dimanche, 28 septembre 2008
La pomme de terre, un légume d'avenir
Dans son laboratoire de l'Institut de recherche en biologie végétale de l'Université de Montréal, le professeur Mario Cappadocia nous présente les recherches qu’il mène depuis 20 ans sur la pomme de terre.
La pomme de terre, dont l’histoire commence dans les Andes, est un tubercule très nourrissant, particulièrement riche en vitamines C et B (B2 et B6). Sa culture est un enjeu pour nourrir les hommes dans les années à venir et éviter les crises alimentaires. Il faut créer des variétés qui puissent s’adapter aux différentes régions du monde. Mario Cappadocia travaille sur un parent sauvage de la pomme de terre qui a la particularité d’accepter les autres pollens des plantes de la même espèce sauf le sien ce qui permet d'éviter des problèmes semblables à ceux de la consanguinité pour les hommes.
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samedi, 27 septembre 2008
Ce soir sur ARTE à 18h05, L'Or bleu
La planète manque d’eau. L’eau douce ne représente que 3% du volume d'eau disponible sur Terre et les eaux de surface ne représentent qu'un très faible pourcentage. On utilise de plus en plus les captages d’eaux profondes non renouvelables.
La répartition de l’eau entre les zones climatiques est très inégale. Moins de 10 pays se partagent 60% des ressources et de nombreuses régions très peuplées ne disposent que de peu d’eau par habitant.
La consommation d’eau a doublé depuis 30 ans en raison de la croissance démographique, mais aussi du développement économique. L’agriculture prélève 70% du volume d’eau douce. Il faut 15000 litres d’eau pour produire un kilo de boeuf. Aujourd’hui, on estime que 660 millions de personnes manquent d'eau et elles seront 3 milliards en 2025 (soit 38% de la population mondiale). 1,4 milliard d’hommes, vivant surtout dans les campagnes pauvres et les bidonvilles, n’ont pas aujourd’hui un accès direct à l’eau potable. Les femmes et enfants sont souvent obligés de marcher plusieurs heures pour se procurer une eau de qualité médiocre.
Dans de nombreuses régions de la planète, l’eau est surexploitée et de nombreux pays prélèvent au-delà de leurs réserves renouvelables. L’eau longtemps considérée comme inépuisable est devenue comme le pétrole un enjeu planétaire.
La gestion et la distribution de l’eau doivent-elles rester un service public ou l'eau peut-elle être considérée comme une marchandise régie par les lois du marché ? L’eau est-elle un bien commun de l’humanité et son accès doit-il être considéré comme un droit fondamental.
Ce soir sur ARTE diffusion à 18h05 du film documentaire L’or bleu réalisé en 2008 par Damien de Pierpont et produit par la RTBF et ARTE.
Ce film aborde le sujet à travers l’exemple de la région de Marrakech au Maroc. La « perle du Sud », durement touchée par la sécheresse, accueille chaque année deux millions de touristes consommant cinq fois plus d’eau que la population locale. Cette surexploitation engendre de nombreux problèmes : les nappes phréatiques s’épuisent; les populations pauvres consacrent de nombreuses heures à la recherche de l’eau et les petits paysans voient leurs récoltes s’amenuiser à cause du manque d’eau.
Aujourd’hui, l’eau est gérée par les pouvoirs publics. C’est la régie municipale qui en assure la distribution. Mais confrontée à une demande croissante, la ville s’apprête à concéder la gestion de l’eau à une société privée. Le réalisateur présente les arguments des différents acteurs face au problème de la privatisation envisagée du marché de l’eau.
Pour en savoir plus consulter les documents du site e-media.ch
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : documentaire, environnement, écologie, privatisation, eau
mercredi, 24 septembre 2008
Découvrir la noix de lavage indienne
La noix de lavage indienne est un fruit de l'arbre à savon, le Sapindus Mukorossi.
Cet arbre pousse facilement dans les terrains pauvres, dans les forêts, aux bords des routes et jusque dans les villes, au nord de l'Inde et au Népal. Il peut lutter contre l’érosion des terres en occupant les contrées arides et fournit un revenu durable et juste aux populations locales. Cet arbre mesure jusqu’à 15 mètres de haut et commence à porter des fruits au bout d’une dizaine d’années. La récolte est annuelle entre novembre et janvier. Il est productif pendant environ quatre-vingt-dix ans.
La noix de lavage mûre est dorée et collante de par sa forte teneur en saponines. Le Sapindus Mukorossi produit cette substance collante pour se protéger contre des organismes nuisibles. Ces précieuses saponines se trouvent dans la coque des noix de lavage et agissent en contact avec l’eau comme un détergent. Après la récolte, les noix sont séchées, nettoyées, triées et décortiquées. Les moitiés de coques sont conditionnées et emballées aussitôt pour les protéger de l'humidité. La qualité de la noix de lavage dépend du moment de la récolte , des conditions de séchage, du nettoyage et du tri des noix.
En Inde et au Népal, la noix de lavage est utilisée depuis toujours comme produit de lessive, de vaisselle et de ménage.
Une fois réduite en poudre et mélangée à des plantes aromatiques, elle sert aussi pour la toilette des cheveux. La noix de lavage indienne permet de laver les tissus traditionnels en soie, coton ou laine, délicats et très colorés, sans les user ou les décolorer.
La noix de lavage est une lessive qui préserve l’environnement, un détergent naturel qui peut être utilisé comme shampoing, pour le lavage du linge, de la vaisselle et des sols. C'est un produit d’entretien qui ne nécessite pas de transformation ou de production industrielle. Il existe des circuits commerciaux qui respectent tous les acteurs de la filière équitable.
Sur le site lanoixdelavage.fr on répond à toutes les questions que l'on peut se poser.
07:15 Publié dans commerce équitable | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : noix de lavage, environnement, écologie, détergent
mardi, 23 septembre 2008
L'Université de la Terre: réinventer le progrès
C’est la 3e édition de l’Université de la Terre. Nature & Découvertes, en partenariat avec Les Echos, Enjeux Les Echos, KPMG, France 5, MAIF, RATP, Bureau Veritas, Ionis et le Ministère de l’Environnement, invite tous ceux qui ont envie d’inventer le monde de demain à venir débattre avec des experts de l’économie et de l’écologie.
Quinze débats se tiendront dans les amphithéâtres de l’Unesco les 18 et 19 octobre 2008, sur le thème principal de : "Réinventer le progrès"
Quels sont les grands défis de demain ?
Quelle place pour la spiritualité dans le progrès ?
Faut-il remettre en cause le mythe du progrès ?
Quelle éducation pour nous préparer à la société de la connaissance ?
Progrès et travail : la notion de travail dans la société de demain.
Quels sont les nouveaux indicateurs de progrès? Comment mesurer l'apport des entreprises au progrès de la société.
Nouveau monde, nouvelles normes, nouvelle civilisation du risque.
Déplacement, habitat et urbanisme : mieux vivre demain.
Comment et qu'allons-nous consommer demain ?
Vivre plus longtemps: est-ce vivre mieux ?
Le progrès scientifique au service du progrès humain ?
Les nouvelles technologies au profit du lien social.
Le progrès dans un monde sans pétrole.
Nourrir les hommes : vaincre la faim.
Ecologie, économie et humanisme : la révolution de l'économie durable.
Découvertes scientifiques, avancées médicales et technologiques, le progrès est présent dans l’environnement de notre quotidien. La société est en fin de phase industrielle : phase qui l'a portée depuis deux cents ans, avec des progrès excessifs sans véritablement tenir compte du coût environnemental à payer (pollution et épuisement des ressources de la planète). Depuis quelques années, on assiste à une prise de conscience des enjeux (donner du sens au progrès, inventer un autre modèle de société). Le concept de développement durable est récent mais aussi novateur : une économie durable peut créer une nouvelle prospérité. La révolution écologique peut créer de la richesse.
La participation aux débats est gratuite mais une inscription préalable est indispensable (les places sont limitées).
Réservation sur www.universitedelaterre.com
Renseignements au 01.45.44.24.75
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : progrès, développement durable, environnement, consommation, écologie, économie, alimentation
dimanche, 21 septembre 2008
Le dégel de la banquise
Après un an et demi de dérive sur la banquise de l'océan arctique, le bateau de l'expédition Tara est arrivé le 24 février 2008 à Lorient Les 20 "glacionautes" s’étaient laissés emprisonner par la banquise du pôle Nord. La dérive au coeur de la glace a été plus rapide que prévu. La goélette avait deux cent jours d’avance sur son programme initial, conséquence des effets du réchauffement climatique sur la région arctique.
Pour connaître les évènements prévus au sujet de l'expédition Tara
Cette deuxième vidéo pour mieux comprendre les conséquences du dégel de la banquise :
06:47 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, environnement, climat, arctique
samedi, 20 septembre 2008
La banquise, zone d'intérêt commun pour l'humanité
La fonte de la banquise a déjà de graves conséquences locales sur la vie des peuples autochtones et l'écosystème polaire, notamment sur l'ours blanc, son plus emblématique représentant. Mais au-delà des conséquences locales, la disparition de la banquise au pôle Nord va nous conduire inévitablement vers une période de chaos climatique, notamment dans l'hémisphère Nord.
La sauvegarde de la banquise est un enjeu majeur pour lequel chaque citoyen à sa part de responsabilité. La banquise sera l'indice de la capacité de l'humanité à juguler les émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale. La France avait joué un rôle majeur pour le moratoire qui protège aujourd'hui l'Antarctique. Jean Louis Etienne souhaiterait que le gouvernement français, dans le cadre de la Présidence du Conseil de l'Union Européenne, adresse un signal fort à la communauté internationale, afin de proposer à l'Assemblée générale des Nations unies, le vote d'une résolution qui classerait la banquise de l'océan Arctique, "Zone d'intérêt commun pour l'humanité".
Jean Louis Etienne nous invite à soutenir cette initiative en signant la pétition en ligne
06:27 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, environnement, climat
lundi, 15 septembre 2008
Les Report-terre sur France 5
A partir d’octobre 2008, dix jeunes de 18 à 30 ans seront « les envoyés spéciaux » de France 5 afin de découvrir les meilleures initiatives européennes liées à l’environnement.
Ils sillonneront l’Europe pendant 33 jours à la recherche des initiatives les plus innovantes. Ils partiront à deux, accompagnés d’un journaliste reporter d'images, pour un parcours en Europe comportant 10 étapes et la mission de rendre compte d’une initiative à chaque étape. L'objectif sera de mieux comprendre les enjeux du développement durable et de la sauvegarde de l’environnement.
Chaque semaine, pendant 52 minutes, les dix jeunes reporters se renderont dans différentes régions d’Europe. Lors de chaque émission, les cinq équipes seront dans cinq pays différents et chaque équipe devra présenter en images une initiative. Nous les suivrons dans leurs voyages, leurs rencontres, leurs découvertes des différentes régions qu’ils vont traverser.
L'interview de Stéphane Basset le présentateur de l'Emission
Le Casting des 10 report-terre en vidéo
On peut dès à présent consulter le blog de l'émission et suivre les 10 jeunes dans leur préparation.
07:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : écologie, environnement, développement durable, europe
samedi, 13 septembre 2008
Caracycle et Carapatte
Eco-mobilité en milieu scolaire : Carapatte et Caracycle (les PDES, Plans de déplacements établissement scolaire)
Les PDES sont des mesures concertées entre collectivité, école et parents, pour encourager l’éco-mobilité. On en compte à ce jour près de 1500. Ils impliquent, pour les municipalités, des aménagements de confort et de sécurité sur la voirie.
Le Caracycle (ou bus cycliste pour l’ADEME) est un mode de ramassage scolaire, visant à limiter l’utilisation de la voiture particulière et à sécuriser les trajets des enfants à vélo sur les trajets domicile-école. Il consiste à convoyer de façon quotidienne les enfants sur le trajet domicile-école. Encadrés par des parents, les enfants d’un quartier se déplacent tous en vélo. Les groupes d’enfants se forment à des endroits déterminés et à des horaires précis. Plusieurs lignes peuvent desservir la même école.
Le Carapatte (ou bus pédestre pour l’ADEME) est aussi un mode de ramassage scolaire. Mais cette fois-ci, les enfants d’un quartier, encadrés par des parents, se déplacent à pied. Comme pour le bus cycliste (ou Caracycle), les groupes d’enfants se forment à des endroits déterminés et à des horaires précis et plusieurs lignes peuvent desservir la même école.
La mise en place d’un PDES, c’est 188 g de CO2 évités, par jour et par enfant. De plus, les enfants qui marchent sont plus attentifs en classe et ils peuvent très tôt prendre conscience que la protection de l’environnement est l’affaire de tous. Durant la semaine du 16 au 22 septembre, c’est l’occasion de se renseigner auprès de sa mairie ou des associations de parents d’élèves de son groupe scolaire pour connaître les dispositifs Caracycle et Carapatte mis en œuvre sur sa commune. Sinon, il est possible de mettre en place un PDES, en contactant les délégations régionales de l’ADEME qui accompagnent la mise en place des projets.
06:15 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, environnement, co2
vendredi, 05 septembre 2008
Timbrez des idées durables
Depuis le mois de juin, La Poste et le PNUE (Programme des Nations Unies pour l' Environnement) proposent un carnet de 10 timbres autocollants reprenant les idées du développement durable au même tarif que les « mariannes », c'est-à-dire 5,5€. C’est l’occasion de transmettre un message en timbrant son courrier. La Poste a prévu d’éditer 70 millions de ces timbres. On peut les obtenir dans chaque bureau de poste.
10 nouvelles façons de voir et d'agir pour la planète :
Mode : les bouteilles en plastique, recyclées, deviennent de la fibre polaire.
Transport : le vélo pratique et bon pour la santé
Lessives : utiliser la bonne dose pour respecter l’environnement
Energies : privilégier les énergies renouvelables comme le solaire
Tourisme : respecter les sites visités
Bureau : 1 tonne de papier recyclé permet d’épargner 3 tonnes de bois
Eau : un trésor qu’il faut économiser, une douche consomme 3 fois moins d’eau qu’un bain
Compostage : moins de poubelle et de l’engrais naturel non transporté sur de grande distance
Electronique : de nombreux composants nocifs à recycler
Alimentation : manger des produits de saison et découvrir les produits BIO.
Créé en 1972, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement est la plus haute autorité environnementale des Nations Unies. Le Programme fait la promotion du développement durable au niveau mondial.
06:29 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : développement durable, environnement, planète, bio
jeudi, 04 septembre 2008
O'Papilles et le développement durable
Pendant longtemps, la planète a été gérée sans prêter attention à son fragile équilibre. On a pollué (l'air, l'eau, le sol…), surexploité les ressources (forêts, matières premières, énergies fossiles…), fait disparaître de nombreuses espèces de plantes et d'animaux. Maintenant, on sait que ce comportement est dangereux pour la survie de l'Homme sur la planète et une prise de conscience est en cours pour tendre vers " un développement qui réponde aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs " (Rapport Brundtland, 1987). Le développement durable est la traduction de l'expression anglaise "sustainable development", qui a largement été formulée sur la scène internationale à l'occasion du Sommet de la Terre à Rio en 1992.
Le développement durable associe conjointement la gestion économique, le progrès social et la préservation de l'environnement, en respectant les principes fondamentaux suivants : le principe de précaution (ne pas attendre l’irréparable pour agir), le principe de prévention (prévenir plutôt que guérir), le principe de bonne gestion (réduire les gaspillages), le principe de responsabilité (pollueur-payeur), le principe de participation (tous concernés, tous décideurs, tous acteurs) et le principe de solidarité (un monde viable pour les générations futures).
Voir le site un défi pour la terre
Modestement le projet d’O’Papilles s’inscrit dans cette démarche de développement durable en favorisant l’économie locale, en valorisant l’agriculture biologique ou raisonnée, en limitant les nuisances engendrées par le transport, en réduisant les emballages, en sensibilisant les consommateurs sur la composition des aliments et en participant aux forums associatifs
06:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : développement durable, écologie, économie, social, environnement
dimanche, 24 août 2008
Le sol s'appauvrit
Le sol est vivant mais il s'appauvrit, interview de Claude Bourguignon qui déjà en 1986, alertait l'opinion sur les conséquences écologiques prévisibles.
Vidéo extraite du film " Alerte à Babylone " de Jean Druon au éditions Voir et Agir : http://www.voiretagir.com/
08:16 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, biologie, inondation, environnement, agriculture
jeudi, 14 août 2008
Etiquettes CO2 pour une meilleure information du consommateur
Voici les premières étiquettes CO2 sur les produits alimentaires. A compter du 1er janvier 2011, la mention de l'impact environnemental des produits de grande consommation sera obligatoire. En France, durant 6 mois, deux magasins expérimentent cet étiquetage sur lequel on peut lire la quantité estimée de gaz à effet de serre (exprimée en kg équivalent CO2) induite par la production, la distribution et la consommation du produit. Les premiers comparatifs font ressortir des bilans CO2 très élevés pour la viande ou les fruits et légumes hors saison. Pour un poulet, élevé de manière raisonnable sur le lieu de consommation, la quantité estimée de gaz à effet de serre peut-être 4 fois moins grande que pour la viande de boeuf de la grande distribution.
Pour le moment, le calcul proposé ne prend pas en compte le déplacement effectué par le consommateur pour s'approvisionner. Pourtant prendre son véhicule pour se rendre au centre commercial, alourdit sensiblement le bilan de la quantité estimée de gaz à effet de serre de son caddie.
La démarche d'O'Papilles est de minimiser le plus possible le nombre de kg equivalent CO2 par panier distribué. J'effectue 30km pour récolter les différents produits composants le panier (pain BIO fabriqué avec des céréales produites en Ile de France, fruits et légumes BIO de saison cultivés à Cergy, pommes, jus et pâtés produits dans le Vexin, bière élaborée avec l'orge cultivé dans le Vexin, miel des ruches installées dans les prairies en jachères du Vexin...) et par exemple 10km pour déposer 10 paniers sur un même lieu de travail.
Pour en savoir plus consulter le numéro 20 d'Echo Nature magazine ou consulter le site Echo Nature
06:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : co2, effet de serre, consommation, environnement, distribution, o'papilles
vendredi, 08 août 2008
La cuisson solaire
La cuisson solaire est très peu connue en France et dans le monde. Seulement 1% de la population mondiale est informée de ses avantages. Les températures de cuisson "douces" variant de 135°C à 250°C selon les cuiseurs, permettent de conserver la valeur nutritive des aliments, ou de pasteuriser l'eau. La cuisson solaire utilise une énergie écologique, non polluante, et disponible gratuitement. Les fours solaires sont simples d’utilisation, transportables, demandant peu de surveillance. Le fonctionnement du four solaire n'est pas dépendant de la température extérieure. On peut donc l'utiliser même l'hiver tant que l'ensoleillement est d'au moins 40mn par heure.
Le barbecue solaire utilise le principe de la concentration des rayons. Grâce à sa forme parabolique, tous les rayons se concentrent sur le récipient. La puissance de ces barbecues solaires est équivalente à celle d’une plaque à gaz ou électrique. Sur le modèle présenté, on doit poser une plaque sur la partie supérieure pour éviter les projections sur le réflecteur.
Le four solaire utilise le principe de l’effet de serre. Le rayon pénètre par la vitre dans la boite isolée. Le récipient noir placé à l'intérieur capte la chaleur qui augmente progressivement. Cette cuisson est équivalente à la cuisson au four à l'étouffée.
Utiliser les énergies renouvelables permet de participer à la protection du climat et de l'environnement. Le barbecue et le four solaire sont des applications pratiques de l'énérgie renouvelable dans la vie quotidienne.
09:26 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : solaire, écologie, environnement, cuisson, barbecue
mardi, 08 juillet 2008
Devenir un bon éco-consommateur
Sur le site reduisonsnosdechets.fr : des animations pour devenir un éco-consommateur informé.
Les éco-labels sont nombreux sur la route de l’éco-consommateur : un test " la bonne conduite" pour apprendre à les reconnaître
Devenir un bon éco-consommateur en limitant ses déchets car chaque geste peut avoir des conséquences sur la ville et l'environnement.
Pour découvrir comment améliorer votre quotidien, baladez vous avec votre souris et répondez aux 14 questions en cliquant par exemple
sur la superette, question n°1 : que décidez-vous d’acheter pour aller pique-niquer ?
question n°3 : quel type de fruits choisissez-vous ?
sur l’école, question n°13 : que mange votre enfant au moment du goûter ?
sur l’entreprise, question n°9 : comment imprimez-vous ?
Les principaux matériaux recyclables sont les matières plastiques, l'aluminium, l'acier, le verre, le papier et le carton. Des objets composés d'un seul matériau, comme les bouteilles de verre ou de plastique, peuvent être facilement recyclés.
Exemples de matières et produits en matières recyclées :
- bouteilles en verre fabriquées à partir de bouteilles usagées ;
- le papier et le carton (journaux, magazines, ...) fabriqué à partir de % plus ou moins importants de papiers-cartons récupérés et triés, non souillés ;
- rembourrage de vêtements ou chiffons d'essuyage fabriqués à partir produits textiles usagés ;
- revêtements de sols d'aire de jeux pour enfants, panneaux d'insonorisation, roues de poubelles, bacs à fleurs fabriqués à partir de pneus hors d'usage;
- canettes, pièces automobiles telles que culasses, jantes fabriquées à partir d'aluminium récupéré ;
- pièces de moteur, outils fabriqués à partir d'acier récupéré;
- sacs plastiques, récipients et couvercles pour produits non alimentaires, meubles et piquets de jardin, fibre polaire, mobilier urbain, tuyaux, pièces d'automobiles (pare-chocs, planches de bord …) fabriqués à partir de plastique récupéré (flacons, films …);
En théorie, presque tous les matériaux sont recyclables, mais en pratique ils ne sont pas tous recyclés. Il faut qu'une filière de recyclage existe c'est-à-dire que la technique de recyclage existe et que les conditions économiques permettent l'installation d'une filière pérenne.
Le recyclage suppose de trier les déchets en fonction du mode de recyclage auquel chacun sera soumis. Ceci exige une main-d'œuvre abondante, même lorsqu'un tri sélectif est effectué en amont par la population. En effet, il arrive qu'un second tri soit nécessaire dans un centre d'affinage pour éliminer les erreurs de tri et les impuretés qui pourraient compromettre le recyclage (par exemple la présence de verre dans le carton détériore les installations de recyclage...). Le tri sélectif lui-même exige la mise à disposition des ménages de bacs spéciaux, et la collecte sélective emploie plus de personnes qu'une collecte simple.
Les coûts correspondants sont à la charge de la collectivité et sont payés par les habitants au travers des impôts locaux ou de la redevance. D'autres sources de financement existent également comme par exemple la contribution sur les emballages versée à un éco-organisme agréé pour les emballages ménagers (Eco-Emballages, Adelphe) par les industriels qui mettent sur le marché des produits emballés.
08:32 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, déchets, éco-label, recyclage
samedi, 21 juin 2008
Le Val d'Oise futur éco-département
Ce mois de juin 2008, le dossier du mag Val d'Oise Département a pour thème le développement durable. Le Conseil général s'est engagé à faire du Val d'Oise un "éco-département", attentif à l'environnement et à un mode de développement soucieux des générations futures. Il adopte le principe de la création d'un conseil départemental du développement durable qui sera un lieu d'échanges, de réflexions, d'analyses et de propositions.
Le développement durable est le principal objectif de mon activité. Je pense que le Val d'Oise peut rester un département agricole et assurer une partie non négligeable de ses besoins en produits frais. En soutenant les producteurs locaux et en les aidant à développer une agriculture soucieuse de l'environnement, on peut participer à la transformation du val d'Oise en un éco-département. Dans le cadre du Printemps BIO 2008, Je vous attends ce dimanche 22 juin sur l'exploitation de Valérie et Alain Crochot qui se sont engagés depuis deux ans et demi dans la conversion BIO et qui fournissent les fruits et légumes de mes paniers O'papilles chaque semaine. Profitons de cette occasion pour prendre le temps d'échanger sur cet engagement départemental qui engage notre avenir, tout en dégustant quelques produits du terroir. Espérons que le soleil sera aussi au rendez-vous. A dimanche, Damien.
Pour se rendre sur l'exploitation, relire mon article Rendez-vous Printemps BIO dans le Val d'Oise
07:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : val d'oise, développement durable, écologie, environnement, agriculture
lundi, 09 juin 2008
Neuvième édition du Printemps BIO
Pendant cette neuvième édition du Printemps Bio, les régions françaises vivent au rythme des actions menées par tous les acteurs de l’agriculture biologique.
Des portes ouvertes et marchés Bio sont organisés en Ile de France pour faire connaître les techniques, les principes et les valeurs de ce mode de production respectueux de l’environnement.
Le dimanche 22 juin, vous pourrez à cette occasion, rencontrer Valérie et Alain Crochot sur leur exploitation maraîchère, située à Cergy (Val D'Oise). Ils ont sollicité ma participation à leur journée portes ouvertes. Je serai présent pour vous informer sur les produits Bio distribués par O’papilles.
Toutes les activités de l’agriculture biologique sont soumises au strict respect d’un cahier des charges rigoureux. Tout opérateur (producteur, préparateur, distributeur) notifie son activité auprès de l’Agence Bio. Des procédures de contrôles et de certification sont appliquées pour assurer le respect du mode de production des produits Bio. Un certificat est délivré par les organismes indépendants agréés par les Pouvoirs publics pour les produits jugés conformes à la réglementation en vigueur concernant le mode de production biologique.
En plus de la contribution à la préservation de l’environnement, du bien-être animal et de la biodiversité, la production, la transformation et la distribution de produits biologiques sont au cœur du développement durable et renforcent les liens sociaux. O’papilles distributeur sur le Val d’Oise s’inscrit dans cette dynamique.
07:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agriculture biologique, biodiversité, val d'oise, agence bio, environnement, développement durable
vendredi, 16 mai 2008
Les arbres font tomber la pluie
Il n’existe que deux types de microbes qui produisent ce genre de sels : les microbes marins émis au-dessus de la mer, et les microbes émis uniquement par les arbres feuillus. Ainsi en plantant des arbres feuillus, on humidifie l'air et on permet à la pluviométrie de se réguler favorablement sur un territoire donné.
07:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, écologie, forêt, air
lundi, 05 mai 2008
Le vin bio un produit authentique et de qualité
La réglementation européenne du 24 juin 1991 impose d'avoir notifié son activité à l'Agence Bio, de cultiver les vignes sans produits chimiques de synthèse (engrais, pesticides), de mettre en œuvre les règles de l'Agriculture Biologique pendant trois ans avant de pouvoir mentionner sur l'étiquetage la mention "vin issu de raisins de l'agriculture biologique, d'être certifié par un organisme agréé.
Les organismes certificateurs réalisent chaque année un contrôle obligatoire et de manière aléatoire un contrôle inopiné. Les vins issus de l'Agriculture Biologique portent sur leur étiquette le logo AB depuis le 1er juillet 2005 et la mention : "contrôlé par + nom de l'organisme certificateur".
Le viticulteur « bio » valorise les interactions entre la vigne, le sol et le climat, avec l'utilisation de méthodes respectueuses de l'environnement. Les apports de matière organique au sol contribuent à la stabilité structurale du sol, à la lutte contre l'érosion et le ruissellement, et au meilleur enracinement de la vigne. L'absence d'utilisation de pesticides et d'engrais de synthèse produits à partir d'énergie fossile réduit très fortement les risques de pollution et rend ce mode de production plus économe en énergie.
Le vin bio est un vin de qualité comme l'atteste les nombreuses médailles obtenues par des vignerons « bio » dans les concours de vins conventionnels. Il est possible de trouver des vins bio dans quasiment tous les types de vins (blanc, rouge, rosé, effervescent, VDN), toutes les appellations et tous les vins de pays.
Depuis 1991, la vinification est exclue du règlement européen des produits biologiques, principalement du fait de l'absence de cahier des charges. La certification ne concerne pour l'instant que le raisin. Pour faire évoluer la réglementation et garantir aux consommateurs un vin totalement biologique de la vigne à la bouteille, les professionnels se sont mobilisés autour de la conception et de la mise en place d'une charte des vins bio dont l'application est coordonnée à l'échelle nationale par la FNIVAB. Cette charte est de droit privé. Elle prévoit l'utilisation minimale et raisonnée de produits œnologiques de préférence purs, une liste positive de produits et de techniques œnologiques, la traçabilité des opérations notamment dans le cas d'entreprise mixte (bio et non bio), l'absence d'utilisation de produits OGM ou issus d'OGM, des règles concernant le transport et le conditionnement du vin, des doses maximales de SO2 (soufre) minorées par rapport à celles autorisées dans le cadre de la réglementation européenne.
source millesime-bio
06:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vin, biologique, agriculture, environnement, pollution, pesticides, engrais
vendredi, 18 avril 2008
O’papilles aux actualités de VOnews
Le journal télévisé du Val d’Oise sur le Web, a diffusé ce mercredi 16 avril un reportage de Yohann Bensoussan, journaliste à VOnews : La toute première livraison de paniers O'papilles
« 8h ce matin, c’est un client plutôt particulier qui arrive dans cette boulangerie de St Leu. Pour Damien, c’est le premier jour de sa nouvelle activité : proposer aux Val d’Oisiens des produits locaux directement issus des producteurs du département… »
Pour voir le reportage troisième sujet du Journal télévisé commençant à 5mn30s du début
VOnews avait déjà diffusé le lundi 7 avril un article d’Adrien Hilpert sur l’ouverture du site :
« Soucieux de savoir ce que contient votre assiette, désireux de protéger l’environnement et de consommer « local », le nouveau site Internet Opapilles.com est pour vous. Ouvert depuis ce lundi 7 avril, il propose de livrer des paniers de légumes frais du Val d’Oise et du Vexin à votre domicile.
Le principe du site Opapilles.com repose sur deux constatations de son créateur. La consommation locale est une consommation écolo. Elle évite une trop grande pollution par le transport. Les produits du département manquaient jusqu’ici de visibilité. O'papilles s'adresse aux gourmets soucieux d'écologie qui souhaitent manger frais et sain. En m'adressant à des producteurs du Val d'Oise et du Vexin, je valorise leur savoir faire et garantis la qualité des produits » affirme Damien, le créateur du site. Ne sont proposés ici que des produits BIO, artisanaux, fermiers et du terroir... »
Lire la suite de l’article
07:01 Publié dans O'papilles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : val d'oise, consommation, environnement, panier, légumes, fruits, producteurs
jeudi, 10 avril 2008
Comment acheter son salon de jardin en teck ?
Le principal fournisseur de teck au monde est la Birmanie. C'est une source de revenus très importante pour la dictature militaire au pouvoir. Le teck est importé par la Chine qui le transforme en salon de jardin dans ses usines avant d'arriver en France. Avant son achat, il faut bien lire la certification sur la provenance du teck utilisé.
07:43 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : écologie, développement durable, apprentis z'ecolos, commerce, environnement