mardi, 03 juillet 2012
Y a-t-il plus de méduses ?
La réponse est sujette à controverse mais il semble bien que, dans certaines régions du monde, la mer soit véritablement en train de se transformer en «océan visqueux», comme l’affirme depuis plusieurs années Jeremy Jackson, océanographe à la Scripps Institution of Oceanography à San Diego aux Etats-Unis.
Ainsi, certaines saisons, il arrive que les pêcheurs de Namibie ramènent en biomasse plus de méduses que de poissons dans leurs filets. De même, depuis 2005, les côtes du Japon, de Chine et de Corée du Sud subissent chaque année une invasion de méduses géantes, dont l’envergure dépasse deux mètres pour un poids de plus de 200 kg. En 2009, un chalutier de 10 tonnes a même chaviré dans la baie de Tokyo en tentant de remonter un filet empli de ces méduses géantes. Ce phénomène de pullulation, autrefois décennal, est désormais annuel. Plusieurs facteurs semblent conduire à ces proliférations : augmentation globale de la température de l’eau, surpêche, pollution…
Pour en savoir plus, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr
05:52 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : méduses, mer, océans, pêche, pollution, changements climatiques, sciences, environnement
lundi, 02 juillet 2012
Un écocide, destruction d'un écosystème
Un écocide est un acte de destruction d'un écosystème, notamment par l'exploitation excessive de celui-ci. Par exemple, l'assèchement de la mer d'Aral est due aux prélèvements excessifs par l'homme de l'eau des fleuves qui la constitue. Ce néologisme est construit à partir des mots écosystème et génocide car il symbolise la destruction systématique et totale d'un écosystème, à la nuance près que cette destruction n'est pas forcément voulue.
Les premiers peuples de l'île de Pâques avaient réussi à construire des centaines de statues, les célèbres et mystérieuses Moai. Une des hypothèses concernant le transport de ces colossales statues est que les habitants durent exploiter les importantes ressources en arbres dont ils disposaient. Dès l'an 1600, l'île avait perdu la majeure partie de sa végétation et ses habitants plongèrent peu à peu dans le cannibalisme et l'esclavage. Le syndrome de l'île de Pâques a été examiné par J. F. Richards. Le modèle veut montrer qu'il existe un rapport à risque entre une civilisation et son environnement qu'elle exploite jusqu'à l'extinction. Par cette fiction, Richard montre que certaines cultures humaines annoncent les choix futurs que l'Humanité aura à élaborer concernant la déstabilisation de son environnement écologique, et dévoile par là le rapport contigu de l'Homme et de son économie avec celui-ci. Richard rejoint de ce fait toute l'écologie née avec James Lovelock et son hypothèse Gaïa. Pour prévenir ce genre de scénario, Richard préconise le RTQM c'est-à-dire le « réseau de traitement des questions mondiales ».
Source : wikipédia
05:52 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ile de pâques, ile, écosystème, mer, foret, environnement, histoire
vendredi, 29 juin 2012
Collecter plus de plastique
22 % des emballages plastiques mis sur le marché sont actuellement recyclés. Pour des raisons techniques et économiques, les consignes de tri ont été limitées aux seuls corps creux tels les bouteilles et flacons. Pour recycler plus, il faudrait étendre la palette de déchets d'emballages à trier à tous les déchets plastiques y compris les films plastique, les pots de yaourt, les barquettes en polystyrène… Toutefois pour éviter de généraliser des mesures potentiellement contre-productives d'un point de vue économique et environnemental, une expérimentation est actuellement menée en France auprès de 51 collectivités correspondant à 3,7 millions de Français.
L'étude, financée par Eco-Emballages, vise à déterminer si la modification des consignes de tri sera bénéfique. Cette collecte étendue s'accompagne d'une augmentation des coûts de collecte et de caractérisation des différents matériaux sur les centres de tri. Il faut aussi s'assurer que ces nouveaux plastiques, collectés et triés, seront recyclés.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com
05:58 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : déchets, tri sélectif, recyclage, environnement, plastique
vendredi, 22 juin 2012
Dans la Garonne, c'est le noir complet
Marc Lafosse, ancien champion de France de natation, président de la section natation des Girondins, donne son point de vue dans le journal Sud-Ouest sur la Garonne.
Jamais, ce fleuve ne deviendra un lieu de baignade, il y a de trop forts courants. Au pied des piles du Pont de Pierre, il y a des tourbillons excessivement dangereux.
La Garonne est une rivière à embâcles, branchages et des troncs d'arbres, transportés de l'amont vers l'aval lors des périodes de crue.
Dans la Garonne, c'est le noir complet. On n'y voit absolument rien. À la surface comme au fond. La couleur marron du fleuve ne signifie pas que l'eau est sale. La coloration de l'eau est d'origine physique : elle est due à la floculation des particules d'argile. C'est le résultat de la rencontre entre les eaux douces chargées d'argile venant du bassin versant et les eaux salées chargées de sodium, magnésium, calcium provenant du golfe de Gascogne. Lors du contact se forment des floculats, lesquels se déposent au fond de l'estuaire. Ce qu'on appelle la crème de vase.
La pollution de la Garonne est limitée car les rives sont peu industrialisées et la chance veut qu'il y ait les marées. Les courants jouent le rôle d'une chasse d'eau.Le port de la Lune est fréquenté par sept espèces de poissons migratoires d'intérêt communautaire : le saumon atlantique, l'esturgeon, la lamproie marine, la lamproie de Planer, la lamproie de rivière, la grande alose et l'alose feinte. Ces espèces remontent la Garonne pour aller se reproduire en amont dans l'estuaire.
05:53 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : garonne, bordeaux, fleuve, pollution, poissons, saumon, port, environnement
lundi, 18 juin 2012
L'incinération des déchets en France
Avec 127 usines dispersées sur son territoire, la France rassemble un tiers du parc européen d’incinérateurs. Pourtant, les informations relatives à ces installations sont très parcellaires et fournies bien souvent par les seuls exploitants ou les syndicats de traitement. Citoyens, associations, journalistes, sont à la recherche de données sur les usines actuelles, mais aucune source indépendante n’en fait la synthèse. Le site La France de l’incinération a pour objet de palier à ce manque de disponibilité et d’accessibilité des données. On peut consulter la carte de France de ces 127 incinérateurs et leurs fiches descriptives très détaillées.
Les données qu’il contient sont le résultat d’un travail de recherche et de compilation réalisé en 2011 par le Cniid et enrichi par le travail des associations locales. Ces nouveaux outils statistiques et cartographiques permettent de mettre en lumière de nouvelles thématiques comme la contribution de l’incinération au réchauffement climatique, la production des résidus dangereux issus de l’incinération de déchets non dangereux ou la mainmise du secteur privé sur l’incinération en France.
05:58 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, pollution, déchets, recyclage, france, réchauffement climatique
samedi, 16 juin 2012
L’allergie au pollen
L’allergie au pollen est due à l'environnement. On ne peut pas considérer l’allergie uniquement d’un point de vue médical, elle doit être traitée de manière environnementale, seul moyen de faire de la prévention. La conception des plantations urbaines doit mettre en accord les objectifs de végétalisation des villes et la question des allergies aux pollens. En France 10 à 20% de la population est allergique au pollen mais les plantes en villes sont nécessaires à l'environnement. Une bonne prise en compte du problème des allergies ne passe pas par une suppression de toutes les plantes incriminées mais par une réflexion raisonnée sur l’organisation et la gestion des espaces verts.
Même si la ville, comparée aux zones rurales, compte une végétation moins importante, l’organisme des personnes vivant en ville est plus sensible et donc plus réactif aux allergies. La pollution rend plus sensible aux allergies, elle a également un effet sur les plantes qui, stressées, pollinisent plus. De plus, certaines substances de l’air se fixent sur les grains de pollens et modifie le potentiel allergisant.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site vegetation-en-ville.org
06:15 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollen, environnement, ville, pollution, végétalisation, santé
samedi, 09 juin 2012
Une campagne de sensibilisation à l’environnement
Le Pavillon Bleu est une campagne de sensibilisation à l’environnement. Il récompense les communes pour leurs efforts en faveur d’un tourisme durable.
les 4 critères d'attribution de ce label sont :
l'éducation et la sensibilisation du public à l’environnement : existence d’informations à l’office de tourisme relatives aux sites, aux espèces animales et végétales protégées, incitation à l’utilisation de moyens de locomotions verts, mise en place de cinq actions de sensibilisation aux problèmes d’environnement et de protection de la nature
l'environnement général : la planification et l'urbanisme, le tourisme et l'accessibilité, le tourisme et la sécurité, l'accueil touristique,le tourisme et les espaces verts, la protection et la gestion des espaces naturels et des paysages, les énergies durables
la gestion des déchets : la destination et le traitement appropriés des ordures ménagères; la collecte des encombrants, la collecte sélective, la propreté du site, la fréquence d’entretien et de collecte
la gestion de l’eau : l'assainissement, la gestion qualitative de l’eau, la gestion des milieux, la qualité des eaux de baignade (qualité A)
Une commune labellisée doit donc avoir un assainissement performant afin de réduire l’impact des pollutions générées par ses eaux usées. La propreté des plages doit être garantie aux vacanciers. Les normes sanitaires les plus sévères pour les eaux de baignade doivent être atteintes afin que les activités sur les plages restent avant tout un moment de détente et de loisirs. Les installations de collecte des déchets doivent permettre le tri sélectif. Le public doit être encouragé à participer activement au respect de l’environnement de son lieu de vacances.
Site officiel pavillonbleu.org
05:45 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, plage, eau, environnement, tourisme, pollution
lundi, 04 juin 2012
Natura 2000 fête ses 20 ans
Le réseau français compte à ce jour 1753 sites représentant 12,5 % du territoire. Soit 6,9 millions d'hectares terrestres et 4 millions d'hectares marins. Mais la France se place seulement à la 23ème place parmi les 27 pays européens en termes de surfaces terrestres. La moyenne européenne étant de 17,5%, selon les chiffres de Bruxelles publiés en janvier 2012. ''Tous les territoires éligibles à Natura 2000 n'ont pas été désignés en France'', regrette la fédération France Nature Environnement (FNE). La France a pris du retard dans la mise en place de ses 207 sites marins où l'inventaire reste à compléter.
Le 21 mai 1992, les Etats membres de l'Union européenne adoptaient la directive Habitats, créant avec elle le réseau Natura 2000 destiné à protéger les habitats naturels, la faune et la flore sauvages dans l'UE. Ce réseau de sites naturels intègre les zones désignées de protection spéciale des oiseaux et les zones spéciales de conservation des espaces naturels et des espèces au titre de l'autre directive européenne dite Oiseaux datant 1979 réglementant la protection de la nature.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site actu-environnement.com
06:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, environnement, océan, mer, france
samedi, 02 juin 2012
Une serre sur les toits
Depuis que les hommes se sont construits des habitations, leur première préoccupation a été de se protéger des intempéries. Les toitures ont d'abord été conçues pour les abriter de la pluie. Elles devaient donc être étanches et pentues pour évacuer l'eau. Mais la situation a changé, la population a dépassé 7 milliards d'habitants, l'artificialisation des espaces naturels devient un phénomène préoccupant. En France, elle augmente de 6000 km2 par an. Les nouveaux enjeux environnementaux amènent à reconsidérer les fonctions des toitures.
Par exemple, en les recouvrant de terre, elles peuvent devenir des espaces naturels et produire des légumes pour les habitants. Mohamed Hage a créé la ferme Lufa sur un toit d'immeuble de bureaux à Montréal. Il y a installé une serre gigantesque de 3000 m2. C'est la plus grande serre potagère du monde. Elle emploie 19 personnes et produit essentiellement des tomates, des salades et des fraises. Sa production est vendue à près de 1000 familles du voisinage sous la forme de panier hebdomadaire. Sa serre utilise moins d'énergie qu'une serre traditionnelle puisqu'elle récupère la chaleur de l'immeuble. En retour, la serre facilite l'isolation du bâtiment. La production étant locale, l'économie se fait aussi sur le transport. C'est donc un concept économiquement viable et donc reproductible.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site agoravox.fr
06:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, bâtiment, environnement, planète, canada, jardin
vendredi, 25 mai 2012
Un gisement de chaleur inutilisé
L'étude Ecoheat4EU, réalisée par Euroheat & Power[1] dans 14 pays européens (dont la France) avec le soutien de la commission européenne, fait ressortir que près de 500 milliards d'euros d'énergie restent inexploités chaque année. Cela représente 1000 € par an et par citoyen européen.
L'analyse du bilan énergétique européen réalisée lors de cette étude démontre qu'un gisement de chaleur équivalent à plus de la moitié de l'énergie primaire disponible en Europe est aujourd'hui inutilisé. Il s'agit de ce qu'on appelle communément la « chaleur de récupération », une chaleur inévitablement produite par les procédés industriels et qui est tout à fait exploitable en l'état (serveurs informatiques, eaux usées, traitement des déchets, ...). En effet, les activités industrielles et informatiques produisent beaucoup de chaleur et usent de divers stratagèmes pour s'en débarasser et refroidir leurs installations. Dans ce cas, pourquoi ne pas récupérer toutes ces calories pour alimenter des réseaux de chaleur à divers usages : chauffage d'habitation, mais aussi d'eau de piscine, de serres... ?
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info
06:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies renouvelables, environnement, europe, déchets, habitat
samedi, 19 mai 2012
Tuer 11 loups pour protéger les troupeaux
Selon un arrêté publié au Journal Officiel, après les attaques contre des troupeaux de brebis dans les alpages, onze loups pourront être tués en 2012-2013, contre six individus de cette espèce protégée lors de la période précédente, dès que huit loups auront été abattus, soit par tirs officiels, soit par braconnage, les tirs de prélèvement seront suspendus et seuls les tirs de défense seront autorisés. 12 départements sont concernés : Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Drôme, Isère, Pyrénées-Orientales, Savoie, Haut-Rhin, Haute-Saône, Haute-Savoie, Vosges et Var. Sur l'ensemble du territoire français, les populations de loups comptent environ 200 animaux.
Photo Opapilles, Les Angles 66
Jean-David Abel, responsable de la mission loups à France Nature Environnement, a souligné auprès de l’AFP : «Au lieu de dire protection d’abord, prévention d’abord, on est dans un signal d’accroissement de la destruction d’une espèce protégée que l’on empêche de prendre sa place sur le territoire français, cette manière de passer de six à onze c’est simplement lâcher du lest politicien au monde de l'élevage et cela donne le signal que détruire des loups, ce serait la solution pour protéger les troupeaux».
Source AFP.
05:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loups, environnement, chasse, brebis, montagne
samedi, 12 mai 2012
Les villes respirent du méthane
Une étude réalisée par l'Institut de biométéorologie a permis de mesurer les flux de gaz à effet de serre produits en milieu urbain dans la ville de Florence. Selon Beniamino Gioli, qui dirige l'équipe de chercheurs, l'impact environnemental du méthane, qui en Italie est le principal moyen de chauffage, s'exprime de deux manières différentes. En premier lieu, le méthane qui circule dans les conduits, arrive dans les chaudières domestiques, puis est transformé par combustion en CO2. Mais l'étude démontre comment les petites pertes de méthane, qui arrivent dans les réseaux de distribution urbains ou dans les chaudières domestiques, génèrent dans l'atmosphère un influx de gaz, qui contribue à un effet de serre additionnel. Le méthane, à volume égal, induit un effet de serre 25 fois plus important. Heureusement que les émissions de méthane sont nettement moins importantes. Elles représentent 0.6% de celles de CO2, mais sa contribution représente jusqu'à 15% de l'effet de serre global.
Taux de méthane dans l'atmosphère depuis 4 ans
Aujourd'hui les chercheurs de l'Ibimet-Cnr étudient la gestion des gaz à effet de serre le long des côtes toscanes et du cours du fleuve Arno. Une étude suédoise, publiée dans la revue Science, a mis en évidence comment les émissions de méthane au niveau des lagunes et des fleuves sont responsables d'un rejet dans l'atmosphère de plus de 100 millions de tonnes de méthane par an.
A Bordeaux, Regaz, la société d’économie mixte qui gère 3 300 kilomètres de canalisations de gaz en Gironde, vient de s’équiper d’une nouvelle génération de voiture «renifleuse» de fuites. La voiture roule sur les routes, rues et impasses, au-dessus des canalisations, à la vitesse maximum de 40 km/h et détecte les odeurs de méthane avec une précision d’une particule par million (ppm), une sensibilité supérieure 20 fois supérieure à celle du nez humain.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site bulletins-electroniques.com
06:17 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : co2, méthane, pollution, chauffage, gaz à effets de serre, atmosphère, italie, environnement
vendredi, 11 mai 2012
L'huître creuse sauvage, espèce invasive
L'huître japonaise Crassostrea Gigas a commencé à être élevée en Bretagne dans les années 1970. Les premières observations de son implantation dans le milieu naturel ont été faites après l'été chaud et sec de 1976. Dans les années 1980, on a noté qu'elle se fixait sur les rochers situés assez proches des parcs ostréicoles. La vraie invasion s'est produite dans les années 1990 quand la température de l'eau s'est élevée. Son expansion sur les côtes a alors été très rapide. Pour que les huîtres pondent, il faut que la température atteigne 20°. Les épisodes chauds, de cet ordre, sont de plus en plus fréquents en été, notamment dans les fonds d'estuaires ou de rias.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site lorient.maville.com
05:38 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : huitre, espèces, bretagne, réchauffement climatique, environnement, biodiversité, ostréiculture
jeudi, 19 avril 2012
Désodoriser sans polluer
On entoure une ficelle décorative autour de l’orange pour la suspendre dans la pièce à désodoriser. On plante des clous de girofle dans l’écorce de l'orange en y dessinant des arabesques.
Les composés organiques volatiles présents dans le zeste de l'orange se libérent au cours du temps dans l’air. On peut laisser l'orange ainsi décorée suspendue pendant 1 mois dans un endroit sec et frais. L'orange se déssèche naturellement tout en embaumant l'air de la pièce. On peut aussi utiliser un citron à la place de l'orange pour une senteur un peu différente.
sources image: momes.net
06:33 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : orange, citron, clous de girofle, senteurs, environnement, air, pollution
mercredi, 11 avril 2012
Apparition de résistances de certains insectes
Des plantes transgéniques comme les maïs MON810, MON863 ou MON88017, tuent les insectes en exprimant une protéine insecticide. La mise en culture de telles plantes insecticides est l’objet de plusieurs controverses, notamment sur le risque d’apparition de résistances de certains insectes. Pour limiter ce risque, plusieurs mesures ont été prises comme l’implantation obligatoire, au sein d’un champ de plantes génétiquement modifiées insecticides, de zones dîtes « refuges », cultivées avec des plantes non GM afin de diminuer l’exposition des insectes cibles aux toxines et donc de limiter cette apparition de résistance.
Si pendant plusieurs années, les promoteurs des PGM ont affirmé qu’aucun cas d’apparition de résistance chez des insectes cibles n’avait été observé, ce n’est plus le cas depuis la publication d’une étude réalisée par l’équipe du Pr. Gassmann en 2011. Ainsi pour 22 entomologistes américains, les plantes transgéniques insecticides pourraient être à la base d’importants problèmes agricoles. Ils tirent la sonnette d’alarme suite à l’apparition d’insectes résistants à la protéine insecticide Bt Cry3Bb1. Dans une lettre adressée au ministre de l’Environnement début mars, ils demandent à l’administration que la situation soit considérée comme urgente et que la lutte contre les parasites relève d’une approche intégrée ne reposant pas sur une une seule tactique, comme le tout transgénique.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site infogm.org
06:17 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : insecticides, insectes, maïs, amérique, monsanto, sciences, environnement, agriculture
vendredi, 30 mars 2012
Les particules fines sont des polluants atmosphériques
Les particules respirables ou « fines, ultrafines » sont aussi appelées PM, abréviation du terme anglais particulate matter . Les particules fines sont un mélange hétéroclite de particules liquides ou solides qui sont en suspension dans l’air. Elles sont classées en fonction de leur taille : les plus petites sont les plus nocives et dangereuses car elles pénètrent encore plus profond dans le système respiratoire. Elles peuvent même atteindre le système cardiovasculaire.
* PM10 : particule de diamètre inférieur à 10 micromètres soit bien moins qu’un cheveu (de 50 à 150 micromètres),
* PM2,5 : dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns c’est-à-dire moins de 2,5 micromètres, elles sont les plus toxiques.
Cette semaine, la région d'Ile de france a connu plusieurs jours de pollution dus à l'émission des particules fines par les moteurs fonctionnant au diesel. Les émanations du pot d’échappements sont composées de monoxyde de carbone, CO2 (dioxyde de carbone), hydrocarbures imbrûlés pour l’essence ; oxyde d’azote et surtout particules fines pour le diesel : des cocktails toxiques pour la santé. Les particules fines, émises par les moteurs diesel, sont les plus dangereuses. Les plus petites sont les plus nocives car elles pénètrent encore plus profond dans le système respiratoire. Elles peuvent même atteindre le système cardiovasculaire.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site encyclo-ecolo.com
06:08 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, air, santé, ville, ile de france, pétrole, environnement
mardi, 27 mars 2012
Le Chant de la Rivière
LE CHANT DE LA RIVIERE d'Hedi el Boughanmi, la gestion de l'eau au Pérou, communauté de Willoc.
A l'occasion d'expositions photos, Hedi el Boughanmi et Mathilde Bénites espèrent financer le montage d'un film qu'ils veulent réaliser sur la résistance du village de Willoc de la communauté quechoa, situé à 4000 mètres d’altitude. Les villageois utilisent depuis fort longtemps l'eau saine et potable de leur rivière, mais des marchands d'eau veulent s'approprier et détourner cette rivière pour la diriger vers un site touristique près du Machu Picchu. En échange, les villageois bénéficieraient d'aménagements modernes, mais les risques de perdre cette ressource, si indispensable à la vie, sont élevés.
Soutenue par le mouvement Alter mondialiste pour qui l'eau doit être un bien commun qui ne doit pas être privatisé, l'initiative a été relayée à Chinon durant le mois de mars.
On peut lire l'article publié sur lanouvellerepublique.fr
12:24 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pérou, eau, eau potable, environnement, film
vendredi, 23 mars 2012
Blanquefort décrochera-t-elle le label Cittaslow ?
Le week-end dernier, les premières pierres de la création d'une filiale active de Cittaslow, déjà organisée dans vingt-quatre pays du monde avec un total de quelques 150 communes adhérentes. Segonzac a été la première ville de l'hexagone à solliciter et obtenir, en mai 2010, le logo de l'escargot. Deux communes girondines, Créon, fraîchement labellisée, et Blanquefort, en passe de l'être, sont déjà intéressées. Elles étaient représentées ce week-end dernier à Segonzac. Des missionnaires de diverses villes sont aussi venus se renseigner.
Blanquefort décrochera-t-elle le label Cittaslow ? Le projet semblait en bonne voie, le week-end dernier, lors de la visite d'une délégation italienne émanant du mouvement Cittaslow né en Toscane en 1999 pour promouvoir une certaine idée du bien vivre. Différents paramètres sont examinés dans la gestion des collectivités locales. Cittaslow, c'est aussi un état d'esprit : préserver l'environnement, de privilégier les produits locaux, la concertation, la solidarité ou encore l'hospitalité (parkings, signalétique). Les infrastructures (pistes cyclables, transports en commun, voies vertes), l'urbanisme sont aussi pris en compte.
05:34 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ville, urbanisme, gironde, cittaslow, environnement, produits locaux, italie
mardi, 20 mars 2012
L'éolien à la pointe du Médoc
L'entreprise "Pointe du Médoc le Verdon Énergies" souhaite développer un projet éolien au Verdon. Soutenu par l'industriel Bard, opérateur allemand spécialisé dans la fabrication et l'installation d'éoliennes offshore, l'entreprise compte mettre en place une base de l'éolien dans la zone industrialo-portuaire du Verdon. Cette zone, propriété du Grand Port maritime de Bordeaux, est située à l'extrême pointe du Médoc, donnant à la fois sur l'embouchure de l'estuaire et sur l'océan Atlantique.
Sa situation géographique ressemble à celle du port de Cuxhaven, en Basse-Saxe. Le port est implanté à l'embouchure de l'Elbe et donne sur la mer du Nord. Après le déclin de la pêche et celui des porte-conteneurs, qui ne s'arrêtent plus, Cuxhaven s'est relancé avec le marché de l'énergie renouvelable et plus particulièrement de l'éolien.
Le projet de zone test a des opposants, les élus de la Charente-Maritime, qui ne veulent pas que l'estuaire soit défiguré par un champ d'éoliennes, et la Ligue de protection des oiseaux (LPO), qui signale la présence d'un couloir migratoire.
Pour plus d'informations, on peut lire l'article plublié dans le journal Sud-Ouest.
06:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies renouvelables, éoliennes, medoc, aquitaine, estuaire, gironde, environnement
lundi, 19 mars 2012
L'hiver a été très sec
L'hiver a été très sec sur l'Espagne, le Portugal et le Sud de la France, en raison des conditions anticycloniques perdurant plusieurs semaines. L'Espagne, très affectée par le manque d'eau, a connu son hiver le plus sec depuis les années 1940. Les conséquences sont visibles : incendies précoces de forêts et broussailles en Galice et en Catalogne, ou baisse parfois spectaculaire du niveau des retenues d'eau. En décembre, les réserves "étaient au quart du niveau nécessaire" pour une saison normale, selon l'organisme de gestion des eaux d'arrosage de la région de Sarinena.
Après un mois de décembre abondamment arrosé à l’exception notable des régions méditerranéennes, les précipitations de janvier n’ont concerné que le Nord-Est et le nord des Alpes, précédant un mois de février remarquablement sec. Sur l’ensemble de la saison, le bilan pluviométrique est extrêmement déficitaire sur les régions méditerranéennes avec des cumuls de pluie souvent inférieurs à 20 % de la normale : cet hiver s’y classe parmi les plus secs depuis 1959.
Sources : climat.meteofrance.com
06:11 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : météo, pluie, hiver, sécheresse, environnement, eau