vendredi, 17 janvier 2014
Alimenter en eau la ferme des Mille vaches
Il faudra puiser dans la nappe phréatique qui sera, dans le même temps, inévitablement polluée par l’épandage du digestat issu du méthaniseur, résidus médicamenteux, dont des antibiotiques, nitrates, pesticides. En effet, le mélange d’urine et d’excrément sera mélangé à d’autres déchets et passé dans un méthaniseur géant, prévu pour produire électricité et chaleur. Mais il restera la délicate question du digestat, ce résidu solide composé de tout ce qui ne s’est pas changé en gaz. Où épandre ces 40 000 tonnes par an ? La méthanisation ne règle pas la gestion de l'ensemble des déchets.
Par ailleurs, il est prévu de se brancher sur le réseau d’adduction d’eau potable pour nettoyer le gigantesque hangar-étable et faire boire la poignée de salariés. L’eau viendra du village voisin de Nouvion, car le captage de Drucat, menacé par les pesticides, est fermé.
Source : reporterre.net
05:36 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : méthane, méthanisation, déchets, eau potable, pollution, agriculture, écologie, environnement
jeudi, 16 janvier 2014
3 barils de pétrole consommés pour 1 découvert
Chaque habitant produira de l'énergie avec un coût marginal faible. L'Allemagne produit déjà 22% d'électricité verte dont 93% vient de particuliers. Bien sûr, cette production suppose un réseau qui n'existe pas encore et il faudra développer le stockage pour équilibrer l'offre et la demande.
Pour en savoir plus sur la TRI (Troisième Révolution Industrielle) on peut consulter wikipedia
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pétrole, énergies renouvelables, électricité, production, écologie
mercredi, 15 janvier 2014
L’agriculture, un véritable enjeu citoyen
La transition vers l’agro-écologie doit être assortie d’objectifs clairs et chiffrés en matière de lutte contre l’accaparement et l’artificialisation des terres et des ressources, de refus des OGM et de privatisation du vivant, de soutien à l’agriculture biologique productrice d’emplois et de multiplication des initiatives et alternatives venant du terrain.
Pour lire l'intégralité de l'article, on peut se connecter sur le site de Libé
05:49 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agroécologie, agriculture biologique, agriculture intensive, artificialisation, sols, ogm, population
mardi, 14 janvier 2014
L'intestin de la terre
Et pourtant mesdames, messieurs, le ver de terre, car c’est de lui dont on cause, va nous sauver la mise. Saviez-vous qu’Aristote l’appelait «l’intestin de la terre» ? Saviez-vous que le grand Charles (Darwin) lui a consacré son ultime ouvrage ? Saviez-vous que tous les efforts de l’agriculture depuis les débuts du néolithique prétendent à faire son boulot ? Et que depuis ces temps reculés et malgré notre «génie» nous n’avons jamais pu l’égaler en efficacité ?
Pour lire la suite de l'article d'Arnaud DAGUIN, Chef cuisinier
06:07 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agriculture, sols, terre, planète, écologie, darwin, histoire, insecte, permaculture, agroécologie
vendredi, 10 janvier 2014
Des sucreries produites par une imprimante 3D
La machine reproduit des modèles virtuels 3D de sucreries que la société fournit dans un logiciel appelé The Digital Cookbook, le livre de cuisine numérique, à moins que l’utilisateur ne soit capable de créer lui-même sur ordinateur ses propres modèles de bonbons et autres chocolateries, via un logiciel de graphisme. le plus extraordinaire, c'est qu'on peut étant réaliser des confiseries aux formes impossibles à obtenir avec les autres ustensiles et appareils de confiserie traditionnelle.
Source : sciencesetavenir.fr
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : informatique, cuisine, sucre, confiserie, chocolat, amérique, graphisme
jeudi, 09 janvier 2014
L’appropriation des semences agricoles
Aujourd’hui, dans de nombreux cas, un agriculteur ne peut plus réutiliser d’une année sur l’autre les graines issues des plantes qu’il a lui même fait pousser sur son exploitation. Il ne peut pas non plus les échanger ou les donner à d’autres agriculteurs. En effet, les semences agricoles, pour être librement utilisables par les agriculteurs, doivent être répertoriées dans un catalogue au niveau français ou européen. Des milliers de variétés, pourtant cultivées de manière traditionnelle dans les champs, ne figurent pas sur ce catalogue. Dans le même temps, des entreprises y inscrivent des semences qu’elles se sont appropriées par un brevet ou un certificat d’obtention végétal. Ce système, censé protéger l’innovation des entreprises, oblige tout paysan utilisant des semences agricoles sélectionnées à verser une redevance, quand il ne lui interdit pas tout simplement de les utiliser.
Source : reporterre.net
05:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : semences, agriculture, agriculteurs, citoyens, plantes, graines, propriété
mercredi, 08 janvier 2014
L'incertitude n'est pas l'ignorance
L'incertitude n'est pas l'ignorance. On a appris beaucoup sur le climat en quelques décennies, même si n ous ne savons pas encore prédire avec exactitude ce qu'il va se passer, de la stabilité des grandes forêts au recul du Gulf Stream, dont on ne sait s'il peut se produire brutalement ou de manière progressive.
D'après l'article d'Hervé Le Treut, directeur de l'Institut Pierre-Simon-Laplace publié dans l'Express n°3230
05:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : changements climatiques, climat, océans, atmosphère, sciences, société, foret
mardi, 07 janvier 2014
Croissance économique zéro
La reconnaissance de la croissance économique comme facteur de destruction de l'environnement fut officialisée par la publication des rapports « Meadows » à partir de 1972 dont les prévisions ne purent, jusqu'à nos jours, être démenties. Hélas, les hypothèses d'une croissance économique zéro voire d'une éventuelle décroissance restent exclues de tout débat. La corrélation entre baisse de fertilité et développement économique observée durant le 20ième siècle amena le remplacement du modèle malthusien décrivant le contrôle de la fertilité comme un requis au développement par celui de la « transition démographique » où une baisse de fertilité en est la conséquence. Le problème est que ces modèles ne lient pas la question de la fertilité à l'environnement mais à la croissance, comme si c'était de cette dernière et non des ressources environnementales dont nous dépendrions. Par un même biais, arborer la fertilité comme un danger primordial pour la planète permet de miroiter les vertus d'une croissance économique rempart à un péril démographique. Aussi peut-on s'interroger sur l'origine de cette obsession quasi religieuse pour la croissance capable de nous faire adhérer au paradoxe du « développement durable » alors que seul l'équilibre l'est.
Source : notre-planete.info
06:19 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : croissance, économie, économie sociale, développement durable, population, planète, ressources, écologie
lundi, 06 janvier 2014
La température lorsqu'on est loin de tout
Cette «température» est celle qui règne lorsqu'on est loin de tout (entre deux galaxies, par exemple) et elle peut augmenter énormément si l'on s'approche d'une étoile. Ainsi, aux environs immédiats de Pluton, la dernière «planète» du système solaire, la température de l'espace est d'environ - 235 °C. Proche de la Terre, la température est telle que la Station spatiale n'a pas vraiment besoin de se chauffer, mais au contraire, d'être refroidie. On peut transmettre de la chaleur par conduction, les molécules se relaient de l'énergie de proche en proche mais dans le vide de l'espace ce n'est pas possible. De même, la chaleur ne peut pas être transmise par convection, mode de transmission par laquelle un fluide transporte de la chaleur à cause du «brassage» qui se produit quand on le chauffe. Puisqu'il existe seulement trois modes de transmission de la chaleur, seule la radiation est possible, c'est-à-dire l'émission d'ondes électromagnétiques - notamment l'infrarouge pour les objets dont la température avoisine celle du corps humain, et la lumière visible pour les objets plus chauds, comme le Soleil. Cependant, la radiation est de loin la manière la moins efficace de diffuser de la chaleur, si bien que la SSI se trouve pratiquement «dans un isolant thermique parfait». Ainsi, même lorsqu'elle passe dans l'ombre de la Terre, il n'est nul besoin de la chauffer : la chaleur produite par les ordinateurs, l'équipement électronique et l'équipage suffit.
Source : lapresse.ca
06:17 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espace, températures, système solaire, planète, terre, isolation, soleil
samedi, 04 janvier 2014
Habiter les toits de Bordeaux
En 2008, l’appel à idées « Coeur d’îlot » concernait la reconversion de grandes emprises en cohérence avec le contexte résidentiel de la ville de pierre.
En 2010, avec le questionnement "Quels paysages urbains pour Bordeaux demain ?", ce sont les modalités de transformation et d’évolution du grand paysage pour une métropole millionnaire qui ont été soumises aux réflexions des candidats.
En 2012, « Habiter les chais », ultime appel à idées qui soulève les questions liées à l’habitabilité de bâtiments conçus pour conserver le vin.
En 2014, la Ville de Bordeaux souhaite poursuivre cette réflexion sur les modalités de transformation des habitations en proposant un appel à idées intitulé « Habiter les toits de Bordeaux ».
La transformation des toits représente une opportunité pour l'amélioration de la qualité de vie dans le centre de Bordeaux. L’objectif de l'appel à idées pour 2014 n’est pas d’inventer de nouvelles formes de surélévation mais de s’interroger sur le potentiel que peuvent représenter les espaces construits existants en termes de volumes potentiellement habitables sous les toits et sur les toits. La réflexion concerne les modalités de conservation et de transformation des toits.
L’appel à idées est ouvert aux architectes, urbanistes, aux paysagistes diplômés, aux ingénieurs spécialisés dans les domaines liés au développement durable (thermique, énergie, gestion de l’eau) et aux étudiants régulièrement inscrits en master dans ces disciplines.
On peut s'inscrire en se connectant sur le site bordeaux2030.fr
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : urbanisme, ville, architecture, bordeaux, paysages, patrimoine, qualité de vie, environnement
jeudi, 02 janvier 2014
Le premier son dans l'espace interstellaire
Voyager 1 poursuit sa trajectoire en dehors du système solaire à une vitesse de 50000 km/h. Située à 18 milliards de kilomètres du soleil, Voyager 1 est entrée dans le froid et l’obscurité, mais pas dans le silence le plus complet. La distance qui sépare la sonde américaine de la Terre ne l’empêche pas encore d’envoyer des données qu’elle transmet par ondes radio. La Nasa a dévoilé le premier son que la sonde a pu enregistrer dans l’espace interstellaire.
Cet enregistrement est historique. C’est la première fois que l'on capture des sons présents dans l’espace interstellaire. La Nasa explique que les sons ont été produits par les vibrations du plasma. La sonde en a enregistré à deux reprises entre octobre et novembre 2012 puis entre avril et mai 2013. « Les scientifiques ont remarqué que l’on percevait à chaque fois un son dont le volume augmentait. Le pointillé (que l’on voit sur la vidéo, ndlr) indique que ces volumes augmentent de la même manière. Cela traduit un accroissement continu de la densité du plasma ».
Source : citizenpost.fr
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espace, astronomie, nasa, système solaire, histoire, sciences
lundi, 30 décembre 2013
2013, l'année des extrêmes
Le niveau des mers s'est élevé à un rythme moyen de 3,2 millimètres par an, ce qui est proche du rythme d'environ 3 mm/an observé pendant la décennie 2001-2010 et correspond au double de celui enregistré au XXe siècle, qui est de 1,6 mm/an. D'après le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud, «le niveau de la mer va continuer de s'élever en raison de la fonte des calottes glaciaires et des glaciers. Plus de 90% de la chaleur supplémentaire issue des gaz à effet de serre est absorbée par les océans, qui vont continuer de se réchauffer et de se dilater pendant des centaines d'années.»
Source : lapresse.ca
06:51 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inondations, météo, climat, changements climatiques, océans, températures, mer, gaz à effets de serre
samedi, 28 décembre 2013
Urbain, trop urbain
D’ici 2030, pour faire face à la demande, il faudra bâtir l’équivalent de la zone urbaine mondiale occupant déjà les sols en l’an 2000 (soit 400 000 km2). En 2050, quelque 65% de la population mondiale habitera en ville. Toutes ces évaluations sont bien connues, partagées, diffusées et indiscutables. Les préconisations sont connues : ralentir, réguler, densifier, économiser, rendre la ville intelligente et durable… Un effort d’infrastructure suffira-t-il pour créer une ville durable ou l'engagement de tous doit-il être plus profond ?
Source : liberation.fr
05:43 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ville, urbanisme, architecture, population, énergies, écologie, gaz à effets de serre, co2, ressources
vendredi, 27 décembre 2013
Economie circulaire, repenser le modèle de développement
L'économie circulaire, c'est repenser notre modèle de développement. La raréfaction des ressources annonce des crises prochaines. L'enjeu est de réduire la consommation alors que la démographie et la croissance du niveau de vie mondial font exploser les besoins. Ainsi, la Chine, qui compte 1,4 milliard d'habitants et dont le niveau de vie est en hausse constante, a inscrit l'économie circulaire depuis plus de cinq ans dans une loi : 262 villes ont été identifiées comme étant en crise par rapport à leurs difficultés d'accès aux ressources. Il est nécessaire de s'inspirer d'une telle réflexion afin d'éviter des crises liées aux ruptures de production, telles que celle révélée par le tsunami de 2004 en Asie avec les disques durs.
L'économie circulaire ne se limite donc pas au recyclage, croire que le recyclage est une panacée est une erreur, car il présente deux défauts majeurs. D'une part, on perd de la matière au cours des processus de recyclage. D'autre part, on recycle des volumes du passé pour un besoin futur d'une toute autre dimension. Même si le recyclage était généralisé, on ne couvrirait que 10 à 20% des besoins actuels. Donner des consignes de tri, apposer un logo sur les produits recyclables, c'est très bien, mais ce serait encore mieux d'être dans une société où il serait inutile de délivrer ces consignes.
05:49 Publié dans actu & écologie, Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : recyclage, développement durable, économie, écologie, consommation, consommer autrement, ressources, planète, société
lundi, 23 décembre 2013
Utopia Saint-Siméon est devenue une SCOP
Vous n’y avez rien vu ? Normal, c’est que depuis toujours, ceux qui travaillent à Utopia ne sont pas là par hasard et l’histoire de ce petit ciné est celle de valeurs et de passions partagées, d’un rapport au cinéma qui dépasse une conception étriquée de la cinéphilie : un truc qui bouge, vit, interroge, implique, oblige à évoluer… le changement de structure juridique prend acte de cette « participation » effective et constante de tous, la fixe dans la durée par l’adhésion officielle autant que collective à quelques règles et attribue une responsabilité nouvelle aux « travailleurs » d’Utopia. Le 5 novembre, c’était un peu comme des vœux perpétuels qu’on prononce après un noviciat : chacun s’est couvert la tête de cendre, a fait vœu de chasteté… mais non, je rigole… Ce qui est sûr, c’est qu’au-delà de la simple forme juridique, il y avait une dimension supplémentaire quasi palpable : l’engagement de chacun de faire siennes les valeurs qui caractérisent le mouvement coopératif et aussi celles qui donnent sa cohérence à Utopia, en font un ciné pas comme les autres.
On peut lire la suite de l'article sur cinemas-utopia.org/U-blog/bordeaux
06:19 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : scop, coopérative, cinéma, bordeaux, utopia, économie locale, économie sociale, social
samedi, 21 décembre 2013
Hivers pluvieux et étés secs
La résolution de ce modèle climatique Euro-Cordex sur l’ensemble de l’Europe est de 12 kilomètres, alors que les modèles précédents développaient des mailles supérieures à 100 kilomètres. Une telle précision ouvre la voie à des applications nouvelles pour l’adaptation des activités économiques au changement climatique. Le secteur agricole devra s’adapter à une répartition différente de la pluviosité et de l’ensoleillement par le choix des variétés cultivées et la modification des pratiques agronomiques. Le secteur de l’énergie sera concerné par le remplissage des barrages pour l’hydroélectricité, la durée d’ensoleillement pour le photovoltaïque, la fréquence des vents pour l’éolien. Les chercheurs envisagent également de coupler ces simulations aux observations sur la qualité de l’air. En effet, la production d’ozone est étroitement corrélée à l’ensoleillement.
Source : sciencesetavenir.fr
05:59 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hiver, été, météo, agriculture, changements climatiques, énergies renouvelables, solaire, europe, ozone
lundi, 16 décembre 2013
Les volcans sous-marins selon Noé
06:17 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : volcans, séismes, enfant, sciences, éducation, ile, océan
samedi, 14 décembre 2013
Connaissance du potentiel hydroélectrique français
Le potentiel retenu correspond au potentiel technique expertisé, calculé à partir du potentiel brut du cours d'eau. Contrairement au "potentiel technique acceptable", le potentiel présenté ne tient pas compte de la maîtrise des impacts environnementaux. Les chiffres présentés se basent sur une liste d'ouvrages parmi lesquels figurent "des projets qui ne sont pas acceptables du point de vue de l'environnement, c'est-à-dire qui ne pourraient pas obtenir une autorisation au titre du code de l'énergie pour les aménagements concédés ou au titre du code de l'environnement pour les aménagements autorisés.
Pour lire l'intégralité de l'article de Philippe Collet publié sur le site actu-environnement.com
05:32 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies renouvelables, énergies, environnement, développement durable, impact environnemental, fleuve, hydrolique
mercredi, 11 décembre 2013
La surexploitation ne leur en laisse pas le temps
Selon le rapport du Grenelle de la mer, contrairement à une nasse, qui laisse passer les plus petits poissons, le chalut n’est pas sélectif. Pour une poignée de poissons ciblés et commercialisés, les pêcheurs en eau profonde remontent à la surface jusqu’à une centaine d’espèces. Des poissons rejetés à l'eau car inutilisables, mais souvent déjà morts. Aussi de nombreuses espèces vivant en eaux profondes sont menacées d'extinction, à l'instar de plusieurs requins des profondeurs qui figurent sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Le Grenelle plaide "l'application du principe de précaution de toute urgence" contre cette "logique d’extraction jusqu’à épuisement". Car l'espérance de vie dans les fonds marins est plus longue, la croissance moins rapide et la maturité sexuelle très tardive. "Il faut parfois des dizaines, des centaines voire des milliers d’années pour renouveler ces populations", explique Philippe Cury, de l'Institut de recherche pour le développement. Et la surexploitation ne leur en laisse pas le temps.
Pour en savoir plus : francetvinfo.fr
06:44 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océan, biodiversité, pêche, poissons, bretagne, environnement, espèces menacées, requin, commerce
lundi, 09 décembre 2013
Le niveau trophique de l'homme est 2,21
La valeur 1 correspond aux plantes et au plancton, les herbivores relèvent du deuxième niveau, les carnivores, prédateurs se nourrissant d'herbivores, sont eux rattachés au troisième niveau, un orque, un requin ou un ours polaire, qui mangent d'autres carnivores, atteignent le niveau maximal de 5,5. Pour situer l'homme, les scientifiques ont utilisé les données de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sur la consommation humaine pour la période 1961-2009. Résultat : le niveau trophique obtenu est de 2,21, soit au niveau des anchois et des cochons. Pas si étonnant, en réalité, dans la mesure où l'homme est omnivore.
Source : ecologie.blog.lemonde.fr
06:13 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, animaux, homme, onu, fao, consommation, alimentation, anchois