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lundi, 30 septembre 2013

Circumnavigation de l’Océan Arctique

Tara réalise une circumnavigation de l’Océan Arctique. Le bateau a passé le passage du Nord-Est fin août, il est sur le point de franchir le passage du Nord-Ouest. Cette année, la carte des glaces en Arctique indique que la fonte de la banquise n’est pas aussi importante que le record observé lors de l’été 2012 ce qui, cependant, ne remet en aucun cas en cause la tendance au réchauffement observée ces dernières années. En effet, les sept plus importants minima de glace en Arctique ont eu lieu ces sept dernières années.


Le point du capitaine © V.Hilaire/francetv... par ThalassaVideo
L’Arctique est un des derniers grands espaces naturels préservés de la planète, un écosystème fragile et unique abritant une biodiversité aussi riche qu’inconnue. Avec le développement industriel, la croissance économique et la pression des activités humaines, les changements climatiques modifient la région à une rapidité vertigineuse. Parmi ces changements, il y a la fonte brutale de la glace d’été, l’acidification de l’Océan Arctique, le dégel du pergélisol en Sibérie et les menaces sur les espèces endémiques comme l’ours blanc de Sibérie. Ces phénomènes ont des conséquences sur la vie des 5 millions de personnes vivant dans le cercle arctique mais aussi dans le monde entier, et demandent une réponse globale et urgente.

Pour suivre l'expédition de Tara, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org

samedi, 28 septembre 2013

Votre lit est votre meilleur ami ?

La NASA a lancé un appel à candidatures pour l'expérience "Bed-Rest Study" afin d'entamer cette étude dont le principe consiste à demander aux volontaires de rester au lit pendant 70 jours, le tout pour la coquette somme de 18000 dollars soit environ 13000 euros.

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Cette étude est une nouvelle étape dans la préparation de vols habités de longue durée. l'objectif est d'étudier les conséquences de la microgravité que pourrait subir le corps des astronautes. Cela fait longtemps déjà que les scientifiques se penchent sur ces effets, en suivant notamment de près tous les astronautes qui viennent à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Néanmoins, les conséquences pourraient être d'autant plus importantes avec des vols de plus longue durée. C'est pourquoi la NASA multiplie les études. Si rester 70 jours au lit peut en séduire certains, le protocole est moins attirant. Le lit sera légèrement incliné afin que les jambes soient un peu relevées. Selon le Dr Roni Cromwell, scientifique qui mènera la "Bed-rest study", cette inclinaison va faire remonter les fluides organiques au niveau de la partie supérieure du corps, déclenchant des conditions cardiovasculaires similaires à celles rencontrées dans l'espace. "Et en mettant quelqu'un au lit pendant une longue période, il y a également une atrophie des muscles et de la densité osseuse", explique le Dr Cormwell. Lorsqu'ils sont dans l'espace, les astronautes peuvent se propulser à travers une pièce à l'aide d'une simple poussée. Leurs muscles travaillent donc beaucoup moins et c'est là qu'apparait l'atrophie. Bien que couchés pendant 70 jours, les volontaires pourront s'adonner à des activités variées telles que lire un livre, jouer à un jeu sur leur téléphone, communiquer avec leurs proches via internet et même travailler, du moment qu'ils ne bougent pas du lit. Les scientifiques ont besoin de volontaires en bonne santé qui sont prêtes mentalement à passer 70 jours au lit.

En savoir plus : maxisciences.com

vendredi, 27 septembre 2013

L’intérêt à long terme du monde

L’économie positive se préoccupe de l’intérêt à long terme du monde. Elle considère que toutes nos activités doivent être aussi utiles aux prochaines générations.

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Au Forum du Havre, cette semaine, on a entendu et vu des initiatives enthousiasmantes : l’Indien Bindeshwar Pathak, avec son ONG Sulabh International, a changé la vie de dizaines de millions d’intouchables, en démontrant aux classes moyennes indiennes que leur intérêt économique est de s’équiper de latrines plutôt que de laisser à ces parias la charge de nettoyer leurs excréments, comme ils le font depuis plus de deux mille ans. Et qui réinvestit tous les profits que son ONG dégage de la vente de ces latrines et des revenus des toilettes publiques dans la formation professionnelle de ces intouchables.


L’Anglais Phil Conway avec Cool2Care a réussi en Grande-Bretagne à créer une firme financièrement viable pour aider les parents d’enfants handicapés.


Le Letton Rainer Nolvak a réussi à mobiliser des dizaines de milliers de personnes dans son pays et plus encore en Lituanie, en Slovénie et ailleurs pour nettoyer en quelques heures toutes les décharges sauvages du pays.


Le Français Saïd Hamouche repère des talents dans les quartiers en difficulté et les place dans les entreprises.

Source : attali.com

mercredi, 25 septembre 2013

La France vue du dos d’un aigle

Une série documentaire des réalisateurs Alain Tixier et Gilles Santantonio, diffusée sur France 5 au début de l’année 2014 : le téléspectateur découvrira les gorges du Verdon, les calanques, les Cévennes... grâce à une caméra GoPro embarquée sur le dos d’un grand aigle. Lato Sensu Productions a diffusé sur son site un extrait où l’aigle part à la découverte de la Mer de Glace, sur la face nord du mont Blanc, à proximité de Chamonix.

Les Ailes De La Liberte - Teaser from Lato Sensu productions on Vimeo.

mardi, 24 septembre 2013

Les sciences du climat

Les climatologues du GIEC se réunissent cette semaine à Stockholm autour d'un document de travail de 2014 pages et porte sur les sciences du climat. C’est une revue de toutes les connaissances en matière de climat et de son évolution accumulées depuis le précédent rapport paru en 2007.

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Hausse du niveau des mers, fonte des calottes glaciaires et des glaciers, températures globales des terres et des océans, archives paléo-climatiques font partis des sujets abordés. Les modèles climatiques sont aujourd’hui beaucoup plus sûrs et leurs résultats ont permis d’élaborer quatre scénarios d’évolution du climat pour construire des simulations pour chaque région du monde sur des périodes de dix ans. Le GIEC évalue 9200 études menées dans le monde entier et publiées dans les revues scientifiques. Après le groupe de travail 1 sur les sciences du climat, deux autres rapports sont prévus pour 2014. Le groupe de travail 2 sur la vulnérabilité des activités humaines et leur adaptation au changement climatique rendra son rapport du 25 au 29 mars 2014 à Yokohama au Japon. Le groupe de travail 3 sur les mesures à prendre pour atténuer les impacts du réchauffement climatique rendra son rapport du 7 au 11 avril 2014 à Berlin en Allemagne. Le rapport global de synthèse sera publié fin octobre 2014 à Copenhague au Danemark.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

lundi, 23 septembre 2013

Les vautours sont nos amis

Les vautours sont souvent accusés de tous les maux alors qu’ils partagent avec l’humanité une histoire riche de plusieurs millions d’années, qu’ils ne pillent ni les cultures ni les troupeaux et se contentent juste de débarrasser rapidement l’environnement de ses cadavres avant tout risque de putréfaction et de propagation de pathogènes. Leur concéder le pouvoir de changer de comportement en quelques années pour se muter en des «prédateurs» équivaut à tout ignorer de l’évolution des organismes vivants et de la sélection naturelle. Ils ont traversé les âges en se focalisant sur la nécrophagie. Leur évolution leur a permis d’acquérir des caractéristiques parfaitement adaptées à la consommation d’animaux morts. Comment soudainement auraient-ils pu développer de nouveaux comportements pour devenir prédateurs ? Ceci n’est pas dans la logique de la nature.

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Les vautours sont nos alliés essentiels en recyclant les carcasses d’animaux morts, en réduisant les risques d’émergence et de dispersion de souches pathogènes et en jouant également un rôle culturel, social et économique. Dans ce siècle de toutes les peurs, la menace ne vient pas du ciel. L’ombre du vautour qui plane au-dessus des verts pâturages illustre seulement une biodiversité qui s’exprime dans sa fragile complexité.

On peut lire l'intégralité de l'article d'Allain BOUGRAIN-DUBOURG sur le site du journal liberation.fr

samedi, 21 septembre 2013

Le fleuve des fleuves

Actuellement, sur le fleuve Amazone, 154 barrages sont en activité, 21 en cours de construction et 277 de plus en prévision. Il faut savoir que les barrages perturbent les migrations d’espèces de poissons dont la moyenne de consommation par habitant est de 94 kg par an pour les populations vivant au bord des cours d’eaux. Durant le siècle dernier, environ 60% du nombre des poissons des espèces consommées par les riverains a disparu, privant ainsi ces derniers d’une grosse partie de leur apport principal en protéines animales et menaçant beaucoup d’espèces d’extinction. Sans compter que les zones inondées génèrent des gaz à effet de serre qui menacent l’ensemble de l’habitat amazonien de graves modifications.

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La déforestation des plaines inondables de la basse Amazonie a pour conséquence immédiate un dangereux affaissement des sols, ce qui entraine une sédimentation des eaux perturbant la qualité de l’eau ainsi qu’en exagérant ses différents niveaux entre saison sèche et humide qui mettent en péril les espèces animales et végétales alentours. Les différents produits toxiques utilisés par l’agriculture intensive du soja et l’élevage du bétail, ainsi que le mercure, les métaux lourds de l’orpaillage et les déchets issus de l’extraction du pétrole et du gaz, affectent de manière durable et dramatique la qualité des eaux du bassin amazonien.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site podbete.org

vendredi, 20 septembre 2013

Le concept des 3 R : réduire, réutiliser, recycler

Des fortunes se sont amassées en Chine dans le recyclage des déchets des Occidentaux, mais le concept des 3 R ( réduire, réutiliser, recycler) introduit dans le plan quinquennal en 2006, tarde à se concrétiser parce qu'il faut un arsenal juridique et réglementaire complexe pour que l'économie circulaire se matérialise. Pékin y travaille pourtant activement. Un exemple : la barrière verte mise en place l'année dernière aux frontières. La Chine sélectionne maintenant les déchets importés qu'elle veut recycler en choisissant les plus propres. Une façon d'éliminer les petits ateliers qui génèrent plus de pollution qu'ils n'en éliminent. Cela pose un problème aux Américains qui doivent maintenant gérer eux mêmes ces rebuts, cela veut dire créer une filière industrielle, une opération de longue haleine, qui doit être rentable pour être durable.

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Un exemple d'entreprise française qui réussit dans l'économie circulaire et qui bénéficie d’une aide publique : Roll Gom, capable de transformer des pneus usagés en roues de manutention. C'est la seule entreprise qui survit en Europe sur ce créneau et qui exporte d'ailleurs sa production dans le monde entier. Et cela en partie grâce à un bonus de 45 euros par tonne traitée distribué par l’Etat aux entreprises qui traitent les pneus usagés. L'économie circulaire doit aussi s'inscrire dans une perspective réaliste : la ville de Paris avait prévu de collecter les sacs plastiques pour les recycler et elle a finalement renoncé quand elle s'est rendue compte que le gisement était trop petit, créer la filière n'avait plus de sens, il valait mieux encourager les Parisiens à prendre des cabas.

Source : rfi.fr

jeudi, 19 septembre 2013

sources d’électricité fiables, propres et peu coûteuses

Le Brésil est sur le marché pour de nouvelles sources d’électricité fiables, propres et peu coûteuses. Son réseau électrique dépend actuellement de barrages hydroélectriques pour 75% de ses besoins. Cela a des bénéfices environnementaux clairs mais a aussi laissé le Brésil vulnérable aux sécheresses occasionnelles. Actuellement, l’énergie nucléaire représente un peu moins d’un pour cent de la production électrique au Brésil, soit la même proportion que les éoliennes. La génération thermoélectrique alimentée par le gaz naturel représente la grande majorité restante.

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Malgré un ralentissement de l’économie depuis 2011, la demande en électricité a continué à croître à un bon rythme alors que de nombreux Brésiliens rejoignent la classe moyenne et achètent des réfrigérateurs, des téléviseurs et d’autres biens qui consomment de l’électricité. le Brésil prévoit un potentiel particulier pour l’expansion de l’énergie éolienne grâce à la concurrence croissante et aux avancées technologiques qui font baisser les prix. Les prix moyens de l’énergie éolienne au Brésil ont diminué pour passer de 148 reais par mégawatt/heure à la fin de l’année 2009 à 110 reais par mégawatt/heure cette année.

Source : actualites-news-environnement.com

mercredi, 18 septembre 2013

Le semis direct sous couvert

Le sol est peuplé d'une microfaune souvent méconnue des agriculteurs. Son rôle est pourtant crucial. Cloportes, collemboles, acariens: en circulant dans la terre, ces animaux vont faciliter l'infiltration de l'eau et la protéger de l'érosion. Ils vont permettre à la plante de déployer ses racines sans encombre et d'accéder aux nutriments qui lui sont indispensables. Or le labourage intensifs des parcelles a entraîné la destruction de cette faune et par conséquent l'appauvrissement des sols qui deviennent bien plus vulnérables aux aléas du climat.

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Il existe des solutions pour permettre aux agriculteurs de restaurer la biodiversité
de leurs sols et améliorer les denrées agricoles. Parmi ces techniques, le semis direct sous couvert. Elle consiste à planter une culture intercalaire qui enrichit le sol et qui sert de couvert à la culture de la céréale. En effet une fois mortes, les plantes de couvertures forment un paillage sur lequel l'agriculteur pourra semer. Cette technique ne nécessite aucune intervention mécanique dans le travail au sol. Réduction de la dépense énergétique, non utilisation d'engrais, préservation de la microfaune, les avantages écologiques sont nombreux. Toutefois le semis direct est difficile et long à mettre en place. Le rendement de l'agriculteur peut diminuer lors des premières années.

source : actu-environnement.com

mardi, 17 septembre 2013

La population d'ours des Pyrénées s'est agrandie

La population d'ours des Pyrénées s'est agrandie cette année de deux nouveaux venus. Les oursons viennent d'être repérés côté espagnol et font espérer une dynamique favorable de peuplement. Les appareils à déclenchement automatique des équipes espagnoles de suivi de l'ours ont capturé le 27 août des images de la femelle Hvala, ourse slovène lâchée dans le massif en 2006, et de deux oursons de peut-être huit ou dix kilos, probablement nés en janvier ou février.

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L'ours ne subsiste plus en France à l'état sauvage que dans les Pyrénées. Au dernier recensement officiel, ils étaient au moins 22 côté français ou espagnol. C'est trop peu pour assurer la survie de l'espèce. Huit ours slovènes ont été introduits dans le massif depuis 1996. En 2006, les derniers lâchers ont mobilisé de nombreux opposants.

source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

dimanche, 15 septembre 2013

Il faut de la chance pour observer ces deux phénomènes

Les nuages que l’on observe dans la vidéo, au-dessus de la grande couche de nuages, se forment en très haute altitude, vers 80 km, et entre 50° et 70° de latitude. Mais les aurores polaires, elles, se forment le plus souvent dans la zone aurorale, comprise entre 65° et 75°. Il faut de la chance pour observer ces deux phénomènes tout à fait extraordinaires simultanément.


Une aurore polaire voit le jour à la suite d'une éruption solaire. Tous les 11 ans, le Soleil connaît un maximum solaire : les taches solaires , et donc les éruptions, sont plus fréquentes. Des masses importantes de matière sont alors éjectées dans l'espace et peuvent atteindre la magnétosphère terrestre. Cette enveloppe capture ces particules chargées et les dirige vers les pôles magnétiques de la Terre. Une fois entrées, les particules solaires réagissent avec certains gaz et produisent les couleurs que l’on observe dans les aurores. Les nuages stratiformes présents sur la vidéo avant l’apparition de l’aurore polaire sont nommés nuages noctulescents, soit « qui brillent dans la nuit ». Ce sont probablement les nuages les plus énigmatiques au monde. Ils se forment à 80 km de haut, dans la mésosphère. On les observe principalement en été, mais il faut que le Soleil se soit déjà couché. Ce sont en effet des nuages de glace, qui ne se voient pas en pleine journée. Pour devenir visibles, il faut qu’ils puissent réfléchir la lumière émise par le Soleil, par en dessous.

Source : futura-sciences.com

samedi, 14 septembre 2013

Une forte accumulation de neige aux hautes latitudes

Au cours des deux derniers millions d'années, la Terre a connu de longues périodes glaciaires séparées par de courtes périodes plus chaudes, les interglaciaires. Cette succession était causée par les changements d'insolation engendrés par les variations cycliques de la distance entre la Terre et le Soleil et par l'inclinaison et la direction de l'axe de notre planète par rapport à notre étoile. Il y a 70 000 ans, suite à une réduction de l'insolation, le niveau de la mer a baissé de 80 mètres. Ceci montre qu'il y a eu une forte accumulation de neige aux hautes latitudes à l'origine de la calotte autour du pôle Nord. Or, les températures froides sont généralement associées à un temps sec et des précipitations rares. Pour qu'il y ait des chutes de neige, le temps doit être humide et la température modérément basse. Dans ces conditions, comment expliquer une accumulation de neige au pôle ?

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Pour répondre à cette question, les chercheurs ont analysé des carottes de sédiments marins prélevées au large de la Galice en Espagne et du golfe de Gascogne, contenant du pollen, excellent indicateur de la végétation et de la température du continent, et des foraminifères, organismes marins microscopiques dotés d'un squelette calcaire qui renseignent sur la température de l'océan. Les scientifiques ont ainsi pu reconstituer l'évolution de la végétation recouvrant la façade atlantique et celle des températures de l'océan Atlantique. Ils ont observé un étonnant découplage entre la température du golfe de Gascogne et celle du continent européen. Lorsque les températures étaient très froides sur le continent, l'océan est resté chaud, en particulier lors des périodes de refroidissement intense qui ont eu lieu lors de l'entrée en glaciation. Ce découplage correspond aux périodes où le Gulf Stream, puissant courant marin qui transporte vers le nord les eaux chaudes du golfe du Mexique, est dirigé vers le golfe de Gascogne par des débâcles modérées d'icebergs provenant du nord du continent américain. C'est ce contraste de température entre le golfe de Gascogne et le continent adjacent qui a dégagé une forte humidité qui ,portée par les vents vers le pôle Nord, aurait, selon les chercheurs, provoqué les importantes chutes de neige à l'origine de la calotte polaire.

Source : notre-planete.info

jeudi, 12 septembre 2013

Peut-on comprendre l’univers ?

De nombreux physiciens travaillent à donner une explication satisfaisante aux origines du cosmos, comme la théorie du Big Bang. Malgré les résultats récents de la physique théorique, comme la découverte du boson de Higgs au LHC, le modèle cosmologique reste impuissant devant des mystères comme la matière ou l’énergie noire. Bien comprendre l’état de nos connaissances sur l’origine de l’univers est essentiel pour concevoir le foisonnement de théories qui se développent en cosmologie ces dernières années, comme la théorie des cordes, celle de la gravitation quantique ou du multivers.

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Les trous noirs sont des zones où la gravitation est si intense que même la lumière ne peut s’en échapper. Leur surface, que l’on nomme « horizon », n’est pas une cloison matérielle, mais une simple limite mathématique. La quasi-totalité de la masse visible de l’univers se trouve sous forme d’étoiles. Les planètes, aussi nombreuses soient-elles, sont légères et ne sont d’ailleurs pas facilement visibles hors du Système solaire. La matière noire et l’énergie noire sont des problèmes cosmologiques majeurs. Comme d’ailleurs la dissymétrie globale de l’univers qui semble privilégier la matière à sa « consœur ennemie » l’antimatière.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com

lundi, 09 septembre 2013

Mars, la planète semble tout près

Mars, la planète semble tout près. On y envoie rouler des robots, on envisage même d’y envoyer des humains… Mais elle a beau être la plus proche planète de la Terre, la planète Rouge se trouve à 55 700 millions de kilomètres contre 384 400 km pour la Lune.

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C’est pas la porte à côté mais difficile de se faire une idée. C’est pourquoi David Paliwoda a eu l’idée de faire sentir cette distance, grâce à une animation. Cliquer ici pour la voir.

vendredi, 06 septembre 2013

Pensez. Mangez. Préservez

" Pensez. Mangez. Préservez ", une nouvelle campagne mondiale pour réduire le gaspillage alimentaire lancée par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). Le site Internet de la campagne, www.thinkeatsave.org, fournit des conseils simples à suivre aux consommateurs pour tenir des engagements relatifs au gaspillage alimentaire. Il propose une plateforme d'échanges d'idées et favorise une culture globale de consommation durable des aliments.

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Acheter intelligent: Planifiez vos repas, utilisez une liste des courses, évitez les achats impulsifs et ne succombez pas aux incitations commerciales qui vous amène à acheter plus de nourriture que nécessaire.

Acheter de drôles de fruits: de nombreux fruits et légumes sont jetés en raison de leur taille, de leur forme ou de leur couleur jugées non adéquates. Acheter ces fruits qui sont parfaitement comestibles, au marché ou ailleurs, permet d'éviter qu'ils soient jetés.

Comprendre les dates d'expiration: les dates indiquées « de préférence avant » représentent généralement des suggestions indiquant le pic de qualité du produit. La plupart des aliments peuvent sans danger être consommés après ces dates. La date importante est « à consommer avant » - consommer les aliments avant cette date ou vérifier si vous pouvez les congeler.

Profitez de tout ce que vous avez dans votre réfrigérateur: des sites Internet tels que le site de WRAP www.lovefoodhatewaste.com fournissent aux consommateurs des recettes créatives leur permettant de consommer les aliments qui pourraient être avariés à court terme.

D'autres actions incluent: la congélation d'aliments, demander de plus petites portions aux restaurants, consommer les restes - qu'ils soient cuisinés à la maison, au restaurant ou à emporter - composter les aliments et distribuer la nourriture aux banques alimentaires locales, aux soupes populaires, dans des garde-mangers ou dans des foyers.


See more at: unep.org

mercredi, 04 septembre 2013

Concevoir des racines robotisées

Des scientifiques de l’Institut de technologie de Gênes, en Italie, développent depuis un an le projet Plantoid visant à concevoir des racines robotisées. Ces racines, capables de simuler la croissance d’une plante, permettront d’observer la capacité d’adaptation des racines et la façon dont elles explorent, se nourrissent, grandissent, se multiplient et se déploient en réseau.

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Pour arriver à mimer ces organismes vivants, les chercheurs ont dû faire face à toute une série d’obstacles. Il fallait en effet parvenir à créer un appendice à la fois souple, capable de réduire la friction, en mesure de croître (en longueur et en volume) et capable de reproduire le mécanisme de pénétration dans le sol des racines ainsi que leur déploiement dans différentes directions. De plus, ces racines robotiques devaient être en mesure de détecter les éléments biologiques qui composent le sol. La chose est d’autant plus complexe que la croissance des racines est déterminée par les stimuli chimiques et physiques que rencontrent les plantes. Plantoid poursuit deux objectifs principaux. Premièrement, analyser, comprendre et synthétiser à l’aide de ces racines les principes qui permettent aux plantes de s’adapter à leur environnement souterrain. Deuxièmement, élaborer et tester des hypothèses et des modèles sur le fonctionnement et le système adaptatif des racines durant des phases de croissance.


En savoir plus: maxisciences.com
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En savoir plus: http://www.maxisciences.com/plantoid/projet-plantoid-des-racines-robotisees-capables-de-simuler-la-croissance-d-une-plante_art30538.html
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mardi, 03 septembre 2013

Résoudre des problèmes inimaginables

Une colonie de fourmis peut résoudre des problèmes inimaginables pour une simple fourmi, tels que trouver le plus court chemin vers la meilleure source alimentaire, affecter des travailleurs à des tâches différentes, ou défendre un territoire. Dans une colonie de fourmis, personne n’est responsable. Il n’y a pas de Directeur Général ou de chefs de services. Toutefois, une colonie d’un demi-million de fourmis est efficace même sans management. L’efficacité de la colonie est basée sur les innombrables interactions entre les fourmis. C’est le règne de l’auto-organisation.

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Comment, une colonie apporte-t-elle les inévitables ajustements si personne n'est responsable ? Les fourmis communiquent par le contact et l’odorat. Lorsqu’une fourmi touche une autre fourmi, elle renifle avec ses antennes pour savoir si l’autre appartient à la même colonie et où elle a travaillé. Ainsi chaque jour, avant de quitter la colonie les butineuses attendent le retour des patrouilleuses. Celles-ci en entrant dans la colonie touchent brièvement les antennes des butineuses qui ne rentrent pas tant qu’elle n’ont pas trouvé quelque chose. C’est ainsi que l'intelligence de la colonie fonctionne : des règles simples, chacune agissant à partir d'informations locales. Aucune fourmi ne dispose de la vue d'ensemble de la colonie. Aucune fourmi ne dit à l’autre ce qu’il faut faire. C’est le collectif qui régit le comportement global de la colonie. Marco Dorigo, un chercheur en informatique de l'Université libre de Bruxelles, a utilisé en 1991 ses connaissances du comportement des fourmis pour créer des modèles mathématiques permettant de résoudre notamment le routage de camions. À Houston, la société American Air Liquide a utilisé une stratégie des fourmis pour traiter un problème complexe. L'entreprise produit des gaz industriels sur une centaine de sites aux États-Unis, et livre 6 000 sites, en utilisant les pipelines, des wagons, et 400 camions. La société American Air Liquide, en collaboration avec une entreprise spécialisée dans l'intelligence artificielle, a développé un modèle informatique basé sur des algorithmes inspirés par le comportement d’une espèce particulière de fourmis d'Argentine (Linepithema humile). Cette espèce dépose sur le sol des substances chimiques appelées phéromones. Quand ces fourmis apportent la nourriture à la fourmilière, elles pondent une trace de phéromone qui raconte à d’autres fourmis comment aller chercher plus de nourriture. La trace de phéromone est renforcée chaque fois qu'une fourmi quitte et revient à la fourmilière, un peu comme lorsque vous passez sur un sentier dans la forêt pour ramasser du bois. Le Groupe Bio a donc développé un programme qui envoie des milliards de fourmis logicielles pour savoir où les traces de phéromone sont les plus fortes pour les itinéraires des camions.

Source : lecercle.lesechos.fr

lundi, 02 septembre 2013

Pas évident de communiquer sur l'algue verte

Presque personne ne sait ce que fait "le Corto", une barge occupée devant le Moulin-Blanc. Même les professionnels de la mer ignorent l'activité de ce bateau souvent mobilisé pas très loin de la plage.

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Pas évident de communiquer sur l'algue verte, en pleine saison estivale, pour les villes et communautés qui prennent soin de ne pas claironner qu'elles sont bien là, en moins grande quantité cette année mais tout de même bien présentes dans les deux à trois mètres de fond. Reste à mesurer l'impact d'un tel ramassage mécanique sur le fond, collecte qui devrait s'intensifier cet automne sur une période de 30 jours. Et plane sur le sujet le développement d'une filière industrielle de l'algue au détriment de la prévention et des efforts pour s'en prémunir, selon des associations environnementales qui suivent de près le sujet.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site brest.letelegramme.fr

samedi, 31 août 2013

On consommait des plantes pour leur goût

Des poteries révèlent que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs consommaient des plantes pour leur goût autant que pour leur apport énergétique. Dès avant le développement de l’agriculture, les chasseurs-cueilleurs du mésolithique utilisaient déjà des condiments pour agrémenter leurs repas affirment une équipe internationale de chercheurs menée par les archéologues de l’université de York, aux États-Unis. Ils apportent comme preuve de ce goût pour la nourriture épicée, une poterie vieille de plus de 7.000 ans contenant des traces d'alliaire officinale ou herbe à ail (Alliaria petiolata) ainsi que des résidus d'animaux et de poissons.

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L’herbe à ail n’a quasiment aucune valeur nutritive et aurait donc été utilisée pour ces qualités gustatives. Les feuilles de cette plante dégagent en effet une saveur aillée lorsqu'elles sont froissées. Au néolithique, les hommes utilisaient les plantes pour satisfaire des besoins énergétiques mais aussi pour leur goût.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com