Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 12 février 2014

Sur les épaules de Darwin

Selon Jean Claude Ameisen, Darwin est le Newton des sciences du vivant, son influence a été colossale, d'où l'altitude de ses épaules qui permet de voir plus loin. Darwin a pulvérisé le vieux mythe d'une nature vivante immuable depuis la création, alors que cette nature n'avait jamais cessé de se métamorphoser sur des périodes très longues.

sciences,darwin,newton,ameisen,france inter,biologie,écologie,géologie,éducation,philosophie


L'idée du changement perpétuel, devenue grâce à Darwin un mode de pensée universel, s'est imposé peu à peu à de nombreuses autres sciences, depuis la linguistique jusqu'à l'économie, en passant par la géologie et la cosmologie. Grâce à Darwin,on sait que nous sommes des cousins très éloignés des arbres et des cousins très proches des bonobos. Désormais qu'on sait qu'on est aussi des cousins vraiment très lointains des étoiles dans lesquelles, il y a des milliards d'années, ont été synthétisés les éléments chimiques qui nous constituent.

Source : NouvelObs 02228

mardi, 11 février 2014

L'impact des loisirs

En 2008, l’enquête de la DEPP, Division Evaluation Prospective et Pilotage, chez des enfants de 11 ans, ne révélait pas d’impact des loisirs, mêmes fréquents sur les performances scolaires et cognitives. Mais depuis, les technologies du numérique ont explosé et envahi le quotidien. La DEPP a réalisé une nouvelle enquête en 2011 sur un large échantillon représentatif de 27 000 adolescents français (14 ans et demi) en classe de 3e de collège. De nombreux tests ont été utilisés : deux tests de lecture/compréhension, douze tests de maths, un test de mémoire, etc... Les analyses montrent qu’il n’y a pas de différences statistiquement significatives entre les résultats des garçons et ceux des filles. Au quotidien, les deux activités les plus fréquemment pratiquées par ces adolescents sont l’écoute des musiques actuelles (79 %) et téléphoner ou envoyer des SMS (78 %). Vient ensuite la communication par internet avec ses ami(e)s (73 %). La quatrième activité au dessus de 50 % est la navigation sur internet (61 %). Les autres loisirs concernent la téléréalité (42 %), la recherche d’infos people sur internet, les chansons et les films d’action/policier/fantastiques. Le premier loisir non virtuel, les activités sportives n’apparaissent qu’à une fréquence de 26 %.

éducation,loisirs,société,sciences sociales,mathématiques,internet,littérature,musique,technologies,numérique


Les résultats montrent clairement les loisirs positifs ou négatifs pour les performances cognitives scolaires. La lecture est la plus bénéfique, une pratique fréquente est favorable à tous les tests, notamment à la compréhension (+10%) et surtout à l’acquisition de connaissances (+20%). Les jeux vidéo n’ont pas d’influence, on ne remarque aucune amélioration pour le raisonnement, ce qui infirme l’hypothèse de transfert de la pratique des jeux vidéo sur l’intelligence fluide, comme l’ont supposé certains chercheurs. A l’inverse, jouer aux jeux vidéo (action, combat, plateforme) n’a pas non plus d’incidence négative. Téléphoner très souvent a une incidence mais faible, sauf pour l’acquisition des connaissances de ceux qui téléphonent ou envoient des SMS (-10 %). Mais c’est le visionnage très fréquent des programmes de téléréalité (et également les séries romantiques) qui a l’impact le plus négatif sur les performances cognitives et scolaires, de -11 % pour les maths à -16 % pour les connaissances.
L'influence de la pratique fréquente de certains loisirs n’est pas négligeable. Si on compare le visionnage de programme de téléréalité à la lecture de romans (policiers ou de littérature), la différence est de 35 % pour les connaissances scolaires (mémoire encyclopédique). La raison principale est la richesse de vocabulaire : 1000 mots dans des livres, 4000 dans les magazines scientifique, 900 dans les bandes dessinées, 600 dans les émissions populaires en prime time pour les adultes, 6000 dans un manuel de 6e et 24 000 dans un manuel de 3e.

Source : cahiers-pedagogiques.com

lundi, 10 février 2014

2013 année très pluvieuse

En 2013, l’hydroélectricité a été un outil majeur pour répondre à la consommation électrique française et assurer la stabilité du réseau. Grâce à une année très pluvieuse, les édifices hydrauliques ont accru leur production de 18,7 % par rapport à 2012 pour atteindre 75,7 TWh, sur les 550,9 TWh produits en 2013 (dont 403,7 TWh nucléaires). L’hydroélectricité compte pour 13,8 % du mix électrique français (73,3% pour le nucléaire), et représente trois quarts de la production d’électricité d’origine renouvelable de la France.

climat,météo,électricité,énergies renouvelables,barrage,pluie,hydroélectricté


L'année 2014 sera-t-elle aussi favorable ? Si on fait le bilan de ce premier mois de janvier, on peut-être optimiste, façon de parler.

Source : usinenouvelle.com

samedi, 08 février 2014

New York sous l'eau

Les chercheurs de l'université de Rutgers aux Etats Unis ont conduit une enquête associant 90 experts internationaux dans 18 pays sur les conséquences du réchauffement climatique et la hausse des niveaux des océans. Les résultats de cette enquête révèlent que la plupart des experts sont plus pessimistes que le GIEC dont les projections sont de 28 à 98 centimètres d'augmentation du niveau de la mer d'ici à l'an 2100. Deux tiers des experts ont proposé des résultats plus hauts que les plus hautes estimations du GIEC, confirmant ainsi que l'organisation internationale a tendance à être plutôt modéré dans ses évaluations. A l'horizon de 2100, le pronostic est une hausse située entre 1,5m et 2m si les émissions de CO2 ne diminuent pas.

new york,inondation,changements climatiques,océan,co2,gaz à effets de serre,giec,climat


La situation la plus délicate concerne des villes comme Shanghai, Osaka, Manille, Tokyo car le niveau de la mer pourrait monter de 4,3m alors que le sol ne cesse de s'affaisser à cause de l'urbanisation. La moitié de la conurbation de Shangaï sera exposée au risque inondation en cas de forte tempête. Une réalité qui touchera également le delta de la Rivière Rouge au Vietnam et le delta du Mississippi aux Etats-Unis. Avec un mètre d'augmentation du niveau de la mer, la ville de New York sera exposée à de graves inondations tous les 3 à 20 ans, au lieu d'une fois par siècle.


Source : notre-planete.info

vendredi, 07 février 2014

Le paysage forestier se transforme

Selon l'Inra, les forêts paient les conséquences du changement climatique mais permettent aussi de lutter contre ce réchauffement en absorbant l'excès de gaz carbonique. Elles sont capables de stocker 10 à 15% des gaz à effet de serre sous réserve bien sûr que le bois produit ne soit pas brûler comme source d'énergie mais utiliser comme bois de construction.

foret,changements climatiques,bois,bâtiment,énergies renouvelables,aquitaine,températures,gaz à effets de serre,co2


En Aquitaine, dont le taux de boisement dépasse les 40%, avec l'augmentation des températures, des problèmes sanitaires nouveaux risquent d'apparaître, notamment des insectes thermophiles qui pourraient proliférer. Des espèces migrent, le chêne vert s'éloigne progressivement de l'océan vers l'intérieur des terres. Le paysage forestier est appelé à se transformer. Il Faut dès maintenant, multiplier la diversité des espèces et même la diversité des origines dans chaque espèce.

Source : Revue n°50 du Conseil régional d'Aquitaine

jeudi, 06 février 2014

Les conflits d'intérêts faussent les études

Des chercheurs espagnols de l'université de Navarre ont examiné 18 conclusions d'études concernant le lien entre la consommation des boissons sucrées et le surpoids. 6 avaient reçu des financements de groupes industriels comme Coca Cola et 12 se déclaraient sans conflit d'intérêts. Parmi ces 12 études, 10 concluaient à qu'il existait un lien direct entre la consommation de boissons sucrées et la prise de poids. Alors que 5 des 6 études financées par l'industrie agroalimentaire concluaient à une absence dse preuves scientifiques suffisantes pour établir un lien de causalité.

alimentation,population,santé,sciences,industrie,consommation


18 études est un nombre limité mais elles confirment les résultats des travaux antérieurs. Comment expliquer cette différence d'appréciation entre les études financées par les industriels et les autres ? La différence peut s'expliquer par une différence d'interprétation des données, malgré tout, les conflits d'intérêts doivent être mis en évidence pour tenir compte des conclusions de ces différentes études.

Source : NouvelObs 2228

mercredi, 05 février 2014

Projets citoyens ou locaux pour l'énergie renouvelable

En Allemagne, entre 2000 et 2010, plus de la moitié des capacités renouvelables électriques installées (53 GW au total) ont été financées par des personnes privées (40%) et des agriculteurs (11%). Dans le même temps, les quatre grands électriciens allemands (RWE, E.ON, EnBW, Vattenfall) n'ont investi que dans 7% des capacités renouvelables développées, note une étude réalisée par l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et l'agence rhônalpine de l'énergie et de l'environnement (RAAE), publiée en janvier. L'implication des citoyens allemands touche le photovoltaïque, l'éolien terrestre et la biomasse, mais pas seulement : "Cette tendance dépasse également le seul domaine de la production d'électricité, comme en témoigne le nombre croissant d'initiatives citoyennes visant à développer des réseaux de chaleur ou encore à devenir distributeur d'énergie à l'échelle locale, souvent en s'associant avec une régie municipale existante". Ce phénomène pourrait profondément bouleverser le marché énergétique allemand, "jusque-là dominé par les quatre grands électriciens qui représentent actuellement 80% de la production d'électricité".

énergies renouvelables,allemagne,france,électricité,chauffage,citoyens,projets locaux,coopérative


En France, les projets citoyens ou locaux restent minoritaires (bien qu'en augmentation), des mesures les favorisant pourraient être intégrées au projet de loi sur l'Economie sociale et solidaire (ESS), notamment sur le droit des coopératives. L'étude de l'Iddri et de RAAE a analysé les différences "culturelles" entre la France et l'Allemagne afin d'identifier les freins à l'investissement citoyen dans l'hexagone. "Face aux besoins colossaux de financement de la transition énergétique, les mécanismes participatifs présentent un intérêt indéniable pour mobiliser davantage l'épargne privée et assurer un fléchage vers les projets locaux". L'Allemagne comptait 75 coopératives de l'énergie en 2006, six ans plus tard, 754 étaient enregistrées. De plus, de nombreuses initiatives locales et citoyennes sont créées sous d'autres formes juridiques. La multiplicité des formes juridiques et leur souplesse boostent les initiatives citoyennes. En France, aucun format juridique "ne permet de répondre complètement à la spécificité citoyenne". La société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), si elle permet une gouvernance démocratique et la participation au capital de collectivités, est par ailleurs très contraignante : obligation d'avoir un commissaire aux comptes, d'avoir un employé, absence de plus-value sur les parts, restriction de la rémunération des dividendes au taux moyen de rendement des obligations d'entreprises privées (TMO), mise en réserve impartageable de 57,5% des bénéfices.

Source : actu-environnement.com

mardi, 04 février 2014

Tournant énergétique de l'hydrogène

Le rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), publié le 22 janvier, trace la « feuille de route » qui pourrait permettre de ne pas rater le tournant énergétique, technologique et industriel majeur de l'hydrogène. Les auteurs proposent de défiscaliser intégralement la production d'hydrogène issue de sources d'énergie non émettrices de gaz à effet de serre, d'étendre le "bonus écologique" aux véhicules utilitaires à pile à combustible et de simplifier le cadre réglementaire actuel régissant les véhicules à hydrogène. Ce rapport rappelle qu'1 kg d'hydrogène libère environ trois fois plus d'énergie qu'1 kg d'essence. Mais en raison de sa grande légèreté, l'hydrogène occupe, à poids égal, beaucoup plus de volume que tout autre gaz. C'est pourquoi pour produire autant d'énergie qu'un litre d'essence, il faut 4,6 litres d'hydrogène comprimé à 700 bars (700 fois la pression atmosphérique).

énergies renouvelables,pétrole,charbon,gaz à effets de serre,co2,hydrogène,sciences,transport,développement durable


Utilisé comme source d'énergie, l'hydrogène possède l'immense avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre et notamment de CO2. L'hydrogène en brûlant dans l'air n'émet aucun polluant et ne produit que de l'eau. Cette étude rappelle également qu'il suffit d'un kilo de dihydrogène (H2), stocké sous pression, (représentant un coût d'environ huit euros) pour effectuer une centaine de kilomètres dans un véhicule équipé d'une pile à combustible. Mais en attendant que l'on parvienne, d'une part, à exploiter de manière fiable et rentable les sources naturelles d'hydrogène issues des profondeurs du globe qui ont été récemment découvertes et d'autre part, à produire massivement de l'hydrogène à partir d'énergies renouvelables (soleil, vent et biomasse), cet élément reste aujourd'hui presque entièrement produit à partir d'hydrocarbures fossiles (gaz, pétrole, charbon) fortement polluants et émetteurs de grandes quantités de gaz à effet de serre.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article très détaillé, publié sur le site : notre-planete.info

lundi, 03 février 2014

La vigne en perpétuelle évolution

Le secteur des vins représente en Aquitaine 30% de la valeur de la production agricole. Selon l'Inra, les effets du réchauffement climatique sur la vigne sont observables en Aquitaine. Sur le cépage merlot, on pourrait assister, à la fin du siècle, à une avancée des dates de floraison et de vendanges d'environ 40 jours. La composition des raisins sera modifié avec des teneurs en sucres plus élevées, une baisse de l'acidité, des arômes différents. Malgré tout, de tout temps la vigne s'est adaptée et la typicité des vins ne cesse d'évoluer.

vigne,viticulture,aquitaine,bordeaux,vins,vin bio,cépage,gastronomie,réchauffement climatique
Cépages des vins rouges de Bordeaux


vigne,viticulture,aquitaine,bordeaux,vins,vin bio,cépage,gastronomie,réchauffement climatique
Cépages des vins du Languedoc Roussillon


Il faudra peut-être importer, dans le vignoble bordelais, des cépages du sud de l'Europe. Des expérimentations sont actuellement menées sur 52 cépages pour étudier leur capacité d'adaptation au terroir bordelais.

Source : Revue n°50 du Conseil régional d'Aquitaine

samedi, 01 février 2014

A l'heure des MOOC

Un MOOC (Massive Open Online Course) est un cours interactif en ligne, travail en groupes, échanges de savoir, forum de discussion. Un avantage majeur, apprendre des autres participants, un inconvénient, des étudiants volatiles qui testent, surfent, 20% d'abandons après la remise des premiers devoirs et 15% des inscrits passant un certificat validant les connaissances acquises.

mooc,éducation,sciences humaines,sciences,sciences sociales,université,amérique


Pour une université, un MOOC est un investissement important pédagogiquement et financièrement. Mais c'est un enjeu important pour le rayonnement au niveau mondial des universités. Les MOOC des universités américaines risquent d'être majoritaires, homogéniques ce qui conduirait à un appauvrissement. Les autres universités doivent créer et intégrer leurs propres MOOC de qualité dans leur cursus.

Exemple de MOOC : ITyPA 2, le MOOC pour construire son environnement d'apprentissage personnel.
Le cours de la semaine 5 :La dimension sociale de l’apprentissage. Quels rôles jouent notre environnement, notre entourage dans nos apprentissages ? Comment peut-on apprendre des autres, avec les autres ? Y a-t-il des environnements plus propices que d’autres à l’apprentissage social ? Comment harmoniser espaces virtuels et espaces physiques pour améliorer la circulation des savoirs et la construction collective des compétences ?

vendredi, 31 janvier 2014

Les poissons fourrage

13 scientifiques internationaux, spécialistes du monde de la mer, montre que les sardines, harengs, anchois… qui représentent aujourd'hui 37 % de la pêche totale contre 8 % dans les années 1960, servent presque exclusivement à fabriquer de la farine pour alimenter les poissons d'élevage carnivores. On les appelle des «poissons fourrage» pour l'aquaculture.

alimentation,poissons,pêcher,environnement,aquaculture,sciences,écosystème,océans,mer,consommer


L'étude montre que ces poissons sont financièrement plus rentables si on les laisse dans la mer pour nourrir les plus gros (thons, cabillauds…) que si on les capture au profit des fermes aquacoles. Il faudrait diviser les captures maximales des poissons fourrage par deux, si on veut éviter de mettre en péril l'ensemble des animaux marins victimes de la surpêche d'un côté et du manque de nourriture de l'autre. Selon les scientifiques, il faut laisser au moins 40 % de la biomasse vierge si l'on veut éviter que les écosystèmes marins ne disparaissent. D'autant que les poissons fourrage sont très vulnérables. Quel que soit l'état du stock, ils se déplacent en banc et sont donc faciles à attraper. Dans certaines régions, les stocks ont été totalement décimés (mer Noire, Namibie…). Au Pérou, les anchois avaient presque disparu au milieu des années 1980. Vingt ans plus tard, le stock peine à se reconstituer.

Source : lefigaro.fr/environnement/

mercredi, 29 janvier 2014

Comprendre le Monde au quotidien

Partir à la découverte des phénomènes qui nous entourent pour combler notre curiosité scientifique. On vit dans un monde rationnel, il y a une explication à tout. Mais est-on capable de les donner, ces explications ? Voici la présentation de l'Université Numérique : Faisons un petit test : c’est le matin, la radio se déclenche et vous réveille. Est-ce que vous savez comment est produite l’électricité qui alimente votre radioréveil ? Ou si vous utilisez un réveil à piles, pourquoi celles que vous utilisez ne peuvent pas être rechargées, alors que celles de votre appareil photo se rechargent sans problème ? Et pourquoi le savon mousse-t-il ? Au cours du petit déjeuner vous faites tomber votre tartine. Pourquoi est-ce qu’à chaque fois, c’est le côté beurré qui tombe sur le carrelage ?


FUN-MOOC : QuidQuam ? Eureka ! - Comprendre le... par fr-universite-numerique
Les cours s’adressent à toute personne désireuse de satisfaire sa curiosité scientifique. Un enseignant peut également y voir une nouvelle forme d’enseignement originale et complémentaire de son cours présentiel, afin de confronter le programme du cours à la culture scientifique du quotidien. Ce sera le cas notamment à l'Université Bordeaux 1. Il n’y a pas de prérequis obligatoires pour suivre ce MOOC. Cependant, les contenus sont plus facilement accessibles par des personnes ayant un niveau de terminale scientifique. Plan du cours qui débute le 12 février 2014 :

Semaine 1 : Des énergies fossiles aux énergies du futur…
Semaine 2 : Le Transport
Semaine 3 : La Terre, notre planète
Semaine 4 : Destination Espace
Semaine 5 : Une virée Nature
Semaine 6 : Comprendre le corps humain
Semaine 7 : Les Technologies du quotidien
Semaine 8 : Les nombres dans notre quotidien
Semaine 9 : Bizarre, vous avez dit Sciences

On peut s'inscrire sur le site france-universite-numerique-mooc.fr

lundi, 27 janvier 2014

Le rapport avec l'universel

Un des effets de la mondialisation est une transformation profonde du rapport avec l'universel qui est en train de se mettre en place. L'accès à l'universel avait été longtemps le privilège des intellectuels, qui avaient l'optimisme raisonnable de croire qu'il leur était accessible. Effectivement, de Montaigne à Valéry, cet accès a été maintenu.

sciences sociales,sciences humaines,éducation,philosophie,planète


Ca ne veut pas du tout dire qu'aujourd'hui l'universel ait disparu, loin de là. D'abord parce qu'il y a un universel scientifique qui s'est largement répandu. Mais il y a un rapport du particulier avec l'universel qui s'est profondément transformé. Il faut s'y faire : il n'y a plus de philosophies de la totalité et nous devons affronter cette atomisation générale.

Propos de Pierre Nora diffusés dans le numéro 09978 du Nobs

On peut aussi lire la lettre ouverte à Pierre Nora sur blogs.mediapart.fr

samedi, 25 janvier 2014

Les tilapias consommés en abondance

Les tilapias sont des poissons exotiques consommés en abondance partout dans le monde. Le tilapia est le poisson d’élevage par excellence : c’est une des principales espèces d’aquaculture en Asie, en Afrique et en Amérique du sud. Il est le 2ème poisson d’élevage au niveau mondial, après la carpe. Sa couleur varie fortement selon les spécimens, du bleu très sombre au rouge orangé.

alimentation,afrique,consommer,poissons,égypte,aquaculture


On mange du tilapia depuis des siècles en Afrique, son continent d’origine. Son élevage remonterait à l’Égypte ancienne, il y a 4 000 ans. Son exploitation ne commencera que plusieurs siècles plus tard en Afrique du Sud, lorsque les colons belges et anglais ont décidé de l’exploiter pour faire face aux pénuries de viande occasionnées par la Seconde Guerre mondiale. On ne le découvrira dans les pays du nord que vers les années 1990. S’il n’est pas encore très populaire chez nous, les américains eux en sont devenus très friands. Le tilapia compte en effet parmi les 10 poissons les plus consommés aux Etats-Unis. Jusqu’en 2004, le saumon et la truite arc-en-ciel étaient les poissons les plus vendus au monde. Aujourd’hui, c’est le tilapia.

Source : consoglobe.com

vendredi, 24 janvier 2014

Consommer son électricité photovoltaïque

Extraits de l'article de la revue Bati Métiers, N°33 de décembre 2013 :
Consommer sa propre production d'électricité photovoltaïque n'est plus exceptionnel. L'autoconsommation de tout ou partie de l'électricité générée par une installation photovoltaïque constitue une alternative de plus en plus intéressante à l'injection totale de l'électricité sur le réseau public de distribution. Un guide à l'autoconsommation expose cette solution qui devient abordable et devrait se démocratiser dans l'avenir.

électricité,photovoltaïque,solaire,consommer autrement,autonomie,autoconsommation,architecture,batiment


Actuellement, deux études économiques sont proposer lors des devis, l'une pour une vente totale, l'autre en autoconsommation partielle. Dans la majorité des cas, la vente totale reste aujourd'hui la plus rentable, mais un client sur 5 gagnerait à adopter l'autoconsommation, par exemple dans les cas de faible consommation ou de constructions neuves. En surdimensionnant de 20% l'installation, il serait possible de financer l'investissement par la revente de l'excédent d'électricité sur le réseau.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site gmpv.ffbatiment.fr

jeudi, 23 janvier 2014

Imposer aux vignerons le passage d’un insecticide

En réaction à la convocation au tribunal des vignerons faisant suite aux arrêtés préfectoraux imposant le passage d’un insecticide sur des vignobles de Bourgogne pour éradiquer la cicadelle vectrice de la maladie de la flavescence dorée, plusieurs organisations déclarent soutenir et défendre les viticulteurs qui refusent cette obligation de traitement insecticide systématique. Les pulvérisations d’insecticides ont été rendues obligatoires sur de vastes zones géographiques malgré l’absence de diagnostic préalable sur la présence avérée ou non de flavescence.

insecticides,vigne,viticulture,environnement,vin bio,santé,insectes


Envisager la gestion sanitaire d’une maladie uniquement par l’objectif d’éradication de l’insecte et donc des traitements systématiques n’est pas en accord avec notre conception du vivant et est illusoire. Ces traitements systématiques, qui n’ont d’effets que ponctuels et à court terme, vont réduire à néant le résultat de nombreuses années de travail pour mettre en place un écosystème équilibré favorisant l’autorégulation des maladies et du parasitisme.

Source : generations-futures.fr

mercredi, 22 janvier 2014

Définir l'écologie

André Gorz : De toutes les définitions possibles, j'aimerais privilégier d'abord la moins scientifique, celle qui est à l'origine du mouvement écologiste, à savoir le souci du milieu de vie en tant que déterminant de la qualité de la vie et de la qualité de la civilisation. Les premières grandes manifestations de ce souci se sont développées en Amérique du nord, puis au Japon, puis en Allemagne, d'où elles ont gagné le reste de l'Europe.

urbanisme,environnement,écologie,amérique,japon,europe


Elles ont pris la forme de mouvement de protestation, souvent violemment réprimés, contre la confiscation de l'espace public par les méga-industries, des aéroports, des autoroutes qui venaient bouleverser, bétonner, techniciser le peu de milieu "naturel" qui restait et répandre des polluants et des nuisances. La résistance des habitants à cet envahissement de leur milieu de vie n'était pas une simple "défense de la nature". C'était une lutte contre la domination, contre la destruction d'un bien commun par des puissances privées, soutenues par l'Etat, qui déniaient aux populations le droit de choisir leur façon de vivre ensemble, de produire et de consommer.

Source : Le Nouvel Obs M 09978

mardi, 21 janvier 2014

La chaleur de la Terre provient de la radioactivité

L'essentiel de la chaleur dégagée par la Terre provient de la radioactivité. C'est l'énergie nucléaire produite par la désintégration de l'uranium, du thorium et du potassium. Ce flux géothermique est si faible à la surface du globe qu'il ne peut être directement capté. En fait, on exploite la chaleur accumulée, stockée dans certaines parties du sous-sol via des nappes d'eau. Cette eau est alors captée au moyen de forages. Les caractéristiques du fluide géothermique extrait, température et composition, dépendent de celles de la formation géologique. Il en résulte une multiplicité de techniques et de modes de valorisation. C'est pourquoi on distingue plusieurs types de géothermie et de filières en fonction des technologies utilisées et de leurs applications.

énergies renouvelables,géologie,géothermie,nucléaire,chauffage,bâtiment,uranium


Les ressources géothermales dites de "basse énergie" se caractérisent par une température comprise entre 30 et 150 °C. Elles se rencontrent normalement à une profondeur moyenne de 1 000 à 2 500 m dans des formations rocheuses et perméables remplies d'eau, situées principalement dans des bassins sédimentaires de très grandes dimensions. C'est le cas de l'aquifère du "Dogger" présent à 1 700 m sous le bassin parisien, qui présente une température variant entre 60 et 85°C. D'autres nappes sont situées à moins de 100 mètres de profondeur mais leur température n'excède alors guère 30°C. Dans ce cas, l'eau chaude peut être envoyée directement dans les radiateurs lorsqu'elle est suffisamment pure et à des conditions de températures adéquates, sinon on utilise des pompes à chaleur géothermales (PACG). On distingue également : la géothermie sur nappe, avec deux forages sur une nappe phréatique à 8-10 m de profondeur ou le système rateau : des câbles sont enterrés horizontalement à faible profondeur (0,6 à 1,2 m) pour capter le rayonnement solaire qui chauffe le sol. On estime la surface nécessaire de 1,5 à 2 fois la surface habitable pour chauffer sa maison individuelle, ce qui implique donc un grand terrain. Enfin, les coûts de fonctionnement sont extrêmement bas : de 0,3 à 0,6 centimes d'euros le kw par heure.


Source : notre-planete.info

lundi, 20 janvier 2014

Le moteur Stirling utilisé en micro-cogénération

La cogénération est la production simultanée de deux formes d'énergie à partir d'une source d'énergie primaire, par exemple produire de l'électricité et du chauffage pour un usage domestique à partir de bois sous différentes formes, de gaz, de soleil... L'intérêt réside dans le rendement renforcé d'une telle installation. On parle souvent de micro-cogénération pour qualifier un usage domestique par rapport à la cogénération qui concerne plus particulièrement de grosses installations industrielles de production d'énergie.

électricité,énergies renouvelables,chauffage,autonomie,industrie


Exemple d'une installation de cogénération qui a pour particularité de récupérer les pertes thermiques liées à la production d'électricité pour les réutiliser dans la production de chaleur.

samedi, 18 janvier 2014

Le moteur Stirling n'a pas la renommée qu'il mérite

Au 19ième siècle, il arrivait fréquemment que des chaudières à vapeur explosent. Aussi Robert Stirling, qui poursuivit de brillantes études à l'université d'Edimbourg de 1805 à 1808, à imaginer un moteur sans chaudière soumise à de trop fortes pressions. Le principe de fonctionnement est relativement simple : la combustion est externe, le fluide principal est de l'air à une modeste pression et est soumis au cycle suivant : chauffage, détente, refroidissement puis compression. Cette invention eut des applications dans le monde agricole et dans l'industrie jusqu'en 1922 pour pomper de l'eau ou entraîner des générateurs de courant électrique. Cependant, elle ne connut pas tout l'essor que Robert Stirling aurait pu souhaiter. La machine à vapeur, puis à la fin du dix-neuvième siècle, le moteur à combustion interne s'imposèrent. Ensuite, on vit les premières applications industrielles de la motorisation électrique.

énergies renouvelables,sciences,solaire,industrie,économie,écologie,autonomie,électricité
Intégration d'un moteur Stirling dans une installation de chauffage


Robert Stirling et son moteur n'ont pas la renommée qu'ils méritent. Il est probable que le vingt-et-unième siècle, avec ses soucis en matière d'énergie et d'écologie, verra la réparation de cette injustice. Robert Stirling a longtemps attendu son heure, celle-ci arrivera, sans aucun doute, plus de deux siècles après sa naissance.

Pour en savoir plus sur le moteur Stirling, on peut consulter le site moteurstirling.com