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dimanche, 25 octobre 2009

CRAC! C'est l'histoire d'une chaise berçante

CRAC! est l'histoire d'une chaise berçante et un prétexte pour raconter l'évolution rapide de la société québécoise. Dans cette jolie fable un brin nostalgique, Frédéric Back fait revivre des tranches savoureuses de la vie traditionnelle mise à l'écart par les sirènes du progrès et une urbanisation galopante. CRAC! est le bruit de l'arbre abattu pour faire la chaise, c'est encore celui que fait cette chaise quand on s'y berce, mais c'est aussi celui de la cassure dans nos vies quand les changements surviennent trop rapidement.

CRAC! est aussi un hommage de Frédéric Back au Québec, son pays d'adoption et à la culture de Ghylaine, son épouse et la mère de ses enfants. Ce film va conquérir la planète et mériter à son auteur ainsi qu'à la Société Radio-Canada un premier Oscar® en 1982.

Voici une vidéo d'un entretien de Frédéric Back pour mieux connaître cet artiste :

samedi, 24 octobre 2009

Le marais de Stors classé Réserve Naturelle Régionale

Quatre nouveaux espaces de l'Ile de France ont été classés Réserves Naturelles Régionales: la boucle de Moisson (78), le domaine des Seiglats (77), le bassin de la Bièvre (92) et le marais de Stors dans le Val d'Oise. Situé sur la commune de Mériel, le Marais de Stors est en bordure de la forêt de L'Isle-Adam.

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Ce site se trouve dans une petite vallée occupée par le ru du Vieux Moûtiers bordé d'une pelouse calcicole sur le coteau calcaire et d'une tourbière neutro-alcaline dans le vallon. Ces milieux sont considérés comme très sensibles en Ile de France. L'altitude varie de 35 à 70 m.

 

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marais-stors4.jpgC’est à partir du 12è siècle, avec l’installation de l’Abbaye cistercienne de Notre-Dame du Val en amont du ru du Vieux Moûtiers, que sont aménagés les étangs servant de viviers et des seuils pour permettre aux moulins d’être alimentés en eau de manière régulière.

Le marais a été particulièrement drainé à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle pour créer des prairies.

Le marais a été abandonné à la fin des années 1970, entraînant une recolonisation rapide par la végétation naturelle.

 

marais-stors-flore.jpgLa flore du Marais de Stors se caractérise par sa grande diversité et la rareté de certaines espèces qui la composent.

350 espèces végétales sont répertoriées dont 35 sont rares en Ile de France. Celle du Coteau présente un intérêt particulier avec des pelouses calcicoles riches en orchidées.

 

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En 2001, l’inventaire réalisé par le Cendre Ornithologique d’Ile de France (CORIF) rend compte de 66 espèces dont 11 remarquables.

6 de ces espèces sont en déclin à l’échelon européen : Bécasse des bois, Pic vert, Faucon crécerelle, Rougequeue à front blanc, Hirondelle rustique et Tourterelle des bois.

5 autres sont en déclin à l’échelon régional : Gorgebleue à miroir, Pic noir, Hibou moyen-duc, Râle d’eau et Phragmite des joncs.

mardi, 20 octobre 2009

Un quart de la nourriture est jetée avant d'avoir été consommée

Le documentaire de Thierry Machado “Vu du ciel, toujours plus!” est diffusé à partir de ce mercredi 21 octobre sur France 3 à 20h35.

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Le réalisateur Thierry Machado lève le voile sur les produits achetés par les hommes et se penche sur les circuits de fabrication de notre société. Il explique comment un quart de la nourriture produite est jetée avant même d'avoir été consommée. Yann Arthus-Bertrand se rend, entre autre, au Japon où, comme dans nombre de pays riches, on consomme sans compter. Pour faire face à une consommation de viande de plus en plus importante, les vaches sont parquées dans des fermes à étage et nourries avec du foin importé des Etats Unis ou du soja cultivé au Brésil sur les surfaces déboisées de l'Amazonie.
Les images prises du ciel sont magnifiques, elles permettent de découvrir des paysages incroyables. Mais ces reportages sont surtout l'occasion pour Yann Arthus-Bertrand de dresser un état des lieux de la planète et de dénoncer les comportements humains, à l'origine de dégradations environnementales et climatiques trop souvent irrémédiables. Les trésors naturels de la Terre ne sont pas inépuisables. En 30 ans, 30 % des ressources vivantes de la planète ont disparu.

dimanche, 18 octobre 2009

Former les enfants au concept de développement durable

Voici le deuxième épisode du film de Frédéric Back consacré au fleuve Saint-Laurent ou Magtogoek


Une trousse « Le fleuve aux grandes eaux » a été conçue pour exploiter ce film. Elle vise à informer, à sensibiliser et à éduquer les enfants de 6 à 12 ans et leur entourage aux réalités du concept de développement durable. Son objectif est d'éveiller les enfants au rôle actif qu’ils ont à jouer en tant que futurs citoyens et de développer leur sens critique.

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Les activités préparatoires contiennent toutes les informations qui permettent de préparer les enfants à la réalisation des activités de la trousse.

 

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Les activités d’accompagnement du visionnement du film Le fleuve aux grandes eaux ou de ses extraits sur le site fredericback.com contiennent toutes les informations nécessaires à la réalisation des activités de la trousse.

 

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Les activités de réinvestissement contiennent toutes les informations qui permettent de pousser la réflexion chez les enfants suite à la réalisation des activités de la trousse.

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On peut télécharger la trousse en cliquant sur ce lien

 

dimanche, 11 octobre 2009

Le conte écologique de Frédéric Back consacré au Saint Laurent

L'eau est essentielle à toute forme de vie. Comparable à la déforestation, la pollution et le manque d'eau sont une tragédie à l'échelle de la planète. Suite au succès mondial de L'Homme qui plantait des arbres qui a remporté un Oscar® et engendré la plantation de millions d'arbres, Frédéric Back décide de consacrer un film au fleuve Saint-Laurent.

"Magtogoek", tel que le nomment les Amérindiens Micmacs, prend sa source dans les Grands lacs et se jette dans l'Atlantique après sa longue traversée du Québec. Ses eaux où abondaient autrefois d'innombrables espèces animales et végétales se sont appauvries sous les coups d'une exploitation abusive et de la pollution industrielle, comme de nombreux autres fleuves à travers le monde.

Voici en vidéo un premier épisode :

 

mardi, 29 septembre 2009

Darwin, Histoire d'une (r)évolution

Darwin, Histoire d'une (r)évolution, le hors-série numéro 4 de l'Express d'octobre-novembre 2009.

Charles Darwin a été un observateur hors du commun et « L'Origine des espèces », publié en 1859, il ya 150 ans, a profondément bouleversé la biologie, causant une véritable révolution scientifique.

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Ce hors-série expose les découvertes récentes sur l'évolution :
L'étude de la sélection naturelle révèle comment les organismes s'adaptent à leur milieu de vie. Certains ajustements restent mystérieux, d'autres sont d'une ingéniosité étonnante.
On peut lire deux articles de Dirk Draulans : Le virus, moteur de l'évolution ? La lutte incessante contre l'action des virus modifie activement la génétique des espèces.
L'être humain, un animal comme les autres. Bon nombre de capacités encore récemment considérées comme propres à l'être humain ont été découvertes chez les animaux.
Ce hors-série aborde aussi l'environnement en mutation de la France :
On peut lire deux articles de Régis de Closets : La biodiversité s'organise. La faune et la flore françaises subissent déjà les conséquences du réchauffement climatique annoncé. Les scientifiques tentent d'évaluer les dégâts et de mieux comprendre comment les espèces peuvent s'adapter.
Quels paysages pour demain ? Quelle place réserver à la nature dans un environnement de plus en plus façonné par la main de l'homme ? Les experts cherchent de nouveaux équilibres pour faire cohabiter biodiversité et urbanisation.

mercredi, 23 septembre 2009

100 photos de Nature

Par ses enquêtes, la presse est essentielle pour mieux comprendre et protéger notre environnement. Pour cette rentrée, Reporters sans frontières s’est associée à l’agence Minden Pictures pour proposer son nouvel album.

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100 photographies pour témoigner de la beauté de la planète, de sa vitalité mais aussi de sa vulnérabilité. Elles racontent un monde palpitant de vie, mais délicat et fragile.

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Photo de Matthias Breiter : chez les ours polaires [Ursus maritimus], les triplés sont rares. Parc national de Wapusk, Manitoba, Canada photo de Mitsuaki Iwago : en dépit du moratoire sur la chasse à la baleine, les quotas des rorquals de Minke [Balaenoptera acutorostrata] ont été réévalués à la hausse : cent individus en 2009 contre quarante l’année précédente. Antarctique.

« 100 photos de Nature pour la liberté de la presse » est en vente dès aujourd'hui, au prix de 9,90 €.

Reporters sans frontières publie chaque année trois albums de photographies et les recettes générées par les ventes constituent 60 % de son budget.

dimanche, 13 septembre 2009

Les éco-gestes pour préserver la mer

Voici un documentaire issu du travail de terrain mené par Voile de Neptune depuis 2004. A travers des conférences-débats, des formations et des échanges directs sur le terrain, l’association s’attache à diffuser les bonnes pratiques, à montrer aux usagers et professionnels que des solutions plus douces pour l’environnement peuvent être mises en œuvre, que l’on peut faire encore plus et que cela apporte aussi sur le plan humain.
Le dispositif a débuté en 2006 et se déroule jusqu'à fin 2009. Ces engagements portent sur : les peintures antisalissures, les hydrocarbures, les eaux noires, les eaux grises, les déchets, l'ancrage, la consommation d'eau potable, la formation, la diffusion de la campagne


Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'association : voile.de.neptune.free.fr

vendredi, 11 septembre 2009

Se former aux énergies renouvelables

Les objectifs fixés dans le cadre du Grenelle de l’environnement et le développement de toutes les branches du secteur justifient le besoin de professionnels et de formations adaptées. Les formations continues sur les renouvelables dans le bâtiment et l’écoconstruction se multiplient. Les formations initiales évoluent et intègrent les nouvelles technologies.

On peut télécharger un guide qui présente 130 formations menant aux métiers des renouvelables, du CAP au master, en passant par des stages de courte ou longue durée.

Voici 3 de ces formations :

TECHNICIEN MAINTENEUR EN SYSTÈMES SOLAIRES : Les Compagnons du solaire instruisent un Certificat de qualification professionnelle (CQP) de Technicien mainteneur en systèmes solaires thermique et photovoltaïque. D’une durée de 8 mois, cette formation propose une alternance entre cours en centre et stage pratique en entreprise. Elle débouche sur des métiers tels installateur, chef d’équipe, ou permet d’intégrer des services de maintenance…

• Publics : des prérequis dans le secteur technique sont obligatoires (thermique, électrique, couverture, zinguerie).

• Dates : tous les 8 mois. La prochaine session débute en septembre 2009.

• Tarif : 10 500 € HT, pris en charge selon les cas.

Les Compagnons du solaire, Savoie-Technolac – Module B 27, allée du Lac-d’Aiguebelette – BP 271 73375 Le Bourget-du-Lac, Tél. : 04 79 26 44 68, www.lescompagnonsdusolaire.com

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TECHNICIEN ÉQUIPEMENTS SOLAIRES : Le Service de formation continue de l’université de Perpignan propose un diplôme universitaire qui inclut 5 mois de cours et 2 mois de stage.

• Publics : professionnels de la filière technique disposant déjà d’une expérience dans le bâtiment.

• Tarif : financement par les organismes de formation continue.

Université de Perpignan Via Domitia – SFC - Bât. Z, 1er étage – 52, av. Paul Alduy 66860 Perpignan Cedex Tél. : 04 30 19 81 41, www.univ-perp.fr

INGÉNIERIE, ARCHITECTURE, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT DURABLE : Lancée sous l’impulsion de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-la-Villette (ENSAPLV), la formation continue Ingénierie et architecture à haute qualité environnementale est proposée par la société Score 2D, associée au bureau d’études Tribu et à l’Union régionale des Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE. Elle permet d’acquérir les connaissances pour l’intégration de la qualité environnementale dans l’architecture et la gestion du territoire.

• Publics : architectes et, plus généralement, acteurs du cadre de vie pouvant justifier d’un diplôme équivalent.

• Dates : cette formation de 34 jours est répartie en 10 sessions de 3 jours par mois et 2 voyages de 5 jours dans des pays européens, de janvier à novembre.

• Tarif : 4 500 € HT.

Société coopérative ouvrière de réalisations pour l’environnement et le développement durable (Score 2D), 31, rue Raspail – 94200 Ivry-sur-Seine Tél. : 01 49 60 62 40, www.score2d.eu

lundi, 07 septembre 2009

Importation du bio et respect de l'environnement

agence-bio.jpgLa filière bio est obligée d'importer 30% des produits distribués pour suivre la demande croissante des consommateurs. On assiste à un paradoxe car un des objectifs du mode de production Bio est le respect de l'environnement. Pourtant le transport de marchandises sur de longues distances est contraire à ce principe.
Le marché français manque de produits bio, lait, céréales et surtout fruits et légumes. Il faut de 2 à 3 ans pour convertir une exploitation au Bio alors que la croissance du marché bio en 2008 a été de 25%. Comment assurer dans ces conditions une consommation durable ?
Peu à peu l'agriculture biologique s'intègre dans le monde agricole et les lycées agricoles assurent des formations aux techniques du bio. On apprend à se passer des pesticides pour les végétaux et des antibiotiques pour le bétail. Ce n'est pas simple car il faut apprendre à prévenir les maladies avant qu'elles ne se déclarent.
Pour en savoir plus, on peut relire l'article du Monde paru en début de semaine dernière.

 

samedi, 05 septembre 2009

Le premier lycée 100% énergies propres

Pour les élèves du lycée Kyoto de Poitiers, la rentrée 2009 a eu tous les ingrédients de la nouveauté. Leur scolarité va se dérouler dans le premier bâtiment 100% énergies propres. Ce lycée agricole et hôtelier est le premier établissement en Europe à n’utiliser aucune énergie fossile.

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Les concepteurs du projet ont su utiliser de multiples ressources pour s’affranchir des énergies fossiles : l’orientation des bâtiments, l’enveloppe et l’inertie thermique, les matériaux utilisés, les équipements électriques de faible consommation, le solaire thermique pour la production d’eau chaude et le réseau urbain pour le chauffage. On aboutira ainsi à une réduction des consommations de chauffage de 90 kWh/m²/an à 1 kWh/m²/an et des consommations électriques de 45 kWh/m²/an à 4 kWh/m² /an. L’impact sanitaire et la recyclabilité des matériaux de la construction ont fait l’objet d’études approfondies. Cette expérience environnementale, vécue par les enseignants, les lycéens et leur famille, devrait bénéficier aussi au quartier en réhabilitation. En effet, le parc paysager du lycée sera partiellement ouvert au public ainsi que le restaurant pédagogique de ce lycée hôtelier. Sur le temps du midi les habitants pourront venir découvrir les plats préparés par les élèves apprentis en restauration.

mercredi, 02 septembre 2009

Le retour du « fait maison »

Selon Eric Foulquier, PDG du cabinet Théma, on voit surgir des comportements nouveaux qui prennent un vrai essor depuis 2002, comme le rejet des packagings inutiles, des interrogations sur le bien-fondé de la nouveauté pour la nouveauté, sur les valeurs éthiques des entreprises. On sent émerger de nouvelles formes de consommation que l'on peut qualifier d'"alterconsommation". Ces "alterconsommateurs" arbitrent leurs achats en fonction d'une certaine éthique et du respect de l'environnement. Ils se caractérisent également par une prise de distance par rapport aux marques et à la publicité. En 2004, Olivier Geradon de Vera, économiste de la consommation, vice-président d'IRI-France affirmait : "La pensée unique de la mondialisation est angoissante pour les consommateurs, qui cherchent de plus en plus à se rassurer en se tournant vers leurs racines". Cela se traduit par la recherche de produits misant par exemple sur la saveur, le plaisir, le terroir, des critères aux antipodes de la globalisation des goûts. Le consommateur a besoin d'attacher au produit une valeur immatérielle supérieure à sa valeur intrinsèque.

 

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Selon Frédéric Jaubert, président du Syndicat des surgelés (SDS), en 2008, c’est la première fois en douze ans qu'on n'annonce pas d’augmentation de volume sur le secteur des surgelés. Le syndicat note un report de la consommation des produits élaborés vers des produits plus bruts. Le phénomène du retour au « fait maison » commence à se ressentir dans les chiffres. Durant cette année 2008, le panel TNS Worldpanel a ainsi enregistré au rayon surgelé des baisses de volume de 6 % sur les ventes de pizzas, de 4 % sur les desserts et de 2 % sur les plats cuisinés.

On assiste à un retour du « fait maison » : brioche et pain, repas du midi, goûter des enfants...
Selon la société d'études de marché IRI France, en 2008, les ventes de légumes frais ont augmenté de 3%, pour la farine l'augmentation est de 11% alors que les ventes de plats cuisinés et de pâtisseries industrielles ont reculé de 2%, une tendance qui semble se confirmer pour ce premier semestre 2009.

mercredi, 26 août 2009

l’Abeille, sentinelle de l’environnement

L’Union Nationale de l’Apiculture Française organise le prochain congrès international d’Apiculture APIMONDIA à Montpellier du 15 au 20 septembre 2009.

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Ce rendez-vous mondial des apiculteurs et scientifiques du monde entier avec plus de 10 000 participants attendus, a pour thème cette année : « l’Abeille, sentinelle de l’environnement » une occasion de présenter et de développer ce programme en France et au plan international.

Au travers de ce programme national de sensibilisation, c’est la survie de l’abeille et de l’Apiculture dans nos campagnes que l’UNAF défend et soutient avec détermination. Sensible à la qualité de son environnement, les abeilles qui contribuent à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de notre planète, soit plus de 200 000 espèces, ont un rôle essentiel dans le maintien de notre biodiversité. Selon les dernières données de l’INRA, 35% de la quantité de notre alimentation et 65% de sa diversité dépendent de la pollinisation par les abeilles. L’Abeille est la première victime des insecticides et pesticides neurotoxiques systémiques utilisés en agriculture, elle est l'insecte le plus exposé aux diverses pollutions.

abeille-courdimanche.pngParmi les partenaires de cette année 2009, on trouve 6 Bases de Loisirs de la Région Île-de-France et la ville de Courdimanche. Afin de participer à la préservation des abeilles et de la biodiversité, la ville de Courdimanche s'est engagée dans le programme "Abeille, sentinelle de l'environnement", aux côtés de l'Union nationale de l'apiculture française. En ce mois de juin 2009, un rucher composé de six ruches a été installé en bordure du village ancien. Ces ruches sont pour l’instant jeunes, elles comptent environ 20000 abeilles chacune. Elevés dans l’Oise, les essaims sont issus d’une variété slovène, l’abeille carnica, réputée moins défensive que l’abeille noire indigène et donc particulièrement adaptée aux actions pédagogiques et à la formation. La population totale du rucher pourrait atteindre rapidement 240000 abeilles. C’est en 2010 qu’on attend le premier miel disponible pour les habitants de Courdimanche, car celui que les abeilles produiront cette année servira à leur propre installation.

vendredi, 21 août 2009

Le développement durable au large du Mexique

Ce vendredi 21 août à 21h30, sur France 3, La série de « L'été des océans » du magazine « Thalassa » se poursuit. Aujourd'hui, diffusion du documentaire réalisé par Vincent Pérazio : « Mexique, l'île de la Natividad »

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Sur cette île perdue au large du Mexique, chaque matin, les pêcheurs se répartissent les zones de prélèvement des ormeaux. Ils ont compris les dangers de la surexploitation et ont décidé de préserver les ressources pour préparer l'avenir. Des scientifiques les ont rejoint pour étudier leur mode d'organisation et l'évolution de leur environnement. Pour pouvoir rester sur leur île et vivre décemment, les pêcheurs ont créé une coopérative depuis bientôt 20 ans et chaque décision est votée à main levée. Ils ont mis en acte tous les principes du développement durable en respectant tout simplement le bon sens et depuis les ormeaux sont au rendez-vous et font vivre les 80 familles de l'île. Seul souci, le nombre d'adhérents est limité et les jeunes attendent le départ en retraite d'un pêcheur pour espérer prendre sa place si les quotas de pêche fixés par la communauté le permettent.

mercredi, 19 août 2009

La SNCF va tester les clôtures végétales pour sécuriser les voies ferrées

Les clotures végétales sont un projet de la SNCF qui préserve l'environnement tout en offrant une sécurité renforcée.

Les clôtures végétales sont constituées de trois rangs de plantes : le rang central (Poncirus trifoliata), fortement épineux est encadré par des rangs de végétaux inoffensifs (Ligustrum ibota et Spiraea) pour éviter les blessures accidentelles. Pour augmenter leur efficacité, un système de tressage depuis le sol est développé jusqu'à 1,80m. Toutes ces branches tressées se soudent entre elles et forment un ensemble solidaire qui donne à la haie une résistance particulièrement forte à l'enfoncement ou à l'arrachement. Après deux ans, les branches forment un maillage très dense totalement infranchissable. De plus, la haie une fois tressée n'offre aucune portance et devient très difficile à franchir.

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La clôture devient discrète et s'intègre facilement dans le paysage, offrant un peu de verdure dans un environnement urbain très artificiel. La haie ne nécessite que très peu d'arrosage mais des coupes régulières. Sa densité peut capter en partie les particules mises en suspension par le passage des trains, fournir une protection végétale contre la pollution et participer, même faiblement, à la fixation du carbone atmosphérique.

Pour en savoir plus on peut consulter le site notre-planete.info

lundi, 17 août 2009

Le plastique biodégradable

Chaque Français consomme près de 100kg de plastique par an. Les matières plastiques sont difficilement biodégradables. Il faut 400 ans pour que les micro-organismes viennent à bout d'un sac en plastique. Ils s'accumulent dans les océans où ils sont ingérés par les cétacés et les oiseaux marins. La prise de conscience de cette pollution a conduit de nombreux états à limiter l'utilisation des sacs en plastique.
plastique-sac.jpgOn peut remplacer le plastique par de l'amidon de maïs. Cependant cette alternative reste onéreuse et pas toujours appropriée. Les produits alternatifs les plus compétitifs sont les plastiques biodégradables, qui tombent en poussière sous l'action du soleil et de la chaleur. Les composants utilisés dans les autres produits en plastique comme le bisphénol A et les phtalates sont des perturbateurs endocriniens des animaux. Récemment, le bisphénol A a été interdit pour la fabrication des biberons. Des spécialistes de la chimie verte s'efforcent de concevoir des matériaux plus respectueux de l'environnement. Une solution est de limiter au maximum l'utilisation des matières plastiques dont la fabrication absorbe 4% des hydrocarbures consommées dans le monde.

samedi, 15 août 2009

L'aquaculture sauvera-t-elle le thon rouge ?

Le thon rouge est pêché en méditerranée depuis 9000 ans. Les Romains ont laissé de nombreux textes et des images pour décrire cette pêche et les migrations du thon. Par la suite, la pêche au thon rouge a été, au même titre que la pêche à la morue, une des premières grandes pêcheries internationales. L'exploitation a fortement augmenté au cours du XXième siècle et la pression halieutique sur cette espèce est devenue problématique.

 

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Depuis les années 90, l'Europe et le Japon ont mené des recherches sur l'aquaculture du thon rouge. L'objectif est double, alimenter le marché japonais du sashimi et repeupler les océans. Sur le plan scientifique, les résultats obtenus sont satisfaisants mais la mise en application demandera plusieurs années et posent des problèmes environnementaux. L'élevage du thon rouge est très complexe et coûteux. Il faut prévoir plusieurs kilogrammes de poissons comme les harengs pour obtenir 1 kilogramme de thon rouge. De son côté, le repeuplement des océans peut compromettre la diversité génétique de la population de thon rouge. De toute façon la qualité du thon rouge d'élevage n'égalera jamais celle du thon sauvage qui nage sur des milliers de kilomètres et mange une nourriture très variée.

Pour en savoir plus, on peut consulter le magazine « Pour la science » n° 381 de juillet 2009.

mercredi, 22 juillet 2009

Les plantes invasives investissent les milieux perturbés

Les invasions biologiques sont un aspect de la mondialisation souvent méconnu. L'introduction d’espèces d’origine souvent lointaine, dont certaines se naturalisent et prolifèrent, produit des dommages environnementaux importants. Ces plantes invasives produisent énormément de semences et ne se déplaisent pas en « milieu perturbé ». Elles peuvent proliférer en milieux pollués et utiliser les talus routiers, les bords de voie ferrée ou d’autoroute pour se disperser.

plantes-invasives01.pngLe livre « Plantes invasives en France », dont l'écriture a été coordonnée par Serge MULLER, établit un état des connaissances relatives à 34 espèces invasives en France. Pour chaque espèce sont indiqués : l’origine, la distribution et le niveau d’invasion actuel en France (illustré par une carte à l’échelle départementale), l’habitat, l’impact sur l’environnement et les modes de contrôle possibles. Ce livre est à commander au Muséum d’Histoire Naturelle, à l'adresse : Publications Scientifiques ,  57 rue Cuvier 75231 Paris Cedex 05, au prix de 37 € + 5,70 € pour les frais de transport.

Prunus_serotina.jpgLes plantes invasives sont souvent introduites dans les jardins pour leur caractère décoratif.
Par exemple, le cerisier tardif, prunus serotina, est une espèce originaire des Etats-Unis qui a été introduite comme plante d’ornement mais aujourd'hui, selon les agents du parc naturel régional (PNR) Oise-Pays de France, cette plante a un impact grandissant sur la forêt de Compiègne.
Une forte présence a été constatée en forêt de la Haute-Pommeraie, entre Creil et Chantilly.

mercredi, 15 juillet 2009

Découvrir les principes de la permaculture

Le premier festival de Permaculture se déroulera les 21, 22, et 23 août 2009 à Sambourg en Bourgogne. Ce festival est organisé par l'Université Populaire de Permaculture ainsi que les associations Brin de Paille et les Permaculteurs de Bourgogne.
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Le thème de cette première version sera "Création et gestion d'un éco-lieu".
Sambourg est le lieu où Oswaldo Forey (le président de Brin de Paille) a pour projet de réaménager les 120 ha de la ferme familiale dans la conception d'une permaculture réunissant paysan céréalier boulanger, maraîchers, apiculteur, arboriculteur.

Le concept de permaculture a été inventé par l'écologiste australien Bill Mollison. Permaculture est la contraction de agriculture et de permanente. Cette philosophie permet de concevoir des habitats humains écologiques, par l'aménagement du territoire, la mise en place de méthodes agricoles respectueuses de l'environnement et des hommes.

Durant ce festival, de nombreuses animations, ateliers, musique, danse, conférences, démonstrations rythmeront ces trois journées. Les participants découvriront les bases et principes de la permaculture.
Pour en savoir plus et réserver ses places, on peut consulter le site permaculturefrance.com

mardi, 14 juillet 2009

La flore des talus est à préserver

La flore des talus est à préserver

En Suisse, dans le cadre de l’inventaire des talus à la biodiversité remarquable, des dizaines de naturalistes bénévoles, amateurs ou professionnels, ont signalé 300 talus remarquables des bords de routes, autoroutes, chemins de fer et canaux. Ces talus ont une valeur inestimable pour la nature, car ils représentent les derniers refuges pour bon nombre de plantes et d’insectes.

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En effet, les prairies traditionnelles riches en sauges, marguerites, esparcettes et orchidées ont quasi disparu au profit d’herbages surengraissés, fauchés tôt et plusieurs fois dans l’année, et terriblement pauvres en espèces. Dénués d’intérêt économique, les talus de route ont échappé à cette tendance, ou presque, car ils sont souvent pour des questions de sécurité, fauchés avant que les fleurs aient bouclé leur cycle vital.

Pour en savoir plus se connecter sur le site www.pronatura.ch