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jeudi, 25 octobre 2012

Quel avenir pour Thémis ?

La France a été précurseur sur le solaire thermodynamique sans toutefois franchir le stade expérimental. Pourtant le savoir-faire français existe et serait facilement exportable.
Thémis : tel est le nom de la première grande centrale électro-solaire expérimentale implantée en France au début des années 1980, sur le plateau de Cerdagne dans les Pyrénées-Orientales dans le cadre d'un programme de diversification du mix énergétique national, en réponse à la crise causée par les deux chocs pétroliers. Quelques années plus tard, le projet, jugé non rentable, est abandonné. La France concentre ses investissements sur le nucléaire.

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Pour le solaire thermodynamique, un réseau de miroirs suit le trajet du Soleil durant toute la journée et concentre les rayons pour chauffer un fluide caloporteur (par exemple de l'eau transformée en vapeur). Celui-ci libère son énergie sous forme électrique, soit directement par l'intermédiaire d'une turbine et d'un alternateur, soit pour stocker l'énergie thermique pour une utilisation différée en fin de journée ou la nuit. Les avantages sont multiples car les matériaux sont simples, peu onéreux et disponibles localement. La technologie est en outre aisément exportable notamment dans les pays du Maghreb, du moyen orient et du sud-est asiatique très ensoleillés. Principal inconvénient toutefois : le faible rendement par unité de surface impose des installations de grande taille. A l'arrivée le prix de revient du kwh oscille aujourd'hui entre 15 et 30 cts. Un chiffre comparable aux tarifs subventionnés d'achat de l'électricité photovoltaïque.

Source : actu-environnement.com

mardi, 23 octobre 2012

Algues, lichens et mousses absorbent le CO2

Dans les villes, la présence d'algues, de lichens et de mousses n'est pas considérée comme souhaitable et ils sont souvent retirés des toits et des murs. Il est ,cependant, tout à fait injuste de considérer ces couvertures cryptogamiques, comme les excroissances plates évoquées en termes scientifiques, seulement comme des nuisances.

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Les scientifiques de l'Institut Max Planck de chimie ont découvert que la plupart du temps ces excroissances discrètes absorbent d'énormes quantités de dioxyde de carbone et le fixent dans la terre. Ces couvertures cryptogamiques sont responsables d'environ la moitié de la fixation de l'azote d'origine naturelle sur la terre. Ces nouveaux résultats permettront d'améliorer les calculs de flux et de modèles climatiques globaux, dans lesquels, jusqu'à présent, le carbone et le bilan azoté des couvertures cryptogamiques ont été négligés.

Source : mpg.de

lundi, 22 octobre 2012

Des véhicules consommant 2 litres aux 100 km

Mettre au point des véhicules consommant 2 litres aux 100 km d'ici dix ans. Selon le directeur de la recherche et développement de PSA Peugeot Citroën, c'est une rupture technologique importante, ce challenge est probablement réalisable. Si l'on se projette en 2020, un véhicule qui consomme 2l aux 100 km sera probablement une petite voiture avec un moteur diesel-électrique et un concentré de technologies.

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Si l'on évalue les véhicules existants, les véhicules hybrides s'imposent au palmarès des véhicules essence les plus performants en matière de consommation et d'émissions de CO2. En 2012, le podium du palmares de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) est dominé par trois voitures hybrides avec au mieux une consommation de 3,8 l aux 100 km.

vendredi, 19 octobre 2012

L'avenir du Bio

Même si les pionniers de l'agriculture bio ont été suivis par l'industrialisation et l'arrivée des gros distributeurs, et alors que certains partisans du bio avaient cru à une chance historique avec l'augmentation de la demande (qui a finalement donné du poids à la grande distribution), parallèlement, une nouvelle génération de petits producteurs pratiquant la vente directe dans le respect des principes des fondateurs connaît un vif essor, notamment en raison de la relative prise de conscience des populations des effets néfastes du système alimentaire dominant sur la santé, l'environnement et le climat.

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Mue par l'objectif d'arriver à une souveraineté alimentaire, la relocalisation alimentaire rencontre beaucoup de succès, jusqu'à développer des jardins urbains (comme à Detroit) et prôner une « démocratie alimentaire ».

Pour en savoir plus, on peut consulter le site larevuedesressources.org

mercredi, 17 octobre 2012

Les réservoirs à poissons du Bassin

Situés à l’interface entre la terre et le bassin d’Arcachon, les marais ont été creusés et endigués au XVIIIième siècle pour constituer des marais salants, protégés de la mer. Les nombreux bassins rectangulaires ont été convertis au siècle suivant en réservoirs à poissons, permettant la pisciculture extensive, activité qui s’est poursuivie jusqu’à la deuxième moitié du XX ème siècle, tandis que les bosses séparant les bassins étaient consacrés à l’élevage extensif.

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Les digues qui ceinturent les domaines sont entrecoupées d’écluses qui permettent l’entrée de l’eau de mer et des alevins, l’évacuation des eaux des réservoirs chargées de matière organique, ainsi que la pêche. Par ailleurs, l’arrivée d’eau douce par les ruisseaux drainant la plaine landaise, rend l’eau des réservoirs saumâtre. Le manque d’entretien des bassins ou de cohérence dans la gestion des eaux a conduit à une lente dégradation de ceux-ci par comblement, développement d’algues et de végétaux supérieurs et réduction de la microfaune ; on note également çà et là des ruptures de digues. Les plus importants de ces domaines font aujourd’hui l’objet d’une réhabilitation et d’une gestion écologique par le Conseil Général ou les communes, après maîtrise foncière par le Conservatoire du Littoral.

Pour en savoir plus, on peut lire le document en pdf du site aquitaine.developpement-durable.gouv.fr

mardi, 16 octobre 2012

Le vélo, outil d'aménagement des espaces urbains

Le prix de l’essence augmente et cette évolution est durable et inexorable. Les défis de la mobilité nous imposent de changer de paradigme. La place du vélo dans les agglomérations constitue un levier pour la transformation de nos villes. Le vélo est non seulement un mode de déplacement essentiel, c’est également un outil d’aménagement des espaces urbains et des territoires. En 2012, 50 % des déplacements de moins de deux kilomètres se font en voiture. La France accuse un retard important dans l'utilisation du vélo pour les courtes distances. A titre de comparaison, quand les Français parcourent en moyenne 75 km à vélo par an, les Allemands et les Belges sont autour de 300 kilomètres. Les Danois, quand à eux, qui dépassent allègrement les 900 kilomètres.

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L’usage régulier du vélo fait partie des réponses fortes et durables quant au pouvoir d’achat mais le vélo au quotidien est aussi source de bienfaits en terme de santé. L’usage du vélo facilite la transition dans les modes de déplacement tout en diminuant notablement la facture énergétique qui pèse aujourd’hui pour 45 milliards dans la balance commerciale. De plus, les aménagements pour les vélos ne requièrent que peu d'espace dans les villes en comparaison des autres modes de transport. Enfin, l’usage du vélo permet de développer des liens quotidiens apaisés entre usagers de l’espace urbain. Il contribue immanquablement à plus de convivialité, d’humanité, de rencontre et d’échanges.

Source : lemonde.fr

lundi, 15 octobre 2012

Ecarter les paysans de la production de semences

Heureusement, les semences ne sont pas toutes sous brevet. Les brevets sont déposés sur des gènes et non sur des plantes. La plupart des semences sont régies par des Certificats d'obtention végétale. C'est la conjonction des deux – brevets et certificats – qui verrouille le système en renforçant l'emprise des multinationales de la semence, qui dictent leurs lois via l'Union pour la protection des obtentions végétales. Dans les pays du Sud, l'agriculture paysanne demeure essentielle, les paysans ne pourraient pas vivre sans cultiver leurs propres semences. Or les multinationales cherchent à imposer leurs semences. L'Afrique de l'Ouest est visée par cette normalisation à travers la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest et l'Union économique et monétaire Ouest africaine.

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Malgré un cadre réglementaire de plus en plus restrictif et notamment en France par la loi de décembre 2011 sur les certificats d'obtention végétale, les semences paysannes ont un avenir, parce qu'elles sont adaptables et parce qu'elles sont échangeables. Mais la loi de décembre 2011 a édifié de plus en plus de barrières aux échanges de semences. Le processus européen "Better Regulation" laisse à penser qu'un compromis va permettre aux multinationales de la semence et aux entreprises européennes, plus attachées aux certificats d'obtention végétale qu'aux brevets, de trouver des voies d'entente pour écarter définitivement les paysans de la production de semences en leur interdisant, dans certains cas, de les échanger, et dans d'autres cas, de les vendre.

Pour en savoir plus, on peut lire l'interview-reseau-semence-paysanne-patrick-de-kochko

samedi, 13 octobre 2012

Le marché des poêles à bois se porte bien

Selon une étude Xerfi, le marché des poêles à bois se porte bien. La filière du chauffage au bois constitue une des réponses les plus pertinentes pour alléger les consommations d'énergies classiques. Le soutien du gouvernement à travers des aides publiques comme le crédit d'impôt développement durable, a encouragé cette filière. La réglementation thermique RT 2012 pourrait encore venir appuyer un peu plus la filière, selon l'étude Xerfi. En vigueur à partir du 1er janvier 2012, elle impose une consommation d'énergie primaire moyenne de 50 kWh/m²/an, contre 150 kWh/m²/an environ avec la RT 2005.

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Conscients du marché, les fabricants d'appareils de chauffage au bois se sont efforcés de se calquer aux critères de cette nouvelle réglementation. Par exemple, la RT 2012 exige une limite de perméabilité à l'air de la maison qui correspond à un débit de fuite maximum de 0,6 m3/h sous une pression de 4 Pascal, pour une maison individuelle. "Les fabricants (...) ont notamment mis sur le marché des poêles et inserts étanches qui ne consomment pas l'air ambiant à l'intérieur de l'habitat pour générer la combustion, mais s'approvisionnent directement à l'extérieur via une alimentation directe, précise Flavien Vottero, expert sectoriel chez Xerfi, grâce à cette entrée d'air spécifique, ils fonctionnent sans faire pénétrer de l'air froid dans la pièce".

Source : actu-environnement.com

vendredi, 12 octobre 2012

Bientôt un milliard de véhicules sur les routes.

Poussée par les économies dynamiques et notamment la Chine, la production automobile poursuit sa progression mondiale. Plus d'un milliard de véhicules devraient sillonner les routes de notre planète d'ici la fin de l'année 2012. En 2011, plus de 210 000 véhicules par jour sortent des usines soit légèrement plus que d'humains supplémentaires chaque jour sur Terre. La croissance soutenue n'est pas le fait des économies comme celle de la France : de janvier à août 2012, le nombre d'immatriculation des véhicules légers a diminué de près de 13% par rapport à la même période en 2011. Par contre, dans le même temps, les ventes de véhicules en Chine ont progressé de 4,1 %. Depuis 10 ans, la flotte de voitures particulières en Chine augmente de 25% tous les ans. Bientôt un milliard de véhicules sur les routes.

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Ainsi, le Worlwatch Institute estime que 979 millions de véhicules sillonnaient les routes du monde en 2011, soit 30 millions de plus qu'en 2010. Fin 2012, le nombre de véhicules sur la planète aura atteint 1 milliard, soit 1 pour 7 humains. La production de véhicules électriques et hybrides reste négligeable. Actuellement, les véhicules hybrides représentent moins de 2% des véhicules fabriqués dans le monde.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

jeudi, 11 octobre 2012

Les glaciers fondent comme neige au soleil

Avec la hausse des températures, les glaciers pyrénéens voient leur superficie fondre comme neige au soleil. D'un jour sur l'autre, le changement est imperceptible. Pourtant, à l'échelle de plusieurs années, la surface des glaciers diminue. Dans les Pyrénées comme dans les autres massifs français, ils sont menacés de disparition, la faute à l'augmentation des températures. D'ici 2050, ils pourraient avoir totalement disparu. En effet, le réchauffement climatique est particulièrement important dans la région, puisque d'ici 2100, on estime que la hausse pourrait être en moyenne de 4.5 à 5°C.

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Pour les spécialistes, cette envolée des températures, de l'ordre de 1,1°C lors du siècle dernier, est inexorable. Elle condamnerait les glaciers pyrénéens, dont l'espérance de vie est aujourd'hui limitée. Les prévisions les moins optimistes tablent pour une disparition en 2020, soit dans moins de 10 ans.

Source : midi-pyrenees.france3.fr

mercredi, 10 octobre 2012

Les capacités d’épuration des plantes

Dans les années 80, Wolverton a étudié pour la NASA, les capacités d’épuration des plantes par les feuilles, en testant une cinquantaine d’espèces végétales et certains polluants. Les résultats montrèrent que, dans ce contexte expérimental, certaines plantes présentaient effectivement des capacités d’élimination des polluants injectés dans les enceintes. Une certaine spécificité du couple plante/polluant fut mise en évidence : toutes les plantes n’éliminent pas de la manière tous les polluants.

Différents partenaires se sont concertés en vue de poursuivre au niveau français les travaux initiés par Wolverton et ont donné naissance au Programme PHYTAIR en 2004. Les expériences menées dans le cadre du programme PHYTAIR ont confirmé l'aspect évoqué de l'étude de Wolvertron. Par contre, l’absorption par les feuilles concerne les polluants gazeux, mais pas les poussières, les métaux ou les radiations.

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Lors de la phase1 de 2004 à 2007, trois plantes modèles et trois polluants fréquents ont été étudiés. Pour la phase 2 de 2007 à 2009, puis la phase 3 de 2009 à 2012, l’espèce Scindapsus aureus s’est avérée être un bon modèle, pratique à manipuler, et dont la sensibilité aux polluants permet l’étude des relations dose/réponse. Elle fut donc retenue pour les tests des phases suivantes. Les résultats montrent que les capacités d’épuration des plantes existent, mais que le sol intervient également dans l’épuration de l’air, ainsi que l’humidité. Suite à ces travaux, il est envisageable que d’autres plantes et d’autres polluants soient testés en routine par les
professionnels de l’horticulture selon cette méthode de travail, sous l’égide scientifique du comité Phytair.

On peut télécharger le dossier complet en pdf

mardi, 09 octobre 2012

Miel bleu, vert ou marron

A Ribeauvillé, dans le département du Haut-Rhin, les abeilles ramènent d'étranges produits de couleur bleu, vert, ou marron. Les quantités transportées sont importantes au point de bloquer la ponte des abeilles d'hiver qui permettront à la ruche de passer la saison du froid. Puis, les apiculteurs récoltent un miel à la couleur inhabituelle. La source probable de l'altération du miel a été localisée. Sur le site d'une entreprise de méthanisation de déchets, on a découvert une colonie d'abeilles au-dessus de gros conteneurs abritant un produit de couleur identique à la mixture qu'elles ramènent à la ruche. Cette entreprise produit de l'énergie à partir de la dégradation de déchets organiques, denrées alimentaires périmées ou invendues, résidus de cuisines ou de l'industrie agroalimentaire.

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Les conteneurs incriminés contiennent des résidus de confiserie industrielle des établissements Mars. La multinationale américaine dispose de plusieurs sites de production en Alsace, où sont confectionnés les M&M's, ces pastilles chocolatées de toutes les couleurs. Depuis plusieurs années, l'entreprise Mars vante son engagement dans le développement durable, en particulier la valorisation de ses déchets.

Source : journal Le Monde

lundi, 08 octobre 2012

Une étoile de mer, mangeuse de coraux

L’Acanthaster planci est une étoile de mer, mangeuse de coraux qui opère en groupe et peut détruire un récif entier. Cette étoile de mer porte jusqu’à 17 bras couverts d’épines venimeuses. Elle dissout les polypes du corail grâce à des sucs digestifs et s’en nourrit par succion. Une seule étoile détruit 6 m² de récif par an. Les attaques sont collectives. On a trouvé dans le Pacifique jusqu’à 20 000 Acanthaster sur une bande de 2 Km.
Sa recrudescence serait en partie due à l’augmentation des eaux usées côtières qui favorisent son développement.

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De nombreux gastéropodes nichent sur les coraux, broutant les polypes dès qu’ils sortent. D’autres animaux, vers et crustacés, perforent le squelette des coraux, affaiblissant la structure tout entière. Le réchauffement de la planète constitue un danger. En effet si la température de l’eau s’élève, les polypes coralliens réagissent en expulsant les algues avec lesquels ils vivent en symbiose. Ce rejet provoque leur blanchiment. Ce phénomène se produit chaque fois que la température des eaux atteint 31°C. Même si on arrive à diminuer l’effet de serre, le siècle à venir va être un cap très difficile pour les coraux.


Pour en savoir plus, on peut consulter le site dinosoria.com

vendredi, 05 octobre 2012

De nouveaux projets pour le photovoltaïque

A Perpignan, une trentaine d'entreprises devrait participer au projet d'autoconsommation, baptisé Saint-Charles 2.0, qui verra le jour en 2013. Au total, 4 à 5 MW de photovoltaïque devraient être installés. Avant la pose des panneaux, la consommation de chaque bâtiment sera mesurée et les anomalies de consommation corrigées. Ce n'est qu'après ces deux étapes qu'interviendra le dimensionnement de l'installation photovoltaïque, fixé en fonction de la consommation de base de chacun des bâtiments. L'objectif est d'éviter toute surproduction et de satisfaire la demande supplémentaire d'électricité grâce au réseau (30 à 40% des besoins en moyenne). L'électricité produite sera directement injectée dans le bâtiment. Les propriétaires producteurs pourront revendre l'électricité à leurs locataires, puisque seule est interdite la revente d'électricité préalablement achetée à un opérateur comme EDF. Le surplus de production sera envoyé sur le réseau électrique gratuitement, puisque l'installation ne bénéficie pas de tarifs d'achat.

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Pour les particuliers, l'autoconsommation n'est pas avantageuse : il est plus rentable de vendre, au tarif d'achat, la totalité de l'électricité produite à l'opérateur et de racheter l'électricité à un prix moindre. De nombreux acteurs demandent la mise en place d'une prime à l'autoconsommation (quelques centimes d'euros par kilowatt heure autoconsommé), mais le dispositif est jugé trop coûteux par les pouvoirs publics.

Source : actu-environnement.com

jeudi, 04 octobre 2012

Autour d'un couple d'étoiles, gravitent deux planètes

Des astronomes américains de l'université du Texas ont découvert l'existence d'un couple d'étoiles, autour desquelles gravitent deux planètes. Une première dans l'histoire de l'astronomie. Situé à 4900 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne, cet étrange système solaire a fait l'objet d'une publication dans la revue Science du 28 août 2012. En septembre 2011, des astronomes américains avaient déjà démontré pour la première fois l'existence d'une planète circumbinaire , c'est-à-dire une planète gravitant autour d'un couple d'étoiles binaires : il s'agissait de la planète Kepler 16b, située à 200 années lumière de notre système solaire. Avec ce résultat obtenu par les astronomes de l'université du Texas, il est donc désormais également avéré que plusieurs planètes peuvent graviter autour d'un système d'étoiles binaires.

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Télescope spatial Kepler


La découverte a été effectuée grâce au télescope spatial Kepler. Lancé en 2009, le télescope Kepler s'est rendu célèbre pour avoir découvert depuis son lancement pas moins de 2300 exoplanètes (une exoplanète est une planète extérieure au système solaire), ainsi que 2100 systèmes d'étoiles binaires.

mercredi, 03 octobre 2012

La dilatation thermique des eaux

La dilatation thermique des eaux rend la montée du niveau des mers inéluctable. Dans une étude parue le 1 juillet dans Nature Climate Change, une équipe de scientifiques montre que même si les plus ambitieuses mesures de réductions d'émissions de gaz à effet de serre étaient adoptées, elles pourraient ne pas suffire à arrêter totalement la montée du niveau des eaux.

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En effet, à cause de la hausse moyenne de la température océanique, les eaux des mers ont tendance à se réchauffer et à se dilater sous l'effet de la chaleur. Ainsi, la même quantité d'eau occupe un volume plus important et fait mécaniquement monter le niveau des mers. A mesure que la température des eaux augmente, la chaleur est diffusée des couches superficielles de l'océan aux couches profondes, amplifiant le phénomène de dilatation thermique. Même si la température de surface des océans venait à diminuer et la couche d'eau superficielle à refroidir, la chaleur diffusée dans les couches profondes de l'océan prendrait du temps à se dissiper et continuerait à dilater les masses d'eau. Ce phénomène physique vient s'ajouter à l'apport d'eau résultant de la fonte des glaces et amplifie le problème de la montée du niveau des mers.

Source : bulletins-electroniques.com

mardi, 02 octobre 2012

10 raisons de dire NON

Carlo Petrini, (c.petrini@slowfood.it) président de slow Food, expose 10 raisons de dire non aux OGM pour des raisons légitimes, partagées par de nombreux chercheurs et scientifiques.

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1. Contamination : il est impossible de cultiver des OGM en toute sécurité ici en Italie.


2. Souveraineté alimentaire : une diffusion même limitée des cultures d’OGM anéantirait la liberté de choisir ce que l’on mange.


3. Santé : les animaux nourris aux OGM peuvent avoir des problèmes de santé.


4. Liberté : les cultures d’OGM dénaturent le rôle de l’agriculteur, qui depuis toujours améliore et sélectionne ses propres semences.


5. Economie et Culture : les OGM n’ont aucun lien historique ou culturel avec un territoire.


6. Biodiversité : les cultures d’OGM appauvrissent la biodiversité parce qu’elles impliquent une monoculture intensive sur de grandes surfaces.


7. Eco-compatibilité : le parasite du maïs, la pyralide, peut être combattu grâce à la rotation des cultures.

8. Précaution : les plantes supportent mal les modifications génétiques et cette science est encore hasardeuse.

9. Progrès : les OGM sont directement issus d’une conception myope et superficielle du progrès.


10.Faim : la commercialisation des OGM a commencé depuis 15 ans et pourtant la famine n’a pas cessé d’augmenter. Les rapporteurs de l’ONU affirment que l’agriculture familiale défend la tranche de population à risque de malnutrition.

lundi, 01 octobre 2012

Des maths pour spéculer

En principe, les marchés financiers devraient être des outils de partage des risques, donc utiles à l’économie réelle. De même la titrisation des crédits immobiliers, encadrée et gérée avec une grande prudence, devait permettre de relancer l’industrie américaine du bâtiment avec des risques limités et contrôlés. Mais la gestion d’avoirs essentiellement immatériels, les exigences de bénéfices rapides imposées par certains actionnaires, et la pratique des bonus démesurés versés chaque année aux traders incitent à des comportements nuisibles à l’économie et encore plus grave, désastreux pour les familles pauvres.

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L’émission de produits financiers complexes, comme les subprimes, est précédée d’études théoriques qui utilisent des concepts mathématiques élaborés. Ces outils mathématiques devraient servir à modéliser l’évolution des prix de marché d’actifs liquides, à établir des prix de transaction équitables pour certaines options, et à construire des stratégies efficaces de gestion de certains risques. Aussi les mathématiciens enseignent des théories mathématiques qui servent en gestion de produits financiers. Les scientifiques ont un devoir d’alerte quand ils peuvent mettre en évidence un danger collectif, un dévoiement de leurs recherches et des conséquences de leurs enseignements. A cet égard, les mathématiciens ont une responsabilité particulière. L’idée commune au sujet des mathématiques est qu'elles sont abstraites, sans rapport avec le monde réel. La finance, la physique, l’informatique, fournissent des contre-exemples. Bien au contraire, les mathématiques offrent une puissance de modélisation indispensable pour traiter des risques encourus. Les outils les plus sophistiqués de la théorie des probabilités permettent de prendre en compte les incertitudes de modélisation, ou de simulation numérique, de phénomènes aussi complexes que le repliement de protéines, l’évolution de fissures dans des cuves de réacteurs nucléaires, le réchauffement climatique, les effets sur l’économie mondiale d’une taxe Tobin sur les flux financiers. Exprimés sous forme de modèles mathématiques et d’équations, les risques deviennent, au moins en partie, objectifs et quantifiables. Le pouvoir politique dispose alors d’informations utiles pour que la minimisation des risques, plutôt que la maximisation des profits, soit un objectif prioritaire.

Source : images.math.cnrs.fr

samedi, 29 septembre 2012

Champignonnière urbaine au marc de café

L’entreprise UpCycle va installer mi-mars à Paris une champignonnière urbaine qui fonctionnera grâce au marc de café. L’objectif de cette initiative baptisée U-Farm est de produire de nouveaux types de protéines et une alimentation de qualité à faible empreinte écologique, grâce à des déchets transformés en ressources. L’idée de la champignonnière urbaine est de faire comme dans la nature où le concept de déchet n’existe pas, car tout est recyclé localement. Cédric Péchard, fondateur d’UpCycle, a conçu cette ferme urbaine miniature à l’aide d’un ancien container frigorifique dont l'isolation permet de réguler la température en fonction des cycles de vie des champignons, des pleurotes, les mieux adaptés à ce système.

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Un des intérêts de ce projet est de valoriser des biodéchets qui rejoignent actuellement l’incinérateur. Dans ce domaine, le marc de café est le plus intéressant pour la pousse des champignons : il constitue d’abord une ressource locale, mais surtout l’eau chaude des machines à expresso nettoye le marc, ce qui donne un substrat très pur en termes de bactéries. Dans les faits, l’organisation de la collecte auprès des cafés s’avère encore compliquée, mais des marques de café commencent à faciliter l’accès au marc de café de leurs clients. En fin d'utilisation, le marc de café rejoindra les champs agricoles et les jardins urbains partagés des alentours, comme amendement pour redonner de la vie aux sols grâce au mycelium apporté par les champignons.

Source : innovcity.fr

vendredi, 28 septembre 2012

Une Terre, pressée comme un citron

C'est l'histoire d'une Terre, pressée comme un citron jour après jour pour en extraire ce qu'elle produit de meilleur. C'est l'histoire d'un monde où près de 850 millions de personnes souffrent de la faim et plus de la moitié d'entre elles sont des travailleurs agricoles. Le fléau contre lequel il faut lutter n'est plus désormais la malnutrition, mais bien le gaspillage alimentaire.

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Selon Pierre Stassart, chercheur au sein du Département des Sciences et gestion de l'environnement de l'ULg, l'agroécologie, c'est faire rentrer l'équité sociale et l'écologie dans l'agriculture. Avec huit autres spécialistes, il fait partie du Groupe Interdisciplinaire qui vient de publier un texte intitulé L'agroécologie : trajectoire et potentiel dont l'objectif est d'analyser, d'une part, ce que cette discipline émergente recouvre aujourd'hui et de définir, d'autre part, une série de principes qui devraient guider son développement.

Selon Pierre Stassart, les principes de base du modèle agroécologique, c'est la réorganisation du travail tant au niveau de l'emploi que de la distribution, tout en transformant les modes de consommation. Notamment en tentant de résoudre les problèmes de gaspillage ou en diminuant la place de la consommation de viande dans le système alimentaire. En Europe, par exemple, 65% de la production végétale sont destinés à la production animale. L'hypothèse productiviste ne suffira pas à résoudre les problèmes de faim dans le monde.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site de l'Université de Liège