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vendredi, 25 novembre 2011

L'avenir du huitième continent

L'Ile de Madagascar, que l'on appelle aussi le huitième continent, s'est décrochée du continent africain il y a 200 millions d'années. Suite à cet isolement elle possède une biodiversité unique, 80% des espèces recensées sont endémiques. Mais depuis un siècle, la nature malgache se dégrade et ces 7900 espèces, qui n'existent nulle par ailleurs, sont en danger.

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Madagascar est devenu l'un des pays les plus pauvres de la planète et les pratiques agricoles ancestrales accentuent l'érosion. Pour survivre, les agriculteurs poursuivent la déforestation de la forêt primaire et pratiquent la culture sur brulis mettant en péril de nomlbreuses ressources naturelles comme les baobabs.

Pour en savoir plus, on peut regarder ce vendredi 25 novembre, sur France 3, l'émission "Faut pas rêver" consacrée à Madagascar.

mardi, 22 novembre 2011

La première ville "carbone positive" au monde

Baoding, située à 160km de Pékin serait la première ville "carbone positive" au monde. Elle regroupe 2 labos de recherche d'Etat, 200 start-up spécialisées dans les énergies renouvelables et l'entreprise Yingli Solar numéro deux chinois du solaire.

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La tour hôtel Jinjiang a été conçue comme une véritable centrale photovolaïque. Ce bâtiment génère 250000kWh par an tout en restant très esthétique. Un fin damier de milliers de carrés de silicium noir, encapsulés dans les facades vitrées capte l'énergie solaire. L'entreprise Yingli contrôle l'intégralité de la chaîne de production, du silicium en vrac importé d'Europe, en passant par les lingots fondus sur place et taillés en feuilles de moins de 180 microns d'épaisseur, jusqu'à l'assemblage des panneaux photovoltaïques.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article "Comment Yingli conquiert la planète" publié dans le Nouvel Observateur de cette semaine.

samedi, 19 novembre 2011

ITER : lettre ouverte d'un collectif de physiciens

Ce qui suit a été extrait de la lettre rédigée par un collectif de physiciens des plasmas, les 30 pages sont télechargeables en cliquant ici
Le principe de base du fonctionnement d’un générateur à fusion, dont l’expérience ITER ne représenterait que la première étape, est basé sur deux réactions nucléaires dont la résultante est : Deuterium + Lithium donne 2 Helium + énergie. Il y a 35 grammes de deutérium et 0,17 grammes de lithium dans chaque mètre cube d’eau de mer. Eu égard à la production d’énergie attendue, le coût de production de ces deux « combustibles » est quasi négligeable. Il est donc exact de parler « d’énergie illimitée ».

La température au centre du soleil, qui tire son énergie de la fusion, est de 20 millions de degrés. Cette fusion ayant été réalisée (pendant une seconde) dans le tokamak anglais JET, utiliser l’expression : l’image d’un « soleil en éprouvette » n’est pas fausse.

Les pressions supplémentaires :
- La crainte de voir les réserves en hydrocarbures s’épuiser.
- Le souhait pour de nombreux pays de jouir d’une autonomie énergétique
- L’idée que les gaz à effet de serre, issus de la combustion des hydrocarbures pourraient provoquer un réchauffement climatique.

Une expérience à 15 milliards d’euros : comportant de nombreux points très problématiques et critiquables. On peut commencer par dire que cette entreprise n’a jamais fait l’objet d’un débat au sein de la communauté scientifique internationale.

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1) Si la construction d’ITER est entreprise, c’est sans disposer de données fiables sur la tenue de sa « première paroi ».
2) Pierre-Gilles De Gennes affirmait : Connaissant assez bien les métaux supraconducteurs, je sais qu’ils sont extraordinairement fragiles. Alors, croire que des bobinages supraconducteurs servant à confiner le plasma, soumis à des flux de neutrons rapides comparables à une bombe H, auront la capacité de résister pendant toute la durée de vie d’un tel réacteur (dix à vingt ans), me paraît fou.
3) les documents, liés à l’enquête publique, traitant des éléments environnementaux abondent, mais les autres documents restent opaques vis à vis d’éléments essentiels comme la couverture tritigène, sans laquelle un réacteur à fusion ne saurait fonctionner.
4) La production d’énergie par fusion, au fil d’un bourrage de crâne sans précédent, est présentée comme l’unique chance de l’humanité de pouvoir satisfaire ses besoins en énergie. C’est totalement faux. Il existe d’autres solutions, nombreuses, variées, à condition que certains pays du monde abandonnent leur obsession d’autarcie énergétique. Cette politique devrait être gérée à l’échelle internationale, impliquerait des Grands Travaux, générateurs d’emplois directement productifs, susceptibles d’attirer massivement des capitaux.


jeudi, 17 novembre 2011

Des traces d'iode 131 dans l'air

Selon l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, IRSN, des rejets d'iode radioactif ont été détectés dans l'air en France en provenance d'un pays étranger inconnu.

L'IRSN a été alerté la semaine dernière par son "réseau scientifique" sur des traces d'iode 131 dans l'air de plusieurs pays d'Europe centrale. Il a à son tour lancé une vague d'analyses, dont les premiers résultats montrent de très faibles niveaux de concentration d'iode radioactif dans la moitié nord de la France.

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L'IRSN assure que cette présence "tout à fait inhabituelle" est "sans aucun risque pour la santé des populations" car ne dépassant pas quelques microBécquerels par mètre cube..

Les installations de Fukushima sont hors de cause. L'iode 131 a une durée de vie très courte, sa radioactivité diminue de moitié tous les huit jours, et l'événement est "trop ancien et trop lointain".

Si la centrale nucléaire responsable de cet incident ne se signale pas, il faudrait alors que tous les pays ayant observé cet épisode de contamination publient leurs résultats pour les mettreen commun et retracerainsi le parcours des masses d'air polluées.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié par le journal Le Monde

mercredi, 16 novembre 2011

Une journée avec la grue

Le 27 novembre 2011 : Une journée avec la grue à Bourideys organisée par la LPO

Accompagné d'un ornithologue de la LPO, vous observerez la « Dame grise » sur ses lieux d'approvisionnement à Captieux et Bourideys.

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Après une pause déjeuner aux saveurs du terroir à l'auberge de la Haute Lande, départ pour Solférino où d'autres congénères vous attendent. Postés en lisière de forêt vous pourrez voir les oiseaux en vol quand ils rejoignent leurs dortoirs à la nuit tombante.

Durée : 1 journée

départ : 10h00 devant l'église de Bourideys (33).

Tarif : 35euros/personne (visite et déjeuner compris).

Covoiturage organisé sur place. Places limitées à 30 personnes.

Réservation obligatoire au 05 56 91 33 81

lundi, 14 novembre 2011

La fin du tout ski ?

Quand la neige se fait attendre en montagne, l'économie locale en pâtit. L'OCDE estime à 10% le nombre de station souffrant d'un déficit d'enneigement. Auparavant les skieurs adaptaient leurs activités en fonction de l'enneigement de la station.

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Aujourd'hui, les skieurs peuvent choisir leurs stations en consultant les bulletins météo et les hauteurs de neige. Les stations ont dû s'adapter à ce nouveau comportement et s'équiper pour offrir un enneigement artificiel. Mais cette stratégie a ses limites et pour Philippe Bourdeau, professeur de géographie alpine de Grenoble, une sortie du tout ski peut être sereinement envisagée comme une sortie du tout neige et même du tout tourisme. L'idée serait de proposer une offre d'activités réalisables à l'année, avec ou sans neige et d'appeler les gens à revenir s'installer en montagne.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article paru dans le magazine Surf Session Hors Série Environnement N°76

vendredi, 11 novembre 2011

Le plus grand laboratoire pour l'énergie éolienne du monde

La recherche dans le domaine des énergies renouvelables en Espagne ne cesse de se développer.  Le plus grand laboratoire pour l'énergie éolienne du monde s'est ouvert en Navarre le mois dernier. Avec une superficie de 30.000 mètres carrés, ce laboratoire est le plus complet de sa catégorie. 

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L'Espagne défend sa position en faveur des énergies renouvelables au sein des organisations internationales, et notamment lors des réunions sur les thèmes du changement climatique qui mettent en avant les projets en faveur des énergies renouvelables. Lors d'un récent sommet de l'Organisation des Nations Unies sur le climat, la Ministre espagnole de l'Environnement, Elena Espinosa, a défendu la position de l'Espagne vis-à-vis de sa politique dans le domaine des énergies renouvelables. Lors d'un entretien récent avec des journalistes, elle a rappelé que le contexte espagnol joue un rôle important dans le plébiscite mondial pour les énergies renouvelables. Irena, Agence internationale pour les Energies renouvelables, initiative conjointe du Danemark, de l'Allemagne et de l'Espagne, aura pour but de faciliter le développement et les innovations en matière d'énergies renouvelables ainsi que le transfert de technologie.

Les associations écologistes de Navarre soulignent que, outre l'impact visuel sur le paysage, ces éoliennes constitueraient une nuisance sérieuse et peut-être même fatale pour certaines espèces de rapaces comme les vautours.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site ladyverd.com

Pour mieux connaître les Bardenas Reales, on peut consulter le site bardenas-reales.net

jeudi, 10 novembre 2011

Sea Shepherd ouvre une antenne à La Réunion

Devant la problématique requin à la Réunion, l'association Sea Shepherd France annonce l'ouverture d'un groupe local.

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L'objectif premier de ce groupe sera de relayer sur l'île le combat mené par l'ONG internationale de protection des océans, fondée en 1977 par le Capitaine Paul Watson, tout en privilégiant les problématiques rattachées à la Réunion. Sa mission prioritaire sera de promouvoir et protéger la Réserve Nationale Marine de la Réunion dans sa configuration actuelle et s'assurer que la réglementation en vigueur est respectée.
A terme, l'antenne locale pourra participer à des interventions sur zone de la flotte internationale de l'organisation pour des missions anti-braconnage telles qu'elles sont menées par Sea Shepherd dans de nombreuses régions du monde.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site zinfos974.com

vendredi, 04 novembre 2011

Stopper toute activité de pêche en haute mer

Un rapport d'une équipe internationale de chercheurs met en évidence le besoin de stopper toute activité de pêche commerciale en haute mer et de se concentrer sur les eaux plus productives. La haute mer, le plus grand écosystème de la planète, serait en danger.

Les chercheurs expliquent que certains poissons peuplant ces profondeurs peuvent vivre jusqu'à 100 ans et certains coraux ont plus de 4000 ans ; cependant, ces animaux ne peuvent se reproduire à l'échelle du temps humain. Les technologies de pêche, très efficaces, exacerbent d'autant plus le problème.

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« La haute mer est le plus mauvais endroit pour pêcher du poisson », explique l'auteur principal de l'étude, le Dr Elliott Norse, responsable à l'Institut de conservation marine de Bellevue à Washington, aux États-Unis. « Les poissons vivant en haute mer sont particulièrement vulnérables car ils ne se repeuplent pas aussi rapidement après une surpêche. »

L'équipe, composée d'écologistes en sciences marines, de biologistes spécialisés dans la pêche, d'économistes, d'experts en politiques internationales et de mathématiciens, explique que moins de 1% des fruits de mer de notre planète provient des hautes mers. Malgré cela, le chalutage se poursuit, entraînant des dégâts considérables sur les poissons et la vie marine.

Pour en savoir plus sur ce rapport, on peut se connecter sur le site notre-planete.info

mardi, 01 novembre 2011

La raréfaction des ressources, une des problématiques majeures

Corollaire évident de la surpopulation, la raréfaction des ressources est l’une des problématiques majeures à laquelle l’homme du XXIe siècle va devoir faire face.
Fussent-elles fossiles ou non, il est désormais évident que les ressources naturelles vitales : énergie, eau, poissons, récoltes… ne sont plus suffisantes pour satisfaire les besoins des hommes qui peuplent la planète.

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Le sacro-saint dogme de la croissance comme moteur de l’économie par les états n’est pas étranger à cette situation.
Dans son ouvrage didactique L’équation du nénuphar, Albert Jacquard explique avec pédagogie ce que représente une croissance qui se surajoute à elle-même, comme c’est le cas de nos PIB.
Au-delà de la compréhension de l’objet mathématique, cet exemple permet de bien appréhender la rapidité avec laquelle l’irréparable peut être atteint en fin de processus lorsqu’on empile de la croissance sur de la croissance.
Ce mode de raisonnement sur lequel sont malheureusement basées toutes nos économies – le taux de croissance faisant même figure de baromètre de la bonne santé d’un pays ! –, n’aurait de pertinence mathématique que dans l’hypothèse de ressources illimitées. Sans cette condition pourtant simple, c’est le clash assuré, avec une accélération diabolique en fin de cycle, comme le montre l’exemple imagé de l’espèce du nénuphar, qui, finalement, meurt du jour au lendemain en raison de son impéritie.

Pour en savoir plus sur le livre d'Hervé Astier, on peut consulter le site dematerialisation-avatar.com

mardi, 25 octobre 2011

Natures fortes

Sur Arte, à 19h55, deuxième épisode de la série documentaire "Natures fortes" de Dirk Steffens, consacré au Groenland. Cette série est un périple à la rencontre des chercheurs et des défenseurs de l'environnement à travers trois continents.

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Voici un extrait de la critique d'Aurélia Hillaire sur TeleObs :

... Si le documentaire de Dirk Steffens entend bien sensibiliser son public sur ces questions de protection de l'environnement, le ton est loin d'être moralisateur ou alarmant. Ce soir, direction le Groenland, où un bataillon international de chercheurs s'attache, malgré la rudesse des conditions de vie, à étudier la moindre conséquence du réchauffement climatique sur l'un des espaces les plus fragiles de la planète. Estimant qu'un quart de la calotte glacière qui recouvre l'île est menacé, ils se penchent sur les rivières issues de la fonte, le sol empli de gaz nocifs pour l'environnement et le comportement des animaux qui sont les véritables maîtres des lieux...
 
On peut se connecter sur le site teleobs.nouvelobs.com pour lire l'intégrale de la critique

mercredi, 19 octobre 2011

Le parc éolien de l'Aude a 20 ans

Jean-Michel Germa, docteur en sciences physiques et spécialiste en aérodynamique, revient d'un séjour en Californie où il a vu tourner des moulins à vent. Ce Catalan dont les ancêtres étaient meuniers dans le Lauragais, passe encore une fois sur l'autoroute devant l'usine Lafarge de Port La Nouvelle. On est en 1989. Passionné d'énergies propres, après avoir créer la Compagnie du vent, il obtient l'autorisation d'installer une éolienne juste au-dessus de l'usine. Jean-Miuchel Germa se souvient : « je cherchais un endroit venté et pas trop proche d'habitations. Je savais qu'il y avait sur le littoral audois un très bon gisement éolien. Le premier aérogénérateur, je l'ai monté moi-même boulon par boulon » Ce sera la première machine montée en France.

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Le succès est immédiat, même si l'aérogénérateur ne produit « que » 200 kW et se perche en haut d'une antique structure en treillis métallique. Très vite la Compagnie du vent fait des adeptes et les éoliennes se multiplient. Jean-Michel Germa et la Compagnie du vent multiplient les implantations dans l'Aude avec des machines de plus en plus puissantes. « C'est vrai qu'il y a une course à la taille, mais comparés à la première machine, les aérogénérateurs produisent aujourd'hui plus de 3 000 kW et jusqu'à 5 000 même pour des mâts de plus de 100 mètres. Une éolienne de 3 000 kW, fournit l'électricité consommée par 3 000 habitants environ. Ceci dit le potentiel de production dans l'Aude n'est pas encore totalement exploité mais les implantations vont être de plus en plus difficiles à réaliser. Il y a une pression bien compréhensible pour le respect des paysages. On ne peut pas mettre des aérogénérateurs partout. Il faut sans doute aller plus loin, mais déjà l'éolien dans l'Aude fournit 10 à 15 % de l'électricité consommée dans le département et fait vivre certainement un peu plus de 600 emplois directs dans la région».

Pour plus d'informations, on peut lire l'article publié sur le site ladepeche.fr

mardi, 18 octobre 2011

Du caoutchouc à base de pissenlits

Le caoutchouc naturel provient en grande partie de l’Hevea brasiliensis, un arbre présent en Asie du Sud-Est qui est de plus en plus infecté par un champignon. Pourtant, la production de ce matériau est devenu essentiel dans notre société. Afin de pouvoir continuer à récolter la précieuse substance, une équipe de scientifiques de l’Institut Fraunhofer de biologie moléculaire et d’écologie appliquée d’Aix-la-Chapelle travaille actuellement à l’obtention de caoutchouc naturel à partir de pissenlits.

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Les scientifiques sont parvenus à identifier l’enzyme responsable de la polymérisation rapide du caoutchouc de pissenlit. En désactivant cette enzyme, ils ont obtenu des plantes génétiquement modifiées capables de produire jusqu’à quatre à cinq fois plus de caoutchouc qu’avec des pissenlits russes classiques. Selon ces scientifiques, en cultivant ces plantes à grande échelle, il serait possible de produire de 500 à 1.000 kilogrammes de latex par hectare et par période de végétation.

Pour produire ce caoutchouc, on utilisera les mauvaises herbes ou des OGM ?

Pour en savoir plus, onb peut lire l'article publié sur le site science.gouv.fr

mercredi, 12 octobre 2011

Marée noire en Nouvelle Zélande

Du pétrole brut a atteint l’une des baies les plus réputées de Nouvelle-Zélande. Et ce n’est peut-être que le début car une tempête s’annonce.

Ces galettes proviennent d’un porte-conteneurs qui s’est échoué sur un récif mercredi dernier.

Le navire libérien a déjà perdu 30 tonnes de brut. Il en contient encore 1.700 tonnes et transportent 11 conteneurs de matières dangereuses.

Si la coque cède, la Nouvelle-Zélande devra affronter la pire marée noire de son histoire.

Le porte-conteneurs s’est échoué à 22 km au large de la ville de Tauranga, une région réputée pour sa faune, sa flore et prisée par les surfers.


Marée noire en Nouvelle-Zélande par euronews-fr

“Le personnel le plus expérimenté au monde travaille très dur dans des conditions très difficiles pour enlever le pétrole et réduire le risque d’une catastrophe environnementale” a expliqué le maire de Tauranga.

Le pompage du pétrole contenu dans la barge continue mais c’est une opération lente et délicate et le mauvais temps risque de compliquer voire d’empirer la situation.

Le nettoyage des plages devrait commencer demain. La pêche a été interdite.

Copyright © 2011 euronews

jeudi, 29 septembre 2011

Planter une forêt en Ile de France

En accord avec les agriculteurs concernés, le département du Val d'Oise prévoit de commencer à planter, en 2017, un millier d'hectares de forêt. Aucune forêt de cette envergure n'a été plantée depuis Colbert. Elle permettra de dépolluer la plaine de Pierrelaye gorgée de métaux lourds pour avoir été utilisée comme déversoir pour les eaux usées de la capitale. Elle participera à la lutte contre le réchauffement climatique et constituera un maillon de la ceinture verte de l’Ile-de-France entre les forêts domaniales de Saint-Germain dans les Yvelines et de Montmorency dans le Val d’Oise.

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Aux franges de la forêt seront construits près de 8 000 logements. Il faudra surmonter de nombreux obstacles, dépenser 20 millions d'euros et attendre 30 ans pour obtenir cette forêt au nord-ouest de Paris.

Pour en savoir plus, on peut lire l'interview du maire de Saint Ouen l'Aumône sur vonews.fr

mercredi, 28 septembre 2011

L'abattage des platanes du Canal du Midi

Il est prévu d'abattre, chaque année, 4000 platanes sur les 42000 qui bordent le Canal du Midi. En cause, une maladie, le chancre coloré provoqué par un champignon particulièrement virulent qui pénètre dans l’arbre par les blessures causées par des outils infestés. Une fois installé, plus rien ne peut l’arrêter. L’arbre dépérit dans les 3 à 5 ans. Cette maladie a été importée des Etats-Unis lors du débarquement de 1944, les caisses de munitions étant faites de bois de platanes infesté. On a détecté les premiers cas dans le parc Borely à Marseille. Depuis, cette maladie a décimé des milliers de platanes dans le sud de l’Europe. Un climat trop froid n'est pas propice à l'installation de ce champignon.

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On envisage de remplacer ces platanes par une espèce plus résistante et surtout une diversité d'arbres dont des frênes. Il faudra cependant 30 ans pour reconstituer la voûte du Canal du Midi, en espérant éviter le déclassement de L'Unesco au patrimoine mondial.

vendredi, 16 septembre 2011

Festival de la nature

Festival de la nature du 16 au 18 septembre 2011 à Blanquefort (33)

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Inauguration ce soir vendredi 16 septembre à partir de 19h

Projection du film documentaire "Juste dans la ville..." de Fabien Mazzocco

Découverte, à travers un parcours poétique, de la gestion écologique des sites de captage d'eau de la Communauté urbaine de Bordeaux, qui permet de préserver la diversité de la faune et de la flore du Parc des Jalles.

Conférence-débat sur la protection de l'environnement en milieu urbain, en présence du réalisateur du film, Fabien Mazzocco.

Pour en savoir plus sur le programme de ce festival

Pour avoir un aperçu d'un autre documentaire de Fabien Mazzocco : La soif du marais


Faune et Flore de France : 1/2 par imineo

L'eau fait battre le coeur du Marais Poitevin et rythme ses vies. Faune et flore en dependent directement. Sur ses prairies humides, les inondations d'hiver et de printemps sont indispensables pour accueillir de nombreux oiseaux nicheurs et migrateurs. Mais l'eau attise les passions et l'homme tient entre ses mains un patrimoine naturel impressionnant. Durant ces trente dernières annees, les pratiques culturales modernes ont asséché considérablement ce qui fut la 2eme plus grande zone humide de France.

dimanche, 11 septembre 2011

Sauver les requins...

Les requins, aussi effrayants qu'ils puissent parfois paraître, contribuent, depuis plus de 400 millions d'années à l'équilibre de la chaine alimentaire et des précieux écosystèmes marins.

lundi, 05 septembre 2011

Les requins sont-ils devenus plus agressifs ?

Fin août, deux hommes ont été agressés par des requins dans le territoire du Primorié dans l'Extrême-Orient russe, le fait étonnant est qu'auparavant aucune attaque de ce prédateur n'avait été enregistrée dans cette région.

"Chaque année, dans la seconde moitié de l'été des groupes de requins s'installent dans les eaux de cette région où des milliers de salariés passent leurs vacances ", a indiqué à RIA Novosti Alexandre Sokolovski, docteur en biologie, avant de souligner que dans le passé, ces prédateurs ne s'en prenaient pas aux baigneurs.

Le nombre des attaques de requins est en nette recrudescence  sur l'ensemble des mers de la planète. Les requins sont-ils devenus plus agressifs?

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Konstantin Zgourovski, du WWF Russie, rattache ce phénomène au changement climatique ; "Il est fort probable que les attaques des requins anthropophages dans les endroits où l'on ne les rencontrait pas auparavant est lié au changement climatique, plus précisément à la migration de leurs proies habituelles vers le nord". De plus, l'expert estime que le facteur humain joue également un rôle important. En effet, les touristes nourrissent des poissons et attirent involontairement les requins vers la plage.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site fr.rian.ru/science/

mardi, 16 août 2011

Les champignons poussent en quantité

Les régions montagneuses du sud, plus humides, sont en particulier des zones où les champignons poussent en quantité. On les ramasse en laissant la partie inférieure intacte pour ne pas endommager le mycélium qui est dans le sol donnant naissance aux champignons. On utilise un couteau disposant d'une brosse à une extrémité qui permet de nettoyer le pied du champignon. On conseille de laisser sur place ceux qui sont trop vieux et de ne pas écraser les champignons inconnus.

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Il faut se rappeler que légalement, les champignons appartiennent au propriétaire de la forêt, du bois ou de la garrigue où ils se trouvent. Ceci est valable que la forêt soit privée ou publique et qu'elle soit interdite d'accès par un panneau ou non. Le ramassage pour consommation personnelle est souvent toléré en forêt publique et en forêt privée,

Voici quelques recommandations pour un ramasseur eco-citoyen de champignons :

  1. ramasser juste ce dont on a besoin pour sa consommation familiale. 
  2. éviter de piétiner excessivement les sous-bois
  3. cueillir le champignon avec précaution et sans excès pour préserver la récolte de demain
  4. vérifier sa récolte auprès d'un pharmacien compétent si on a le moindre doute
  5. ne pas détruire les champignons inconnus ou dangereux pour préserver la biodiversité de la forêt.
  6. cueillir avec parcimonie et apprend à connaître les autres espèces comestibles sans danger, pour répartir la pression de cueillette.
  7. porter les champignons ramassés dans un panier, sans les mélanger avec les espèces douteuses