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jeudi, 29 janvier 2015

Conserver les réserves

Selon une étude publiée par le journal Nature, le Moyen-Orient devra renoncer à exploiter près de 40% de ses réserves pétrolières, et la Chine, les Etats-Unis et la Russie l’essentiel de leur charbon, si l’on veut contenir le réchauffement climatique. Un tiers des réserves pétrolières, la moitié des réserves de gaz et plus de 80% du charbon devront rester sous terre jusqu’à 2050, soulignent les auteurs de cette étude intitulée «Quelle quantité d’énergies fossiles pouvons-nous exploiter?»

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La répartition inégale des réserves à ne pas toucher sera un défi dans la recherche d’un accord mondial sur le climat, espéré à Paris fin 2015, soulignent les experts du climat Michael Jakob et Jerôme Hilaire, dans une analyse jointe à l’étude. Selon eux, seul un accord global qui compensera les pertes des uns et sera perçu comme équitable par tous, pourra imposer de strictes limites au recours aux énergies fossiles.

Source : liberation.fr

mercredi, 28 janvier 2015

Le charbon reste une source d'énergie importante

Le 5 avril 2010, une puissante boule de feu se propage dans les galeries de l’Upper Big Branch, une mine de charbon de la Coal River Valley, en Virginie-Occidentale. Des dizaines d’hommes sont pris au piège. Cette vallée encaissée, jalonnée de villages quasi fantômes, où l’eau du robinet a l’odeur du diesel, devient le cœur du cyclone médiatique américain. Le macabre suspense prend fin au bout de quelques jours : le bilan définitif s’établit à vingt-neuf morts. Une des deux stèles construites à la mémoire des disparus représente vingt-neuf silhouettes se donnant l’accolade.

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Une enquête fédérale accuse M. Donald Leon Blankenship, qui de 1989 à 2010 dirigea Massey Energy, la plus grande compagnie minière des Appalaches, d’être directement responsable de la tragédie, par négligence et appât du gain. Pour économiser de l’argent, les boyaux de la mine n’étaient pas ventilés. En cas de visites-surprises d’inspecteurs, un code avait été mis en place entre les mineurs pour dissimuler les infractions. Selon l’enquête, l’alerte était donnée par le gardien de la porte d’entrée aux contremaîtres en surface. Prévenus par téléphone, les mineurs suspendaient alors la production et bricolaient en toute hâte un pseudo-système de ventilation. « On avait une heure et quart pour se mettre aux normes », a expliqué un ancien de la mine. Malgré le boom du pétrole et du gaz de schiste, le charbon demeure la principale source d’énergie aux Etats-Unis. Pour en accroître la production, les compagnies minières privilégient désormais l’exploitation à ciel ouvert en arasant les sommets à l’explosif. Ce procédé, très utilisé dans les Appalaches, a des conséquences environnementales désastreuses.
Source : article de par Maxime Robin, février 2015, sur le site monde-diplomatique.fr


mardi, 27 janvier 2015

Le mont Blanc est une ruine

A l’occasion du bicentenaire de sa naissance, Viollet-le-Duc, ce chaînon manquant entre Victor Hugo et Jules Verne, est célébré à la Cité de l’architecture, à Paris. L’architecte autodidacte ne fut pas seulement le restaurateur très créatif de Notre-Dame-de-Paris et de la Sainte-Chapelle : il imagina aussi de restaurer le massif du Mont-Blanc dans son état primitif. A partir de 1868, l’architecte se met à sillonner le massif du Mont-Blanc. C’est un passionné de montagne et de géologie. Il dessine, fait des mesures, imagine. Cela va durer des années. Il tient des propos ébouriffants : «Le mont Blanc est une ruine ; on peut en retrouver la forme primitive en se dirigeant d’après des idées analogues à celles qui sont appliquées à la restauration d’un monument», comme le rapporte le géologue suisse Alphonse Favre.

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Viollet pressent des rapports intimes entre la géologie et l’architecture. Il se met à chercher dans les massifs des structures cachées. Mieux : il voit la montagne comme «une immense usine». Il écrit en 1875 : «Cette usine fournit l’eau de nos rivières, c’est-à-dire la vie. L’usine est en mauvais état, elle a besoin d’être revue et réparée ; elle périclite par notre faute surtout, et par l’action du temps. Et nous gémissons sur les conséquences de cet état des choses, en essayant des palliatifs qui prêteraient à rire, si on pouvait rire en présence de tant de ruines.» En puisant dans les ressources de la géométrie, de la minéralogie et de la plus pure fantaisie, Viollet entreprend par exemple la reconstruction sur le papier des états successifs de la chaîne des aiguilles de Chamonix. Dès ses 18 ans, le jeune Eugène avait noté dans son Journal : «Je crois qu’il est dans ma destinée de tailler mon chemin dans le roc ; car je ne pourrais suivre celui pratiqué par les autres.» A la fin de sa vie, ses années d’excursions montagnardes vont se traduire par la production d’une carte très détaillée du massif du Mont-Blanc dans laquelle les critiques verront une œuvre d’art plus que de science, ainsi qu’un livre, le Massif du Mont-Blanc (1876) où entrent en collision les productions de ses hémisphères gauche et droit, le romantisme et le rationnel, le désir et le constat.
Source: l'article d'Edouard LAUNET sur le site next.liberation.fr



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lundi, 26 janvier 2015

Moteur électrique alimenté par une pile à combustible

Air Liquide a organisé lundi dernier une cérémonie pour célébrer l’installation de deux stations de distribution d’hydrogène dans les villes de Nagoya et Toyota, au Japon. Ces deux stations permettront de recharger les véhicules électriques à hydrogène en moins de 5 minutes pour un plein qui leur donnera une autonomie de plus de 500 kilomètres selon les modèles.

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Toyota a enregistré 1500 commandes au Japon pour son modèle électrique alimenté par une pile à combustible. La commercialisation de la Mirai a officiellement débuté le 15 décembre dernier. Les particuliers représentent tout de même 40% des engagements. Le reste est le fruit d’accords conclus entre des administrations gouvernementales et des entreprises, pour compléter leurs flottes. Géographiquement, les commandes proviennent de sites qui pourront le mieux approvisionner les réservoirs. Le moteur électrique de la Mirai est alimenté par l’électricité produite grâce à une réaction qui se produit dans la pile à combustible entre l’oxygène de l’air et l’hydrogène stocké dans les 2 réservoirs haute pression d’une capacité totale de 122 litres. Sa puissance de 113 kW peut emporter la berline 4 places à une vitesse de pointe de 178 km/h. A un rythme moins soutenu, l’autonomie de l’engin flirte avec les 500 kilomètres.

Source : avem.fr

samedi, 24 janvier 2015

Usure des pneus, freins, route...

41 % des particules polluantes émises par le trafic routier en Ile-de-France proviennent des pneus, des plaquettes de frein et de l’abrasion des routes – juste après le diesel (qui compte pour 55 %). Tel est l’enseignement principal du dernier rapport de l’association Airparif de surveillance de la qualité de l’air en région Ile-de-France (qui prend en compte l’année 2012). A l’heure où Paris est une fois de plus victime d’un sévère pic de pollution, ces trois nouveaux venus dans le club des pollueurs ont surpris plus d’un spécialiste.

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Le Périphérique parisien est un des grands émetteurs de particules fines (Ph. Vincent Desjardins via Flickr CC BY 2.0)


La mise en évidence de l’importance prise par cette source de pollution aux PM10, lié au phénomène général d’abrasion, devrait déboucher sur de nouvelles normes antipollution requérant une modification des produits utilisés dans la fabrication de ces matériaux ou la conception de systèmes pour les absorber à la source. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et l’Union européenne y travaillent.

Source : science-et-vie.com

vendredi, 23 janvier 2015

Notre galaxie, un trou de ver ?

En combinant les équations de la Relativité Générale avec la carte présumée de la matière noire dans notre galaxie, des physiciens sont parvenus à un constat déroutant : l'hypothèse selon laquelle notre galaxie serait un "trou de ver". Notre galaxie, la Voie Lactée, serait-elle un tunnel dans l'espace-temps reliant deux points très éloignés de l'univers, cet objet hypothétique initialement conceptualisé par Albert Einstein.



Si rien ne permet bien évidemment de démontrer, à l'heure actuelle, l'existence d'un tel tunnel dans l'espace-temps, il s'agirait toutefois d'une hypothèse théoriquement parfaitement recevable, selon des travaux menés par des physiciens italiens, américains et indiens, publiés dans la revue Annals of Physics : "Nous n'affirmons pas que notre galaxie est un trou de ver, mais simplement que, selon les modèles théoriques actuels, cette hypothèse est une possibilité", explique l'astrophysicien Paolo Salucci (International School for Advanced Studies de Trieste, Italie), co-auteur de ces travaux, dans un communiqué publié par la International School for Advanced Studies.


Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié dans le journal de la science

jeudi, 22 janvier 2015

La chute du prix du pétrole

Les prix du pétrole sont tombés en dessous de 50 dollars. Les producteurs de pétrole de schiste comme les États-Unis et le Canada connaissent une crise inédite. Le 4 janvier, l'entreprise américaine de pétrole de schiste WBH Energy s'est déclarée en faillite. Depuis 2010, les dettes des entreprises américaines dans le secteur de l'énergie ont augmenté de 55%. La révolution des hydrocarbures de schiste en Amérique du Nord fait à la fois face aux prix faibles du pétrole et aux coups spéculatifs des investisseurs. Confrontées à l'assèchement des liquidités et à la baisse des prix pétroliers, les petites entreprises de pétrole de schiste vont faire faillite ou être fusionnées. Le secteur du pétrole et du gaz de schiste continuera à exister, mais à condition de diminuer ses coûts d'exploitation pour concurrencer les producteurs à faible coût de l'OPEP.

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Les prix du pétrole chutent car l'offre est excédentaire. Mais les producteurs de pétrole ne vont pas diminuer le nombre de barils produits, et les prix vont continuer à baisser. Au moment où les prix du pétrole ont chuté en dessous de 50 dollars US, l'OPEP a tenu une réunion pour trouver un consensus visant à ne pas limiter la production. Les coûts d'extraction des pays de l'OPEP demeurent en moyenne à environ 40 dollars US, tandis que les coûts d'extraction du pétrole de schiste sont au moins de 60 dollars US. Même si les prix du pétrole passent au-dessus de 40 dollars US, c'est encore rentable pour les pays de l'OPEP et les entreprises de pétrole de schiste risqueront d'être mises hors du marché.


Source : notre-planete.info

mercredi, 21 janvier 2015

Les inventifs

Le projet de Transtech Aquitaine : présenter le monde de l’invention d’une manière nouvelle et ludique à travers une exposition, en découvrant 10 inventions. Pour accompagner ce projet, un livre jeunesse, « La Brigade des Inventifs », a été lancé début janvier sur la plateforme de financement participatif Ulule. Ce livre s’adressera aux enfants de 3 à 7 ans et se présentera sous la forme d’un recueil d’histoires illustrées.

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Présentée pour la première fois au public à l’occasion de la foire des Minées en Vendée, l’exposition itinérante « Les Inventifs », imaginée et créée par Transtech, continue sa tournée. Elle est présentée dans le hall du Conseil Régional d’Aquitaine à Bordeaux depuis le 19 janvier et ce jusqu’au 28 février 2015.

mardi, 20 janvier 2015

L'avenir du solaire

L'énergie solaire, en dépit d'un développement très rapide depuis 5 ans, reste encore relativement marginale au niveau mondial, loin derrière l'énergie éolienne, la biomasse et surtout l'énergie hydraulique. Grâce à de récentes avancées techniques, l'énergie solaire est probablement celle des énergies propres et renouvelables qui possède la plus forte marge de progression pour les décennies à venir et le plus fort potentiel pour devenir la première source d'énergie avant le milieu de ce siècle.

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En matière de panneaux solaires photovoltaïques, le taux de conversion de la lumière en électricité constitue un facteur-clé en matière de développement et de rentabilité. Le seuil maximum, qui vient de passer à 46 %, a été atteint par une cellule solaire développée conjointement par le CEA-Leti, l'entreprise française Soitec et l'Institut Fraunhofer pour les Systèmes Energétiques Solaires (ISE) en Allemagne. Contrairement aux panneaux photovoltaïques utilisés aujourd'hui, ces nouvelles cellules ne sont pas fabriquées en silicium mais utilisent d'autres semi-conducteurs, issus des matériaux dits « III-V », parce qu'ils sont composés des éléments chimiques classés dans les 3e et 5e colonnes du tableau périodique de Mendeleïev.
Ces nouveaux capteurs solaires à très haut rendement sont constitués d'une superposition de plusieurs couches dont chacune réagit à la lumière dans une certaine longueur d'onde. Autre avantage, ce nouveau type de cellule solaire peut être produit à l'aide d'une technologie parfaitement maîtrisée par l'industrie depuis 20 ans.
En utilisation réelle, le rendement sera toutefois légèrement inférieur mais devrait tout de même dépasser les 40 %. Un taux de conversion énergétique bien supérieur au taux moyen actuel de 25 % des dernières cellules au silicium.

Source : notre-planete.info

lundi, 19 janvier 2015

Beach art à Royan

Webdesigner dans le civil, Jehan-Benjamin Tarain dit "J.ben" a pratiqué à l'adolescence la sculpture sur sable. C'est ainsi tout naturellement qu'il passe au beach art. Avec un rateau pour pinceau et la plage comme toile, il crée des oeuvres monumentales uniquement visibles depuis le ciel. Des fresques éphémères qu'il rend éternelles en les filmant grâce à un drône.
Ces images, il les partage ensuite sur son site internet. Car pour lui, le beach art n'est pas uniquement un moyen de se recentrer comme on le ferait dans un jardin zen, c'est aussi et surtout le moyen de rencontrer des gens et d'engager la conversation.

samedi, 17 janvier 2015

Les villes du futur

Chaque semaine, 1 million de personnes fuient les campagnes déshéritées pour s’installer en zone urbaine. Les mégalopoles se densifient et les candidats à la vie citadine s’y entassent dans des quartiers sans âme. Dans tous les pays, des chercheurs imaginent des solutions pour créer des villes vertes, hyper-connectées et économes en énergie. Certaines ont déjà vu le jour : Tianjin Eco-city en Chine, Songdo en Corée du Sud, King Abdullah Economic City en Arabie saoudite. Trois documentaires, diffusés mardi prochain sur Arte, alternent reportages et interventions d’experts. Ils font un tour d’horizon des innovations urbaines, encore utopiques pour certaines ou déjà effectives.


Le premier volet, réalisé par Frédéric Castaignède, est consacré aux villes nouvelles. Quand, entre les années 1950 et 1960, les cités étaient conçues de toutes pièces sur un principe d’unicité (regroupement de logements, commerces, loisirs… dans un même espace) par Le Corbusier à Chandigarh, en Inde, ou Oscar Niemeyer à Brasília, au Brésil, les projets actuels, eux, intègrent également les installations industrielles et de production aux zones de résidence et d’activités.
Le troisième sujet, réalisé par Benoît Laborde, fait découvrir ce que sera peut-être l’agriculture de demain. Imaginée au début des années 2000 par Dickson Despommier, professeur à l’université Columbia de New York, le concept de fermes verticales a fait des émules. Sur les toits de New York et de Montréal, des « ageekulteurs » exploitent les nouvelles technologies pour produire des primeurs. Leur livraison quotidienne, et à proximité, évite le coût de longs transports et les pertes alimentaires inhérentes. Le projet le plus abouti en ce domaine se situe à Singapour. En 2012, l’ingénieur Jack Ng y a lancé le premier système de production à la verticale. Celui-ci repose sur un mécanisme hydraulique permettant d’étager les cultures sur six mètres de haut. Grâce à un mouvement de rotation, chaque plant bénéficie de la même quantité de lumière.
L’obstacle aux fermes verticales que posait jusque-là la lourdeur de la terre est résolu par l’hydroponie. Une culture sur substrat. Deuxième problème de taille éliminé : l’eau, dont l’utilisation est ici divisée par dix. Reste celui de l’énergie nécessaire pour obtenir lumière et chaleur dans les contrées les plus froides. La récente invention des diodes électroluminescentes, ou LED, serait à terme la solution.

Source : teleobs.nouvelobs.com

vendredi, 16 janvier 2015

Le réveil de Philae

Connaître précisément la position de Philae est indispensable pour déterminer quand l’endroit où il se situe sera suffisamment éclairé par le Soleil pour que les panneaux solaires de l’atterrisseur puissent le réchauffer totalement et charger sa batterie permettant le début d’un nouveau cycle d’utilisation de ses instruments.
Les équipes du Sonc au Cnes de Toulouse estiment que le réveil de Philae pourrait se produire dès le mois de janvier, mais plus probablement au printemps.

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Photographiée par l’une des caméras de Civa, cette paroi se situe juste à côté de l’atterrisseur et lui fait de l’ombre. Elle pourrait le protéger de la surchauffe et lui permettre de survivre jusqu’à la mi-août 2015.

Source : futura-sciences.com

jeudi, 15 janvier 2015

L'ADN transmet le savoir des générations précédentes

Des chercheurs ont appris à des souris mâles à avoir peur de l’odeur spécifique d’une molécule chimique. Ils ont associé plusieurs fois de suite cette odeur à un choc électrique. Dans les 10 jours qui ont suivi, ces mâles se sont reproduits avec des femelles qui n'avaient, elles, jamais été exposées à cette odeur. La descendance, élevée par les femelles, a instinctivement sursauté lors de sa première exposition à cette molécule chimique. Beaucoup plus que les descendants de souris qui n'avaient pas appris à la craindre, ou même qui avaient appris à craindre une autre odeur. Un comportement qui pouvait être transmis par les mères et qui persistait à la 3e génération. Conclusion : les souris avaient, à leur naissance, hérité d’une forme de souvenir appartenant à leurs parents, indépendamment de tout apprentissage. Elles savaient ce que leurs parents avaient, eux, dû apprendre par eux-mêmes.

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Le secret de cette transmission mémorielle s’appelle l’épigénétique, ensemble des processus biologiques qui modifient l’ADN au cours de la vie. Là où la séquence des gènes ne change qu’au gré de mutations rares et aléatoires, les modifications épigénétiques sont régulièrement provoquées par les expériences que nous vivons et changent la façon dont s’exprime l’information contenue dans les gènes.

Source : planete.gaia.free.fr

mercredi, 14 janvier 2015

Le réveil de Kepler

Le télescope spatial Kepler n'était plus utilisé depuis 2013 suite à un problème technique. Une équipe d'étudiants est pourtant parvenue à compenser ce souci mécanique et découvrir une nouvelle planète grâce à la mission Kepler 2.

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Depuis son réveil en mai 2014, Kepler 2 a observé plus de 35000 étoiles et collecté des données sur de nombreux amas d'étoiles. Selon Steve Howell du projet Kepler 2, la mission Kepler a montré que les planètes plus grandes que la Terre mais plus petites que Neptune sont communes dans la galaxie, mais elles sont pourtant absentes de notre système solaire. K2 a une position particulière qui pourrait lui permettre d’améliorer considérablement notre compréhension des mondes étrangers et de définir les frontières entres les planètes rocheuses comme la nôtre et les géantes gelées comme Neptune.

mardi, 13 janvier 2015

Du plastique qui se régénère

Des chercheurs de l'Université de l'Illinois ont développé un plastique capable de se régénéré en profitant d'un apport de matière. Le système s'inspire du fonctionnement des organismes vivants, à savoir l'envoi de sang et de plaquettes pour coaguler à l'endroit où la matière manque avant de permettre au système de se reformer.


Le plastique développé dispose d'une sorte de réseau sanguin, dans lequel est injecté deux composants qui viennent combler le trou ou le dommage créé sur le matériau. Une fois en contact, ces composants forment instantanément un gel qui est peu soumis aux lois de la gravité et permet de combler progressivement un impact jusqu'à le résorber totalement. On peut imaginer qu'une technologie de ce type répare automatiquement les parebrises des véhicules, les tuyaux souterrains difficilement accessibles et plus globalement, la technique pourrait se présenter comme un système d'auto entretient des réseaux ou éléments enfouis ou difficilement observables, mais le réseau capillaire ne se reformera pas seul au sein même des réparations, ce qui pourrait limiter l'efficacité du système en cas de second impact ou blessure au même endroit.

Source : generation-nt.com

lundi, 12 janvier 2015

La disparition de la civilisation Maya

En analysant les sédiments situés dans le Grand Trou Bleu, un gouffre sous-marin situé au large de la monarchie du Belize (Amérique centrale), des chercheurs ont vraisemblablement réussi à confirmer la théorie qui prévalait jusqu'ici pour expliquer la disparition de la civilisation Maya, laquelle avance que des vagues de sècheresse sont à l'origine de la disparition de cette ancienne civilisation.

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Lorsque de fortes pluies s'abattent dans la région, les roches volcaniques sont pour ainsi dire « laver » du titane qu'elles contiennent, lequel se déverse alors dans le Grand Trou Bleu. En analysant la composition chimique des sédiments situés à l'intérieur de ce gouffre sous-marin, les géologues se sont aperçus que les pluies avaient été particulièrement peu importantes entre l'an 800 et 1100 de notre ère. Ce qui renforce donc considérablement l'hypothèse selon laquelle la sécheresse serait à l'origine du déclin des Mayas. Ces périodes de sécheresse auraient en effet entraîné d'importantes famines, provoquant la disparition de cette civilisation.

Source : journaldelascience.fr

samedi, 10 janvier 2015

Quelle est l'origine des océans ?

L'une des hypothèses principales concernant la formation de la Terre stipule qu'il faisait si chaud quand la Terre s'est formée il y a 4,6 milliards d'années que l'eau qui aurait pu s'y trouver aurait du s'évaporer. Et pourtant, deux tiers de la surface de la terre sont recouverts d'eau, alors d'où vient-elle ? Dans ce scénario, l'eau aurait été apportée sur Terre après que celle-ci ait refroidi, vraisemblablement lors de collisions avec des comètes et des astéroïdes. La contribution relative de ces classes d'objets à la réserve d'eau de notre planète fait par contre toujours l'objet de débats.

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La clé pour déterminer l'origine de l'eau se trouve dans son « goût », dans le cas présent la proportion de deutérium (de l'hydrogène avec un neutron supplémentaire) par rapport à l'hydrogène standard.
Des simulations théoriques montre que ce ratio devrait changer en s'éloignant du Soleil et avec le temps dans les premiers millions d'années, ce qui en fait un important indicateur de la formation et l'évolution du Système Solaire à ses tout débuts.
Un objectif clé est de comparer cette valeur pour différentes sortes d'objets avec celle que l'on a mesurée pour les océans terrestres, et ce afin de déterminer dans quelle proportion chaque type d'objet a pu contribuer à l'eau sur Terre.
Les comètes en particulier sont des outils uniques pour sonder le Système Solaire primitif : elles recèlent de la matière laissée par le disque protoplanétaire à partir duquel les planètes se sont formées, et devraient ainsi refléter la composition primordiale de leur région d'origine.

Source : notre-planete.info

vendredi, 09 janvier 2015

2015, année internationale de la lumière

2015 a été désignée par les Nations Unies comme l’Année internationale de la lumière et des techniques utilisant la lumière. Les travaux de Niels Bohr et Albert Einstein ont changé notre vision de la lumière, de la matière et de leurs interactions. Ils ont mené directement au principe de l'effet laser et plus tard aux lasers eux-mêmes qui ont bouleversé les avancées de la science et de la technologie. © Ehrenfest, Wikipédia

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Les technologies de communications reposent sur la lumière, que ce soit grâce à l’utilisation des ondes radio ou bien grâce aux fibres optiques. La lumière laser est aussi très présente dans nos vies sans oublier le rôle des rayons X en médecine. Via ses interactions avec la matière, la lumière est aussi au cœur des technologies de l’image, comme en témoignent, par exemple, les capteurs CCD. La plus grande révolution que pourraient apporter les sciences de la lumière au XXIe siècle sera peut-être le moyen de se passer des énergies fossiles. Cela deviendra une réalité s'il s'avère possible d’exploiter facilement et à faible coût, tout en respectant l’environnement, l’énergie du Soleil au moyen d’une nouvelle génération de cellules photovoltaïques.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 07 janvier 2015

11111011111

1024 + 512 + 256 + 128 + 64 + 16 + 8 + 4 + 2 + 1 = 2015, il manque 32 dans la liste des puissances de deux pour qu'elle soit complète jusqu'à 1024.
La formule élégante aurait comporté toutes les puissances de deux : 1024 + 512 + 256 + 128 + 64 + 32 + 16 + 8 + 4 + 2 + 1 = 2047, plus que 32 ans à attendre, 2047 sera THE real year.

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L'écriture en puissances de deux donnée ci-dessus conduit à l'écriture binaire suivante pour 2015 :
11111011111
Et là, merveille, c'est justement parce qu'il manque 32, l'épine dorsale du milieu, cruel manque se traduisant par un zéro unique — laissant cinq chiffres 1 à sa droite (les puissances de deux de 0 à 4) et cinq autres à sa gauche (les puissances de deux de 6 à 10) —, que l'écriture binaire de 2015 est un palindrome.

Source : moatti.blogs.sciencesetavenir.fr

vendredi, 26 décembre 2014

Le sapin dégarni a 9550 ans

Le plus vieil arbre du monde connu est plutôt modeste : haut de seulement 4 mètres, il ressemble à un sapin de Noël dégarni. L'âge du système racinaire de l'arbre a permis à ce sapin de détenir le record du plus vieil arbre du monde : 9 550 ans. Découvert en 2004, ce sapin appartient à une espèce utilisée traditionnellement pour décorer les foyers européens pour les fêtes de Noël.

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"Cet arbre pousse au pied d'une montagne (1 185 m au-dessus du niveau de la mer), à une altitude de 910 m", a annoncé à RIA Novosti Lars Hedlund, du Département de contrôle écologique du Dalarna, province du nord du pays, et dont les experts procèdent, conjointement avec leurs collègues du Jamtland voisin, à l'inventaire des forêts régionales de Suède. Les échantillons prélevés sur les racines de cet arbre et de deux autres sapins ont été envoyés à un laboratoire de Miami, aux Etats-Unis. C'est en mesurant leur teneur en carbone 14 par rapport aux isotopes de carbone stables que les chercheurs américains ont pu dater les différents sapins étudiés. En effet, Lars Hedlund a expliqué qu'il était impossible de définir l'âge de ces sapins en comptant les anneaux des troncs : en général, les "sapins mesurent à peine deux mètres, leurs troncs ont 10 à 20 cm d'épaisseur, et leur croissance n'a commencé qu'avec le réchauffement du climat, avant c'étaient des buissons", a indiqué le scientifique.


Source : notre-planete.info