

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Avec la Niña, le temps change, c'est un climat plus sec qui s'installe sur l'ouest américain (nord et sud) et des tempêtes tropicales dans l'Atlantique. Au Brésil, incendies, sécheresses, pertes importantes de récoltes... c'est la première liste des conséquences de la forte Niña qui se déroule dans l'océan Pacifique. L'agriculture et l'élevage sont durement touchés. Alors que la récolte de l'an dernier a été bonne, les agriculteurs brésiliens se préparent à une très mauvaise année 2010. Après la canicule russe et la décision de la Russie d'interdire les exportations de blé, ce nouvel épisode risque de relancer la hausse du prix des matières premières agricoles sur les marchés mondiaux.

samedi, 09 octobre 2010

Le graphène pourrait remplacer le silicium

Cellules photovoltaïques, stockage de l'hydrogène, électronique plus respectueuse de l'environnement : le graphène de carbone dont la découverte a été récompensée ce mardi 5 octobre par le prix Nobel de physique, peut avoir de multiples applications en faveur d'un développement durable.

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Dans la microélectronique, le graphène pourrait remplacer le silicium et avoir un impact positif pour la planète. En effet, le silicium possèdent deux inconvénients : il est extrêmement coûteux à produire et polluant. L'utilisation du silicium dans les panneaux photovoltaïques est le principal reproche opposé par les écologistes à cette nouvelle technologie en plein essor.

Le carbone est une matière abondante et bon marché, qui sous la forme de graphène serait en mesure d'absorber une large gamme de fréquences de lumière. Cependant la taille de la feuille de graphène, dont l'épaisseur est de l'ordre du nanomètre (un milliardième de mètre), doit être assez grande pour pouvoir recueillir des photons, mais de trop grandes feuilles se soudent entre elles, bloquant au passage le flux d'électricité. Plusieurs problèmes restent à résoudre.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr

vendredi, 08 octobre 2010

Des villes plus vertes

D'ici 2025, plus de la moitié de la population du monde en développement, estimée à 3,5 milliards d'habitants, vivra dans les villes. Pour les décideurs et les urbanistes des pays pauvres, des villes plus vertes pourraient être le moyen de garantir une alimentation sûre et nutritive, des moyens d'existence durables et des communautés en bonne santé.

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A mesure que les villes s'étendent, les terres arables disparaissent pour faire place aux logements, à l'industrie et aux infrastructures, et les cultures maraîchères sont reléguées de plus en plus loin dans les zones rurales. Les coûts de transport, conditionnement et réfrigération, le mauvais état des routes de campagne et les fortes pertes dues au transport aggravent la pénurie et renchérissent le prix des fruits et légumes sur les marchés urbains.

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En France, avant la première guerre mondiale, la région parisienne possède 1500 jardins ouvriers et à la fin de la seconde guerre mondiale, on en compte plus de 250000. La loi du 26 juillet 1952 retient le terme de jardins familiaux et le cadre légal est défini par le code rural. Les jardins familiaux sont des groupes de parcelles de potagers, gérés par une association loi 1901 et mis à disposition de jardiniers qui peuvent cultiver ces parcelles pour les besoins de leur famille, à l'exclusion de tout usage commercial.

Pour en savoir plus sur les jardins familiaux, on peut consulter le site jardins-familiaux.asso.fr

lundi, 04 octobre 2010

40% de combustible en moins

Les fourneaux à bois traditionnels utilisés pour la cuisine sont responsables de décès prématurés par intoxications, en raison des émissions toxiques à l'intérieur des maisons. En incitant les ménages à adopter des combustibles de remplacement, comme l'énergie solaire ou en limitant la quantité de bois et de biomasse utilisé, on peut contribuer à la réduction de la déforestation. Les fourneaux inefficaces sont responsables de près de 25% des émissions de "carbone noir", des particules de suie, qui une fois rejetées dans l'atmosphère participent au réchauffement climatique en absorbant les rayons du soleil et en les convertissant en rayonnement infrarouge. Contenu dans les glaces et les icebergs, il est aussi l'une des causes de la fonte des glaces et du réchauffement climatique. En outre, le "carbone noir" contribue à réduire la quantité de lumière dans les régions les plus polluées du globe.

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L'entreprise du Ghana, Toyola Energie, a développé un fourneau à charbon qui consomme en moyenne 40% de combustible en moins que les fourneaux traditionnels. Les poêles Toyola Energie ont évité près de 15 000 tonnes d'émissions de CO2 par an.

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Sans les subventions du le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)et l'appui financier de l'African Rural Energy Enterprise Development (AREED), les fourneaux à bois, et plus généralement tous les systèmes domestiques écologiques, seraient trop coûteux pour les populations rurales pauvres, même s'ils permettent des économies de carburant et offrent des avantages multiples pour la santé et l'environnement.

jeudi, 30 septembre 2010

Quel risque pour les saumons sauvages ?

Les scientifiques redoutent un phénomène de dominance des espèces transgéniques sur les espèces naturelles mais sans pouvoir apporter apporter des preuves irréfutables.

Pourtant dès 1999, les professeurs William Muir et Richard Howard de la Purdue University aux Etats-Unis ont démontré grâce à des modélisations informatiques et des analyses statistiques que l'immiscion d'OGM dans la faune sauvage entraînait un risque réel et rapide d'extinction d'espèces naturelles.

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Ils ont identifié trois scénarios en simulant la présence de 60 poissons transgéniques parmi 60 000 individus: dans un premier scénario ils ont établi que la création d'un poisson plus gros, ayant plus de chances de frayer mais une durée de vie plus courte, pourrait entraîner une extinction de la population sauvage en moins de 40 générations. D'après un deuxième scénario, la modification génétique qui serait à l'origine d'un accroissement de la taille des mâles leur permettrait de trouver davantage de compagnes et de vivre plus longtemps tout en abaissant leur fertilité. Ce scénario entraînerait une extinction de la population sauvage encore plus rapide, en moins de 20 générations seulement.
Le dernier scénario modélisé prend en compte l'invasion d'un gène introduit dans la population naturelle de saumons. Pour Richard Howard, ce risque est encore mal défini : à ce jour, les scientifiques ne savent pas si l'augmentation de la fréquence d'un gène « étranger » parmi une population naturelle posera à long terme un problème ou pas.

Face à l'inconnu, les scientifiques ont appelé au principe de précaution et se sont prononcés aussitôt pour le confinement strict et à long terme de toutes les espèces OGM créées de par le monde.

Voir l'article publié le 4 décembre 1999 dans le magazine newscientist

lundi, 27 septembre 2010

La loutre : véritable baromètre de la qualité des eaux

La survie de la loutre est étroitement liée à la qualité des eaux. Cet animal est absent de tous les cours d'eau pollués. Il reste peu de territoires intacts où la loutre peut s'installer.

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La loutre était jadis considérée comme un animal nuisible et sa destruction autorisée et encouragée. En effet, c'est le superprédateur des milieux aquatiques. Elle se trouve tout en haut de la chaîne alimentaire, et donc peut consommer la quasi-totalité des proies qui vivent dans les rivières, les étangs et leurs abords. La loutre s'attaque en priorité aux espèces les plus abondantes et les plus faciles à prendre. A partir de 1972 sa chasse et sa destruction sont interdites par la loi. Aujourd'hui, à peine 3000 individus peuplent les rivières et fleuves, , ruisseaux, tourbières, lacs et étangs, marais intérieurs et littoraux, et enfin côtes marines. La qualité de l'habitat de la loutre est déterminée par une nourriture variée et par la présence d'un grand nombre d'abris au bord de l'eau.

Depuis que le piégeage est interdit, la principale cause de disparition de la loutre est la détérioration de son milieu de vie et la raréfaction des zones humides du fait de l'intensification agricole et des grands aménagements. Les rivières ont également subi de très importants dommages, avec le recalibrage des rives , la construction de barrages et de microcentrales.. A Serre la Farre, le projet de barrage sur la Loire a été abandonné. On a évité un désastre écologique et conservé un des derniers territoires des loutres en France.

En 2010, on peut affirmer que la loutre colonise certains territoires comme le bassin versant de la Loire. Pour faciliter ce repeuplement, des passages à loutres ont été mis en place sous les grands axes routiers, en particulier sous l'autoroute A89 entre Clermont-Ferrand et Bordeaux.

Pour en savoir plus on peut consulter le site larousse.fr

On peut aussi lire un article du monde "Naguère menacée de disparition la loutre repeuple les rivieres"

jeudi, 16 septembre 2010

La Clef Verte, un label environnemental

La Clef Verte, un label environnemental pour l'hébergement touristique peut permettre de choisir un hébergement respectueux de l'environnement.

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Voici quelques-uns des 112 critères de ce label :

Système d'arrosage (3 critères impératifs)
L'arrosage est-il limité aux stricts besoins de l'établissement ?
L'hébergeur n'arrose les espaces verts qu'entre 18h et 7h ?
Utilise-t-il le système du goutte-à-goutte pour l'arrosage ?
Réduction des déchets (2 critères essentiels et 2 critères optionnels)
L'hébergeur utilise-t-il systématiquement des emballages collectifs plutôt qu’individuels ?
Utilise-t-il systématiquement de la vaisselle durable plutôt que jetable (plastique, carton…) ?
Utilise-t-il le papier Recto-Verso et favorise-t-il les impressions sur brouillon lorsque cela est possible ?
Favorise-t-il la correspondance électronique plutôt que l'envoi de brochures ?
Promotion des énergies renouvelables (3 critères optionnels)
L'hébergeur utilise-t-il de l’énergie renouvelable pour la production de chaleur ou d'eau chaude ?
Utilise-t-il de l’énergie renouvelable pour la production d'électricité ?
A-t-il un contrat avec un fournisseur d'énergie renouvelable ?
Achats alimentaires (2 critères essentiels et 1 optionnel)
Au moins 5% des produits de la carte du restaurant sont-ils locaux ou issus de l’agriculture biologique ?
Au moins 5% des produits du magasin sont-ils locaux ou issus de l’agriculture biologique ?
Fait-on la promotion des produits de l'agriculture biologique et/ou des produits locaux dans un espace dédié de l'établissement ?
Activités nature (2 critères impératifs et 2 optionnels)
L'hébergeur diffuse-t-il des informations sur les sites naturels alentours ?
Les clients sont-ils informés sur les points de location de bicyclettes situés à proximité de l'établissement ?
L'hébergeur contribue-t-il au développement des activités environnement-nature dans sa région ?
L'établissement propose-t-il des activités à destination des clients sur le thème du développement durable, de la nature, de l'environnement ?

Pour en savoir plus, on peut consulter le site http://www.laclefverte.org/

jeudi, 09 septembre 2010

Protéger l'écosystème de mangrove

Au Sénégal, en Casamance et au Saloum, on retrouve un écosystème typique de la région fait d'îlots de palétuviers peuplés par une abondante faune : la mangrove. La mangrove constitue un écosystème richement productif indispensable à la vie des communautés côtières.

En effet, le palétuvier principale espèce de cet écosystème, est utilisé comme bois d'œuvre par les populations locales. Par ailleurs, les huîtres qui poussent naturellement sur les racines échasses fournissent un apport important de protéines dans l'alimentation. Les forêts de mangrove constituent aussi des habitats naturels pour une grande variété d'espèces animales (crabes, huîtres, mangoustes, loutres, crocodiles, singes, oiseaux...) et un lieu de fraie et de nurserie pour de nombreuses espèces de poissons.

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La superficie des forêts de mangrove a fortement diminué. Elles ne couvriraient en 2008 que 80 000 hectares soit une réduction de 50% par rapport à 1980. Le reboisement de la mangrove est par conséquent une véritable urgence écologique.

L'Océanium a mené des actions tests de reboisement en Casamance en collaboration étroite avec les populations locales qui ont compris l'enjeu de la sauvegarde de cette ressource naturelle.      
Pour en savoir plus, consulter le site oceanium.org

dimanche, 22 août 2010

Les détergents, la pire des solutions

En 1967, 3 jours après le naufrage du Torrey Canyon, on a répandu des détergents sur la nappe de pétrole qui se dirigeait vers les côtes nord de la Bretagne et les îles Anglo-Normandes, sans en avoir étudié la toxicité et les effets sur la vie marine.

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Selon la Marine Biological Association of the United Kingdom (MBA), c'était la pire des solutions. Au début, les aspersions chimiques semblaient efficaces et le pétrole disparaissait. Mais des tests en laboratoire ont montré que les détergents répandus rendaient le pétrole encore plus toxique car il devenait plus assimilable par les organismes marins. De plus sur le rivage, ces produits ont probablement détruit à jamais les lichens et autres organismes côtiers. La MBA a condamné l'emploi des détergents pour disperser le pétrole en cas de marée noire. En 1978, lors du naufrage de l'Amoco Cadiz au large de la Bretagne, la MBA a insisté pour que ces détergents ne soient pas employés.
Au début de ce mois d'avril 2010, après l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon de BP, 4 millions de litres de ces produits ont été déversés sans mesurer les effets de ce pétrole dilué sur la faune marine du Golfe du Mexique.

lundi, 02 août 2010

De moins en moins de vipères et de couleuvres...

Les vipères et les couleuvres seraient-elles menacées de disparition ?

 

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Une étude internationale du Centre pour l'écologie et l'hydrologoe de Grande Bretagne a révélé une baisse inquiétante du nombre de serpents en différents points de la Terre. Dix sept populations de serpents ont été suivies en Grande Bretagne, France, Italie, Australie et Nigéria. Parmi celles-ci, 11 populations ont brusquement diminué depuis 1998, aussi bien dans les zones sauvages que dans les zones protégées.
Plusieurs hypothèses, dont le changement climatique sont émises. Ce déclin si rapide inquiète les scientifiques. De plus amples recherches seront nécessaires, des fonds sont à trouver pour mener ces études complémentaires.

Pour reconnaître la différence entre une vipère et une couleuvre, on peut consulter le site ac-grenoble.fr

dimanche, 01 août 2010

Etudier la pharmacopée des chimpanzés

Sabrina Krief du Museum d'histoire naturelle de Paris a étudié les habitudes alimentaires des chimpanzés de la forêt ougandaise.

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Le chimpanzé utilise une pharmacopée d'une quarantaine de plantes et peut s'auto-médicamenter. Régulièrement il consomme des plantes comme l'écorce l'Albizia grandibracteata, aliment peu nourissant et difficile à mâcher pour éliminer des parasites. Cette plante étudiée en laboratoire a révélé des propriétés antiparasitaires très intéressantes.

Ce savoir inégalé des chimpanzés est-il inné ou transmis de génération en génération ? Des études sont en cours. D'autres animaux comme le renard savent s'auto-médicamenter mais aucun animal n'a de pharmacopée aussi complète que celle des chimpanzés. Les chercheurs du muséum identifient toutes ces pantes thérapeutiques pour isoler des molécules qui pourraient être utiles pour l'homme.

vendredi, 30 juillet 2010

Une manière douce pour déplacer l'habitat d'un papillon

Le Fadet des laïches est un papillon des zones humides. Il fréquente les prairies marécageuses, les landes tourbeuses, des milieux très sensibles aux activités humaines. Durant longtemps on a asséché les marais pour étendre le tissu urbain sans se soucier des conséquences écologiques. Le drainage et la destruction de ces zonzs humides menacent de nombreuses espèces comme le fadet des laïches qui est un papillon en voie de disparition. Seule la région Aquitaine renferme une population importante de ce papillon.

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Aujourd'hui, avant de créer de nouvelles zones d'activité, un bilan flore et faune est établi pour concilier développement économique, création d'emploi et protection de l'environnement. On peut par exemple compenser la destruction de quelques hectares de prairies marécageuses, en semant de la molinie bleues particulièrement appréciée par le Fadet des laïches, une manière douce de déplacer l'habitat de ce papillon.

dimanche, 25 juillet 2010

Les micro-harpons des méduses

Du bord de l’ombrelle partent des tentacules qui portent de minuscules dards urticants. Ces dards peuvent tuer les petites crevettes et les petits poissons dont se nourrit la méduse.

La méduse ne poursuit pas sa proie. Elle n’attrape que celles qui s’aventurent dans le piège formé par ses tentacules urticants. Elle tend simplement ses « filets » et attend qu’une victime les touche.

Les tentacules abritent une quantité de cellules qui contiennent un micro-harpon et un venin dans une capsule. Dès que les cils des tentacules ont détecté une proie, l’animal, par une contraction musculaire, fait éclater la capsule et libère le micro-harpon qui sert à injecter le poison. Plus la proie se débat, plus l’étau se ressert. Il ne lui reste plus qu’à hisser sa victime jusqu’à son tube digestif où elle l’a transforme en soupe de poisson. La capacité de digestion de la méduse est telle qu’elle peut, dit-on, commencer à digérer la tête d’un poisson alors que la queue frétille encore hors de sa bouche.


Méduses des profondeurs (Drifters of the deep)
envoyé par tartenpion333. - Regardez des vidéos d'animaux drôles.

Pour en savoir plus sur les méduses, on peut consulter le site dinosoria.com

06:33 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, mer, environnement

samedi, 24 juillet 2010

La méduse est un animal unique en son genre

La méduse est un animal unique en son genre, qui ne ressemble même pas à ses cousins les plus proches : les coraux et les anémones de mer. Il y a 600 millions d’années, les méduses peuplaient déjà les océans. Aujourd’hui, il en existe environ 4 000 espèces.

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La méduse est un invertébré au toucher gélatineux dont le corps est essentiellement formé d’un disque, appelé ombrelle. Au milieu de ce corps, s’ouvre la bouche entourée de bras, les bras labiaux. Son corps, qui est une masse de gélatine, est appelé mésoglée. Il est constitué de collagène et contient environ 95% d’eau. Pour cette raison, une méduse qui s’échoue sur une plage, fond en quelques heures. La méduse n’a pas d’organes propres pour respirer. Aussi absorbe t-elle l’oxygène par la bouche et la peau. La méduse possède des cellules photosensibles qui lui permettent de voir. Pour avancer, la méduse contracte son corps gélatineux qui projette un jet d’eau et la propulse. Pour freiner ou s’arrêter, elle redéploie son ombrelle qui fait office de « parachute ». Au moment de sa progression, la méduse a les tentacules et les bras oraux allongés dans le sens du déplacement.

Le principal prédateur de la méduse est la tortue marine, principalement les jeunes qui en font leur menu favori. Mais, les anémones de mer peuvent également devenir des prédatrices. Contrairement aux méduses, elles passent leur vie, ancrées à un rocher ou sur du corail.