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mercredi, 27 mars 2013

La plus grande centrale solaire concentrée au monde

Les Emirats arabes unis ont mis en service la plus grande centrale solaire concentrée au monde, installée dans le désert, près de Madinat Zayed, dans l’ouest du pays, à 120 km au sud-ouest d'Abou Dhabi. Il s'agit d'une centrale d'énergie solaire dite à concentration car l'énergie est concentrée par 258 000 miroirs en cylindre parabolique montés sur 768 longs collecteurs cylindro-paraboliques utilisant de l’huile comme fluide caloporteur. Le Moyen-Orient, à cause de ses ressources en énergies fossiles, accuse un fort retard sur l'Europe, les Amériques et l'Asie en matière d'énergies renouvelables. L'objectif est d'atteindre une proportion de 7% d'électricité provenant de sources alternatives à l'horizon 2020. A titre de comparaison, cet objectif a été atteint ou dépassé par 21 des 27 Etats membres de l'Union européenne il y a quatre ans.

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Cette centrale aura une capacité de 100 mégawatts, dix fois supérieure à celle de la deuxième centrale la plus importante du pays et suffisante pour alimenter 20 mille foyers en électricité. Cette capacité de production restera modeste au regard des capacités installées de milliers de MW en Allemagne ou en Espagne ces dernières années, tandis que l'Inde a des capacités de 1200 MW.


Source : Reuters

mardi, 26 mars 2013

40 % des rivières imbibées de pesticides

Selon la déclaration de Martin Guespereau, directeur général de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, lors de la présentation du rapport 2011, environ 40 % des rivières sont imbibées de pesticides, essentiellement des herbicides, dont on voit bien que leur durée de vie excède largement celle passée dans les champs. L’utilisation de pesticides aurait augmenté de 2,5 % sur l’année 2011. On trouve dans les cours d’eau de nombreuses traces de pesticides interdits, alors que 53 molécules jugées trop toxiques ou trop persistantes ont pourtant été éliminées de la liste des produits autorisés. Les pollutions industrielles, agricoles ou domestiques imposent un traitement lourd pour rendre l’eau potable. Le coût de ses traitements s’évalue entre 300 et 450 millions d’euros. En ajoutant le surcoût lié aux nitrates, l’addition pourrait grimper jusqu’à 700 millions d’euros.

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Les rivières trop cloisonnées, par les digues et les barrages, voient dépérir la faune et la flore et peuvent accentuer des phénomènes comme les crues, le blocage de sédiments, l'érosion des berges et des piliers de ponts. Selon le directeur général de l'Agence de l'eau, on peut noter, chez les riverains, un intérêt grandissant pour retrouver des eaux de rivière de qualité. L'application pour smartphones "Qualité des rivières", disponible à partir de juin 2013, permettra de connaître la qualité de chaque cours d'eau : la moitié seulement sont en "bon ou très bon état écologique".

Source : Libération, article du 20/03/2013

lundi, 25 mars 2013

Les cendres volcaniques bénéfiques pour les océans

Dans près d’un tiers des océans, les eaux de surface sont riches en nutriments, mais pauvres en phytoplancton où le facteur limitant est le fer. Cet élément provient de l'érosion des terres émergées. Il est apporté à l’océan par le vent ou les courants marins. Les zones, loin des côtes, où ni le vent ni les courants marins ne sont capables d’apporter suffisamment de fer peuvent être ensemencées par les dépôts de cendres produites lors des éruptions volcaniques.

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Des chercheurs du National Oceanography Centre Southampton ont pu observer l’effet de l’éruption de l’Eyjafjöll sur la vie biologique du bassin islandais de l’Atlantique Nord. Les chercheurs ont mené trois campagnes de mesures : avant, pendant et après l’éruption. L’équipage s’est rendu dans une zone directement touchée par le panache important de cendres. Dans l’océan, juste sous le panache de cendres, les concentrations maximales de fer durant l’éruption étaient de 10,2 nM (10,2 nanomoles par dm3) contre 0,23 nM avant l’éruption volcanique. Selon les observations par satellites, les augmentations dans l'abondance du phytoplancton sont mineures et sur une surface relativement restreinte. Pourtant, la comparaison entre les concentrations de nitrates in situ avec les données d’archive a suggéré que des dépôts de cendres et l'apport de fer ont vraisemblablement entraîné une perturbation dans la biogéochimie du bassin islandais et auraient augmenté la production primaire.

Source : futura-sciences.com

dimanche, 24 mars 2013

Arracher les plantes invasives

Certaines plantes invasives, comme le laurier-palme, envahissent les bois quimpérois. Pour les enlever, la Ville fait appel à des chevaux de trait breton. Robustes et rapides, ils abîment moins le sol que le tracteur.


Des chevaux pour arracher les plantes invasives par mairiedequimper

samedi, 23 mars 2013

Répondre à une grande enquête bio/OGM

Les consommateurs européens sont invités à répondre à une grande enquête anonyme mise en ligne par la Direction générale Agriculture et développement rural jusqu'au 10 avril 2013. Les questions portent sur les habitudes de consommation, bio ou non, sur l'opinion des consommateurs concernant les OGM, la réglementation pour les productions biologiques ou encore l'étiquetage des produits bio.

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Un aperçu des questions : les normes européennes en vigueur pour les produits biologiques devraient-elle êtres renforcées ? Ou encore : le fait que le terme «biologique» signifie par définition « sans OGM » constitue-t-il pour vous une raison importante d'acheter bio ? Une partie des questions est très pointue mais les réponses pour celles-ci sont facultatives.Cette enquête permettra de connaître l'opinion des européens sur la coexistence de l'agriculture biologique et des OGM et relance le débat sur l'autorisation des OGM dans l'UE.

Voici la présentation de l'enquête et le questionnaire en ligne

vendredi, 22 mars 2013

En 2012, les OGM ont poursuivi leur progression

En 2012, les surfaces cultivées en OGM ont augmenté de 6%, indique le rapport publié en février par le service international pour l'acquisition d'applications biotechnologiques (ISAAA). La croissance des plantations génétiquement modifiée est plus forte dans les pays émergents (11%) que dans les pays industrialisés (3%). Le Soudan et Cuba ont planté pour la première fois des OGM en 2012, portant à 19 le nombre de pays émergents cultivateurs.

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Le nombre de pays industrialisés cultivateurs de biotechnologies est quant à lui en baisse en 2012 (8 pays contre 11 en 2011). Cependant, malgré les arrêts de cultures OGM en Allemagne, Pologne et Suède, en Europe, les surfaces GM sont en augmentation de 13% en un an. Les Etats-Unis restent les champions des OGM avec 69,5 Mha cultivés, loin devant le Brésil (36,6 Mha), l'Argentine (23,9 Mha) et le Canada (11,6 Mha). Mais c'est en Chine, en Inde, au Brésil, en Argentine et en Afrique du Sud que les cultures biotechnologiques augmentent le plus. Ces cinq pays représentent près de la moitié de l'augmentation des surfaces d'OGM en 2012.

Source : actu-environnement.com

jeudi, 21 mars 2013

La fin du marché du carbone ? Prise de position

Après l'article du lundi 11 mars 2013, voici un résumé de la position de l'association de solidarité internationale, GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités) qui travaille depuis plus de 35 ans à la lutte contre la pauvreté par l'accès à l'énergie tout en limitant les changements climatiques. Renaud BETTIN, Responsable Programme CO2Solidaire, souhaite réagir à la déclaration de 110 organisations appelant à la « Fin du marché du carbone européen ». Au même titre que la biodiversité, la stabilité climatique peut être considérée comme un bien public mondial : chacun sur cette planète a le droit d'en bénéficier. Les émissions de gaz à effet de serre contribuent au dérèglement du climat. Elles ont donc un impact négatif sans que celui-ci ne soit pris en compte dans les secteurs de l'économie mondiale.

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Il existe 3 principaux mécanismes économiques pour limiter les émissions de CO2 : la fiscalité, la réglementation et le système d'échange de quotas d'émissions. La fiscalité (taxe carbone) et le système d'échange de quotas d'émissions ont l'avantage d'influencer le comportement des acteurs économiques qui ont le choix d'agir ou de payer. Par contre, ces mécanismes ont l'inconvénient de peser sur le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité des entreprises. En théorie, une tonne de CO2 qui coûte 30 € à celui qui l'émet incite ce dernier à agir pour l'éviter. Mais à 5 €, prix actuel du quota d'émission, l'incitation est trop faible pour engager la société dans une transition énergétique. Sur ce point, l'association GERES reconnaît que le système ne fonctionne pas. des ajustements sont à prévoir.

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Les ONG de développement comme le GERES font face à un fléchissement tendanciel des financements institutionnels. La finance carbone fait partie des opportunités de financements. Grâce au projet de diffusion de cuiseurs améliorés menés au Cambodge depuis 1997, le GERES a permis à plus de 360 000 ménages, soit plus d'1,5 million de personnes de réduire leur consommation de charbon et par conséquent leur précarité énergétique. Le renforcement de la filière économique locale, clef de voûte du projet, a également eu un impact très positif. Ces résultats ont été atteints grâce à la finance carbone. Pour le GERES, la finance carbone n'est pas une finalité. C'est un moyen pour qu'un maximum de personnes bénéficie de solutions énergétiques éprouvées.

mercredi, 20 mars 2013

Accéder aux phosphates

Les phosphates sont utilisés dans l'agriculture comme engrais pour enrichir les fruits et légumes en source de phosphore. L'engrais de phosphate est naturellement issu de roches sédimentaires, mais il se trouve aussi dans les guanos d'oiseaux et de chauve-souris, exploités depuis des siècles. Les gisements les plus importants sont localisés au Maroc, en Amérique du Nord, sur l'île de la Navasse dans les Caraïbes, en Tunisie, au Togo, en Israël, en Jordanie, en Chine et sur certaines îles d'Océanie. L'Union européenne est dépendante du Maroc, de la Tunisie, de la Syrie et des Etats-Unis, pays exportateurs de cet élément crucial pour la production alimentaire. Selon une étude conduite par Dana Cordell, de l'Université Linköpings, basée en Suède, les réserves de phosphates pourraient avoir passé leur pic avant 2040, pour décroître inexorablement au cours de la seconde moitié du XXIème siècle. Or le phosphore est une ressource à la fois "critique, essentielle et rare" et ne possède pas de substitut. Le phosphore est un élément essentiel de la croissance des plantes et des animaux. Il est présent dans tous les êtres vivants et indispensable à la croissance des cellules.

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Des pertes surviennent à toutes les étapes de l'utilisation du phosphore : à l'extraction, dans la production des fertilisants, dans la production agricole, dans le gâchis de nourriture. Il faut consommer mieux : encadrer l'utilisation des fertilisants, inventer de nouvelles méthodes d'épandage et les communiquer aux agriculteurs. Aujourd'hui, seulement 30% des fertilisants épandus sont absorbés par les cultures, le reste est stocké dans les sols ou rejeté dans les mers et les lacs. Il a été question aussi de privilégier les cultures qui captent efficacement le phosphore.


Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

mardi, 19 mars 2013

La fonte des calottes glaciaires et l’élévation des mers

La fonte des calottes glaciaires contribue à l’élévation des mers. Mais dans quelle mesure ? Jusqu’à présent, les nombreuses études – près d’une trentaine – aboutissaient à des résultats parfois différents. Or, en marge de la conférence de Doha sur le climat, 47 scientifiques issus de 26 laboratoires internationaux viennent de publier dans la revue Science une étude qui devrait mettre tout le monde d’accord.

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En combinant les données de trois méthodes satellitaires indépendantes utilisant l’altimétrie, l’interférométrie et la gravimétrie, les chercheurs ont pu montrer qu’entre 1992 et 2011, la fonte des calottes polaires a participé à une hausse du niveau des mers de 11,1 mm, soit environ 20 % de la hausse totale, les 80 % restants étant assurés par la dilatation thermique des océans. La fonte de la calotte du Groenland participe aux 2/3 de cette augmentation. Elle perd ainsi près de 152 gigatonnes de glace en moyenne chaque année.

Source : universcience.fr

lundi, 18 mars 2013

Une collision souterraine dans le pacifique

Des chercheurs de l'Université d'Utah aux Etats-Unis ont détecté des comportements anormaux dans les ondes sismiques qui frappent régulièrement le cœur de la Terre. Selon le sismologue Michael Thorne, ce qui a pu être détecté est le début de l'un de ces évènements éruptifs qui, si jamais il survenait, pourrait engendrer une destruction massive sur Terre. Des piles de roches d'environ 2900 km de diamètre, formeraient par leur collision un bloc colossal de 5800 km de diamètre, au-dessus du noyau de la Terre de l'Australie à l'Amérique du Sud. Ces deux blocs n'auraient pas encore complètement fusionné et il subsisterait une dépression entre les deux située au niveau du point chaud des îles Samoa.

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Cette collision souterraine pourrait bien déclencher deux types d'éruptions volcaniques massives d'ici 100 à 200 millions d'années : des éruptions de supervolcans de type point chaud comme les trois éruptions qui ont eu lieu lors des deux derniers millions d'années dans la région de Yellowstone et qui ont recouvert de cendres l'Amérique du Nord ou de gigantesques éruptions basaltiques avec des écoulements tellement conséquents qu'ils ont formé « de grandes provinces ignées », comme le plateau basaltique de Columbia river en Amérique du Nord (il y a 15 à 17 millions d'années), les célèbres trapps du Deccan en Inde (65 millions d'années) et l'imposant plateau océanique d'Ontong Java (il y a 199 à 125 millions d'années). Ces types d'éruptions colossales ont été à l'origine de la plupart des extinctions massives de la biodiversité.

Source : notre-planete.info

dimanche, 17 mars 2013

Un nouveau pont à Bordeaux

Inauguration du nouveau pont de Bordeaux à bord du du trois-mâts le Belem en remontant l'estuaire de la Gironde et de la Garonne, ce 16 mars 2013 :

samedi, 16 mars 2013

Eléphants ou huile de palme

En Malaisie, sur l'île de Bornéo, l'exploitation sans cesse grandissante de la culture d'huile de palme s'étend au détriment des milieux naturels et notamment forestiers où vivent de nombreuses espèces animales et végétales. 14 éléphants pygmées sont morts, victimes d'un empoisonnement à la mort-aux-rats. Selon le directeur du département de la vie sauvage de l'Etat de Sabah, c'est la méthode employée par les travailleurs des plantations pour empêcher les animaux de manger les fruits du palmier à huile.

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"C'est un jour très triste pour la conservation et pour Sabah. La mort de ces éléphants de Bornéo majestueux et sévèrement en danger est une grande perte pour l'Etat", a déploré Masidi Manjun, ministre de l'environnement de Sabah. Pourtant, la Malaisie, premier producteur mondial d'huile de palme, continue de miser sur les bois tropicaux et l'huile de palme pour soutenir sa croissance économique. Avec une population de 27 millions de personnes, qui a triplé en seulement 50 ans, et une entrée dans le monde de la consommation à outrance, la Malaisie sacrifie ses dernières forêts tropicales à Sabah et à Sarawak. Or, celles-ci sont d'une valeur inestimable et abritent des espèces menacées comme la civette-loutre, la splendide panthère nébuleuse de Bornéo, le nasique, le rhinocéros, la cigogne de Storm, l'orang-outan et bien d'autres.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site notre-planete.info

lundi, 11 mars 2013

Mettre fin au marché du carbone européen

Voici la déclaration de 110 organisations dont la Confédération Paysanne pour la France : Il est temps de mettre fin au marché du carbone européen

Après sept ans d’échecs, les déclarations de l’Union Européenne (UE) sur sa capacité à ‘corriger’ le Système Communautaire d’Echange de Quotas d’Emission (SCEQE), le marché du carbone européen, totalement défaillant, n’ont plus aucune crédibilité. Nous pensons que le marché du carbone européen doit être supprimé avant 2020 pour laisser place à des mesures en faveur du climat qui fonctionnent.

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Le marché du carbone européen, politique phare de l’UE face au changement climatique, a été mis en place en 2005 et a donné lieu au plus grand marché de carbone du monde. Ce marché inclut des systèmes ‘de quotas et d’échanges’ et de ‘compensation’ qui permettent aux participants d’acheter et de vendre des permis d’émissions ainsi que des crédits de compensation carbone afin de respecter leurs objectifs de réduction d’émissions ou bien simplement de tirer profit du marché. L’idée est de rendre rentable la réduction des émissions de gaz à effet de serre industrielles d’une en créant des incitations pour des innovations favorables au climat afin d’orienter ainsi l’industrie sur une trajectoire faible en carbone.


Mais ce dispositif a échoué. L’obsession de l’UE sur ‘le prix’ comme vecteur de changement ne l’a pas seulement enfermée dans un système économique dépendant des industries extractives polluantes – avec une augmentation rapide des émissions liées aux combustibles fossiles en 2010 et 2011. Cet échec est également voué à s’étendre plus largement dans la mesure où le marché carbone européen est utilisé comme modèle pour d’autres marchés de ce type dans des pays comme le Brésil et l’Australie et comme modèle pour des marchés portant sur les ‘services écosystémiques’ liés à la biodiversité, l’eau et les sols.

Pour lire la suite de cette déclaration commune des 110 organisations : scrap-the-euets.makenoise.org

samedi, 09 mars 2013

Adopter des poules pondeuses pour trier

Faire adopter deux poules pondeuses par ménage pour qu'elles mangent les déchets organiques de la maison. C'est l'idée de la commune de Barsac, en Gironde, pour faire baisser la masse de déchets à incinérer. Dans un premier temps, 300 poules seront distribuées à 150 familles.

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Le choix des poules s'est porté sur des Marans de 12 semaines, une race rustique qui est bonne pondeuse, vendue 1 euro pièce, avec contrat d'adoption en échange. Celui-ci précise de les garder au moins deux ans, de ne pas adopter de coq pour assurer la tranquillité du voisinage alentour et enfin, de ne pas attaquer en justice la collectivité en cas de maladie ou de décès de l'animal. Outre le fait de pondre un œuf frais par jour, une poule consomme l’équivalent de 150 kilos de végétaux à l’année, notamment des restes alimentaires non compostables.

Source : aquitaine.france3.fr

vendredi, 08 mars 2013

Le changement climatique influence l'histoire

En 1206, Genghis Khan unifie les tribus mongoles. En 1227, il meurt à la tête d’un immense empire, recouvrant la moitié de l’Eurasie. Si l’on en croit les chercheurs américains Amy Hessl et Neil Pederson, il ne doit pas ce succès à son seul génie militaire, mais aussi au changement de climat et à l’herbe qui a pu nourrir les chevaux de ses cavaliers.

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Les chercheurs ont trouvés des arbres, morts mais bien conservés par le climat sec et froid, qui poussaient au XIIIe siècle non loin de Karakorum, la capitale de Genghis. Leurs cernes de croissance fournissent une indication annuelle du climat pendant toute leur vie. Plus les cernes sont larges, plus celui-ci était clément. Or, au cours des mille dernières années, jamais ils ne sont si larges qu’entre 1208 et 1231. Autrement dit, pendant presque tout le règne de Genghis Khan, les hauts-plateaux mongols ont connu une période particulièrement humide et chaude, durant laquelle l’herbe devait être particulièrement abondante dans les prairies. Avec cette nourriture abondante, les troupeaux de chevaux sauvages se sont alors multipliés. On sait que les chevaux étaient l’arme ultime de l’armée mongole et de ses archers.

Source : labosvj.fr

jeudi, 07 mars 2013

Sensibles aux champs électriques des fleurs

Les scientifiques de l'université de Bristol viennent de découvrir chez le bourdon une nouvelle modalité perceptive autre que la couleur, les motifs, la forme, l'odeur, le degré d'humidité, la température : les champs électriques naturels entourant les fleurs et d'utiliser cette signature pour butiner plus efficacement dans les massifs proches de son nid. Les biologistes savent depuis plus de trente ans que les insectes volants, tout comme les fleurs, sont électriquement chargés. Les premiers ont un potentiel électrique positif, tandis que les secondes sont chargées négativement. Cette différence favorise le transfert du pollen entre la plante et les insectes. Mais jusqu'alors le rôle de ces champs électriques très minimes dans le repérage des fleurs n'avait pas été étudié. C'est ce que viennent de faire les scientifiques de l'université de Bristol.

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Les chercheurs ont effectué des mesures sur des pétunias. Ils ont constaté que la visite d'un bourdon modifie le potentiel électrique de la fleur de 25 millivolts pendant environ 100 secondes. Ils ont testé la capacité des bourdons à différencier des fleurs artificielles. Certaines de ces fleurs contenaient du sucrose et présentaient un potentiel électrique de 30 V en courant continu, d'autres proposaient une solution amère et étaient reliées électriquement à la terre. Rapidement, les bourdons montraient une préférence pour les premières, mais quand celles-ci étaient reliées à la terre ils visitaient indifféremment les deux types de fleurs, comme s'ils avaient perdu un précieux indice. La découverte de cette sensibilité aux champs électriques permet de mieux comprendre les informations prises en compte par les bourdons et cela pose la question de l'impact potentiel des champs électromagnétiques artificiels issus de l'activité humaine, comme les téléphones et les lignes à haute tension, sur le comportement des bourdons et des autres insectes pollinisateurs.

Source : lemonde.fr

lundi, 04 mars 2013

Les maladies exogènes menacent les tribus isolées

Les maladies exogènes, apportées par un élément extérieur, représentent la première cause de décès pour les tribus isolées. Celles-ci n’ont en effet pas développé de défenses immunitaires contre les virus de la grippe, de la rougeole ou de la varicelle, comme l’ont fait la plupart des autres sociétés qui sont en contact avec le monde extérieur depuis des centaines d’années.

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Au Pérou, plus de la moitié de la tribu récemment contactée des Nahuas a été anéantie à la suite de l’exploration pétrolière de leurs terres au début des années 1980, une tragédie qui a aussi frappé les Murunahuas au milieu des années 1990 après un contact imposé par des bûcherons qui abattaient illégalement les acajous.

Source : futura-sciences.com

samedi, 02 mars 2013

Un coton qui libère l'eau absorbée

Des chercheurs des universités technologiques d’Eindhoven aux Pays-Bas et de Hong-Kong ont inventé un coton capable d’absorber 340% de son poids en eau dans une atmosphère humide, puis de la relâcher quand le thermomètre dépasse les 34°C. Pour cela ils ont enduit la fibre de coton avec un polymère PNIPAAm qui modifie ses propriétés.

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A basse température, le coton est comme une éponge à échelle microscopique et peut absorber l’eau présente dans la brume. Mais dès que la température augmente, il devient hydrophobe. Au-dessus de 34°C, sa structure forme une couche complètement fermée. Entre les deux, il libère toute l’eau qu’il a absorbée. Selon les chercheurs, le cycle récupération puis relâchement de l’eau peut être reproduit plusieurs fois. C’est donc une innovation remarquable pour récupérer l’humidité nocturne dans un environnement désertique et par exemple irriguer des cultures en pleine journée.

Source : neo-planete.com

vendredi, 01 mars 2013

La consommation d'énergie en hausse de 42 %

44% de l'énergie finale nationale consommée en 2007 venait des bâtiments qui générait la même année près du quart des émissions de Co2. La consommation est en hausse de 42 %, entre 1970 et 2007, notamment du fait de l‟accroissement du parc de logements, l'amélioration du confort ou l'apparition de nouveaux besoins à forte consommation (électroménager, climatisation...), malgré une consommation unitaire moyenne du résidentiel en baisse de 41 %; entre 1973 et 2005. Cette baisse est principalement le résultat des progrès en matière de travaux d'économie d'énergie et de la réglementation thermique imposée aux logements neufs. La réduction de la facture énergétique globale du secteur passe principalement par la rénovation du bâti ancien, avec pour objectif de réduire de 38 % la consommation dans l‟ancien d'ici 2020. La part des Energies Renouvelables (EnR) dans la consommation primaire d'énergie en 2010 est de 8,4%.

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La montée en compétences des ouvriers et artisans du bâtiment représente un enjeu de taille, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. En effet les engagements pris, en matière de rénovation thermique et de développement des EnR, impliquent tout à la fois de former en masse et de fixer des objectifs de qualité ambitieux pour les formations dans le secteur du bâtiment afin d'appliquer la nouvelle Réglementation Thermique (RT 2012), mais aussi la mise en œuvre progressive de la réglementation sur les Bâtiments à Energie Positive (BEPOS).

Pour en savoir plus : france.buildupskills.eu

jeudi, 28 février 2013

Déclaration universelle des droits de l'homme

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde,

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme,

Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression,

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Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations,

Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande,

Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations
Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales,

Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement,

L'Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations... 1948, secrétaire : Stéphane Hessel

Source : diplomatie.gouv.fr