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lundi, 26 novembre 2012

Plus grande marée noire des États-Unis

Le 24 septembre 2010, soit plus de cinq mois après l'explosion de la plate-forme pétrolière, le puits sous-marin Macondo 252 a été déclaré comme définitivement scellé : bouché et cimenté à 1 500 mètres de profondeur. La plus grande marée noire de l'histoire des États-Unis laisse un bilan désastreux selon une étude menée par les chercheurs de la Columbia University publiée dans la revue Science.

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Les premières estimations du flux de pétrole qui s'échappait du puits étaient estimé à 1000 barils de pétrole par jour, 5 000 dès le 28 avril, puis de 12 000 à 19 000 barils le 27 mai avec une augmentation continue au fur et à mesure des évaluations. L'étude des chercheurs de la Columbia University vient confirmer l'envolée des dernières estimations qui placent cette catastrophe comme la plus importante marée noire de l'histoire de l'humanité. En analysant les vidéos sous-marines du puits avec une nouvelle méthode, les scientifiques ont évalué la fuite journalière à 56 000 puis 68 000 barils de pétrole, peut-être davantage. Les chercheurs estiment qu'environ 4,4 millions de barils de pétrole se sont déversés dans l'océan.

Source : notre-planete.info

jeudi, 22 novembre 2012

Toutes les sciences sont humaines

Extrait de l'interview de Cédric Villani, mathématicien français, directeur de l'Institut Henri-Poincaré, publié sur le site lesechos.fr

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" Toutes les sciences sont humaines parce que faites par des humains. Je dis souvent que les mathématiques partent de questionnements qui nous sont naturels mais leur appliquent un mode de raisonnement qui l'est moins. Les êtres humains sont faits pour fonctionner à base d'émotions, parce qu'elles sont plus efficaces que le raisonnement pour assurer la survie face au danger. Il faut faire un effort - un effort qui s'apprend -pour conduire un raisonnement logique qui peut être très complexe. Ce travail de structuration est au coeur de la démarche scientifique. On voit souvent la science comme une accumulation sans fin de faits. Mais, il y a cent ans, Henri Poincaré le disait déjà : « On fabrique la science avec des faits comme une maison avec des pierres, mais la science n'est pas plus un amas de faits que la maison un amas de pierres. "

mardi, 20 novembre 2012

Les gobies, gardes du corps des coraux

Le corail Acropora nasuta, ou corail crème, grandit rapidement et s’étend largement. Il est essentiel à la formation et la solidification des récifs coralliens. Menacé par la Chlorodesmis fastigiata, ou algue chevelue, cet animal a développé une symbiose avec de petits gobies, des poissons herbivores aussi grands qu’un pouce, qui le protègent à la demande. Dans une étude publiée dans le magazine Science, des chercheurs du Georgia institute of technology montrent que ce corail est en effet capable d’envoyer un signal chimique de S.O.S. Les gobies interprètent ce message de détresse et agissent dans les minutes qui suivent. L’algue, très vite taillée ou dévorée, a donc très peu de chance d’attaquer le corail.

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Les gobies, ces véritables gardes du corps, passent leur vie entière dans les creux des coraux, un abri qui les protège de leurs propres prédateurs. En échange, et par une capacité venue de l’évolution, ils décryptent le signal chimique de détresse. Cette symbiose entre le poisson et le corail est le premier exemple de transmission de signaux chimiques entre espèces pour éloigner les compétiteurs. On peut la comparer à la symbiose entre insectes et végétaux. C'est le cas de l’acacia et de la fourmi par exemple ; les fourmis reçoivent de la nourriture et un abri tout en protégeant les arbres des concurrents et consommateurs.

Source : futura-sciences.com

Pour mieux connaître les coraux, on peut consulter le site aquaportail.com

lundi, 19 novembre 2012

La société Maya face aux changements climatiques

Une étude paléoclimatique,publiée récemment dans la revue Sciences, s’appuie sur l’analyse de la composition en oxygène 18 des différentes couches d’une stalagmite de 56 cm de haut. Ce bloc de calcaire a été prélevé dans la grotte de Yok Balum au Belize, à environ 1,5 km de l’ancienne cité d’Uxbenká et à moins de 200 km de Tikal. Une méthode de datation à l’uranium-thorium a été utilisée pour caractériser et dater sa croissance avec précision, erreur comprise entre 1 et 17 ans. Il a alors été possible de positionner les différentes teneurs en oxygène 18 mesurées, qui trahissent une quantité de pluie tombée, à des périodes précises de l’histoire.

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Des précipitations inhabituelles seraient tombées sur les Basses-Terres mayas entre 450 et 660 ans après J.-C. Or, un boom démographique a été observé à la même époque. L’eau pourrait avoir favorisé le développement de l’agriculture et donc la mise à disposition d’une plus grande quantité de nourriture. Des villes comme Tikal, Copan et Caracol auraient alors connu leur plus forte croissance. La situation aurait changé à partir de l'an 660 avec l’installation d’une période relativement sèche qui dura 4 siècles. Certaines années furent marquées par de sévères sécheresses, ce qui aurait provoqué une chute de la productivité agricole, la fragmentation des sociétés (à partir de 760 après J.-C.) et la disparition de nombreux systèmes politiques (50 % en moins entre 775 et 800 après J.-C.). Ce dernier point s’expliquerait par la baisse de pouvoir et d’influence des grands monarques face aux problèmes rencontrés. Les inscriptions laissées sur les monuments en attestent. Enfin, 2 épisodes particulièrement secs survenus en 1020 et 1100 après J.-C. pourraient avoir définitivement causé la perte des Mayas.

Toutes ces données pourraient être utilisées afin de prévoir la réaction de nos sociétés face aux changements climatiques en cours.

Pour en savoir plus, on peut l'article complet publié sur le site futura-sciences.com

dimanche, 18 novembre 2012

L'énergie solaire pour recharger la batterie

Un plan national pour le développement de l’infrastructure de charge des voitures électriques a été annoncé en 2011. Les premiers concepts et solutions ont commencé à voir le jour. Voici l'exemple du projet Basico2, une station de charge durable pour le véhicule électrique. Le projet présente un abri équipé d’une toiture solaire photovoltaïque. L’énergie solaire permet de produire de l’électricité qui servira à la charge de la voiture électrique. Une batterie stationnaire permet de faire le tampon entre la production d’électricité et la charge du véhicule électrique. On pourrait aussi récupérer les eaux pluviales pour irriguer les murs végétalisés de l’abri. La croissance de végétaux participe ainsi au captage de CO2. Cette borne de charge BasiCO2 a été présentée en 2011 au salon des ENR de Lyon.

samedi, 17 novembre 2012

Symbiose, association durable entre deux êtres vivants

La symbiose est une association durable entre deux êtres vivants et dont chacun tire bénéfice. Certaines variétés de champignons, comme les cèpes de Bordeaux ou les truffes, vivent en symbiose avec un arbre hôte. Par la jonction entre les racines de l'arbre et le mycélium, le champignon transfère à l'arbre des minéraux (phosphore, nitrate,ammonium zinc, cuivre...) et des acides aminés en lui faisant profiter de son propre réseau mycélien, beaucoup plus étendu que toutes les racines réunies. En contre partie, il bénéficie d'un accès aux sucres simples issus de la photosynthèse des feuilles de l'arbre. Cette symbiose améliore la santé et apporte de l'eau aux arbres dont la croissance sera plus rapide.

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Sachant que les champignons explorent, grâce à leur mycélium, une zone 10 fois plus grande de sol que les racines de l'arbre, qu'ils sont capables de prélever les phosphates à des concentrations plus faibles que les racines et de les concentrer dans leurs tissus, ils peuvent alimenter l'arbre de manière plus écologique que les épandages d'engrais. On mesure mieux les dégâts causés par les fongicides.

En coupant un arbre, on fait aussi disparaître les champignons qui vivent en symbiose avec lui.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site champignons.doomby.com

vendredi, 16 novembre 2012

La voiture électrique est-elle réellement écologique ?

La voiture électrique est-elle réellement écologique ou non. Ce type de véhicule, considéré comme étant la solution pour lutter contre la pollution, peut aussi jouer le rôle de pollueur. En effet, dès sa production, il peut déjà apporter sa part de pollution dans le cadre de la fabrication de la pile à combustible. Celle-ci nécessite de l’hydrogène dont la fabrication se fait à partir d’une réaction chimique de pétrole. Cela engendre une émission de différents gaz très polluants. Le stockage de l’électricité par la batterie participe également à la pollution de l’air, mais le degré et la nature de celle-ci dépendent du type de l’énergie utilisée pour la production de l’électricité.

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La voiture électrique émet aussi une quantité importante de gaz carbonique lors de son fonctionnement. Des études effectuées ont démontré que le véhicule peut dégager 40 grammes de CO2 par kilomètre. La voiture électrique peut être considérée comme étant un élément pollueur dans le cadre de son recyclage y compris sa batterie.

Cependant, la voiture électrique présente des caractères très écologiques. Ne nécessitant pas de carburant, elle n’implique pas beaucoup de réactions chimiques, contrairement aux véhicules dotés de moteurs à explosion. Elle est également écologique dans le sens où la production de l’hydrogène se fait par électrolyse de l’eau. L’émission de gaz polluants est ainsi minimisée. Les caractéristiques de la voiture électrique ne répondent pas à tous les critères écologiques. Néanmoins, ce type de voiture contribue déjà à la lutte contre la pollution dans les villes.

jeudi, 15 novembre 2012

Biomimétisme, nouveau point de vue sur le monde

A la base même de la réflexion scientifique et technique du biomimétisme se situent les préceptes suivants :
la Nature utilise une source d’énergie principale : l’énergie solaire, elle n’utilise que la quantité d’énergie dont elle a besoin, elle adapte la forme à la fonction, elle recycle tout, elle parie sur la biodiversité, elle travaille à partir des expertises locales, elle limite les excès de l’intérieur, elle utilise les contraintes comme source de créativité.

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La nature est un modèle : le biomimétisme est une science qui étudie les modèles de la nature, puis imite ou s’inspire de ces idées et procédés pour résoudre des problèmes humains.

La nature est un étalon : le biomimétisme utilise des critères écologiques pour déterminer si les innovations sont bonnes. Au bout de 3,8 milliards d’années d’évolutions, la nature a appris à reconnaître et à développer ce qui marche, ce qui est approprié et surtout ce qui dure.

La nature est un maître : le biomimétisme permet d'expérimenter une nouvelle façon de considérer et d’apprécier la nature. Il ouvre une ère fondée non sur ce qui peut être extrait du monde naturel, mais sur ce qu'il peut enseigner.

Source : ecoloinfo.com

mercredi, 14 novembre 2012

Les 3 fléaux des palmiers

En l’espace de seulement 1 an ce ne sont pas moins de 3 fléaux qui se sont attaqués aux palmiers de Saint-Cyprien dans les Pyrénées Orientales.

Le papillon du palmier, Paysandisia archon, est un véritable tueur de palmier. Introduit en Europe en 1990, il arrive en France en 2001. Le papillon infeste l’arbre avec ses larves et chenilles qui dévorent toutes les espèces de palmiers ornementaux.

Le Charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus, adulte mesure de 3 à 4 centimètres de long. Il se déplace localement par essaimage en volant de palmier en palmier. Il se reproduit en pondant des œufs par centaines déposés au niveau des palmes centrales de la tête du palmier. Les larves mangent les fibres du palmier provoquant des dégâts au cœur de la partie supérieure et sa mort lorsque le bourgeon terminal est atteint.


Le charançon rouge du palmier par sadeq83
Fusarium oxysporum sp.canariensis est un champignon vasculaire fréquent sur les phoenix canariensis dont il obstrue les vaisseaux, empêchant ainsi la circulation de la sève et provoquant le dessèchement des palmes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la commune de Saint Cyprien : saint-cyprien.com

samedi, 10 novembre 2012

Réduire l'effet de paroi froide

L'amélioration de la performance thermique des fenêtres réduit l'effet paroi froide en hiver c'est-à-dire une sensation de froid résultant d'une grande différence entre la fenêtre et la température intérieure. La température ressentie dépend directement de la température des parois et de la vitesse de circulation de l’air. Une paroi froide absorbe le rayonnement chaud du corps et produit une sensation de froid, même avec une température ambiante agréable. A contrario, une paroi chaude délivre une sensation de chaleur au corps. À partir d’une différence de 4°C, l’écart entre la température de l’air et celle des parois devient perceptible.

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Une paroi froide augmente l’inconfort et nécessite une augmentation de la température de l’air pour atteindre la zone de confort. La réduction de cet effet permet de baisser la consigne de température de chauffage de 20°C à 19°C. Selon certains experts, un degré de moins représente environ 7 % d'économie sur la facture, sachant que la bonne température pour une pièce se situe entre 16 °C et 19 °C. Cet effet de paroi froide est également à l'origine de la condensation, et donc d'humidité dans la maison.

Source : infoenergie69.org

jeudi, 08 novembre 2012

Ce n’est pas votre problème ?

unpuitspourdikouenteni.blogspot.fr est le blog des lycées Antoine Lavoisier et Viollet-le-Duc dans les Yvelines dont l'objectif est de sensibiliser les personnes aux difficultés rencontrées par la population de Dikouenteni au Bénin.

Un concours d'une trentaine de plaidoiries a été organisé. On peut les lire sur le site, voici un extrait de la première :

Notre planète est principalement constituée d’eau, mais seulement une infime partie de cette eau est potable. Nous, nous en avons en abondance, et en gâchons aussi énormément sans penser aux 884 millions de personnes n’ayant pas accès à cette denrée rare et précieuse. Dikouenteni n’a pas un accès direct à l’eau potable, comme 2,6 milliards de personnes n’ont pas de sanitaires digne de ce nom ! Les femmes, et les enfants de Dikouenteni doivent faire des centaines de mètres pour aller chercher de l’eau à travers des chemins escarpés et boueux avec une bassine pouvant peser jusqu’à 13 kg sur la tête, et le tout plusieurs fois par jour ! Mais, cette eau est insalubre, cause des maladies et même parfois la mort. Ce n’est pas normal qu’aujourd’hui encore, certaines personnes aient une hygiène de vie digne de celle du Moyen-âge.

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Ce n’est pas votre problème ? Mais, depuis quand la vie humaine a un prix, et puis, que diriez-vous si étiez à leur place ? Je sais que certains d’entre vous ont un cœur bon, et n’hésiteront pas à donner. Pour ceux-ci, la course fonctionnera de la manière suivante : ce sont les lycéens qui trouveront des sponsors, c’est-à-dire des personnes qui leur donneront une somme d’argent fixe pour chaque tour de piste que l’élève en question parcourra. Grâce à ces personnes, je suis sûr que l’on pourra atteindre, même dépasser le palier des 8000 euros, et ainsi sauver une population de la misère. Encore une fois ceci ne sera possible que grâce à vous, alors merci d’avance !

mardi, 06 novembre 2012

Le Voile de la Mariée

Le Voile de la Mariée est une chute d'eau de l'île de La Réunion, au sud-ouest de l'océan Indien. Située à environ 500 mètres d'altitude le long du rempart montagneux qui sépare le cirque naturel de Salazie et le plateau accueillant la forêt de Bélouve, elle est située sur la commune de Salazie dans les Hauts de l'île et est visible depuis la route menant du petit centre-ville à l'îlet d'Hell-Bourg.

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Il faut remonter au XIXe siècle, en 1848 très exactement, pour situer la légende du Voile de la mariée. Monsieur Armand, père possessif, veuf inconsolable, empêche Amanda, sa fille unique, aussi belle que sa mère, de se marier. Chaque fois qu’un prétendant vient lui demander la main de la jeune femme, il refuse en bloc, obstinément. Amanda ne se rebelle point. Jusqu’au jour où elle s’éprend du jardinier de son père, Henrio, riche propriétaire terrien déguisé en misérable pour séduire la belle imprenable. Lorsque Amanda informe son père de son souhait de se marier, ce dernier entre dans une rage folle. Les deux amoureux décident de s’unir en cachette mais monsieur Armand se rend compte de leur projet secret. Il entre dans une rage sans précédent et fait irruption dans l’église en hurlant, alors que le curé célèbre l’union. Amanda s’enfuit au bras de son amant, terrorisée. Elle court, aveuglée par le Voile de mariée qu’Henrio lui a offert. Hélas, ne voyant rien, elle glisse au fond d’un précipice. De la jeune femme il ne reste rien, que le fameux Voile de la mariée qui reste accroché à une paroi rocheuse et sur lequel son père, éploré, verse toutes les larmes de son corps.

Source : voyage-ile-reunion.fr

dimanche, 04 novembre 2012

Lascaux itinérant

L'exposition itinérante Lascaux 3 s'ouvre à Bordeaux avant d'effectuer un périple aux États-Unis, au Canada et en Asie. Lascaux 3 restera trois mois à Cap Sciences sur les quais de Garonne avant de partir pour Chicago. Lascaux 1, la grotte originelle découverte en 1940 près de Montignac en Dordogne, a été fermée en 1963 car la respiration du million de visiteurs déjà passés altérait ses peintures. Lascaux 2, réplique de près de 80 % des fresques, reçoit depuis 1983 environ 250 000 personnes par an. Avec Lascaux 3, la logique est d'aller au-devant de ceux qui ne pourront pas venir en Dordogne.


Le clou de Lascaux 3 : cinq fac-similés de fresques dans sa nef aux parois reproduites grandeur nature, avec des éclairages vibrants reproduisant les conditions des artistes de l'époque, lampe à huile et torche. L'exposition présente aussi le seul homme de Lascaux : la silhouette rudimentaire d'un homme face à un bison fonçant, une scène narrative de chasse très distincte des taureaux et chevaux plus connus. Et qui, difficile d'accès au fond du "puits" de la grotte, a été vue par peu de personnes.


Lascaux 3 conférence de presse Cap Sciences... par cgdordogne

vendredi, 02 novembre 2012

SOS pour les nuisibles

La réglementation concernant les espèces dites "nuisibles" a évolué au cours de l'année. Voici un texte de Hubert Reeves pour enrichir le débat :

"Sur notre planète, les espèces vivantes sont intégrées dans des écosystèmes dont elles sont toutes dépendantes et dans lesquels elles jouent chacune un rôle spécifique nécessaire à l'équilibre global. En ce sens, les mots «animaux nuisibles», «mauvaises herbes», "espèces nuisibles" ne sont nullement justifiés.
Certaines populations locales peuvent devenir indésirables par rapport aux objectifs des êtres humains: cultures, élevages, préservation de l’habitation ... Leur sureffectif est souvent lié à des déséquilibres causés par les êtres humains, tels des bouleversements de l'habitat, de malencontreuses introductions d'espèces exotiques et l’élimination antérieure des prédateurs naturels.

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Dans certains cas, une intervention peut-être justifiée à la condition qu’une étude scientifique appropriée ait désigné sans ambiguïté la réalité du problème et l’espèce qui en est responsable. De même, il importe de s’assurer que la nature de l’intervention ne va pas engendrer de nouveaux problèmes environnementaux d’envergure potentiellement beaucoup plus considérables. En ce sens, l’utilisation de poisons est particulièrement déconseillée autant pour l’impact de ces produits sur d’autres espèces que pour la pollution chimique qu’elle entraîne. Les « appâts toxiques » déposés dans les étangs pour combattre les ragondins en sont un exemple spécifique.
A nous de trouver des solutions qui nous permettent de coexister avec les espèces animales qui assurent les équilibres naturels aussi essentiels pour nous que pour tous les autres organismes vivants. Il suffit d'être plus malin que le renard en maraude pour défendre le poulailler..."

Source : humanite-biodiversite.fr

jeudi, 01 novembre 2012

Le gaz de schiste est une catastrophe financière

L'exploitation du gaz de schiste est non seulement une catastrophe écologique mais aussi une catastrophe financière pour beaucoup d'entreprises américaines. Chesapeake Energy, un des leaders de l'industrie américaine, pourrait se trouver en faillite l'année prochaine. En août 2012 BHP Billiton Ltd a dû réduire de 2,84 milliards de dollars la valeur d'une partie de ses actifs en gaz de schiste aux États-Unis, lesquels avaient été achetés 4,75 milliards de dollars seulement dix-huit mois plus tôt.

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En juillet, deux autres sociétés, BG Group Plc. et Encana Corp, ont annoncé une réduction de plus de 3 milliards de dollars de leurs actifs en gaz de schiste. Noble Energy Inc, Exco Resources Inc et Quicksilver Resources Inc ont annoncé au total plusieurs centaines de millions de dollars de dévalorisations. En juin 2012, le Texan Rex Tillerson, PDG d'Exxon, le plus grand producteur de gaz de schiste, a résumé ainsi la situation : «Nous perdons tous nos chemises aujourd'hui. Nous ne faisons pas d'argent. Tous les signaux sont au rouge». Il y a un an et demi, Alexandre Medvedev, haut responsable de Gazprom contrôlé par l'État, a prévu la ruine de cette activité. En février 2011, il a comparé le boom du gaz de schiste à la bulle Internet, « qui a énormément enflé avant de s'aplatir dans une dimension rationnelle et logique ». Il a su évaluer le prix auquel les producteurs américains devraient vendre leur gaz de schiste : « La production massive de gaz de schiste est impossible pour un cours inférieur à 6-8 dollars par million de BTU (Le British Thermal Unit est une unité d'énergie anglo-saxonne qui est définie par la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d'une livre anglaise d'eau d'un degré F° à la pression constante d'une atmosphère) ». Soit le double du prix d'exploitation du gaz naturel.

Source : La Tribune

mercredi, 31 octobre 2012

Curiosity aspire des objets façonnés par l'homme ?

Le robot Curiosity a aspiré ses premiers échantillons de poussière à la surface de Mars et a découvert des objets aux couleurs vives que les experts ont pensé un temps comme pouvant avoir été façonnés par l'homme, a annoncé la Nasa jeudi 25 octobre 2012. Les instruments d'analyse placés à l'intérieur du robot vont à présent examiner précisément ces échantillons de sol. Des experts se sont demandés si l'un des objets de couleur vive aperçu sur une photo d'un trou dans le sol n'aurait pas pu être façonné par l'homme, tout comme un autre objet vu il y a quelques jours et que les ingénieurs de la Nasa pensaient être un bout de plastique tombé du robot lui-même.

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"Nous avons commencé à voir des taches brillantes à l'endroit où le robot avait aspiré", a indiqué un scientifique de l'équipe basée à Pasadena, en Californie. Certains ont suggéré que ces objets auraient pu être façonnés par l'homme, mais après discussions entre scientifiques et ingénieurs, un "fort consensus" est apparu pour conclure que ces objets provenaient de la planète rouge. Ce point de vue a été appuyé par le fait que les objets en question ont été vus au fond des trous creusés par Curiosity, et qu'ils sont donc placés sous la surface de Mars.

mardi, 30 octobre 2012

L'ouverture du pont BaBa

13 ans pour ériger un nouveau pont à Bordeaux. La pose de l'imposante travée centrale de 117 mètres de long, destinée à s'élever à 55 mètres lors du passage des paquebots, a été installée cette semaine après son parcours en mer depuis Venise où elle a été fabriquée. L'ouverture du pont BaBa, qui relira les quartiers Bacalan et Bastide, est prévue pour mars 2013. Le pont doit absorber un trafic de 26 000 véhicules par jour selon les études. Et faire gagner un temps important aux automobilistes. Il faut aujourd'hui trois quarts pour joindre en voiture la Bastide depuis Bacalan, on fera désormais le trajet en moins de 2 minutes.

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Le pont (433 mètres de long, 45 de large, 77 de haut), sera doté de 2 fois 3 voies dont 2 pour les bus et trams. Avec cependant des voies d'accès réduites. Après avoir minimisé les prévisions de trafic devant des riverains inquiets de voir leurs quartiers résidentiels servir de voie d'écoulement au flot des véhicules, les élus ont choisi de restreindre les voies de sorties du pont. Les véhicules ne pourront donc s'écouler dans le quartier Bastide que par un simple rond-point avec deux sorties sur les quais. Il n'est donc pas exclu que les bouchons ne disparaissent pas entièrement avec le nouveau pont.

Source : charentelibre.fr

lundi, 29 octobre 2012

Mieux connaître la concentration en oxygène

Pour évaluer la concentration d’oxygène dans l’océan, la méthode consiste à mesurer dans les roches carbonatées la quantité d’isotopes de carbone. Lors de la photosynthèse, les isotopes du carbone sont fractionnés : la matière organique précipite dans le fond de l’océan et libère l’oxygène. L'isotope du carbone, lui, est enfoui dans les sédiments.

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La théorie disait que l’oxygène aurait atteint son taux actuel en s’accroissant par étapes. La première, appelée la catastrophe de l’oxygène, a vu naître les eucaryotes. La seconde, survenue 2 milliards d’années plus tard, coïncide avec l’apparition et la diversification des animaux. Une étude, publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences a néanmoins montré qu’entre ces deux paliers, le taux d’oxygène aurait considérablement chuté. L’équipe de chercheurs a trouvé une modification considérable du rapport isotopique de sulfate et carbone 200 000 ans après la catastrophe de l’oxygène. Cette diminution drastique de l’oxygène a très probablement influé sur l’évolution des organismes marins.

Source : futura-sciences.com

samedi, 27 octobre 2012

La ligne THT Baixas-Santa Llogaia 8 fois plus chère

A la fin du mois d'octobre, le tunnelier Canigou commencera à creuser depuis la France le tunnel électrique de la cinquième ligne à très haute tension (THT, 320 kV) interconnectant les réseaux de transport électrique français et espagnol. Empruntant son nom au pic Canigou, la montagne sacrée des Catalans labellisée Grand site de France en juillet dernier, il s'en détournera pour aller à la rencontre de son jumeau Alberas. Parti depuis l'Espagne début mars, ce dernier a déjà creusé le massif des Albères sur 3,6 kilomètres à raison de 25 mètres par jour. Ce tunnel électrique de 8,5 km (7,5km en France) longe le double tunnel transpyrénéen du Perthus de la LGV Perpignan-Figuéras. Au milieu des champs de vignes et des vergers, 4 des 26 km qui séparent l'entrée du tunnel électrique du poste de Baixas sont déjà réalisés en tranchées à raison de 100 à 200 m/jr. Les fourreaux dans lesquels seront tirés les câbles sont posés au fond de deux tranchées parallèles, puis recouverts de béton.

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Le coût total de la ligne THT Baixas-Santa Llogaia est estimé à 700 M€, 8 fois plus cher que prévu. Cet investissement considérable pour la ligne Baixas-Santa Llogaia s'explique par le "Non à la THT" général du département des Pyrénées-Orientales exprimé lors du débat public. Et aussi par l'abandon du premier projet de ligne THT transpyrénéenne décidé début 80, la ligne Cazaril-Aragon du Val-Louron (Hautes-Pyrénées) qui, selon le compte-rendu du débat public, a contraint la France à payer à l'Espagne près de 12 M€/an de 1996 à 2004.

Source : actu-environnement.com

vendredi, 26 octobre 2012

Qui veut manger des larves de mouche ?

Pas grand-monde veut manger des larves de mouche. Et pourtant, c'est un avenir possible. La planète est de plus en plus peuplée ; les hommes ont besoin de protéines animales ; mais les sources traditionnelles (viandes, poissons, fruits de mer, œufs, produits laitiers) coûtent cher à produire pour les espèces domestiques, et se raréfient pour les espèces sauvages. Vers quoi pouvons-nous nous tourner ? Vers des animaux peu appétissants, mais riches en protéines et faciles à élever en masse.

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Écologiquement, les invertébrés présentent un rendement bien supérieur à celui du bétail traditionnel : certaines usines de production chinoises livrent déjà 150 kg de vers de mouche par jour et prévoient de passer à un rendement de 10 tonnes quotidiennes. En outre, leur élevage nécessite beaucoup moins d'eau. Selon Le Monde du 27 septembre dernier, « 70 % environ des terres arables et 9 % de l'eau douce sont consacrés à l'élevage, responsable en outre de 18 % des émissions de gaz à effet de serre ».

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info