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vendredi, 14 mars 2014

Retour du soleil et ... de la pollution

Avec le retour de soleil et du beau temps, retour aussi cette semaine de la pollution de l'air. L’Ile-de-France traverse une période de chaleur et d’ensoleillement qui favorise un taux élevé de particules fines dans l’air. Cet épisode de pollution dépasse le seuil d’information. En Aquitaine, l'air a été médiocre ce week-end dernier dans plusieurs zones de la région Aquitaine dont Bordeaux. La situation, moins grave qu'en Ile-de-France, ne doit pas faire oublier que les grandes zones urbaines de la région dépassent elles aussi régulièrement les seuils de pollution autorisés par l'Europe.

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France info a annoncé en début de semaine que trois associations écologiques, Ecologie sans frontière, Respire et le Rassemblement pour la Planète ont décidé de déposer plainte contre X au pénal, pour mise en danger d'autrui. Une telle mobilisation judiciaire d'associations écologistes pour que les magistrats se penchent sur les responsables du scandale sanitaire qu'elles dénoncent, est une première en France.

Source : maplanete.blogs.sudouest.fr

jeudi, 13 mars 2014

La marche à pied, transport alternatif à préférer

La marche à pied est le meilleur transport alternatif lors des trajets courts qui sont les plus pollueurs et les plus nombreux. On en profite pour faire du sport. 30 minutes de marche à pied dynamique est nécessaire chaque jour pour la santé et ce n'est pas impossible puisque 52% des déplacements automobiles font moins de 3 km.

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Un bon moyen pour se promener : la randonnée culturelle ou loisir permet à ceux qui le désirent de découvrir des lieux intéressants, en ville comme à la campagne. Véritable alternative aux autres modes de transports, elle permet de suivre des parcours qui vous amènent à des sites accessibles seulement aux piétons.
Un bon moyen pour se déplacer sans polluer :se déplacer à pied dès que possible est également un geste en faveur de la protection de notre environnement. Les villes tendent vers un développement des zones piétonnes afin de limiter au maximum les véhicules roulants, qui sont des sources de bruit et de pollution.

Source : economiedenergie-transport.fr

mercredi, 12 mars 2014

Riz doré, une solution ?

La vitamine A est un nutriment essentiel pour la santé; sa carence est l’un des plus sérieux problèmes nutritionnels dans de nombreux pays d'Afrique et d'Asie du Sud-Est, particulièrement pour les enfants. La population n'a pas accès à des aliments qui contiennent assez de bêta-carotène (provitamine A) que le corps transforme en vitamine A.

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Il existe des stratégies simples et avérées pour pallier à la carence en provitamine A: distribuer des préparations qui en contiennent, en ajouter dans les aliments de base et créer des potagers dans les régions pauvres pour y cultiver des fruits et des légumes. Pour l'industrie du génie génétique, le riz transgénique - dit "riz doré" - devrait résoudre le problème. Selon Greenpeace, le riz transgénique doré est une approche risquée et inappropriée pour résoudre un problème qui aurait pu l'être depuis longtemps par une réponse simple, la diversité. l'International Rice Research Institute (IRRI) qui a participé au développement du riz doré n'est "même pas encore sûr que la consommation quotidienne de ce riz suffise aux personnes carencées en vitamine A et permette d'éviter des conséquences négatives comme la perte de vision nocturne". Ce riz transgénique poserait problème car ses effets sur la santé humaine sont inconnus, il contaminerait les variétés de riz traditionnelles et sauvages, il conduirait à une alimentation encore plus mal équilibrée, il bloquerait des solutions pratiques existant depuis longtemps et appliquées avec succès, comme la fourniture de préparations vitaminées de façon transitoire. A moyen et à long terme, seule une alimentation variée pourrait éradiquer la malnutrition.

Source : greenpeace.org

lundi, 10 mars 2014

Il y a urgence à prévenir la prolifération de ce ver

Une nouvelle espèce de ver, Platydemus manokwari, inconnue jusqu'ici en Europe, a été identifiée dans les serres du Jardin des plantes de Caen, dans le Calvados. Il est plat, mesure 5 cm de long et 5 mm de large, son dos est couleur olive noire, avec une bande centrale claire. Selon Jean-Lou Justine, chercheur au Muséum national d'Histoire naturelle, à Paris, cet animal exotique originaire de Nouvelle-Guinée, détruit toute la faune d'escargots autour de lui, puis les vers de terre. Il y a urgence à prévenir la prolifération de cette espèce en Europe, en raison de la menace qu'elle représente pour la biodiversité, et la fertilité des sols.

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La cause des invasions biologiques est la mondialisation, c'est-à-dire le transport de marchandises, avec des contrôles insuffisants, d'un bout à l'autre de la planète. Des vers plats terrestres non-indigènes de l'hémisphère sud, ont été signalés dans 13 pays européens. En France, le professeur Justine répertorie sur son site internet six espèces invasives, en plus du Platydemus manokwari. Les départements les plus touchés sont le Finistère et les Pyrénées-Orientales. Si on découvre ces vers plats dans son jardin, on peut prendre contact avec le professeur Jean-Lou Justine par l'intermédiaire de son site internet : sites.google.com/site/jljjustine.


En savoir plus sur lexpress.fr

samedi, 08 mars 2014

Epaisse pollution atmosphérique à Pékin

Le nord de la Chine suffoque sous une épaisse pollution atmosphérique. A tel point que les plus importants distributeurs de masques respiratoires filtrants étaient en rupture de stock ces dernières semaines La densité de particules PM 2,5, les plus dangereuses, a atteint à Pékin un seuil de 557 microgrammes par mètre cube, selon l'ambassade américaine. Dans la province environnante du Hebei, connue pour ses industries lourdes très polluantes, la ville de Xinji a, elle, enregistré 761 microgrammes. Des niveaux considérables alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un plafond maximum de 25 μg/m3, tandis que les autorités chinoises estiment qu'au-dessus de 300, il est "dangereux" de rester dehors. Pour ordre de grandeur, lors de l'épisode de forte pollution qui a touché l'Ile-de-France en décembre dernier, le seuil d'alerte avait été atteint, marquant une concentration de PM10 supérieure à 80 μg/m3.

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Les conséquences pour la santé se font d’ores et déjà sentir : la pollution de l’air extérieur a provoqué 1,2 million de morts prématurées en Chine en 2010, soit presque 40 % du total mondial des morts prématurées dues à la pollution, selon une vaste étude sur la "charge mondiale des maladies" publiée en décembre 2012 dans l'hebdomadaire médical britannique The Lancet.

Pour en savoir plus, on peut consulter le blog ecologie.blog.lemonde.fr

vendredi, 07 mars 2014

Une nouvelle étude du professeur Séralini

Une nouvelle étude, publiée dans la revue Biomed Research International est signée du professeur Séralini de l'université de Caen et du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen). Elle a été réalisée in vitro sur cellules humaines sur neuf des "principaux" pesticides utilisés dans le monde: trois herbicides (Roundup, Matin El, Starane 200), trois insecticides (Pirimor G, Confidor, Polysect Ultra), et trois fongicides (Maronee, Opus, Eyetak). Elle conclut que sur 9 de ces pesticides, "8 formulations sont clairement en moyenne des centaines de fois plus toxiques que leur principe actif", et pointe du doigt les adjuvants qui "sont souvent gardés confidentiels et sont déclarés comme inertes par les fabricants".

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Avant mise sur le marché, seuls les effets de la substance active sont évalués et non ceux des produits commercialisés auxquels ont été ajoutés des adjuvants. Gilles-Eric Séralini a déclaré à l'AFP : nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits tels qu'ils étaient vendus aux jardiniers, aux agriculteurs, étaient de 2 à 1000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo à moyen et long terme.

Source : rtbf.be

jeudi, 06 mars 2014

Le littoral aquitain touché par les fortes houles

Le littoral aquitain a été le plus touché par les fortes houles de l’hiver. Essentiellement constitué de plages et de dunes sableuses, 238 km sur 270, il est particulièrement vulnérable au phénomène de l’érosion côtière comme au risque de submersion. Selon le chef de projet littoral au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM, la côte sableuse recule en moyenne d’un à trois mètres par an, avec des pointes de six à dix mètres. Mais, depuis le début de l’hiver, on a mesuré une érosion sur la côte aquitaine de cinq mètres, avec localement des reculs de vingt mètres. Les plages se sont abaissées, avec des différences d’altitude de deux mètres entre les relevés de 2013 et ceux de janvier 2014. L’impact de ces tempêtes a été supérieur à celui de la tempête Xynthia en février 2010.

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L’érosion marine du littoral est un phénomène naturel : les plages sont rabotées en hiver lorsque les vagues montent à l’assaut des dunes. Au printemps et en été, elles ont tendance à «engraisser» avec le retour progressif du sable ou des galets. La différence entre ablation et gain mesure le recul du trait de côte. Le premier des facteurs qui contribuent à l’érosion est le réchauffement climatique de la planète, en cours depuis la dernière glaciation, entre 80 000 et 10 000 ans avant aujourd’hui. La dilatation thermique des océans engendre une élévation de leur niveau qui est aujourd’hui accentuée par la fonte des glaces polaires et continentales. L’érosion est aussi accentuée par la pénurie des sédiments charriés dans la mer par les fleuves. Un déficit provoqué par l’extraction des granulats marins et de galets sur les plages, et par la construction de barrages sur les fleuves qui retiennent les alluvions en amont.

Source : liberation.fr

mercredi, 05 mars 2014

Où sont les habitants de Fukushima ?

6000 personnes sont toujours enregistrées à Futaba, la ville la plus proche de la centrale nucléaire, alors que celle-ci a été entièrement évacuée dès les premiers jours de l’accident et personne n’a été autorisé à s’y réinstaller. Aujourd’hui encore, 138000 personnes sont toujours considérées comme des réfugiés de l’accident nucléaire. Selon l’Agence pour la reconstruction, près de 50.000 ont fui à des centaines, voire des milliers de kilomètres de là, jusqu’aux îles tropicales d’Okinawa. Mais une majorité (près de 90.000) est restée à l’intérieur de la préfecture, donc relativement près de la centrale nucléaire.

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Minamisoma ne ressemble plus à la ville fantôme du début de la crise. Les écoles, les hôpitaux et les restaurants ont rouvert. Et la partie de la ville située à plus de 20 kilomètres de la centrale s’est couverte de 2800 préfabriqués qui accueillent les résidents qui habitaient à l’intérieur du rayon des 20 kilomètres. Hirono, située à moins de 30 km de la centrale, ne compte que 1331 personnes selon l’étude menée par la mairie, quatre fois moins qu’avant l’accident. Comment assurer le suivi médical de la population si on ne sait pas où elle se trouve ?
Pour en savoir plus, on peut consulter l'enquête menée sur le site sciencesetavenir.fr

mardi, 04 mars 2014

De nombreuses civilisations se sont éteintes

De nombreuses civilisations ont jalonné la Terre, et se sont éteintes. Les archéologues cherchent à comprendre comment la civilisation de l’Indus, qui a régné sur le nord-ouest de l’Inde et le Pakistan entre 5000 et 1900 avant J.-C., s’est soudainement éteinte. Parmi les hypothèses évoquées, le changement climatique soudain, entraînant une diminution des moussons estivales et un assèchement de la zone. cette hypothèse fait l'objet d'une étude publiée dans Geology par l’équipe de David Hodell, de l’université de Cambridge. Si lce peuple vivaient dans les campagnes, les archéologues ont retrouvé les vestiges de métropoles importantes, de plus de 80 hectares, dotées de plus de 40.000 habitants et entourées de fortifications. La population maîtrisait l’artisanat et travaillait de nombreux matériaux, comme la stéatite ou l’or, que les habitants revendaient jusqu’au Moyen-Orient tant leurs objets étaient sophistiqués. Les maisons suivaient les routes et ruelles, et disposaient presque toutes de puits et de systèmes de drainage. L’eau devait donc jouer un rôle fondamental.

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À partir de 2100 avant J.-C., les traces indiquent que les rues se sont remplies de déchets, que l’artisanat a perdu de son éclat, que l’écriture a disparu, et que la population a commencé à migrer. Les scientifiques ont effectué des fouilles dans le lit d’un ancien lac de la région de Gurgaon, dans l’État indien de l’Haryana. Dans des couches sédimentaires, ils ont retrouvé les restes d’escargots aquatiques Melanoides tuberculata qui, bien des millénaires après leur mort, ont permis de déterminer le climat de l’époque à laquelle ils vivaient. Les scientifiques ont pu constater qu’entre 4500 et 3800 avant J.-C., le lac était profond. C’est à cette époque qu’il a commencé à devenir moins imposant. Environ 1.700 ans plus tard, le lac s’est davantage tari pour devenir éphémère. Or, les spécialistes savent que son niveau dépend essentiellement des moussons estivales. Un tel recul ne peut être que le signe d’un manque de pluviosité. La situation se serait même maintenue durant les deux siècles suivants. L’assèchement du lac a eu raison de la civilisation de l’Indus. Les changements climatiques peuvent profondément affecter certaines populations, pourtant bien établies.

Source : futura-sciences.com

lundi, 03 mars 2014

L'Arctique devrait avoir disparu en 2054

La perte de glace dans l'Arctique est stupéfiante. Depuis 1979, le volume de la glace de mer en été a diminué jusqu'à plus de 80% au-delà même des prévisions des scientifiques.


A ce rythme, la banquise arctique devrait avoir complètement disparu en septembre 2054 selon des estimations effectuées par des scientifiques de l'Université d'État de New York à Albany. Selon les scientifiques, l'Arctique sans banquise devrait avoir des conséquences significatives sur les écosystèmes océaniques, les rétroactions biogéochimiques, les conditions météorologiques extrêmes et le climat dans les moyennes et hautes latitudes, cela affectera également les activités maritimes et commerciales de l'Arctique, y compris l'expédition, le transport et l'exploration de l'énergie, engendrant des bouleversements majeurs mais aussi des opportunités commerciales et stratégiques qui n'ont pas échappé aux grandes puissances déjà lancées dans cette course depuis quelques années.


Source : notre-planete.info

samedi, 01 mars 2014

Le vieillissement des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans

Cette semaine, le cabinet d'étude spécialisé sur le nucléaire Wise-Paris a présenté un rapport commandé par Greenpeace et analysant les enjeux liés au vieillissement des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans d'exploitation. En 2008, EDF l'évaluait à 400 millions d'euros par réacteur et en janvier 2011, l'entreprise le réévaluait à 900 millions d'euros par réacteur. En cause, notamment, le renforcement progressif des impératifs de sûreté et l'absence de règles claires validées par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), cette dernière devant se prononcer sur ce dossier d'ici à 2018. Selon le président de l'ASN, la possibilité de faire fonctionner les réacteurs au-delà de 40 ans "n'est pas acquise". D'autant que les évaluations complémentaires de sûreté post-Fukushima et l'élaboration du noyau dur ne sont pas encore achevées.

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L'anniversaire des 40 ans approche pour un grand nombre de réacteur. Selon le directeur de Wise-Paris, 80% des réacteurs français ont été mis en service entre 1977 et 1987. Les travaux de prolongement de la durée de vie des réacteurs concerneront donc une grande partie du parc sur une période très courte. Compte tenu des conclusions du rapport, Greenpeace formules deux recommandations qui devraient constituer, selon l'association, la base pour la future loi de transition énergétique. Tout d'abord, la loi devrait fixer à 40 ans l'âge limite des réacteurs français. Ensuite, pour assurer le renouvellement du parc national de production électrique, il conviendrait de fixer un objectif de 45% d'énergies renouvelables pour 2030.

Source : actu-environnement.com

vendredi, 28 février 2014

Le jazz est une musique à part

On compare le jazz à une conversation dans laquelle les musiciens se retrouvent et improvisent chacun à leur tour sur un standard. C’est une sorte de langage subtil où les instruments apportent l’un après l’autre leur note personnelle. Que se passe-t-il dans la tête des trompettistes, pianistes et autres guitaristes qui travaillent avec ardeur pour répondre aux mélodies de la plus belle des manières ? C’est à cette question insolite qu’a voulu répondre une équipe de l’université John Hopkins à Baltimore aux États-Unis. Ses résultats, publiés dans la revue Plos One, lèvent le voile sur la structure tout à fait originale du cerveau des jazzmans.

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Pour cette étude, les chercheurs ont recruté onze joueurs de piano jazz âgés de 25 à 56 ans. Au cours d’une session musicale, ils ont mesuré l’activité cérébrale de chacun des musiciens à l’aide d’un instrument particulier permettant de réaliser des images par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pendant leurs improvisations. Les résultats montrent que certaines régions du cerveau impliquées dans le langage, le gyrus frontal inférieur ainsi que les gyrus temporaux inférieurs et supérieurs, sont extrêmement actives chez les musiciens. Ces zones cérébrales ne seraient donc pas limitées au langage mais participeraient à la communication en général, que ce soit par la parole ou par la musique. « Jusqu’ici les chercheurs s’étaient focalisés sur la communication orale, explique Charles Limb, le principal auteur de l’étude, et également joueur de jazz. En étudiant le jazz, nous avons pu observer un lien fort dans le cerveau entre le langage et la musique. »

Source : futura-sciences.com

jeudi, 27 février 2014

Des filets pour stopper les pulvérisations d'insecticides

Afin de nourrir la population urbaine croissante en Afrique sub-saharienne, la production de légumes est en pleine expansion. Pour protéger les cultures contre les ravageurs, les petits exploitants pratiquent une lutte chimique intensive qui pollue l'environnement et menace la santé publique. Afin d’éviter l’utilisation de pesticides, une équipe de scientifiques de plusieurs institutions a testé avec les petits agriculteurs au Bénin et au Kenya l’utilisation de filets placés sur les légumes.


Ces filets simples et faciles d’utilisation ont permis de réduire de 70 à 100 % les pulvérisations d'insecticides pour les cultures de choux et de tomates. Les filets améliorent également la qualité des légumes et le rendement des cultures. Ils peuvent être réutilisés pendant cinq ans sur différentes cultures. La société tanzanienne A à Z Textile Mills peut produire, distribuer et recycler ces filets dans la région. La recherche travaille désormais à renforcer l’effet protecteur des filets contre les petits insectes qui peuvent passer à travers les mailles.


Le projet, intitulé BioNetAgro, a été mené par le Cirad et Michigan State University en partenariat avec KARI (Kenya), Egerton University (Kenya), Icipe (Kenya), INRAB (Bénin), Université Abomey Calavi (Bénin), ONG APRETECTRA (Bénin), A to Z Textile Mills (Tanzanie)

mercredi, 26 février 2014

Les éoliennes brassent l'atmosphère

Alors que plusieurs études récentes avaient révélé que la circulation atmosphérique pouvait être modifiée par les éoliennes, tout comme les températures et les précipitations, les conséquences d'un déploiement massif d'installations de production d'énergie éolienne (souvent appelées fermes éoliennes) viennent d'être estimées. En Europe, cette question est particulièrement importante car conformément aux engagements des pays européens, la production d'énergie éolienne devrait doubler entre 2012 et 2020.

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Des chercheurs du CNRS, du CEA et de l'UVSQ, en collaboration avec l'INERIS et l'ENEA, l'agence italienne pour les nouvelles technologies, l'énergie et le développement durable ont réalisé des scénarios idéalisés de déploiement de fermes éoliennes géantes. À proximité des fermes éoliennes, on enregistre une augmentation significative des températures, en particulier la nuit. En effet, à ce moment-là, les éoliennes brassent davantage l'atmosphère que pendant la journée, ce qui réchauffe l'air et limite donc le refroidissement nocturne près du sol. Dans cette étude, les scientifiques ont comparé des simulations climatiques réalisées sans et avec l'effet des éoliennes, selon une hypothèse réaliste de déploiement de ce type de production en 2020 sur l'ensemble du continent européen. Conclusion de cette étude : les différences introduites par les éoliennes restent très faibles par rapport à la variabilité naturelle du climat, cette différence atteint au maximum 0,3°C en température et on observe une baisse de quelques pourcents des cumuls de précipitations saisonnières, uniquement significatives en hiver).

Source : notre-planete.info

Off-shore en France : consoglobe.com

mardi, 25 février 2014

Les progrès ne profitent qu'à une infime minorité

Le «Rapport mondial, au-delà de 2014» du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) rassemble des données de 176 pays, fait le point 20 ans après la Conférence internationale sur la population et le développement qui s'était tenue au Caire en 1994. Il souligne que les inégalités croissantes risquent de remettre en cause les progrès accomplis depuis cette date dans des domaines comme la santé, l'éducation et la lutte contre la pauvreté.

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Selon le directeur général du Fonds, Babatunde Osotimehin, les progrès ne profitent qu'à une infime minorité : «le rapport met en lumière les inégalités persistantes et la discrimination qui menacent de ralentir le développement». Ainsi, plus de la moitié des revenus supplémentaires générés entre 1988 et 2008 est allée aux 5% de la population mondiale les plus riches et rien aux 10% les plus pauvres. «Notre plus grand défi réside dans le fait que nos progrès (..) sont de plus en plus inégalement répartis, ce qui menace le développement, l'environnement et notre avenir commun», souligne le rapport. «Les inégalités croissantes sont perturbatrices et très préjudiciables pour le développement durable». En revanche, ajoute-t-il, «des recherches suggèrent que des femmes mieux éduquées et des familles en bonne santé ont un effet positif sur la croissance du PNB».

Source : affaires.lapresse.ca

lundi, 24 février 2014

Nourrir la Planète, Énergie pour la Vie

La mascotte d'Expo Milano 2015, le visage en style Arcimboldo et les onze personnages de la famille de fruits et de légumes pour raconter le thème de l'Exposition Universelle : Nourrir la Planète, Énergie pour la Vie.


Expo Milano 2015 a lancé un concours international pour identifier les « Best Practices », les Meilleures Pratiques pour le développement durable et la sécurité alimentaire. Les initiatives sélectionnées seront le contenu vif et durable de l’Exposition Universelle, un legs sur la sécurité alimentaire pour le monde entier. Les cadres prioritaires auxquels devront se référer les activités postulant au titre de « Best Practices » de l'Exposition Universelle de Milan sont au nombre de cinq : gestion des ressources naturelles, amélioration de la qualité des produits alimentaires, dynamiques socio-économiques et marchés mondiaux, développement des communautés rurales et des modèles de consommation durable. Les propositions pourront être présentées jusqu'au 30 avril 2014 par des organismes et des autorités locales ou par des agences publiques, organisations intergouvernementales et agences internationales, réseaux, ONG, associations, fondations publiques et privées, entreprises, organismes de recherche, structures académiques et partenariat public-privé.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'exposition : fr.expo2015.org

mercredi, 19 février 2014

L'Odyssée sauvage de Nicolas Vanier

L'expédition L’Odyssée sauvage a débuté le 21 décembre 2013. Nicolas Vanier s'est dirigé de la côte pacifique, en Sibérie, vers l'ouest et a traversé la Mandchourie, en Chine, le long du fleuve Amour, puis est entrée en Mongolie. Nicolas Vanier se déplace en traîneau avec dix chiens. Une équipe accompagnatrice le suit ou le précède pour la logistique et le tournage de séquences vidéo lors de leurs rencontres. L'expédition terminera son périple de 6000 kilomètres sur une île du lac Baïkal, en Russie.

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Nouvelles de ce début février : une fois arrivé en Mongolie, le manque de neige se confirme. La rivière que je suis n’offre que de la glace : les chiens glissent, le traîneau n’est contrôlable qu’au prix de 1000 efforts, et je tombe 50 fois, manquant de me blesser contre ces blocs de béton. Alors que le soleil se couche, l’idée de dormir dans cette steppe sans arbres et sans abris ne me réjouit guère. Apparaissent deux yourtes et des Mongoles qui m’invitent à m’arrêter, pour mon plus grand bonheur ! Un accueil formidable : tout le monde m’aide à soigner et à installer les chiens.
Je quitte ensuite la rivière devenue impraticable pour naviguer dans la steppe. À ma grande surprise, le traîneau glisse bien sur un mélange d’herbe, de sable et d’un peu de neige. Avec la traversée des paysages à couper le souffle, c’est une journée merveilleuse. Pour finir en beauté, j’arrive dans un adorable petit village, où je suis accueilli par toute une communauté en fête.
Moi qui redoutais cette traversée de la steppe mongole, je suis bluffé par les paysages et les lumières qui coulent sur ces étendues infinies. Je n’éprouve aucune lassitude à traverser cette mer d’herbe et de neige, tant se dégage de ces paysages une paix de commencement du monde. Je peux presque lire à l’horizon l’arrondi de la Terre. Chaque village est un ravissement des yeux, tant les yourtes sont harmonieuses et bien tenues.

lundi, 17 février 2014

Un nouvel maïs OGM autorisé

Un nouvel OGM, le maïs TC1507 du groupe américain Pioneer, va être autorisé à la culture dans l’Union Européenne malgré l’opposition de 19 pays dont la France. Ce maïs produit un insecticide censé tuer la pyrale du maïs et résistant à plusieurs herbicides dont le principe actif est le glufosinate d’ammonium. Déposé en 2001, le dossier de Pioneer Hi-Bred avait reçu un avis positif de l’Agence européenne de sécurité alimentaire en 2005. Soumis ensuite à un collège d’experts des différents Etats membres qui n’ont jamais pu se mettre d’accord, le dossier est resté en attente. Le Conseil des ministres de l’environnement de l’UE aurait dû trancher, mais la Commission ne lui a jamais transmis le dossier. Le groupe Pioneer a alors saisi la Cour de justice européenne pour que la Commission se prononce. Cette prochaine autorisation portera à cinq le nombre d’OGM autorisés à la culture dans l’UE. Dans les faits, un seul OGM est actuellement cultivé dans quelques états, le maïs MON810, les autres plantes transgéniques, les maïs BT176 et T25 ainsi que la pomme de terre Amflora, ayant été abandonnés.

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Le conseil des Etats membres n’est pas parvenu à obtenir une majorité qualifiée pour bloquer cette autorisation. Les opposants à un nouveau maïs transgénique dans les champs européens ne totalisaient que 210 voix alors qu’il en fallait 260 pour bloquer le TC1507. Les abstentions de l’Allemagne (29 voix), de la Belgique (12 voix), du Portugal (12 voix) et de la République tchèque (12 voix) ont manqué pour atteindre la majorité de 260 voix. Cinq pays ont voté pour : Espagne, Royaume-Uni, Suède, Finlande et Estonie. Dix-huit pays ont voté contre, dont la France. Pourtant, le Parlement européen avait appelé au rejet de la demande d’autorisation par 385 voix contre 201 et 35 abstentions. La décision du conseil des Etats prévaut sur le vote des eurodéputés.

Source : liberation.fr

vendredi, 14 février 2014

Gaz de schiste, recommandations suffisantes ?

Décriée à cause de ses impacts environnementaux notamment visibles aux Etats-Unis et de l'absence de volonté politique pour remplacer les énergies fossiles par les énergies renouvelables, la technique de fracturation hydraulique vient pourtant d'être recommandée officiellement par l'Europe. En effet, la Commission européenne a adopté le 22 janvier une recommandation visant à garantir la mise en place de mesures appropriées en matière de protection de l'environnement et du climat en ce qui concerne la technique de fracturation hydraulique à grand volume (fracking) utilisée notamment dans l'exploitation du gaz de schiste.


La recommandation de la commission européenne a pour objectif d'aider tous les États membres désireux de recourir à cette technique à gérer les risques environnementaux et sanitaires et à accroître la transparence à l'égard des citoyens. La recommandation adoptée, qui se fonde sur la législation en vigueur de l'Union européenne invite les États membres à :
planifier les projets et à évaluer les possibles effets cumulatifs avant de délivrer des autorisations ;
évaluer rigoureusement les incidences sur l'environnement et les risques associés ;
veiller à ce que l'intégrité du puits corresponde aux meilleures pratiques ;
contrôler la qualité de l'eau, de l'air, des sols au niveau local avant le début des activités, afin de détecter d'éventuels changements et de parer aux risques émergents ;
limiter les émissions atmosphériques, y compris les émissions de gaz à effet de serre, par le captage du gaz ;
informer le public des produits chimiques utilisés dans les différents puits, et à veiller à ce que les exploitants appliquent les bonnes pratiques pendant toute la durée du projet.
La Commission invite désormais les États membres de l'Union à appliquer ces principes dans un délai de six mois et, à compter de décembre 2014, à informer chaque année la Commission des mesures qu'ils auront mises en place.

En France, la loi Jacob du 13 juillet 2011 interdit la fracturation hydraulique sur le territoire, jusqu'à quand ?

Source : notre-planete.info

jeudi, 13 février 2014

L'exploitation du gaz de schiste va commencer

La Commission européenne vient de reconnaître la technique d'exploitation du gaz de schiste via la fracturation hydraulique, ouvrant ainsi plus officiellement cette solution énergétique, malgré les avis très critiques d'une partie de l'opinion publique. Le gaz de schiste est un gaz naturel, piégé dans de la roche et ne peut être libéré que par fracturation de cette dernière. L'Union européenne n'a pour l'instant qu'une expérience limitée de l'application à grande échelle et intensive de la fracturation hydraulique à grand volume. La technique consiste à injecter d'importants volumes d'eau, de sable et de substances chimiques dans un puits afin de fracturer la roche et de faciliter ainsi l'extraction du gaz. Jusqu'à présent, l'Europe s'était essentiellement intéressée à la fracturation hydraulique à faible volume, appliquée dans des réservoirs de gaz compact conventionnel et le plus souvent dans des puits verticaux, qui ne représentait qu'une petite partie des activités.

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Face à la raréfaction des énergies fossiles conventionnelles, les gaz de schiste suscitent les convoitises. La Pologne, l'Autriche, l'Allemagne, la Suède et le Royaume-Uni ont commencé à chercher du gaz de schiste. Si les recherches sont concluantes, ces pays pourraient commencer à en extraire. D'autres Etats membres comme la France et la Bulgarie ont choisi de suspendre les recherches. Si l'exploitation des gaz de schiste reste limitée à quatre pays dans le monde (Etats-Unis, Canada, Pologne, Chine), de nombreux pays ont déjà entamé des recherches afin d'accéder à ce gaz. En Europe, la Pologne autorise les compagnies pétrolières à prospecter pour l'exploitation des gaz de schiste. Cependant, aucune production commerciale n'a encore été engagée, mais la fracturation devrait débuter au printemps 2014 près du village de Lubocino.


Source : notre-planete.info