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lundi, 27 octobre 2014

Réchauffement de la Méditerranée en cause ?

Face aux inondations du sud-est de ces dernières semaines, on évoque la responsabilité des changements climatiques en cours. En effet, par rapport à la même période l'année dernière, la température de la mer Méditerranée est de 2°C à 3°C supérieure : avec une eau sur les côtes qui côtoie encore 23°C au 15 octobre 2014, selon les données enregistrées par les bouées positionnées dans le Golfe du Lion. Ce réchauffement notable peut-il être attribué au réchauffement des eaux constatés dans de nombreuses régions du monde ? Le dernier rapport du GIEC indiquait que les océans jouent un rôle considérable dans l'atténuation du changement climatique en absorbant 90 % de l'augmentation de la quantité d'énergie reçue dans le système climatique. Or, les couches océaniques superficielles (moins de 700 m de profondeur) se sont réchauffées.

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Pour Météo-France, il semble encore difficile d'être affirmatif : « On ne peut pas à ce stade attribuer au changement climatique des évènements ponctuels. Par ailleurs, on n'observe pas de tendance à l'augmentation du nombre d'épisodes de pluies diluviennes dans le sud-est de la France depuis qu'on peut les recenser de manière précise (à partir de 1958), y compris pour les épisodes les plus intenses. » De plus, « On ne peut pas actuellement dire si les événements de pluies diluviennes dans le Sud-Est seront plus nombreux à la fin du siècle. Ces phénomènes sont d'une taille trop petite pour être reproduits par les modèles qui simulent l'évolution du climat. » Toujours est-il que le réchauffement climatique en cours contribue inévitablement à faciliter la reproduction de ce type de phénomène.


Source : notre-planete.info

samedi, 25 octobre 2014

Les miels sont contaminés par des microplastiques

Fin 2013, une étude allemande révélait que du miel vendu outre-Rhin incorporait des particules de plastique, d’une taille de 0,01 à 9 mm selon les résidus. S’agit-il d’un problème propre à l’Allemagne ou bien d’une contamination plus globale ? 60 Millions de consommateurs a voulu en avoir le cœur net en passant au crible le contenu de douze pots de miel, achetés en France mais contenant du miel de provenances diverses. Les résultats plaident pour l’hypothèse d’une contamination globale. Quels que soient leur origine et leur mode de production (conventionnel ou bio), tous les échantillons sont contaminés par des microplastiques.

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Les miels les plus pollués affichent jusqu’à 265 microrésidus par kilo, soit trois fois plus que les références les mieux notées. Les analyses ont mis en évidence trois types de microplastiques présents dans le miel : des fibres, qui pourraient être d’origine textile ; des fragments, dont on peut supposer qu’il s’agit de produits de dégradation de plastiques plus volumineux ; et des granules, qui pourraient provenir de cosmétiques ou de rejets industriels. Les chercheurs allemands ont détecté des microparticules dans l’eau de pluie, dans l’atmosphère et dans certaines fleurs. Dispersées dans la nature, elles seraient collectées par les abeilles en même temps que le pollen, rapportées à la ruche, puis intégrées au miel.


Source : 60millions-mag.com

vendredi, 24 octobre 2014

Concentration ou distraction

On oppose souvent la bonne capacité de concentration à la distraction. En faisant tant de choses à la fois, on ne peut plus se concentrer ?
Voici un extrait de l'intervie d'Eric Aeschimann dans le nouvel Obs de la semaine dernière :
... Je propose de voir l'évolution de l'attention comme une adaptation aussi prometteuse par certains côtés qu'inquiétante par d'autres.

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Article de lefigaro.fr : on-ne-peut-pasfaire-plus-de-deux-choses-a-la-fois


La multi-attention a toujours existé, c'est une faculté de l'esprit humain : simplement les jeunes générations apprennent à le développer davantage, et ce qui apparaît comme de la distraction est souvent une réponse très habile et très compétente à des sollicitations multiples ou à un élargissement du champ de perception.

jeudi, 23 octobre 2014

Habiter dans une boutique

Des boutiques à Paris, agencées comme des appartements. Les apartment stores fleurissent un peu partout : Londres, Berlin, Paris, New-York pour dire ce qu'ils sont à travers ce qu'ils aiment. Présenter ses produits dans un univers de Home Sweet Home est la grande tendance.

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Les bouquins d'architecture traînent sur le canapé. Un lieu de vie où tout est à vendre et mis en scène comme à la maison, on peut servir un café dans le coin cuisine.... Le lit, le frigo, la cave à vins, les chaises, les CD... Marketing de l'intime, performance artistique, réflexion transversale, un nouveau sens du commerce.

mercredi, 22 octobre 2014

Les pétoncles ont nourri nos ancêtres

On imagine sans peine qu'autrefois, comme aujourd'hui dans les pays du tiers-monde, les apparences physiques des habitants de l'île de Ré étaient tributaires des conditions de vie et d'alimentation. Mais sur l'île de Ré, comme ailleurs sur les côtes, grâce à la récolte des coquillages les déséquilibres alimentaires graves sont rares.

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Cette alimentation, frugale mais relativement riche, est encore présente au XIXe siècle :"La nourriture des habitants de l'île est à peu près uniforme et des plus frugales. Malgré les nombreuses sociétés de panification qui fournissent du pain de froment, beaucoup de familles ont conservé l'usage du pain d'orge ou mélangé, notamment à Loix, à Ars, aux Portes. Les poissons, les légumes, les oeufs et surtout les mollusques de terre et de mer forment la base de l'alimentation ; les moules, les palourdes, les huitres portugaises qui pullulent sur les côtes, les "jambes", sont pêchées chaque jour en abondance, et il se fait pendant trois mois une consommation absolument invraisemblable d'escargots récoltés dans les vignes. L'hiver ce sont les pétoncles qui sont mangés pendant la période où la pêche est autorisée. La viande de boucherie ne se consomme qu'en très petite quantité."
Source : les cahiers de la mémoire n°44 et le site a.gaudin.free.fr

lundi, 20 octobre 2014

L'économie, une science humaine et sociale

Jean Tirole est devenu lundi dernier 13 octobre le Nobel d'économie 2014. Le magazine scientifique SCIENCES ET AVENIR rediffuse sur son site une interview d'octobre 2011.
L’économie utilise aujourd’hui l’outil mathématique de façon massive. Pourtant, selon vous, il s’agit d’une science humaine et sociale. Pour quelle raison ?
Il est vrai qu’il n’existe pour ainsi dire plus d’économie sans mathématiques ! Mais elle est incontestablement une science sociale, au même titre que la psychologie, la sociologie, le droit, la science politique… pour la bonne raison qu’elle décrit des comportements humains.
ce qui m'a attiré vers l’économie, c'est cette combinaison de rigueur mathématique et de comportements humains. Lycéen, je lisais beaucoup de livres d’histoire et de sociologie. J’appréciais Claude Lévi-Strauss et Marcel Proust qui analysaient parfaitement les petits jeux auxquels nous jouons avec les autres et avec nous-mêmes.

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Qu’est-ce que la théorie des jeux, très en vogue aujourd’hui ?
Il s’agit d’analyser les choix faits par les acteurs, tous interdépendants, dans une situation donnée. Par exemple, nous nous interrogeons sur la façon dont les concurrents vont réagir si une entreprise décide de baisser ses prix. Nous raffinons l’analyse grâce à une théorie connexe, dite théorie de l’information. En effet, un acteur donné ne sait pas toujours exactement de quelle information dispose ses concurrents ! Or, cette donnée est capitale pour prendre des décisions. J’ai beaucoup exploré et approfondi la théorie des jeux, notamment avec Eric Maskin. Nous avons défini la notion « d’équilibre de Markov parfait » qui montre qu’on peut toujours identifier une variable– comme la part de marché d’une entreprise ou sa capacité de production, l’endettement d’un Etat, etc. – qui synthétise à elle seule toute l’histoire d’un jeu, et qui permet de prévoir ce que seront les stratégies des acteurs.

samedi, 18 octobre 2014

Intérêts de la technologie des LED

Les physiciens japonais Isamu Akasaki, Hiroshi Amano et le physicien américain d'origine japonaise Shuji Nakamura sont les prix Nobel de physique 2014. Au début des années 1990, ces trois chercheurs ont en effet réussi à obtenir par leur persévérance des diodes électroluminescentes bleues. Beaucoup avaient échoué avant eux durant près de 30 ans malgré des efforts soutenus. Ce n'est pas une simple question de couleur. Ces trois scientifiques ont initié une révolution technologique dont toutes les conséquences ne se sont pas encore fait sentir, mais qui pourrait être pour le XXIe siècle ce que l’ampoule d’Edison fut pour le XXe siècle.

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L’un de ses intérêts majeurs de la technologie des diodes électroluminescentes (Light-Emitting Diode, LED) est sa faible consommation en électricité. Contrairement aux lampes à incandescence, qui produisent beaucoup de chaleur, l’utilisation de semi-conducteurs dans les Led permet une conversion quasiment directe de l’électricité en lumière. On pouvait donc imaginer, par exemple, remplacer l’éclairage des villes par des Led. Mais il fallait pour cela pouvoir produire de la lumière blanche. Or, pendant longtemps, les Led ne permettaient de produire que de la lumière rouge ou verte. Une solution pour obtenir de la lumière blanche était bien sûr évidente : utiliser conjointement des Led rouges, vertes et bleues. Plus facile à dire qu'à faire. La mise au point de ces Led bleues s’est en effet révélée très ardue. Akasaki, Amano et Nakamura y sont finalement parvenus en utilisant du nitrure de gallium-indium.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 17 octobre 2014

Les chèvres comme agents de contrôle biologique

Les espèces invasives menacent la biodiversité en rompant l’équilibre des écosystèmes. C'est le cas des roseaux communs Phragmites australis qui envahissent les marais d'Amérique du Nord. Comme ces végétaux peuvent atteindre des hauteurs de plus de 3 m, ils génèrent des couches denses de déchets lignifiés, gênent la croissance d'autres plantes qui peuvent manquer de lumière et altèrent la fonction du marais. Des pesticides chimiques ont été utilisés ces cinq dernières années, avec un succès mitigé. Ce sont 80.000 ha qui auraient été traités pour un coût de 4,6 millions de dollars par an. Les techniques mécaniques (fauchage, brûlage) sont tout aussi coûteuses et inefficaces.

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Des chercheurs ont voulu tester l’utilisation du bétail comme agent de contrôle biologique contre ces roseaux. Ils ont placé deux chèvres dans des enclos de 8,5 x 40 m. Ils ont ainsi montré qu’en utilisant une rotation du pâturage des chèvres, il était possible de réduire la couverture en roseaux de 80 %. Au fil du temps, ce pâturage contrôlé a aussi permis aux espèces de plantes natives de se rétablir.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article paru sur le site futura-sciences.com

jeudi, 16 octobre 2014

Le trait de côte recule

Depuis quelques années, les riverains et pêcheurs de bord de mer ont pu remarquer une modification du paysage dunaire et de la plage avec une régénération en sable moindre, des blockhaus se sont retrouvés au milieu des eaux. Des dunes ont disparu. Certes, le recul du trait de côte est en moyenne de 1 à 3 mètres par an, un phénomène observé sur la plupart des littoraux du globe, et peut croître jusqu'à 5 ou 7 mètres en cas de tempêtes, telles Xynthia, Christine, Brigitte et sans oublier Hercule.

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A Lacanau, les travaux de renforcement du front de mer ont repris et les pelleteuses au travail sur la plage centrale de la station en témoignent. Les cicatrices laissées par les épisodes météorologiques peu cléments de l'hiver 2013 sont donc encore visibles pour les promeneurs du front de mer. Une course contre le temps puisque cette reconstruction des protections littorales doit être achevée en décembre avant d'éventuels nouveaux assauts hivernaux de l'océan. Sur le littoral aquitain, on envisage de plus en plus sérieusement, à terme, de déplacer les activités touristiques et économiques vers l'intérieur des terres.

Source : aqui.fr

mardi, 14 octobre 2014

Voiture écolo, lithium polluant

Selon les géologues chinois, les lacs asséchés de la région autonome du Tibet ont une concentration en sels de lithium, qui serait égale pour certains d'entre eux à celle que l'on peut trouver en Amérique latine, dans la Cordillère des Andes, ce qui en font des gisements prisés par les industries. Le principal problème de l'extraction du lithium de ces lacs salés est la pollution engendrée par les solvants utilisés pour la production. En plus de cette contamination, le lithium se retrouve dans les sources d'eau potable. En plus de l'eau, c'est également l'air et le sol qui sont pollués par des usines déployées dans une région encore vierge de toute industrialisation il y a quelques années. La Chine, avec 13 % de la réserve mondiale de lithium, est loin des 73 % de l'Amérique latine.


La batterie du véhicule contient du lithium qui nécessite un important volume d'eau dans son extraction. Les projets d'exploration de lithium à Salinas Grandes en Bolivie, ont été lancés sans respecter les droits des communautés locales à être consultées. Depuis plus de deux ans, 33 communautés originaires de Salinas Grandes réclament devant la Cour Suprême de la Nation que leurs droits soient respectés.

lundi, 13 octobre 2014

Retour de l'Hermione à Rochefort

Au XVIIIème siècle, l’Hermione est le nom d’une frégate construite à Rochefort. C'est un navire à trois mâts et un seul pont de batterie. C’est une frégate de 12, c'est-à-dire qu’elle est armée avec 26 canons de 12 livres (6kg) et 6 canons de 6 livres (3kg). En temps de guerre, elle protège le commerce, sert en éclaireur des navires plus gros, transmet les signaux et porte secours aux bâtiments endommagés. C’est un navire spécifique du XVIIIème, de dimensions modestes par rapport aux forteresses flottantes qu’étaient les vaisseaux de 80 ou 100 canons. Une décision du 02/11/1778, approuvée par le roi conduira à la construction en 6 mois de l’Hermione qui est mise à la mer le 28 avril 1779.

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Le 10 mars 1780,, le Marquis de La Fayette embarque sur la frégate Hermione. Après 38 jours de mer, le 28 avril, La Fayette débarque à Boston. S’étant mise à la disposition des Américains, l’Hermione repart le 14 mai pour une mission de surveillance de la côte entre la baie de Boston et celle de
Penolscot. Le 7 juin, l’Hermione tire 260 coups de canons en une heure et demie contre la frégate anglaise l’Iris qui s'enfuit. Il y a 10 morts et 37 blessés côté français. Le commandant La touche est blessé au bras. Le 16 mars 1781, la frégate participe à une bataille dans la baie de Chesapeake. Le 4 mai, le Congrès Américain est reçu à bord de l’Hermione. Le 21 juillet, l’Hermione tire 509 coups de canons lors de la bataille de Louisbourg au Canada. Le 25 février 1782, retour de l’Hermione à Rochefort. 14 ans après sa construction, l’Hermione touche des hauts-fonds au large du Croisic, près de l’estuaire de la Loire. Le Capitaine Pierre Martin fait évacuer l’équipage et l’Hermione sombre quelques heures plus tard.


Source : histoire_hermione__038543000_1515_24052011.pdf

samedi, 11 octobre 2014

Tram-train du Médoc ou simple ligne de Tram D ?

Ce mercredi 9 octobre, le rapporteur public a conclu à l'annulation de deux arrêtés préfectoraux portant sur la déclaration d'utilité publique de la future ligne D du tramway de Bordeaux et le tram-train du Médoc. Le magistrat représentant le ministère public a pointé des « incertitudes », des « lacunes » et constaté une certaine « opacité » dans le dossier d'enquête publique de la ligne D qui doit relier la place des Quinconces au quartier de Cantinolle à Eysines, en 2017.

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Selon le rapporteur public, « le point le plus délicat » concerne l'évaluation socio-économique « qui ne permet pas à la population d'apprécier l'utilité publique du projet ». Il a examiné les chiffres de projection de la fréquentation et craint que les hypothèses indiquées ne soient « surévaluées ». Il s'interroge aussi sur les recettes et les conditions de financement de la ligne. « Il est très difficile d'apprécier où se trouve le taux de rentabilité interne exacte du projet. Il présente des lacunes qui ne sont pas anecdotiques concernant son évaluation économique ». Selon lui dans un premier temps, le tram-train du Médoc doit en fait se présenter sous la forme d'une simple ligne de tramway.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié dans Sud-Ouest

vendredi, 10 octobre 2014

Le jardin planétaire

Selon Gilles Clément, le brassage planétaire est le résultat d’une agitation incessante des flux autour de la planète : vents, courants marins, transhumances animales et humaines, par quoi les espèces véhiculées se trouvent constamment mélangées et redistribuées. Les plantes et les animaux se redistribuent selon leurs capacités de vie au sein des grandes zones climatiques sur la planète.

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Le brassage planétaire menace la diversité spécifique par la mise en concurrence d’espèces d’inégales vitalités mais induit de nouveaux comportements, de nouveaux paysages, parfois aussi de nouvelles espèces. Le jardin, pris dans le sens traditionnel, est un lieu privilégié du brassage planétaire. Chaque jardin, fatalement agrémenté d’espèces venues de tous les coins du monde, peut être regardé comme un index planétaire. Chaque jardinier comme un entremetteur de rencontres entre espèces qui n’étaient pas destinées, à priori, à se rencontrer. Le brassage planétaire, originellement réglé par le jeu naturel des éléments, s’accroît du fait de l’activité humaine, elle-même toujours en expansion.

Pour en savoir plus sur le concept de jardin planétaire, on peut consulter le site de Gilles Clément, ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier : gillesclement.com

jeudi, 09 octobre 2014

La frégate de la liberté

À l’occasion de la venue à Bordeaux de l’Hermione, les Archives municipales évoquent les liens étroits entre Bordeaux et les Etats-Unis pendant la guerre d’indépendance américaine (1776-1783). Avant d’embarquer à Rochefort sur l’Hermione en 1780, c’est en effet depuis Bordeaux qu’en 1777, La Fayette se rend pour la première fois en Amérique du Nord à bord de la Victoire, pour apporter son aide aux insurgés américains.

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Tous les billets pour la visite à bord ayant été vendus pour les 10, 11, et 12 octobre, il n'y a plus que le 9 octobre pour visiter sans réservation l'Hermione durant son escale, billets en vente 5€ sur place. Horaires d’ouverture : 10h à 12h30 (12h dernière entrée) et 14h30 à 18h. (17h30 dernière entrée).


Pour en savoir plus : france3-regions.francetvinfo.fr

mercredi, 08 octobre 2014

Les sentinelles de la mer

Devenir bénévole pour Noé Conservation et l'Observatoire Participatif des syngnathes et zostères du bassin d'Arcachon.

Les herbiers de zostères sont des écosystèmes remarquables dans le Bassin d'Arcachon puisqu'ils abritent une multitude d'espèces et servent de nurserie et de zone de reproduction. Les syngnathes (hippocampes en particulier) peuplent ces herbiers, ces poissons sont classés data deficient par la convention OSPAR. Récolter des données sur ces espèces est donc important pour leur conservation.

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Objectif : récolter des données régulières, sur le long terme afin de mieux connaître ces habitats ainsi que leurs habitants pour mieux les préserver. A terme, l’analyse des données permettra aux scientifiques d’établir l’état de santé du milieu marin et mieux comprendre son évolution. Cela permettra d’informer objectivement et sensibiliser le plus grand nombre, en offrant l’éclairage nécessaire aux citoyens et aux politiques publiques, pour permettre une gestion durable et une meilleure protection de cet environnement riche, dont on dépend.


Pour en savoir plus sur cette action de Noé Conservation : jagispourlanature.org

mercredi, 01 octobre 2014

Apis Sapiens

Présentation du projet Apis Sapiens sur le site de financement participatif européen : fr.ulule.com
Apis Sapiens est un projet associatif et entrepreneurial, social et solidaire, d’insertion et de développement de l’abeille. L'association Projet Apis Sapiens c'est l'outil social, culturel et militant du projet : chaque membre faisant partie du réseau (apiculteurs, scientifiques, ingénieurs, artistes ou bien simple citoyen) contribuera aux actions et débats, et chaque année, l’association produira une synthèse globale des idées et propositions pour améliorer le sort de l’abeille.

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Avec la somme récoltée, nous souhaitons financer notre premier élevage, depuis lequel nous pourrons donner naissance à des essaims que nous utiliserons pour les différents projets d'Apis Sapis. Chaque euro investi représentera plusieurs centaines d'abeilles qui pourront elles-mêmes polliniser une certaine surface du territoire : chaque don financera littéralement la vie sur terre. Mais notre projet étant profondément orienté vers le partenariat et l'engagement humain, ce crowdfuding est aussi une très belle opportunité de présenter notre projet au grand public comme à nos futurs partenaires.

Aujourd'hui, mercredi 1er octobre 2014, déjà 8481 € collectés sur un premier objectif de 15000 €.

vendredi, 25 juillet 2014

Au niveau des océans, + 0,64°C

En juin 2014, la température moyenne combinée à la surface des sols et des océans a atteint 16,22 degrés Celsius, soit 0,72 °C au-dessus de la moyenne (15,5 °C) du 20e siècle pour ce mois-là, dépassant ainsi le dernier record de chaleur pour juin, qui remontait à 2010, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique. Ce record a été particulièrement marqué dans l'hémisphère Nord avec une anomalie positive moyenne de 0,81 °C, contre + 0,63 °C pour l'hémisphère sud.

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C'est au niveau des océans que l'augmentation des températures a été la plus notable : + 0,64°C par rapport à la moyenne du 20e siècle, située à 16,4°C. C'est le mois de juin le plus chaud depuis 1880 pour les océans. Comme en mai, des zones éparpillées à travers tous les principaux bassins océaniques ont également connu des records de chaleur.

Source : notre-planete.info

mardi, 22 juillet 2014

Interdire les sacs plastiques

Un amendement sur le projet de loi biodiversité propose d'interdire les sacs plastiques à partir du 1er janvier 2016. "Les enjeux environnementaux, tant en matière d'impacts sur les milieux et la biodiversité, notamment pour le milieu marin", sont avancés pour justifier la mesure. Le texte veut interdire les sacs en matières plastiques à usage unique; gratuits comme payants; qu'ils soient distribués en caisse ou en magasin.

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L'amendement rappelle que la consommation de sacs plastiques distribués dans les grandes surfaces en France est passée de 10,5 milliards à 700 millions en 2002 à 2011. Mais pointe qu'encore "près de 5 milliards de sacs de caisse en matière plastique à usage unique et plus de 12 milliards de sacs dits 'fruits et légumes' sont encore distribués dans les commerces" chaque année. Ces derniers n'avaient jamais fait l'objet de mesures spécifiques pour réduire leur consommation.


En savoir plus sur expansion.lexpress.fr

lundi, 21 juillet 2014

S’en sortir avec des solutions technologiques ?

Interview de Philippe Bihouix au journal Libération
De tout temps, la technologie est venue à la rescousse des problèmes que l’humanité s’était elle-même créés. Face à la déplétion des ressources, aux changements climatiques, aux pollutions des sols, des nappes phréatiques et de l’air… seules l’innovation et les hautes technologiques apporteraient leur lot de réponses. C’est faux, assure l’ingénieur Philippe Bihouix dans l’Age des low-tech (Seuil), un ouvrage célébrant les basses technologies. L’ère de l’ingénieur thaumaturge est révolue.

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Vous prétendez que les technologies ne portent plus les solutions qu’elles promettent. Pourquoi ?
Il faut désormais admettre qu’on ne va pas s’en sortir avec des solutions technologiques, loin de là. Il ne s’agit pas de consommer comme on veut, de jeter la canette de soda dans la bonne poubelle et de laisser les ingénieurs se charger du reste. Ces technologies sont imparfaites. On dit qu’avec l’économie circulaire on va pouvoir tout recycler à l’infini. En réalité, c’est faux : on ne gratte pas la peinture au cuivre et à l’étain des carcasses de bateaux qui sont démantelés au Bangladesh ou en Inde.
Par exemple, 95% du titane extrait est utilisé comme colorant blanc universel. On le retrouve partout, dans les matières plastiques, les dentifrices, les crèmes solaires, les peintures… on ne peut pas le récupérer. Même chose pour une partie du chrome, du cobalt, du zinc, de l’antimoine. Et même sans ces utilisations dispersives, le recyclage entraîne souvent une dégradation de l’usage. Difficile de refaire des bouteilles en plastique à partir de bouteilles recyclées, un pare-brise avec du verre coloré, ou un acier noble à base de ferrailles mélangées.

jeudi, 17 juillet 2014

Les capacités de regénération de la salamandre

La salamandre tachetée, très répandue en France, est un amphibien très discret. Pourtant, sa coloration vive sur fond noir en fait un animal identifiable au premier coup d'œil. Selon Jean-Christophe De Massary, herpétologue au Service du patrimoine naturel du Muséum national d'Histoire naturelle, la salamandre a deux particularités. Sa peau est pourvue de glandes qui sécrètent un alcaloïde toxique, Rares sont donc les prédateurs qui osent la gober.


La salamandre tachetée par sciencesetavenir
Mais ce qui fascine les scientifiques, ce sont ses incroyables capacités de régénération. Qu'elle vienne à perdre une patte, sa queue ou même un œil n'est pas dramatique pour la salamandre. En quelques jours, elle est capable de refaire pousser à l'identique et sans séquelle apparente, le membre ou l'organe manquant.

Source : sciencesetavenir.fr