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jeudi, 27 septembre 2012

Les prouesses des végétaux

Il y a un mois, au congrès international de biomécanique des plantes, à Clermont-Ferrand, on a cherché à comprendre les prouesses des arbres, des lianes, des vignes ou des simples plants de tomates. Ces végétaux n'ont pas de muscles mais redressent leurs branches ou leur tronc si la neige ou les tempêtes les ont fait fléchir. Ils n'ont pas de doigts mais ont le sens du toucher, sentant quand il faut s'agripper à un support. Ils n'ont pas de cerveau mais savent repérer la gravité, s'adapter aux vents ou aux courants.

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Les chercheurs savent comment une plante détecte la gravité et son inclinaison. Certaines cellules, les statocystes, possèdent de petits granules d'amidon, jouant le rôle du niveau pour maçon. Si la plante s'incline, ces grains roulent et touchent les parois cellulaires, déclenchant le signal de réaction. Celui-ci peut déboucher sur une croissance asymétrique des cellules. Par exemple, pour redresser une tige, plus de cellules vont pousser sur la paroi inférieure que sur la paroi supérieure. Dans le cas d'un arbre, la technique est différente. C'est plutôt la forme des cellules qui change. Plus ou moins allongées dans un sens, la cellule et ses voisines jouent le rôle de vérins ou de haubans pour tirer l'arbre ou pour le maintenir. On cherche encore la manière dont un arbre sent le vent et la flexion de ses tiges. Par hasard, une équipe clermontoise a trouvé une piste, comme elle l'a expliqué au congrès. En fléchissant une tige, qui n'est qu'un tuyau pour un physicien, une impulsion hydraulique se propagerait à longue distance, informant la plante de l'existence d'un stress. A charge pour de minibaromètres cellulaires de la détecter. On appelle biomimétique, l'art d'imiter la nature pour en faire de nouveaux matériaux ou de nouvelles structures. Dernier exemple en date : dans le journal Science du 31 août, une équipe d'Harvard explique comment la vrille des concombres pourrait inspirer les ingénieurs pour fabriquer des ressorts de raideur variable. Selon George Jeronimidis, lorsque l'on voit toutes ces recherches, idées ou applications tirées de la nature, on se dit que ça vaut le coup de préserver ce patrimoine. C'est comme une bibliothèque avec plein de richesses dans lesquelles nous pourrons puiser.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site lemonde.fr et intitulé La mécanique des arbres

mercredi, 26 septembre 2012

La bouillie bordelaise compatible avec un jardin écolo?

La bouillie bordelaise est un mélange de sulfate de cuivre et de chaux utilisé en jardinage comme fongicide, pour tuer les champignons des végétaux. Une idée reçue sur le jardinage écologique : la bouillie bordelaise serait bonne pour le jardin. Alors, vrai ou faux, la bouillie bordelaise est-elle compatible avec un jardin écolo ?

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Vrai et faux à la fois

VRAI : si on dose la bouillie bordelaise en fonction de son usage et des maladies à traiter, sans jamais dépasser les doses de sulfate de cuivre indiquées dans la recette. En usage préventif, on mettra un peu moins de bouillie bordelaise qu’en usage curatif.
MEME si la bouillie bordelaise est une solution moins toxique pour la nature que les autres fongicides, il faut l'utiliser avec modération car en trop grande quantité la bouillie bordelaise conduit à un excès de cuivre, pollue les sols et brûle les jeunes pousses.

source : consoglobe.com

lundi, 24 septembre 2012

Rabotage d'une nationale pour rénover d'autres routes

Il y a quelques années, une route nationale a été construite à Aubiet, commune des environs de Auch dans le Gers. A l'époque prévue pour un trafic de 11 000 véhicules quotidiens, les concepteurs misent sur une épaisseur de bitume d'une trentaine de centimètres. Mais depuis une déviation a été construite, et depuis seuls 1500 véhicules y circulent chaque jour.

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Dans le cadre d'une opération de rénovation de routes alentours, les élus locaux et l'entreprise de travaux publics concernée ont choisi de prélever les matériaux nécessaires au terrassement sur cette voie nationale. Au programme, rabotage de 12 centimètres de la couche de bitume devenue inutile et réduction de la largeur de la chaussée d'un mètre, soit une récolte de 7800 tonnes de matières premières qui représentent l'équivalent de 300 semi-remorques. Bilan des économies réalisées sur l'impact environnemental de l'opération : 7400 tonnes de granulat, 400 tonnes de bitume et 150 tonnes d'émissions de CO2.


Source : Journal La dépêche

samedi, 22 septembre 2012

Le doublement du tunnel du Mont-Blanc

Le tunnel du Mont-Blanc a ouvert en 1965. Et son doublement a été envisagé dès son origine. Question de rentabilité ou de sécurité... En 1991, on en parlait tant en haut lieu que, dans la vallée de Chamonix, les citoyens se sont organisés. C’était la naissance de l’Association pour le respect du site du Mont-Blanc (ARSMB).

Au Fréjus, une galerie de secours en cours de percement a été portée à 8m de large et pourrait constituer une deuxième galerie. En effet, la première mesure 9m et, au Mont-Blanc, le tube bidirectionnel ne fait que 7m de large. La Commission de contrôle intergouvernementale du tunnel a demandé récemment une autorisation de mise en circulation de cette galerie du Fréjus. Alors même que l’autoroute ferroviaire Aiton-Orbassano, qui passe à peu près au même endroit est sous-exploitée. Côté Mont-Blanc, tout est en place pour s’attaquer au doublement. Des travaux sont en cours, sur le versant italien, pour améliorer l’accès au tunnel. Sur le versant français, la RN 205 qui va du Fayet jusqu’au pied du tunnel, a été portée à deux fois deux voies. L’air est pollué en vallée de Chamonix et en vallée de l’Arve, au pied du Mont-Blanc. Si gravement pollué que c’est la santé des habitants de la vallée qui est en question.

Source : blogs.rue89.com

jeudi, 20 septembre 2012

Un arbre pousse plus vite en ville

Dans une étude publiée dans le journal Tree Physiology, on apprend qu'un arbre pousse plus vite en ville qu'à la campagne gràce à la température plus élevée des villes. Cette étude montre que les petits chênes rouges natifs de la région de New York croissent jusqu'à huit fois plus vite dans le Central Park que dans les zones rurales, plus fraîches, de la vallée de l'Hudson ou les montagnes de Catskill. Le chêne rouge et ses essences voisines est dominant dans les zones qui s'étendent de la Virginie du nord à la Nouvelle Angleterre du sud. Ainsi, l'étude pourrait préfigurer les conséquences du changement climatique et de la composition des forêts pour un vaste territoire.

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Le phénomène d'îlot de chaleur urbain est bien connu : si les grandes villes sont plus chaudes que la campagne environnante c'est du fait de l'absorption d'énergie solaire par la voierie, les immeubles et autres infrastructures qui est ensuite restituée dans l'atmosphère. Dans un contexte de réchauffement climatique, le phénomène est plutôt vu comme un risque de santé publique qu'il convient de combattre. Mais, d'un autre côté, selon le physiologue des arbres Kevin Griffin de l'Université de Columbia, qui a supervisé l'étude, certains organismes profitent des conditions urbaines,. En effet, les chaudes nuits d'été, qui sont un cauchemar pour l'homme, sont une aubaine pour les arbres, car elles dopent les réactions chimiques de photosynthèse pendant la journée.

Source http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3457_ilot_chaleur_urbain_arbres.php

mercredi, 19 septembre 2012

Les produits bio sont-ils meilleurs ?

Les produits bio pas meilleurs que les conventionnels ? Une nouvelle étude sur les produits bio, publiée le 4 septembre par la prestigieuse revue américaine « Annales of Internal Medicine » a été largement reprise par les médias. Elle conclurait que les produits bio ne sont pas meilleurs pour la santé que les conventionnels. C’est du moins ce qu’ont compris les médias, à commencer par l’agence Reuters qui a diffusé l’information qui a servi de base aux commentaires de la plupart des journalistes.Mais qui a pris soin de lire l’étude elle-même ? Ses auteurs sont en effet plus nuancés, même si leur conclusion – d’une extrême prudence – ne reflète que très partiellement son contenu : « La littérature publiée ne fournit pas une forte évidence de la supériorité nutritionnelle des produits bio sur les conventionnels. Il est possible que la consommation de produits bio réduise l’exposition aux pesticides et aux bactéries résistantes aux antibiotiques ».

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La lecture de l’étude dans son intégralité révèle des surprises.
En matière nutritionnelle, les auteurs confirment que les produits laitiers et la viande de poulet bio sont plus riches en oméga 3, que, selon la majorité des études, les aliments bio contiennent davantage de polyphénols, de puissants antioxydants. Ils concluent que pour les autres nutriments, sauf pour le phosphore, il n’y a pas de différence statistiquement significative entre bio et conventionnel, tout en signalant que, en matière de vitamine C, 23 études ont mis en évidence des teneurs supérieures dans les aliments bio contre seulement 12 dans les conventionnels. En ce qui concerne le magnésium, 23 études concluent à des teneurs supérieures en bio contre 6 à des teneurs supérieures en conventionnel.

En matière de pesticides, les auteurs arrivent à la conclusion que seulement 7% des aliments bio contiennent des résidus contre 38% des conventionnels…tout en laissant aussi entendre que les résidus dans les aliments conventionnels ne posent pas de problèmes pour la santé puisque les limites légales sont rarement dépassées, des limites légales qui, compte tenu de l’effet cocktail et du fait que certains pesticides sont des perturbateurs endocriniens, pouvant agir à des doses infimes, n’ont plus aucune crédibilité.
En matière de contaminations microbiennes, la conclusion est la même que celles d’études précédentes : pas de risque de contamination plus élevé en bio qu’en conventionnel, mais un risque plus faible d’être exposé à des bactéries résistantes aux antibiotiques.


Source : http://blog.biolineaires.com/

mardi, 18 septembre 2012

Exploitation du pétrole dans l'Arctique

L'Arctique renfermerait 13 % des ressources mondiales non découvertes de pétrole et 30 % de celles de gaz naturel, essentiellement en Russie et en Alaska, selon une étude de l'Institut de géophysique américain de 2008. Une manne qui attise les convoitises, alors que la demande en énergie devrait doubler d'ici à 2050 et au moment où la fonte des glaces est sur le point de battre son record historique.

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Pourtant, la part des hydrocarbures en provenance du Grand Nord dans la production énergétique mondiale devrait sensiblement baisser d'ici à 2050, estiment le Bureau central de statistique et le Centre de recherches sur le climat norvégiens, dans une nouvelle étude publiée dans la revue Energy Economics. La production de pétrole dans l'Arctique devrait ainsi représenter 8 % de la production mondiale en 2050, contre 10 % en 2010, même si elle doublera en valeur absolue sur cette période. Un recul qui s'explique tout d'abord par l'essor des hydrocarbures non conventionnels, tels que le gaz de schiste en Amérique du Nord, et le développement de la production de gaz conventionnel au Moyen-Orient, deux sources bien moins onéreuses à exploiter que les hydrocarbures de l'Arctique. Les gisements présumés de l'Arctique se trouvent en effet le plus souvent en mer, loin des infrastructures terrestres, dans des conditions climatiques extrêmes, où des vents violents et des blocs de glace dérivants peuvent perturber toute activité, en été comme en hiver. Autant de facteurs qui alourdissent les coûts.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site humanite-biodiversite.fr

lundi, 17 septembre 2012

Un tatou-boule pour mascotte

La mascotte de la Coupe du monde 2014 au Brésil sera un "tatu-bola" ("tatou-boule"), un mammifère en voie de disparition pouvant se mettre en boule quand il se sent menacé, dont la présentation officielle a eu lieu ce dimanche. Le "tatu-bola", appartenant à l'ordre des édentés, à été retenu après un long travail de l'Association Caatinga, une ONG de protection de l'environnement de l'Etat du Ceara au nord-est du Brésil pour convaincre la Fifa.

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"Le tatou est menacé d'extinction. Nous voulons mettre à profit la renommée mondiale de l'événement sportif pour mieux protéger notre précieux environnement", a déclaré à l'AFP le responsable de l'Association Caatinga, Rodrigo Castro. Selon l'ONG, le tatou-boule - Tolypeutes tricinctus de son nom scientifique -, est un petit animal d'environ 50 centimètres de long qui se transforme en boule quand il est menacé par ses prédateurs. Décimé dans le passé par les chasseurs pour sa chair, le tatou est aujourd'hui en danger, victime de la déforestation, de la croissance urbaine et de l'expansion agricole.

Source : TV5monde

samedi, 15 septembre 2012

Un symptôme, pas la maladie

Selon José Graziano da Silva, directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Kanayo F. Nwanze, président du Fonds international pour le développement agricole (Fida), et Ertharin Cousin, directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM), la situation régnant sur les marchés alimentaires mondiaux, caractérisée par une forte hausse des cours du maïs, du blé et du soja, a suscité la crainte de voir se reproduire la crise alimentaire de 2007-2008. Cependant, une intervention rapide et coordonnée à l'échelle internationale peut empêcher sa répétition.

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Les trois agences onusiennes dénoncent le rôle joué par la conversion croissante des cultures vivrières en agrocarburants et la spéculation financière dans la hausse des niveaux de prix et leur volatilité. Car même lors des années où le climat est clément, la production céréalière mondiale suffit à peine à satisfaire les demandes croissantes de nourriture, d'alimentation animale et de combustible. Partant du principe que les prix alimentaires élevés sont un symptôme, et non la maladie, la FAO, le PAM et le Fida affirment qu'il appartient à la communauté internationale de prendre des mesures préventives pour empêcher des hausses excessives.

Source : lemonde.fr

vendredi, 14 septembre 2012

Trop de patrimoine ankylose une société

Trop de patrimoine ankylose une société, pas assez la pousse vers l'éclatement. C'est bien dans la tension entre une attitude qui consisterait à vénérer l'héritage du passé, soit à le conserver tel quel, et la nécessaire analyse critique de cet héritage qu'il faut engager pour le maintenir vivant, que se joue le futur. Un futur antérieur fait de continuités et de ruptures qui pourrait donner au patrimoine une définition ouverte et opérationnelle pour aujourd'hui : Le patrimoine, c'est ce qui est disponible. Pas de patrimoine sans projet.

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D'après l'architecte marc Barani : Je ne vais pas expliquer le patrimoine classé de Bordeaux aux Bordelais ! Là aussi, il faut regarder l’archéogéographie. C’est un port, comme une ville balnéaire sans mer. Le fleuve est une infrastructure naturelle, les tracés se sont greffés dessus. Il faut projeter Bordeaux à partir de son sol. On a sauvegardé, classé ce qu’il fallait garder, c’est bien, mais ne doit-on pas se poser d’autres questions ? L’échelle des bâtiments n’est pas l’unique sujet du patrimoine, la trame urbaine est fondamentale. On peut se tromper sur les bâtiments, mais pas sur les infrastructures. Il ne faut pas les laisser aux seuls ingénieurs. Je travaille un peu contre mon camp d’architecte ! Mais à Agora, il faut ouvrir ce débat.


Pour en savoir plus, on peut lire l'interview de Marc Barani sur le site next.liberation.fr et on peut visiter l'exposition Héritage / Hérésie de l'Agora 2012 de Bordeaux du 13 au 16 septembre 2012

jeudi, 13 septembre 2012

Alimentation durable et territoires

La Région Aquitaine organise le 13 septembre une soirée"Entreprendre contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire : 4 continents, 6 pays, 8 ans de partenariat ", qui présente une exposition photos des opérations d’Agrisud menées en partenariat avec la Région Aquitaine dans 6 pays : Haïti, Madagascar, Maroc, Niger, Cambodge et France (Médoc). Cet évènement célèbre les 8 années de partenariat entre la Région Aquitaine et l’ONG Agrisud International. Cette coopération a permis l’émergence de 3 870 très petites entreprises agricoles familiales sur l’ensemble des territoires concernés, ce qui représente 13 600 emplois et 36 500 personnes sorties durablement de la pauvreté. Cette soirée combine aussi un regard croisé sur le thème "alimentation durable et territoires" et l’exposition sera visible du 10 au 14 septembre à l’hôtel de Région de Bordeaux.

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Au programme de la la soirée :

- 18h30 Visite guidée de l’exposition de photographies.

- 19h15 Prise de parole et signature d’une lettre d’intention qui actera un renforcement du partenariat entre la Région Aquitaine et l’ONG Agrisud International.

- 19h45 Intervention sur le thème "alimentation durable et territoires"

Source : agrisud.org

mercredi, 12 septembre 2012

Le couloir du Goûter se délite

Cet été, dans le massif du Mont-Blanc, la mairie de Saint-Gervais et la préfecture de Haute-Savoie ont jugé prudent de déconseiller aux touristes d'emprunter le couloir du Goûter qui est situé sur la voie normale d’accès au toit de l’Europe et parcouru par près de 17 000 alpinistes chaque année. Dont bon nombre arrivent du bout du monde et ont programmé de « faire » le Mont-Blanc entre telle et telle date, quelles que soient les conditions météo… Certains alpinistes veillent jalousement sur ce dernier espace de liberté qu’il s’agit de ne pas trop réglementer.

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Si le couloir du Goûter se délite, que tombent de gros blocs de pierre, dans cette partie très exposée qu’il faut traverser presque en courant en s’accrochant à une main courante en acier… c’est que le changement climatique est en marche, là-haut au mont Blanc. La montagne change. Et sous les grandes constantes que sont les variations météo saisonnières, se révèlent maintenant des épisodes climatiques de plus en plus marqués. Cette année un hiver neigeux et rigoureux, un printemps pourri, des pluies incessantes. Et, sans transition, un été brûlant et une sécheresse qui s’installe, qui ouvre les crevasses, fragilise les glaces et déstabilise les parois quand l’eau dégèle et s’écoule.

Source : blogs.rue89.com

mardi, 11 septembre 2012

La pêche miraculeuse au calmar géant

Depuis 2000, le calmar géant, aussi appelé calmar de Humboldt, connaît une véritable expansion au large du Pérou. Ce céphalopode, qui peut atteindre 4 mètres de long et peser plus de 50 kg, a envahit en une décennie les eaux froides du Pacifique Sud-Est, aussi bien au large que près de la côte. Le Dosidicus Gigas, nom scientifique du calmar géant, se nourrit de tout ce qu’il trouve à sa portée : crevettes, merlu, anchois... et jusqu’à ses propres congénères. Grâce à son cycle de vie court, moins d’un an et demi, son métabolisme rapide et son régime alimentaire très polyvalent, le calmar géant ne souffre pas de la surpêche, il en tire même avantage. En effet, le nombre de thons, dorades, chinchards, qui mangent les céphalopodes juvéniles, a chuté en dix ans au large du Pérou du fait de leur exploitation excessive. Mais surtout, il profite d’un autre phénomène, qui contraint fortement la vie marine : l’expansion des zones de minimum d’oxygène due au changement climatique depuis 50 ans. Celle-ci a en effet fait fuir ces grands prédateurs vers la haute mer, laissant le champ libre au calmar géant pour chasser plus près des côtes.

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L’ensemble de la population locale bénéficie de la pêche miraculeuse au calmar géant qui semble très résistant à son exploitation intensive grâce à son cycle de vie et de reproduction très court, permettant le renouvellement rapide des stocks. En revanche, l’explosion démographique du calmar géant est étroitement liée aux conditions environnementales qui aujourd’hui lui sont favorables. Le resteront-elles ?

lundi, 10 septembre 2012

Le réchauffement produit des extinctions et des apparitions

Des chercheurs ont examiné le nombre de familles connues d'invertébrés marins, ainsi que les températures à la surface de la mer, sur une période de 540 millions d'années. Ils ont découvert que lorsque les températures à la surface de la mer étaient élevées, la biodiversité connaissait une croissance. A l'inverse, lorsque les températures chutaient, la biodiversité déclinait aussi.

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Le réchauffement produit à la fois des extinctions et des apparitions de nouvelles espèces, et dans le passé, le nombre de nouvelles espèces a dépassé le nombre d'espèces disparues lors des périodes de réchauffement, d'après Peter Mayhew. Mais cela ne signifie pas que le changement climatique que nous vivons aujourd'hui sera bénéfique pour les écosystèmes et que les extinctions de masse qui ont lieu aujourd'hui, la Terre se réchauffant à un taux sans précédent, pourront être inversées à l'avenir.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actualites-news-environnement.com

dimanche, 09 septembre 2012

Un nouveau Monde en marche

En amont de la plus grande marche organisée dans l'histoire de l'humanité à laquelle Alter Eco participe avec des producteurs français et indiens en Inde en octobre 2012, des personnalités dont Jean Marie Pelt, pharmacien Agrégé, Botaniste Ecologiste français, Fondateur de l'Institut Européen d'Ecologie réfléchissent à un nouveau monde.


samedi, 08 septembre 2012

La déforestation réduit les précipitations de 20%

La déforestation massive avait déjà son lot de fléaux connus, mais pour la première fois une estimation chiffrée de ses effets sur les précipitations a été donnée par l'équipe de Dominick Spracklen et publiée dans Nature. Les pluies devraient être réduites de 21% lors de la saison sèche de 2050 en Amazonie.

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Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé un satellite de la NASA dans le but de surveiller les précipitations et la végétation. Une fois les données insérées dans un modèle de prédiction, il a ainsi été conclu que l'air qui circule assez longtemps au dessus d'une forêt est capable de générer deux fois plus de précipitations que s'il passait au dessus d'une région à la végétation plus rase. Un surplus d'humidité qui provient de l'évapotranspiration des feuilles.

Source : maxisciences.com

vendredi, 07 septembre 2012

14 mètres en 350 ans

Les chercheurs du Centre européen de recherche et d’enseignement en géosciences de l’environnement ont carotté trois sites situés dans des récifs coralliens, au large de l’île de Tahiti. En datant ces archives, ils ont pu reconstituer les variations du niveau marin sur les derniers 16 000 ans. Ces datations mettent en évidence une remontée extrêmement rapide du niveau de la mer au cours de la dernière déglaciation qui s’est déroulée entre -21 000 et -11 000. Au cours de cette transition entre une dernière période glaciaire et le climat chaud que connaît actuellement la Terre, le niveau marin global est remonté d’environ 120 à 130 mètres sur presque 15 000 ans. Il était déjà acquis que cette augmentation n’avait pas été constante, mais qu’elle avait été ponctuée par des élévations rapides du niveau marin associées à des débâcles massives des calottes de glace. La plus importante de ces hausses est appelée Melt-Water Pulse 1A (MWP-1A).


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Le début du MWP-1A a été daté à 14 650 ans, ce qui fait coïncider cet événement avec le début de la première phase chaude qui marqua la fin de la glaciation dans l’hémisphère Nord. Cette période, appelée Bølling, s’est étalée sur un peu moins de deux mille ans et a vu la température de l’hémisphère Nord augmenter de près de 5°C en quelques années. Selon les chercheurs du CEREGE, la remontée du niveau global des océans au cours du MWP-1A aurait été de presque 14 mètres en seulement 350 ans. La vitesse de la remontée du niveau marin aurait été au minimum de 40 mm/an, vitesse qu’il faut comparer au taux moyen de 10 mm/an estimé pour la dernière déglaciation ou à celui de 3 mm/an observé aujourd’hui par satellite. En s’appuyant sur des simulations de modèles géophysiques, les chercheurs ont aussi établi que la calotte antarctique avait contribué très significativement, probablement pour moitié, au MWP-1A. Ces travaux illustrent l’instabilité des calottes glaciaires, en particulier de la calotte antarctique, à une perturbation climatique majeure et imposent un regard nouveau sur la contribution future de la calotte antarctique à la remontée du niveau des mers dans le contexte actuel de réchauffement climatique.


Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site science.gouv.fr

jeudi, 06 septembre 2012

Ouragans ou typhons

Comme il l'explique sur son blog, l'américain John Nelson a travaillé à partir d'une première infographie, sur laquelle sont représentés les ouragans depuis 1851. Les données viennent du National Climatic Data Center, l'agence aux États-Unis qui étudie l'atmosphère et les océans. On y conserve en effet les dates, les noms, les itinéraires et les vitesses de ces tempêtes que l'on appelle ouragans au nord de l'Atlantique et dans le Pacifique Nord-Est ou typhon à l'approche du Japon. L'animation est centrée sur l'Antarctique, c'est un peu comme si on regardait la Terre par en-dessous.


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Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

mercredi, 05 septembre 2012

L'effet positif des éoliennes pour les poissons

Selon une étude, présentée dans un rapport publié par l'Institut national des ressources aquatiques, les éoliennes auraient un effet positif pour les poissons, certaines espèces ayant même vu leur population augmenter.


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Avec 80 énormes turbines situées dans des eaux relativement peu profondes regorgeant de poissons, le parc éolien Horns Rev 1 au Danemark est l'un des plus grands parcs éoliens offshore de la planète. Les chercheurs de l'Institut ont compilé et analysé des données concernant les poissons présents dans la zone en question. Les turbines de Horns Rev 1 sont implantées profondément dans le fond marin et sont entourées d'une barrière de protection constituée de rochers. Cette barrière a pour but de protéger les turbines contre l'érosion et d'empêcher les courants marins de creuser des tranchées dans le sable. Les chercheurs ont constaté que ces structures en pierre servaient également de récifs artificiels, offrant aux poissons des conditions de vie optimales. Non seulement les poissons y trouvent un abri et de la nourriture en abondance, mais cette zone attire en outre de plus en plus de poissons typiques des fonds rocheux. Autrement dit, les turbines ont créé un habitat pour plusieurs nouvelles espèces.


Source : notre-planete.info

mardi, 04 septembre 2012

Donner un nom aux dépressions et anticyclones

En 1954, une étudiante de l’Université de Berlin, Karla Wege, a proposé de donner un nom aux dépressions et anticyclones qui traversaient l’Europe pour rendre la météo plus accessible au grand public. Depuis 1954 et jusqu'en 2002, l'Institut de Météorologie de l'Université de Berlin établissait une liste pour l’année à venir, en se basant sur la liste établie par Karla Wege. Lors des années impaires, les dépressions reçoivent des noms masculins, et, lors des années paires, des noms féminins. Les anticyclones sont baptisés selon la règle inverse.
Ainsi, le prénom masculin Joachim a été choisi en 2011, année impaire. Même chose en 2009 avec la tempête "Klaus" et les tempêtes “Lotach” et "Martin" en 1999. La fameuse tempête Xynthia portait ce nom féminin car nous étions en 2010.


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Depuis 2002, l’Institut de Météorologie de Berlin permet néanmoins à n’importe qui d’acheter le nom d’une future tempête via le formulaire “adoptez un vortex”. L’Institut de Météorologie de Berlin se réserve le droit d’accepter ou de rejeter le nom proposé. Les dépressions coûtent 199€, et les anticyclones 299€. Si une lettre ne trouve pas d’acheteurs, le site organise des enchères sur eBay.


Source : quoi.info