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lundi, 06 avril 2015

Comment les Loups changent les rivières ?

Quand les Loups ont été réintroduits dans le parc national de Yellowstone aux États-Unis après avoir été absent près de 70 ans, la plus remarquable "cascade trophique» s'est produite. George Monbiot explique comment exactement les Loups changent les rivières.


Comment les Loups changent les rivières by Elmapelki

samedi, 04 avril 2015

Utiliser des drones pour planter des arbres

Utiliser des drones pour planter 36.000 graines germées par jour dans les zones déboisées, y compris les plus inaccessibles. Le processus sera complètement automatisé afin d’augmenter le taux de plantation de façon très significative tout en réduisant les coûts.

déforestation,foret,arbres,bois,environnement,dronesLe processus de plantation imaginé par BioCarbon Engeneering se déroulerait en deux étapes. La première consiste à utiliser un drone pour cartographier le terrain afin de définir un schéma de plantation. Ensuite, les drones-planteurs équipés de canon à air comprimé libèrent des graines germées en suivant automatiquement le parcours. © BioCarbon Engeneering


L’objectif est de planter 1 milliard d’arbres par an, un chiffre bien loin du rythme de la déforestation à l’échelle planétaire. 26 milliards d’arbres disparaissent chaque année sous l’effet combiné de l’exploitation forestière et minière, de l’agriculture et de l’expansion urbaine. Dans un billet de blog paru le 17 mars, BioCarbon Engeneering cite une nouvelle étude réalisée par l'Union américaine de géophysique (AGU) à partir de photos satellite sur une période de 20 ans qui révèle que le rythme de destruction des forêts tropicales a augmenté de 62 % entre 1990 et 2010.

Pour mieux connaître ce projet, on peut se connecter sur le site biocarbonengineering.com

vendredi, 03 avril 2015

Qu’est-ce qu’une lagune ?

Une lagune est une étendue d’eau peu profonde, isolée de la mer par une barrière littorale, située en un point de rencontre des eaux fluviales et des courants marins. Généralement, un cordon de sable barre l’entrée de la lagune, résultat des actions contraires des fleuves et des courants marins : Les fleuves y déposent des alluvions et ont tendance à obstruer la lagune. Les courants marins ont tendance à raviner la lagune. C’est donc une zone parfaitement instable, et à l’échelle géologique, destinée à disparaitre. Mais, c’est une zone très riche, renfermant un écosystème complexe : milieu marin, prés de la mer, milieu constitué d’eau douce, prés de l’embouchure des fleuves et milieu intermédiaire d’eau plus ou moins saumâtre. D’où souvent, une flore et une faune spécifiques remarquables.

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La lagune de Venise est une partie de l’ancien delta du Pô et l’embouchure également du Piave et de la Brenta. Depuis quelques siècles, cet équilibre fragile entre les 2 opposés naturels que sont les fleuves et les courants marins, doit aussi compter avec une troisième composante : l’homme.
Ces fleuves étaient trés chargés en alluvions, la lagune avait tendance à se combler.. La Brenta, trop riche en alluvions, menaçait de combler la lagune. La Brenta fut donc détournée au Sud de la lagune.
A l’inverse, la mer érodait la partie centrale des îles. Au 18e siècle, on renforça donc la barrière littorale par des défenses en pierre. Le développement économique induisit le creusement de chenaux de grande profondeur (jusqu’à 15m) à l’intérieur de la lagune, pour permettre aux bateaux de forts tonnages de remonter, depuis la mer jusqu’au port maritime de Venise. Ces « autoroutes » pour les courants marins, et notamment lors des fortes marées, ont profondément déséquilibré l’écosystème fragile, provocant des inondations de plus en plus fréquentes. Ce phénomène est connu sous le nom de l’acqua alta.

Source : venise1.com

jeudi, 02 avril 2015

Les colons martiens auront besoin d’électricité

Les colons martiens auront besoin d’électricité. Ils pourraient utiliser des panneaux solaires mais encore faut-il les amener sur Mars et à une distance de 230 millions de kilomètres du Soleil, l’électricité solaire est moins abondante sur la Planète rouge que sur Terre. L’idéal serait donc de pouvoir exploiter une source d’énergie proprement martienne.

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Les sondes Mars Reconnaissance Orbiter et Mars Global Surveyor ont permis la découverte de ravines causées par des écoulements de liquides périodiques. Ces liquides ne sont très probablement pas de l’eau mais proviendraient de la fonte de glace sèche, la forme solide du gaz carbonique à basse température. Sur Terre on l’obtient en refroidissant du CO2 à une température de -78 °C. Sur Mars, on sait que cette glace carbonique existe et qu’elle est proche de son point de sublimation ce qui veut dire qu’il n’y a pas besoin de la chauffer beaucoup pour qu’elle passe à l’état gazeux. C'est une source potentielle d’énergie relativement abondante et facilement utilisable.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 01 avril 2015

Micro-méthanisation à la ferme

Une unité de micro-méthanisation à la ferme de nouvelle génération a été inaugurée près d'Angers (49). Financièrement accessible et techniquement adaptée aux exploitations agricoles traditionnelles, cette technologie pourrait bien aider au déploiement de la méthanisation en France.


mardi, 31 mars 2015

Le septième continent

90% des plastiques présents en mer proviennent des continents. Ces plastiques véhiculent des perturbateurs endocriniens, métaux lourds et autres polluants, et sont autant de pièges de biodiversité pour les poissons, mammifères marins et oiseaux qui les avalent. Portées par l'association guyanaise Océan Scientific Logistic (OSL), les expéditions "7e continent" ont pour objectif de faire connaître plus en détail l'ampleur de la pollution de océans par les déchets de plastique.




Situé dans des eaux peu concernées par la navigation marchande et le tourisme, le problème n'intéresse que les écologistes et les scientifiques. La communauté internationale ne s'en soucie guère pour l'instant. Il est important d'y retourner pour médiatiser le phénomène.


Pour en savoir plus sur ces expéditions, on peut consulter le site : septiemecontinent.com

samedi, 28 mars 2015

Immobilier et Croatie

La côte croate, connue pour sa beauté et sa biodiversité, est à la fois une fierté nationale et une attraction touristique. Elle est aussi la proie des investisseurs, qui souhaitent y construire des appartements de luxe, des hôtels, et des golfs.

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En 2011, un projet de loi aurait pu rendre tout cela possible : changer le statut des terres côtières pour en faire des terrains de golf serait devenu possible. La voie aurait alors été ouverte vers une transformation de champs, de forêts, en complexes immobiliers. La région de Dubrovnik, très touristique, était particulièrement concernée. Un collectif rassemblant organisations nationales et locales s’est ainsi monté dans la ville de Srđ, nommé “Srđ est à nous”. Leur mobilisation a obligé le pays à organiser le premier référendum local de l’histoire du pays. Il s’est traduit par un refus très fort du projet (84%) - mais dont le résultat n’était pas contraignant pour les décideurs politiques.

Source : reporterre.net

vendredi, 27 mars 2015

La beauté se cache en toute chose

La beauté se cache en toute chose, pour peu qu’on y prête attention. Même dans la moisissure. Cette sorte de poudre humide se révèle splendide lorsqu’elle est filmée en gros plan. La preuve, avec ce superbe time-lapse réalisé par le photographe russe Nick Lariontsev, où l’on découvre le développement de la moisissure cultivée dans une boîte de Petri. Ne croirait-on pas assister à la naissance d’un nouveau monde, filmée en accéléré depuis l’apparition des premiers végétaux, jusqu’à l’émergence des premières formes de vie animales ?


Source : labosvj.fr

jeudi, 26 mars 2015

Le frelon asiatique attiré par l'odeur du miel

Pour détecter ses proies à distance, le frelon asiatique fait usage de signaux olfactifs. Bien que leur nature demeure encore inconnue, ils s’avèrent efficaces pour la détection de sources alimentaires. Les équipes de recherche des unités Évolution génomes comportement écologie de Gif-sur-Yvette (CNRS, Université Paris-Sud, IRD) et Santé et agroécologie du Vignoble de l’Inra de Bordeaux ont étudié le pouvoir attractif de différents composés caractéristiques des ruches.

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Un test à choix multiples, dans lequel des ouvrières de frelons sauvages V. velutina choisissent un ou plusieurs appâts odorants a été mis en place par les chercheurs. Il en résulte que le frelon est fortement attiré par l’odeur des produits de la ruche, tels que le pollen et le miel. Lors du test de composés spécifiques, le géraniol, constituant de la phéromone d’agrégation des abeilles et le p-xylène, molécule que l’on retrouve entre autres dans le poisson ou les fruits de mer, se sont également révélés très attrayants. Les phéromones produites par les larves d’abeille ou par la reine ont également attiré le frelon, mais dans une moindre mesure. Ces travaux publiés dans la revue Plos One permettent de mieux comprendre les déterminants de l’orientation de ce prédateur et ouvrent la possibilité d’une lutte par piégeage plus efficace.

Source : futura-sciences.com

lundi, 23 mars 2015

Le succès de l'agroforesterie à Cuba

Au lendemain de la révolution de 1959, l'île de Cuba se modernise. Elle introduit massivement les tracteurs, les fertilisants chimiques, les herbicides, les systèmes d'irrigation à grande échelle et les graines hybrides. Près de 90% des terres agricoles sont alors occupées par la monoculture intensive, principalement de sucre. En 1990, l'embargo américain se resserre. Les exportations de sucre chutent. Le pays ne peut importer le pétrole et les produits agrochimiques nécessaires à ses monocultures. Les monocultures ont laissé en héritage des sols érodés, compacts, salins et peu fertiles. De nouvelles pestes résistantes aux herbicides et aux insecticides ont émergé.

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Cuba se lance dans une révolution agraire. La machinerie est remplacée par les animaux de trait. Les pesticides et les insecticides sont remplacés par la fertilisation et le contrôle biologique. Les sols sont restaurés avec une reforestation massive. Cuba troque ses monocultures pour l'une des plus anciennes méthodes de production agricole du monde : l'agroforesterie, hybride entre un champ et une forêt. On y retrouve des plantes herbacées, comme les céréales ou le fourrage, ainsi que des arbres et des arbustes. L'agroforesterie a été tirée de l'oubli par les scientifiques il y a une trentaine d'années. Elle est maintenant considérée comme l'une des solutions les plus prometteuses pour réconcilier la production alimentaire avec la protection de l'environnement, tout en contribuant à l'économie locale. Depuis plusieurs années, la promotion et l'expansion de l'agroforesterie sont à l'agenda de programmes internationaux comme ceux de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture). À Cuba, la transformation agricole est d'une importance et d'une vitesse sans précédent : ce sont plus de 100 000 familles qui ont adopté l'agroforesterie en moins d'une décennie.<./br>

Source : notre-planete.info

samedi, 21 mars 2015

Un pneu capable de produire de l’électricité

Goodyear travaille sur un pneu capable de produire de l’électricité afin de charger les batteries d’une voiture électrique ou hybride. Le pneu associerait des composants thermoélectriques et piézoélectriques. Pour les premiers, il s’agirait d’une texture de gomme dite « ultra noire » capable d’absorber la chaleur produite lorsque le véhicule est stationné et que le pneu est chauffé par le Soleil. Dans le cas des composants piézoélectriques, il est question d’un tressage incorporé dans la carcasse qui réagirait au roulage et à la déformation du pneumatique. Goodyear ne fournit aucune donnée précise sur les performances de ce concept baptisé BH03.

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La marque allemande Audi mène des recherches semblables. Son département de R&D explore la possibilité d’utiliser les amortisseurs de la voiture pour produire de l’électricité. À l’instar d’un système de récupération de l'énergie cinétique (SREC), l’idée est de capter la chaleur produite par l’échauffement de la suspension qui, selon Audi, peut atteindre entre 100 et 125 °C. Audi aurait mis au point un amortisseur incorporant un générateur synchronisé avec le mouvement mécanique de la pièce.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 20 mars 2015

L'éclipse serai suivi d'une marée record

L'éclipse du 20 mars, jour de l’équinoxe de printemps. Une configuration astronomique favorable aux amateurs de pêche à pied. Le lendemain, la marée affichera un coefficient record de 119, à une unité du maximum possible. La différence de hauteur d’eau entre la basse mer et la haute mer dépassera par exemple les 14 m dans la baie du Mont-Saint-Michel, contre 10 m lors d’une marée importante.

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Ce sera la première des « marées du siècle ». Il n’y en aura que sept autres, dont une, le 25 mars 2073, dont le coefficient atteindra 120. Les conditions astronomiques qui président à une éclipse à proximité de l’équinoxe sont aussi celles qui font les grandes marées. Comme pour une éclipse, une grande marée se produit lorsque Lune et Soleil sont alignés : ils conjuguent alors leurs efforts gravitationnels pour déplacer les masses d’eaux océaniques. Et cette marée devient exceptionnelle si la Lune est au plus proche de la Terre, et que Soleil et Lune traversent de concert le plan équatorial (ce qui arrive lors des équinoxes pour le premier cas de figure, et environ deux fois tous les vingt-huit jours pour le second).

jeudi, 19 mars 2015

Solar Impulse 2 fera escale en Chine

L'avion Solar Impulse 2, le premier avion faisant un tour du monde grâce à l'énergie solaire, fera escale en Chine fin mars pour sensibiliser le public à l'énergie renouvelable et à la protection de l'environnement. Au cours de son escale en Chine, la cinquième lors de son tour du monde, il atterrira dans la municipalité de Chongqing (sud-ouest) et à Nanjing (est) avant de survoler l'océan Pacifique.

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Pendant le séjour de Solar Impulse 2 en Chine, des étudiants chinois auront l'opportunité d'apprendre davantage sur cet avion, l'énergie renouvelable et l'aviation, grâce à une série d'activités organisées par l'ambassade de Suisse et l'Association chinoise pour la science et la technologie. Solar Impulse 2 représente l'énergie nouvelle et un matériel novateur pouvant apporter quelque chose de nouveau à la Chine, qui fait face à des pressions environnementales et énergétiques croissantes, a indiqué Lyu Fang de la Société chinoise d'énergie renouvelable.

Source : french.cri.cn

mercredi, 18 mars 2015

La France a une responsabilité particulière

En matière de biodiversité, la France a une responsabilité particulière grâce à ses territoires d’outre-mer et à l’importance de son espace maritime, elle abrite une très grande diversité d’espèces animales et végétales. Mais ces écosystèmes font partie des « points chauds » de la planète, c’est-à-dire les endroits où ce patrimoine est le plus menacé par la destruction des habitats naturels, la surexploitation et le braconnage, l’introduction d’espèces envahissantes, les pollutions de toutes sortes et le changement climatique. La France se classe ainsi au sixième rang des pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces en danger au niveau mondial.

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Pour autant, s’il s’agit de « conserver, restaurer et valoriser la biodiversité terrestre et maritime », l’objectif « n’est pas de la figer en la mettant sous cloche ». Le projet de loi sur la biodiversité, examiné par l’Assemblée nationale, en première lecture, du lundi 16 au jeudi 19 mars, met en avant une approche « dynamique » des écosystèmes. C’est l’esprit du « principe de solidarité écologique » qui sera introduit dans le code de l’environnement : il « appelle à prendre en compte, dans toute prise de décision publique ayant une incidence sur l’environnement, les interactions des écosystèmes, des êtres vivants et des milieux naturels ou aménagés ». Car les « services » rendus par la biodiversité sont cruciaux, qu’il s’agisse de la pollinisation, de la productivité des terres, de la qualité de l’air et de l’eau, ou encore du rôle des forêts pour stocker le CO2 ou endiguer l’érosion côtière.


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mardi, 17 mars 2015

Les slovènes ont une longue tradition de montagne

La première association slovène d’alpinisme remonte à 1893. Tout Slovène se doit de monter au moins une fois dans sa vie sur le mont Triglav … d’altitude modeste si l’on compare aux autres sommets alpins européens, mais néanmoins assez abrupt et comportant des difficultés selon les faces arpentées. Le Parc National de Triglav, seul Parc National slovéne, (mais la Slovénie comporte aussi une quarantaine d’autres parcs naturels) offre de nombreuses possibilités de randonnées. C’est un véritable paradis pour les amoureux de la randonnée. On peut y découvrir nombre de curiosités naturelles : lacs, cascades, rivières, sommets alpins, grottes, dolines…

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La Slovénie est un des territoires les moins pollués d’Europe. La nature y est omniprésente, et les habitants qui ont à cœur de préserver cette nature sauvage et resplendissante, ont su adapter leurs habitats et leurs activités agricoles, industrielles… pour garder un environnement très nature. Environs 500 ours y vivent en milieu naturel ! On trouve aussi des lynx, des rapaces, et toutes sortes de gibiers (chevreuil, sanglier…), et quelques espèces animales et végétales endémiques, comme le proteus (petit lézard habitant dans les grottes karstiques), la campanule de zoïs, la rose de Triglav…).
Les lacs et les rivières situés dans la partie Nord Ouest sont d’une pureté incroyable, couleur émeraude et transparents. Parmi les joyaux slovènes qu’il ne faut pas rater: le lac de Bled, les gorges de Vintgar, le lac de Bohinj, les lacs de la vallée des sept lacs dans le Parc National de Triglav, la Sotcha, la vallée de Logar…

source : tourisme-slovenie.com

lundi, 16 mars 2015

Capitale verte de l’Europe

Ljubljana, capitale de la Slovénie, a été désignée « Capitale verte de l’Europe pour 2016 ». Elle était en compétition dans la dernière ligne droite avec Essen en Allemagne, Nimègue aux Pays-Bas, Oslo en Norvège, Umea en Suède. Douze villes avaient au départ postulé pour décrocher ce titre.
Cité de 283 000 habitants, Ljubljana s’est particulièrement illustrée en matière de mobilités durables et de protection de l’environnement. Alors qu’elle tendait de plus en plus à être dominée par la voiture, la capitale slovène s’est donné les moyens de renverser cette tendance en restreignant la circulation automobile et en donnant la priorité aux transports en commun, aux cyclistes et aux piétons. Le centre-ville a été fermé au trafic et de nombreuses pistes cyclables et de voies piétonnes ont été développées. Le réseau de transports en commun a été fortement renforcé. Et depuis 2011, un service de vélos partagés, « BicikelJ », est proposé.

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Ljubljana cherche à promouvoir l’usage des voitures propres, électriques et au gaz. D’ici à 2020, 1 400 bornes de recharge électrique doivent être installées et des stations-service de gaz naturel seront ouvertes. Dans le cadre de sa politique d’amélioration de la qualité de l’air, visant notamment à réduire la pollution aux particules fines PM10, Ljubljana a également mis l’accent sur la réduction des émissions provenant des chauffages individuels. L’utilisation de combustibles solides tel le bois est désormais interdit dans les quartiers équipés d’un chauffage urbain ou bénéficiant d’un accès au réseau de gaz naturel. Une plus grande végétalisation de la ville entend améliorer la qualité de son air. Au cours des trois dernières années, plus de 2 000 arbres supplémentaires ont été plantés le long des principales artères de la ville et dans les jardins publics. 5 parcs, représentant quelque 40 hectares d’espaces verts supplémentaires, ont été créés. Et les rives de la Save qui traverse la ville ont été aménagées.


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vendredi, 13 mars 2015

Spilimbergo, ville de la mosaïque

Spilimbergo, dans le Frioul en Italie, est connue comme la ville de la mosaïque car elle possède une école de mosaïque, la Scuola Mosaicisti del Friuli, active officiellement depuis janvier 1922, héritière de l’ancienne tradition artistique de Rome et Byzance et donc d’Aquilée et de Venise. Spilimbergo est aujourd’hui la capitale de la mosaïque décorative, murale ou pariétale, comme peuvent le démontrer les oeuvres grandioses et précieuses sorties de l’Ecole et des ateliers de la ville, qui ornent les aéroports, les universités, les palais royaux, les résidences publiques et privés, les stades, les cathédrales et les mosquées du monde entier. Sous la direction d’une équipe expérimentée de maîtres hautement qualifiés, dans l’Ecole toutes sortes de réalisations sont exécutées, d’après les esquisses de quelques uns des plus éminents artistes contemporains.

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Une forêt : motifs de la cathédrale de Montreale (Sicile) revisités par Evelina della Vedova, maître mosaïste et enseignante à l'école de mosaïque, la Scuola Mosaicisti del Friuli.

Pour voir d'autres mosaïques : mosaiquesetcie.com

jeudi, 12 mars 2015

La reine des Alpes

Le Tagliamento est appelée reine des Alpes. cette rivière prend sa source à près de 1200 mètres d’altitude dans la province d’Udine en Italie et se jette dans l’Adriatique 170 kilomètres plus loin. Chaque année, elle arrache de gigantesques quantités de sédiments aux Alpes et les déposent tout au long de ses rives. L’eau se fraye difficilement un chemin entre ces amas, isolant ainsi de petites îles très régulièrement soumises aux crues. Les espèces de plantes et d’oiseaux adaptées à cet environnement hostile sont rares… Dernier fleuve alpin libre, le Tagliamento ressemble à ce que devaient être nombre de rivières européennes avant la construction des barrages qui ont bloqué les sédiments.


De nombreux scientifiques viennent de toute l’Europe étudier comment une rivière alpine libre se comporte, comment son lit se transforme crue après crue, comment ce mouvement perpétuel entretient des habitats naturels uniques. Le Tagliamento ou à quoi ressemblaient les rivières alpines avant le siècle dernier, la fée électricité et ses barrages.

Pour parcourir le Tagliamento en canoë, on peut lire l'article publié sur destination-rivieres.org

mercredi, 11 mars 2015

Trois générations d'explorateurs

Aucune famille n’a autant marqué le monde de l’exploration qu’Auguste, Jacques et Bertrand Piccard. Dans cette famille, on invente et on explore depuis trois générations. La conquête de la stratosphère et des abysses, le premier tour du monde en ballon, l’avion qui vole sans carburant : de quoi perpétuer l’univers de Jules Verne. Une éducation axée sur la curiosité, le besoin de comprendre le monde, le respect de la Nature et la foi dans les solutions technologiques pour améliorer la qualité de vie de l’humanité. C’est ainsi que chacun à sa façon, Auguste, Jacques et Bertrand ont imaginé des engins révolutionnaires qui ont accompli ce que personne avant eux n’avait cru possible.

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Depuis plus d’un siècle, cette étonnante famille suisse s’emploie à repousser les limites du connu et du possible, dans un subtil alliage de rigueur scientifique, de goût de l’innovation et de soif d’exploration. Ces trois hommes ont, l’un après l’autre, préfiguré les grands défis de leur temps, portés par un bel humanisme et sensibilisés à la nécessité de préserver la planète.

Pour en savoir plus : bertrandpiccard.com

mardi, 10 mars 2015

Solar Impulse 2

Solar Impulse 2 est un avion monoplace révolutionnaire en fibre de carbone qui possède une envergure supérieure à celle d’un Boeing 747-800 (72 m) pour le poids d’une voiture (2300 kg). Les 17 000 cellules solaires intégrées dans l’aile alimentent en énergie renouvelable quatre moteurs électriques (chacun d’une puissance de 17,5 CV). Le jour, les cellules solaires rechargent les batteries au lithium de 633 kg qui permettent à l’appareil de voler la nuit et d’avoir ainsi une autonomie quasi illimitée. Le Solar Impulse 2 a nécessité le développement de nouveaux matériaux et de nouveaux procédés de construction. Solvay a inventé des électrolytes permettant d’augmenter la densité énergétique des batteries, Bayer Material Sciences a fait profité le projet de ses nanotechnologies et Décision a utilisé de fibres de carbones d’une légèreté jamais vues.


L'avion solaire s'est envolé hier d'Abu Dhabi. Un saut de puce jusqu'à Muscat pour le premier pilote André Borschberg. A Muscat, Bertrand Piccard prendra le relai en direction de l'Inde, un vol de 18 heures au-dessus de l'océan Indien jusqu'à Ahmedabad. En tout, l'avion effectuera un tour du monde de 35000 km, en douze étapes à suivre en direct sur le site solarimpulse.com