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mercredi, 07 août 2013

C'est quoi être en vacances ?

Le temps libre est bel et bien transformé en temps économique, il n’est plus consacré à la méditation, à l’épanouissement de l’esprit, au fait de se retrouver soi-même. Une vie de labeur ponctuée de quelques pauses pour faire des glissades sur la neige ou quelques bains de mer. Les vacances comme parenthèses dans un temps de travail parfois excessif sont-elles suffisantes pour régénérer notre être profond ?

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Cette question ne vient pas remettre en cause les activités nécessaires à notre survie mais interroge la répartition du temps dédié à l’avoir par rapport à celui qui concerne l’être. Selon les cadences millénaires auxquelles se sont adaptées les civilisations, c’est aux beaux jours d’été que la nature est en effervescence, l’hiver elle entre en dormance ; aujourd’hui les vacances estivales induisent plutôt une cessation du travail. L’administration du repos en fonction de l’économie et non selon les rythmes naturels de la terre et de ceux l’espèce humaine est complètement artificielle, c’est une sorte d’anomalie. Le véritable repos est plus harmonieux : la nature, les animaux, les sols et l’homme devraient goûter ce répit à l’unisson, c’est un temps d’inspiration très puissant où puiser des ressources vitales avant de reprendre une activité.

On peut lire la chronique de Pierre Rabhi sur son blog : pierrerabhi.org

lundi, 05 août 2013

faites-le vous-même, faites-le avec les autres

Do it yourself, do it with others : telle est la devise des Fab Labs, ou Fabrication Laboratories. Créés il y a une dizaine d’années au Massachusetts Institute of Technology (MIT) par Neil Gershenfeld, un professeur de physique qui proposait un cours de prototypage rapide intitulé «comment fabriquer (à peu près) n’importe quoi», les Fab Labs sont les ateliers de fabrication communautaires de l’ère numérique. Leur objectif ? Donner à ceux qui ne sont ni ingénieurs, les moyens de fabriquer toutes sortes d’objets manufacturés comme à l’usine. Et ce, en mettant gratuitement à leur disposition le savoir, les procédés et la technologie nécessaires. Les Fab Labs se sont mis en tête de transposer au vieux monde industriel la philosophie ouverte et collaborative du logiciel libre. Chris Anderson, ancien rédacteur en chef de Wired, la bible des technofans américains, voit en eux «la prochaine révolution industrielle», celle du XXIe siècle.

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Marginal en France, le mouvement commence à essaimer : il existe déjà cinq Fab Labs dans l’Hexagone, et vingt-quatre autres se revendiquent comme tels sans avoir forcément reçu l’agrément du MIT ou l’avoir demandé. Les Fab Labs valorisent l’apprentissage par la pratique, alors que notre système scolaire a tendance à favoriser les savoirs théoriques. Des programmes comme FabLab@School introduisent cette vision de l’apprentissage au sein des écoles. On peut s’en servir aussi pour faire de la médiation scientifique, comme au centre de sciences de Grenoble.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de Libé

dimanche, 04 août 2013

Le denti, poisson typique de la Méditerranée

Le denti, poisson typique de la Méditerranée, majestueux et méfiant, est apprécié pour sa chair savoureuse. Patience et technique sont de rigueur si l'on veut l'approcher. De la famille des sars et des daurades, le denti est un poisson magnifique. Il fréquente les fonds rocheux, les champs de posidonies et les secs mais en été, sa rencontre sera plus facile tôt le matin ou en début de soirée, lorsqu'il n'est plus dérangé par le trafic maritime. Ce prédateur, à la denture adaptée et acérée dotée de quatre canines très développées, est essentiellement un carnassier amateur de sardines, d'anchois et de poulpes. Des essais réussis d’aquaculture ont été conduits sur ce poisson à valeur commerciale très élevée.

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Le denti est à la fois très méfiant et curieux. À l'aube et au coucher du soleil, le denti chasse et se fait moins farouche. Il faut s'armer de patience et se camouflé pour l'observer. Il affectionne surtout les secs au large, exposés au courant, et plus généralement les zones où roches et algues se mêlent, entre 15 et 50 m, et parfois jusqu'à 200 m.

Source : apnea.fr

samedi, 03 août 2013

Un paradis sous-marin très fragile

Dans les Pyrénées-Orientales, au pied du massif des Albères, existe un paradis sous-marin très fragile, la réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls. De l’île Grosse au cap Peyrefite, la physionomie et la beauté de la côte Vermeille se retrouve sous la surface de l’eau. De haut en bas, la diversité des paysages est étonnante. D’abord, la roche du niveau de la mer est constamment mouillée par les embruns et offre une hospitalité de choix pour les mollusques et les crustacés. Dans la zone de déferlement des vagues, un trottoir formé de Lithothamniées, algues calcaires, surplombe un faciès rocheux caractérisé par une zone d’éboulis.
Entre 15 et 30 m de fond, les herbiers de posidonie, une des principales richesses méditerranéennes, ondulent au gré des courants. Ces prairies aquatiques, véritables nurseries, abritent diverses espèces de poissons, poulpes et éponges. Ainsi, saupe, daurade et sar pour les uns, hippocampe moucheté, petite étoile de shérif, grande cigale de mer et grande nacre pour les autres, cohabitent en toute quiétude. Spirographe et ascidie détiennent le rôle de filtreur.

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Le prolongement sous-marin s’effectue avec la strate du coralligène, milieu apprécié des plongeurs qui recense plus de 500 invertébrés. Ainsi, l’oursin violet, le doris dalmatien et l’éponge pierre colonisent les champs de gorgones et de corail rouges. Royaume des couleurs et des formes, c’est également le domaine du mérou, de la murène, de la rascasse… qui affectionnent les fonds rocheux tandis que la raie blanche, la torpille, la baudroie… vivent plaquées dans les fonds meubles et vaseux et cohabitent avec les roussettes et les uranoscopes. Plus rarement, le requin-pélerin, le grand dauphin et la tortue caouanne fréquentent la zone au large de la côte.

Source : reserves-naturelles.org

vendredi, 02 août 2013

Comment lire les cartes des températures

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Les 2 cartes des températures du mois de mai 2013 sont différentes. La quasi-totalité de la première est de couleur rouge, suggérant des températures supérieures à la moyenne, tandis que sur la seconde les portions de territoire coloriées en bleu sont plus étendues, signe au contraire, de températures inférieures à la moyenne. La seconde carte représente les écarts de température à une "moyenne climatologique", établie par convention sur trente ans. En l'occurrence, entre 1981 et 2010. Quant à la première, elle procède à un autre type de classement. Les températures sur l'ensemble de la période d'observation (soit 133 ans de mesures) ont été classées dans trois grandes "cases" de même taille. Les chaudes (du 1er au 44ème rang), les normales (du 45ème au 89ème rang), les froides (du 90ème au 133ème rang). La première grande "case" a ensuite été subdivisée en trois cases plus petites. La première ("Record warmest"), lorsque la température relevée est la plus haute jamais enregistrée dans une zone donnée) ; la deuxième ("Much warmer than average") lorsque la température se classe du 2ème au 13ème rang ; la troisième ("Warmer than average") lorsque la température est comprise entre le 14ème et le 44ème rang. La grande "case" regroupant les températures froides a, de même, été subdivisée en trois sous-catégories ("Record coldest", "Much colder than average", "Colder than average").

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Les deux présentations sont donc différentes, bien que les données de températures utilisées, celles de mai 2013, soient identiques. La première décrit le changement climatique en cours, dans une perspective historique plus large que les seules trois dernières décennies. On comprend ainsi, par exemple, pourquoi les Philippines arborent un rouge sombre sur la première carte et un rose clair sur la seconde. Le rouge sombre de la première signifie qu'aucun mois de mai n'a été plus chaud que mai 2013, sur l'archipel philippin, depuis le début des observations. Le rose clair de la seconde signifie que les températures de mai 2013 n'y ont été supérieures que d'environ 1,5°C à la moyenne des mois de mai des trente dernières années.

Source : ecologie.blog.lemonde.fr

jeudi, 01 août 2013

Exploiter les icebergs

Ceci est une publicité de Dassault Systèmes : exploiter les icebergs.
A ce jour, près d’un milliard d’êtres humains n’ont toujours pas accès à l’eau potable dans le monde, tandis que plus de 2,5 milliards ne disposent pas de systèmes d’assainissement d’eau. Les conséquences incluent la maladie, la malnutrition et l'échec de récolte. La crise de l’eau est mondiale et doit être considérée comme critique.

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Grâce à la puissance de la plate-forme 3D Experience de Dassault Systèmes, l’ingénieur français Georges Mougin affinerait son concept : remorquer des icebergs et les exploiter pour produire de l’eau douce. Il aurait démontré la faisabilité technique du projet. A l’aide d'un réseau international d’experts issus des mondes de l’ingénierie, la glaciologie, la météorologie, et l’océanographie physique, des technologies de simulation scientifique de pointe auraient permis d’intégrer des données océanographiques et météorologiques complexes du monde réel.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site 3ds.com

mercredi, 31 juillet 2013

Parcourir le sentier sous-marin des PO

Installé au départ de la plage de Peyrefite entre Banyuls sur mer et Cerbère, au sein d'une baie abritée, le sentier sous-marin se visite en nageant en surface muni d'un masque, d'un tuba FM et de palmes. Ce sentier sous-marin est un espace pédagogique dédié à tous les passionnés de la mer.

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D'une longueur de 250 m, limité par une ligne d'eau, il est ponctué de 5 stations d'observation représentatives de 5 écosystèmes différents : galets, herbier de Posidonie, blocs, failles et tombants. Chaque station est balisée par une bouée numérotée et équipée de panneau d'information immergé. Chaque bouée est munie d'une main courante permettant de se maintenir en toute sécurité. La visite est commentée tout au long du parcours grace au tuba FM Fréquence Pro qui, muni d'un embout actif, permet une audition par conduction osseuse via les dents.

Pour plus de renseignements, consulter le site cg66.fr

mardi, 30 juillet 2013

Après la canadienne des premiers congés payés

Après la canadienne des premiers congés payés démocratisée par la marque Trigano, de nouvelles formes sont arrivées durant les décennies suivantes : le chapiteau, avec chambre (s) et auvent, la caravane, l'igloo, et plus récemment, la 2'' Quechua.

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Dans les années 70, les campeurs des premiers congés payés ont fait place aux vacanciers des trente glorieuses qui rêvent de Biscarosse, Argelès-sur-Mer ou Salou, d'Espagne. Aujourd'hui, ils sont remplacés par les camping-car. Les caravaniers étaient l'objet de moqueries. Car ils ont beau conduire des DS, des 504 ou des Renault 30, ils lambinent sur les nationales, et il faut attendre la trois-voies pour les dépasser. Mais le caravanier s'en moquait, il détennait le privilège de faire rouler sa résidence secondaire. A l'image de Jacky Pic, interprété par Claude Brasseur dans les films « Camping », qui tient à retrouver chaque été son emplacement numéro 17, les propriétaires de caravanes sont fidèles, une fois qu'ils ont trouvé leur place de rêve. Mais la caravane leur ouvre aussi de nouveaux horizons : les Pyrénées pendant le Tour de France ou la Bretagne.

Source : ladepeche.fr

lundi, 29 juillet 2013

Tous les plaisirs de la haute montagne

La Cerdagne, située dans les Pyrénées-Orientales, offre tous les plaisirs de la haute montagne, ballades en forêts, randonnées de tout niveau, sources d'eau chaude, paysage grandiose. Géologiquement la Cerdagne est un plateau formé par une faille comblée entre deux montagnes. La Cerdagne commence au col de la Perche, ce qui place Mont-Louis en Haut-Conflent.

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En observant la Cerdagne vue du ciel, aucun motif naturel ne justifie la frontière entre la France et l'Espagne. Seul point naturel, la colline centrale Cerda, légèrement surélevé par rapport au plateau, sur laquelle on a bâti au XIVe siècle une nouvelle ville : le puig Cerda (Puigcerda). Cette colline a pu justifier la séparation en 1659 au traité des Pyrénées. La Cerdagne est longtemps restée isolée. La vallée de la Têt était difficile à franchir, les habitants ont donc vécus en autarcie. C'est le petit train jaune, au début du siècle, qui l'a désenclavée.

Pour découvrir la Cerdagne, on peut consulter le site pyreneescatalanes.free.fr

des photos sur cerdagne.free.fr

samedi, 27 juillet 2013

L'atmosphère de Mars totalement détruite

Un an après son atterrissage sur la planète rouge, le robot Curitosity a déjà parcouru un kilomètre. Ses instruments d'analyse embarqués ont déjà envoyé leurs premières mesures. Elles concernent notamment l'identification des gaz présents dans l'air martien, parmi lesquels figurent l'argon, l'azote, l'oxygène, le monoxyde de carbone et le dioxyde de carbone.

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Les équipes de chercheurs estiment que l'atmosphère de la planète rouge a été totalement détruite il y a quatre milliards d'années. Les scientifiques pensent que les différents ratios de deux formes d'argon, actuellement présents sur Mars et sur la Terre, suggèrent qu'un événement de grande ampleur a affecté leur présence, de violentes éruptions volcaniques ou une collision avec une énorme objet spatial, probablement au moins de la taille de Pluton. Mars aurait donc développé une atmosphère riche en oxygène plus d'un milliard d'années avant la Terre, selon une étude publiée le mois dernier. Des rochers, récupérés par le robot Spirit à la surface du cratère Gusev, contiennent cinq fois plus de nickel que les météorites martiennes découvertes sur la Terre. Cela révèle que la surface des pierres, vieilles d'au moins 3,7 milliards d'années, se sont formés dans un environnement riche en oxygène. Or, ce n'est pas le cas des météorites dont l'âge varie entre 180 millions et 1,4 milliards d'années.


Pour en savoir plus, on peut consulter le site maxisciences.com

vendredi, 26 juillet 2013

Le taux de fonte global s’accélère

En 2012, la banquise arctique atteignait son taux de fonte record, et 97 % de la couche de surface de la calotte groenlandaise présentait de l’eau de fonte. De nombreuses études ont mis en évidence une accélération de l’écoulement glaciaire aux endroits où la langue des glaciers se jette dans l’eau.

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Le glacier Sermeq Kujalleq est le glacier du Groenland qui fond le plus rapidement. Son front a reculé de 26 km entre 1851 et 1951, et il se déplace aujourd’hui à une vitesse de 40 m par jour. L’eau de fonte modifie les propriétés physiques de glace. Pour caractériser plus précisément cette relation, l’équipe du Cooperative Institute for Research in Environmental Sciences a développé un nouveau modèle de climat, qui se focalise sur les interactions entre l’eau de fonte et l’influence de la glace. Le nouveau modèle montre que deux processus sont principalement mis en jeu. D’une part, l’eau de fonte réchauffe le lit de la calotte glaciaire et favorise la formation d’une couche d’eau à l’interface continent-glace. Cette couche agit alors comme un lubrifiant et favorise le glissement du glacier. D’autre part, la glace de la calotte est réchauffée par l’eau et devient moins visqueuse et la couche de glace se déplace alors plus facilement. En considérant ce facteur de fonte interne, il est probable que le taux de fonte global s’accélère au fil du temps.

Source : futura-sciences.com

jeudi, 25 juillet 2013

L’agro-écologie ne fait pas baisser les rendements

Comment favoriser la présence d’espèces auxiliaires qui peuvent aider à contrôler les adventices ou les parasites ? Quelles cultures associer pour valoriser les ressources naturelles ? Comment intégrer au mieux élevage et production végétale sur une exploitation ? Quel est l’impact sur les pollinisateurs de la présence de prairies ? Ces questions sont au cœur de la démarche de certains paysans pionniers de l’agro-écologie, tel Pierre Rabhi. Selon le directeur scientifique Environnement de l’Inra, des gens ont été innovants et ont apporté de la réflexion. On doit maintenant disposer d'innovations accessibles à tous, afin d’avoir un effet d'entraînement sur les multiples systèmes de production.

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Lors de la remise du rapport sur l’agro-écologie le 11 juin dernier au ministre de l'agriculture, l'ancienne présidente directrice générale de l’Inra a relevé que l’agro-écologie ne fait pas baisser les rendements mais prend plus de temps. Un important colloque organisé par l’Inra sur l’agro-écologie, le premier du genre, est programmé en octobre 2013.

Source : inra.fr

mercredi, 24 juillet 2013

L'agroécologie en 12 points

Un travail du sol qui ne bouleverse pas sa structure, son ordonnancement vital entre surface et profondeur, entre terre arable, siège de micro-organismes aérobies, et terre profonde et souvent argileuse, siège de micro-organismes anaérobies.
Une fertilisation organique fondée sur les engrais verts et le compostage.
Une gestion plus efficace des éléments nutritifs en recyclant la biomasse et en ajoutant régulièrement des résidus agricoles.
Des traitements phytosanitaires aussi naturels que possible et utilisant des produits qui se dégradent sans dommage pour le milieu naturel.
Le choix judicieux des variétés les mieux adaptées aux divers territoires avec la mise en valeur des espèces traditionnelles locales.
L’augmentation de la couverture avec du fumier et des engrais verts.

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L’économie et l’usage optimum de l’eau. L’irrigation peut être accessible lorsqu’on a compris l’équilibre entre terre et eau
Le recours à l’énergie la plus équilibrée, d’origine mécanique ou animale selon les besoins mais avec le souci d’éviter tout gaspillage ou suréquipement couteux.
Des travaux anti-érosifs de surface pour tirer parti au maximum des eaux pluviales.
La constitution de haies vives pour protéger les sols des vents.
Le reboisement des surfaces disponibles et dénudées avec diversité d’espèces.
La réhabilitation des savoir-faire traditionnels conforme à une gestion écologique économique du milieu.

Source : agrisud.org

mardi, 23 juillet 2013

La transpiration attire le moustique

Le moustique femelle aime la chaleur entre 15 et 30 degrés Celsius associée à un bon taux d'humidité. Le moustique est aussi spécialement attiré par certaines odeurs : sueur, odeur de la peau, acides aminés, stéroïdes, urine. Toute une panoplie d'odeurs propres à chacun qui font de chacun une cible potentielle ou pas. Les moustiques préfèreraient les personnes qui présentent moins de composants sucrés et fruités, les "cétones", dans leur sueur.

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La solution pour ne pas se faire piquer ? Etre un homme propre avec une peau sèche et froide, qui ne transpire pas et dormir avec sa compagne au corps brûlant et la peau moite qui attirera plus probablement le moustique.

Source : pourquois.com

lundi, 22 juillet 2013

Les peupliers OGM ont été dévitalisés

En 2007, l’Inra avaient obtenu l’autorisation de procéder à un essai scientifique utilisant des peupliers génétiquement modifiés. Cet essai, mené sur une parcelle expérimentale du Loiret, visait l’acquisition de connaissances d’intérêt général. L’Institut avait demandé le renouvellement, pour une période supplémentaire de 5 ans. Eu égard aux délais d’instruction de la demande de renouvellement de l’essai, aux engagements souscrits en 2007 dans le cadre de l’autorisation initiale, aux contraintes climatiques particulières du printemps 2013 et à leur influence sur l’expérimentation, et en l’absence de l’autorisation attendue, l’INRA a dû décider le vendredi 12 juillet de dévitaliser définitivement les peupliers génétiquement modifiés. Cette décision a été mise en œuvre le samedi 13 juillet matin.

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Malgré tout, fort de cette expérience et conscient, selon l'Institut, des enjeux scientifiques relatifs à la formation et aux usages du bois comme aux impacts environnementaux des OGM, l'INRA entend faire des propositions pour approfondir et compléter les premiers résultats acquis grâce au premier essai et pour maintenir des compétences et une expertise nationales publiques fondées sur des connaissances scientifiques robustes. Dans cette perspective, l’INRA sera prêt à proposer de nouveaux essais au champ.

Source : presse.inra.fr

samedi, 20 juillet 2013

Le requin pèlerin observé sur les côtes

Chaque année, des centaines de requins pèlerins sont observés sur les côtes françaises, mais depuis quelques semaines, les observations se multiplient. Pouvant atteindre 12 mètres pour un poids d'environ 5 tonnes, de couleur gris-brun avec de longues fentes branchiales de chaque côté de la tête, ce requin impressionnant est pourtant inoffensif puisqu'il se nourrit de petits poissons, d'œufs de poisson et de zooplancton. Il a été longtemps pêché pour sa chair, son foie, sa peau et, en Asie, pour ses ailerons. Le requin pèlerin est facile à capturer car il nage à la surface avec une grande lenteur.

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En Europe, la pêche est devenue marginale et demeure essentiellement norvégienne. Mais ces grands poissons sont régulièrement victimes de pêche accidentelle et même de collisions avec des grands navires. C'est pourquoi, le requin pèlerin figure dans la liste rouge des espèces menacées de l'UICN dans la catégorie « espèce vulnérable ». De plus, le requin pèlerin est inscrit sur la liste de la Convention pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du Nord-Est (OSPAR) des espèces menacées ou en déclin. Le requin pèlerin est un requin pélagique qui peut parcourir de grandes distances. Il se reproduit dans les eaux tempérées et boréales, il est donc normal qu'il soit observé près des côtes françaises.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

jeudi, 18 juillet 2013

L'énergie houlomotrice, un potentiel à exploiter

Les vents du large transmettent une bonne partie de leur énergie aux masses d’eau, ce qui génère des mouvements oscillatoires à leur surface : la houle. Ce phénomène ondulatoire est intéressant, car il peut se propager sur de longues distances avec peu de pertes d’énergie, jusqu’à arriver sur des côtes où il pourrait être exploité. Selon l’Agence internationale de l'énergie (AIE), le potentiel énergétique mondial de cette ressource serait estimé entre 8.000 et 80.000 TWh/an, soit 5 fois la demande énergétique mondiale dans le meilleur des cas.

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En France, la puissance moyenne transmise par les vagues sur la façade atlantique serait d’environ 45 kW par mètre de ligne de côte. Après quelques calculs, et selon un document de l’Ifremer, l’énergie houlomotrice disponible en Métropole s’élèverait à 417 TWh/an, une valeur proche de ce que notre pays a consommé en 2000 (450 TWh). Pour exploiter ce potentiel, le dispositif Oyster, développé par Aquamarine Power, se divise en deux parties distinctes. La première est terrestre, tandis que la seconde est immergée par 10 à 15 m de fond, à environ 500 m au large des côtes. Sous l’eau, l’Oyster se compose d’un volet mobile relié à une base fixe par des pivots. De par sa nature flottante, l’appendice se tient à la verticale, avec son extrémité qui dépasse légèrement de la surface. Il est emporté par les vagues, et se déplace donc d’avant en arrière, tout en actionnant passivement deux pistons. Leur rôle : comprimer de l’eau douce présente dans un circuit fermé. Elle est alors envoyée sur la terre ferme par des conduites, où elle alimente une centrale hydroélectrique, avant de revenir vers le volet mobile.

Pour en savoir plus sur ce dispositif, on peut consulter l'article publié sur le site futura-sciences.com

mercredi, 17 juillet 2013

Le neuromarketing pour faire consommer davantage

Dans un article publié il y a quelques semaines par PLoS ONE, deux psychologues allemands se sont demandé si l'effet "grande marque" pouvait intervenir dans l'univers de l'alimentation et influencer une dégustation. Pour le déterminer, ils ont mis au point l'expérience suivante : des volontaires, allongés dans un appareil à IRM, allaient goûter 4 sodas gazeux et les noter pendant qu'on observerait les zones de leur cerveau excitées par cette dégustation. Les testeurs visualisaient sur un écran, pendant une demi-seconde, la marque commercialisant ladite boisson : Coca-Cola, Pepsi-Cola, River Cola et T-Cola. River Cola est la marque générique d'une chaîne de supermarchés allemands, tandis que le T-Cola avait été présenté aux participants comme une boisson tout juste mise au point et pas encore sur le marché.

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Les quatre échantillons servis étaient rigoureusement identiques, un tiers de chaque : Coca, Pepsi et River Cola. Les expérimentateurs montraient avant le test quatre récipients dont le contenu était soigneusement étiqueté. Les 15 participants ont tous eu l'impression qu'il s'agissait de quatre sodas différents. Les échantillons estampillés Coca et Pepsi, les deux grandes marques, ont obtenu des notes significativement meilleures à celles des deux autres. A l'IRM, il est apparu que la dégustation de ce qui était présenté comme des marques peu ou pas connues a donné lieu à plus d'activité dans le cortex orbitofrontal, montrant que le sujet cherchait davantage à assigner une valeur au produit qu'il était en train de goûter, à décider s'il le trouvait bon ou pas, ce qui était moins le cas avec les pseudo-Coca et Pepsi. Comme si, dans le cas du River Cola et du T-Cola, la marque n'était pas un indicateur suffisant pour déterminer si la boisson plaisait ou ne plaisait pas. Pour les boissons connues, cette zone se révélait moins active, sans doute parce que, pour les avoir déjà goûtées auparavant ou en avoir vu la publicité, les sujets savaient déjà plus ou moins à quoi s'en tenir.


En revanche, un autre endroit du cerveau "s'allumait" davantage au moment de la dégustation des marques célèbres : le striatum ventral,
une région liée à la récompense et au plaisir. Si le Coca et le Pepsi ont été perçus comme meilleurs que les autres, c'est probablement parce que le cerveau s'attendait à ce qu'ils le soient. L'anticipation du résultat grâce à l'effet "grande marque" a donc influencé le traitement de l'information gustative. Dans leur expérience sensorielle, qui est aussi une expérience cérébrale, les participants ont réellement pris plus de plaisir avec ces boissons. La grande marque semble donc arriver à ce point de domination psychologique que sa seule évocation manipule, dans le cerveau, notre perception du produit lorsqu'on le consomme. Une étude sur 15 personnes, même si elle confirme d'autres travaux, ne fait pas forcément une vérité et cela exige vérification. Mais les grandes marques prennent ces résultats au sérieux et testent les réactions de consommateurs à de nouveaux produits pour comprendre comment ils prennent une décision d'achat. Cela s'appelle le neuromarketing.

Source : passeurdesciences.blog.lemonde.fr

lundi, 15 juillet 2013

Soja et expropriations

Afin d'avoir toujours plus de surface exploitable pour leurs lucratives cultures de soja, les grands propriétaires terriens ne reculent devant rien et s'approprient le territoire des Indiens d'Amérique...

dimanche, 14 juillet 2013

L’odyssée papoue

L’odyssée papoue de Gwenlaouen Le Gouil, Régis Croizer, Amandine Stelletta et Gaël Mocaer – ARTE GEIE / Cargo Culte – France 2013


Sur les traces des grands naturalistes du 19ème siècle, une centaine de scientifiques venus du monde entier ont exploré pendant trois mois les pentes du mont Wilhelm, en Papouasie-Nouvelle Guinée, à la recherche de nouvelles espèces animales et végétales.