Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 30 mai 2012

La sécurité alimentaire

La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins et préférences alimentaires pour mener une vie saine et active. On estime à plus d’un milliard, soit un être humain sur six, le nombre de personnes exposées au risque de sous-alimentation. Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) sert de tribune, au sein du Système des Nations Unies, pour l’examen et le suivi des politiques en matière de sécurité alimentaire mondiale. Il s’intéresse également aux questions ayant une incidence sur la situation alimentaire mondiale.

alimentation,faim,onu,population,nourriture,planète,terres

A la mi-mai, le Comité des Nations unies sur la Sécurité Alimentaire Mondial est réuni au cours d’une session spéciale visant à l’adoption formelle des Directives sur les régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale, qui ont été récemment adoptées. Ces nouvelles directives pourraient constituer un petit, mais important, pas vers la réforme des politiques qui sont à l’origine de la crise alimentaire.

Chapître 68 du CADRE STRATÉGIQUE MONDIAL POUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET LA NUTRITION :
Selon les Directives volontaires relatives au droit à une alimentation adéquate, les pays devraient favoriser un accès durable, non discriminatoire et garanti aux ressources et la possibilité de les exploiter, et protéger les moyens de production grâce auxquels les populations assurent leur subsistance. Ils sont également appelés à respecter et protéger les droits des particuliers concernant des ressources telles que la terre, l’eau, les forêts, les pêches et le bétail et ce, sans aucune discrimination. Le cas échéant, les pays devraient mettre en oeuvre des réformes foncières et autres politiques de réforme, pour garantir un accès rationnel et équitable à la terre et renforcer la croissance au bénéfice des populations démunies. Une attention particulière doit être portée à certains groupes de population, comme les éleveurs et les peuples autochtones, et aux rapports qu’ils entretiennent avec les ressources naturelles.

On peut lire tous les articles de ce document sur le site fao.org

mardi, 10 janvier 2012

A l'est, main basse sur les terres

La demande en terres agricoles disponibles augmente sans cesse. Elle active un marché dont s'est emparé le monde de la spéculation, avec des priorités de rendement souvent bien éloignées des préoccupations liées à la sécurité alimentaire. Le phénomène touche essentiellement les pays du Sud, d'Asie, d'Afrique ou d'Amérique du Sud.

europe,agriculture,terres,planète,alimentation

Mais le mécanisme concerne également l'Europe. En Ukraine, des fonds spéculatifs investissent en masse dans d'immenses surfaces qui sont parmi les plus fertiles de la planète. En Roumanie, entrée dans l'Union européenne il a y un peu plus de trois ans, des fermes de plusieurs milliers d'hectares sont achetées par des investisseurs, souvent agriculteurs eux-même. Certains paysans français sont désormais attirés par les mirages agricoles de l'Est de l'Europe.

"A l'Est, qui sème le blé, récolte le pactole". Les terres deviennent sources de revenus et de bénéfices pour l'industrie de la finance. La déréglementation, la globalisation des échanges affectent tous les secteurs de l'économie mondiale et l'agriculture n'échappe pas à la délocalisation. Le documentaire, A l'est, main basse sur les terres, diffusé ce mardi 10 janvier 2012 à 21:5 sur France 5, propose d'analyser les aspects économiques, sociaux et humains des bouleversements à venir.

Pour en savoir plus sur ce documentaire d' AGNIESZKA ZIAREK, on peut se connecter sur le site documentaires.france5.fr

mercredi, 30 mars 2011

Nourrir en affamant

Lors des plaidoiries lycéennes 2011, François Derouault a obtenu le prix de l'Engagement citoyen pour sa plaidoirie intitulée "Nourrir en affamant".

faim,alimentation,population,planète,terres,environnement,afrique

Mesdemoiselles, mesdames et messieurs,
Un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde. Et ce chiffre pourrait bien augmenter si l’accaparement des terres arables des pays du Sud continue de se généraliser. Ce sont les droits des populations locales, victimes de ce phénomène au caractère impérialiste, que je suis venu défendre.
En 2050, la population mondiale devrait s’élever à plus de neuf milliards d’habitants. Cette perspective d’avenir a favorisé le « land grabbing », également connu sous le nom d’accaparement de terres, dans un contexte de crise alimentaire et agricole. En effet, la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, le Qatar, les Emirats Arabes Unis, le Royaume-Uni, et même la France, investissent par le biais de leurs firmes transnationales dans les terres cultivables de la planète. Selon un rapport d’Oxfam, une confédération d’ONG, 45 millions d’hectares ont été négociés ces dernières années, soit plus de la superficie des Philippines. L’objectif officiel des investisseurs est d’assurer la sécurité alimentaire, mais officieusement, il s’agit de faire du profit. Du profit, toujours du profit, encore du profit. Et je n’en parlerais pas si seulement ce n’était pas au détriment de l’environnement, des pays les moins avancés, et de leurs deux milliards de petits producteurs dont 800 millions sont sous-nourris...

Pour lire ou écouter cette plaidoirie en entier, on peut se connecter sur le site memorial-caen.fr

jeudi, 20 décembre 2007

notre planète a mal ?

Ce sont environ 2000 millions d'hectares de terres, soit 15 % de la surface émergée de la terre (une superficie plus grande que les Etats-Unis et le Mexique réunis), qui sont désormais classés dégradés du fait des activités de l'homme. Un sixième environ de cette superficie est si dégradé qu'aucune remise en état n'est possible.

La moitié environ des fleuves mondiaux sont gravement atteints ou pollués. La Méditerranée est victime d'environ un millier de dégazages par an. Quatre-vingts pays, représentant 40% de la population mondiale, souffraient d'un grave manque d'eau au milieu des années 90.

L'ONU estime que les forêts qui recouvrent un tiers des surfaces émergées ont diminué de 2,4% depuis 1990. C'est surtout l'Afrique qui est touchée.

Aujourd'hui sur les quelques 1,7 million d'espèces connues (10 % seulement des espèces animales et végétales sont répertoriées), plus de 11 000 espèces de plantes et d'animaux sont menacées d'extinction à court terme. Si ce rythme n'est pas endigué, la moitié des espèces de la terre disparaîtront au XXIème siècle.