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mardi, 26 mai 2009

Attendre le mois de mai pour manger des fraises

Ce mardi 26 mai, sur France 5 à 20h35, "La rançon de la fraise", documentaire de 52mn de Béatrice Limare.

Cultivée de manière intensive depuis les années 1980 dans le sud de l'Espagne, la fraise andalouse est à l'origine d'une multitude de dégâts sociaux et environnementaux.
rancon-de-la-fraise03.jpgDans la province espagnole de Huelva, on peut voir, à perte de vue, des champs interminables. Les exploitations agricoles tournent à plein régime grâce à des travailleurs précaires que les autorités font venir sous contrat d'origine d'Afrique, d'Amérique latine ou d'Europe de l'Est. « En général, on préfère embaucher des femmes parce qu'il a été démontré que la femme s'adapte mieux que l'homme à ce type de travail, explique Eduardo, le responsable du recrutement local des saisonniers. Le fait de s'accroupir, de rester penché pendant six heures et demie d'affilée, tous les hommes ne sont pas capables de le supporter.»
« C'est la course, confie l'une de ces ouvrières. Si tu ne te dépêches pas, si tu ne remplis pas tes 100 cagettes par jour, on te fiche dehors parce qu'il y a toujours quelqu'un pour prendre ta place. » Ces ouvrières ne se plaignent pas car dans leur pays, grâce à leurs 1 000 euros mensuels, c'est leur famille entière que ces femmes peuvent soutenir.

rancon-de-la-fraise04.jpgGrace à ces hectolitres d'engrais et de pesticides, les rendements progressent sans faiblir. Cette surexploitation est une terrible calamité : nappes phréatiques pompées, sols menacés d'infertilité, inquiétudes quant à la pérennité des insectes, des mammifères mais aussi des oiseaux, très nombreux dans cette importante zone de marais. De plus, selon le professeur Belpomme, « Ce n'est pas la dose qui fait le poison, c'est la répétition de la dose. C'est une vraie bombe à retardement que nous allons avoir à appréhender dans les années à venir. » On croit manger un produit sain car c'est un fruit et pourtant on consomme des produits chimiques dangereux pour la santé.

Il est beaucoup plus sain d'attendre le mois de mai pour manger des fraises cultivées, si on en a la possibilité, le plus près de chez soi et selon les principes de l'agriculture biologique .

Pour lire l'article de Christine Guillemeau connectez-vous sur le site de france5

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