mardi, 07 août 2012
Une représentation simpliste de la nature
Selon Jacques Tassin, écologue au Cirad de Montpellier, la destruction du ponton échoué dans l'Orégon et détaché des côtes du Japon suite au tsunami, est un exemple d'activisme à l'encontre des espèces introduites, peu utile et reposant sur une représentation simpliste de la nature.
Cette introduction incongrue d'espèces marines peut induire des changements au sein des écosystèmes littoraux. Mais on sait que plusieurs millions de tonnes de débris ont pris le large après le séisme survenu l'an dernier au japon, la portée de la dévitalisation de ce cube de béton aussi volumineux soit-il ne peut rester que symbolique.
Extrait de l'article publié dans le journal Le Monde du samedi 4 août 2012
06:15 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, océans, japon, amérique, écosystème, nature, espèces
samedi, 04 août 2012
Les insectes, une alternative à la viande
Interrogée par la BBC, la futurologue nutritionnelle Morgaine Gaye constate que «la hausse des prix fait que la viande commence à redevenir un produit de luxe. Résultat, il s’agit de trouver des alternatives à la viande». Il existe 1400 espèces d'insectes. riches en protéines, qui coûtent moins chère que le bétail, consomment moins d’eau et leur empreinte carbone est faible. Selon Morgaine Gaye, les mets à base d’insectes pourraient ressembler au steak haché ou à la saucisse à la viande.
Le gouvernement hollandais vient d’investir un million d’euros dans la recherche et l’encadrement de l’élevage d’insectes à des fins alimentaires. Selon Morgaine Gaye, ils deviendront populaires une fois que le mot insecte ne sera plus employé, au profit d’une autre appellation du style mini-bétail. Pour faire saliver, ces mets à base d'insectes ont encore du pain sur la planche. Odeur, apparence et goût seront essentiels.
Source : tdg.ch
10:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : alimentation, nutrition, insectes, sciences, cuisine
vendredi, 03 août 2012
Les algues ont la même valeur énergétique que le charbon
Le concept de l'entreprise Ennesys est de produire de l'énergie en dépolluant les eaux usées, et le faire sans utiliser de surface au sol. Un photoréacteur en plastique rempli d'eau usée sert de base alimentaire à des micro-algues qui se reproduisent sous l'effet de la lumière. Déposés sur les murs d'un bâtiment, ces panneaux pourraient réduire la consommation d'eau et d'énergie primaire de 80%. Des factures qui se chiffrent en centaines de milliers d'euros par an, voire plus, pour des tours de bureaux.
Selon le directeur scientifique de l'entreprise, les algues ont à peu près la même valeur énergétique que le charbon, une grande partie du pétrole qu'on découvre provient d'algues fossilisées. Avec quelques 10000 mètres carrés de ces panneaux, on peut estimer produire jusqu'à 150 tonnes d'algues par an. De plus les eaux traitées par ce processus peuvent être réutilisées pour alimenter les chasses d'eau et les panneaux offrent un bouclier thermique, une alternative à des coûteux dispositifs d'isolation ou aux panneaux photovoltaïques. Les résidus secs seraient eux brûlés pour faire du chauffage ou de l'électricité.
Sources : rts.ch
10:16 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : algues, énergies, énergies renouvelables, eau, bâtiment, photovoltaïque, déchets
jeudi, 02 août 2012
L'avenir de l'arbre au coeur des parcelles agricoles
Développée dans de nombreuses zones du globe, l’agroforesterie est souvent présentée comme un modèle pour les pays du sud. Mais elle a également toute sa place dans le reste du monde. Dans un contexte de compétition pour l’usage des terres et de raréfaction des ressources, l’avenir de l’arbre est aussi hors-forêt, au coeur des parcelles agricoles. Quoi de mieux que des arbres équitablement répartis sur les territoires pour amortir les chocs climatiques, améliorer la ressource en eau, favoriser la biodiversité, injecter durablement de la vie et du carbone dans les sols tout en maintenant une productivité agricole optimale et en réduisant l'utilisation des intrants ?
L’agroforesterie fait appel à toutes les formes d’association entre arbres et cultures ou animaux sur une même parcelle (alignements, haies, bords de route ou de rivière, sylvopastoralisme, pré-vergers…). Elle est un maillon de la durabilité et de la performance des écosystèmes agricoles. Ses principes sont simples, et sa mise en application peu coûteuse. Les arbres ne sont plus à considérer comme une contrainte mais bien une opportunité au regard de tous les biens et services rendus. L’agriculture qui, partout dans le monde, appauvrit les sols et prélève de l’espace sur la forêt, doit et peut s’insérer naturellement et efficacement dans les problématiques environnementales et ce à grande échelle. L’agroforesterie est économe en énergie ; elle maximise la photosynthèse et permet en conséquence aux sols vivants de fixer durablement le carbone : l’agriculture du carbone est en marche. L’antagonisme entre agriculture et environnement, productivité et protection est périmé.
Pour en savoir plus sur l'agroforesterie, on peut consulter le site agroforesterie.fr
06:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arbres, agriculture, agriculture durable, environnement, écosystème, terre
samedi, 28 juillet 2012
La garrigue des Pyrénées Orientales
Les Pyrénées-Orientales sont principalement constituées de forêts de chênes et de garrigue. Si les chênes, comme tous les feuillus, sont résistants, la garrigue, constituée de buissons et d'arbustes, l’est beaucoup moins. Cette végétation se trouve sur un sol calcaire, donc sec et qui facilite la propagation d'un incendie. de plus, les pentes du Massif des Albères dans les Pyrénées-Orientales sont des accélérateurs de feu. En effet un feu né à la base d’une pente va la gravir à toute vitesse. Le haut de la flamme brûle plus intensément donc le feu va toujours brûler vers le haut.
Des pompiers tentent de maîtriser le feu vers le TGV Barcelone-Perpignan, près de Llers (Catalogne), le 23 juillet 2012. © REUTERS
Enfin, en été, la puissance d'un vent sec comme la Tramontagne attise le feu et risque de le faire repartir en projettant des bouts de végétaux enflammés, qui vont tomber plus loin sur les cimes des arbres. On appelle ce phénomène les "sautes de feu".
Source : quoi.info
05:28 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foret, arbres, pyrénées orientales, environnement
mardi, 24 juillet 2012
La fertilisation des océans
Des scientifiques ont rejeté 7,7 tonnes de sulfate de fer, un nutriment essentiel pour les plantes marines, dans l’Océan Antarctique en 2004. Au moins la moitié du dioxyde de carbone contenu dans les diatomées, un type d’algues créé par le fer, a coulé à plus de 1000 mètres de fond. Dans le journal Nature, ces scientifiques ont indiqué que les diatomées fertilisées par le fer pourraient séquestrer le dioxyde de carbone pendant plusieurs siècles dans le fond de l’océan et pour encore plus longtemps dans les sédiments.
Enterrer le dioxyde de carbone dans les océans pourrait aider à lutter contre le changement climatique causé par une accumulation de dioxyde de carbone dans l’atmosphère qui selon les scientifiques fait augmenter les températures et entraîne davantage d’inondations, de glissements de terrain, de sécheresse, et une augmentation du niveau des mers. L’étude est la première preuve convaincante du fait que le dioxyde de carbone absorbé par les algues peut couler jusqu’au fond de l’océan. Mais les expériences de grande échelle de fertilisation des océans à base de fer sont actuellement interdites par la Convention internationale de Londres sur la décharge en mer, de crainte des effets secondaires.
Pour en savoir plus sur cette étude, on peut lire l'article publié sur le site actualites-news-environnement.com
06:13 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, carbone, co2, réchauffement climatique, changements climatiques, atmosphère
lundi, 23 juillet 2012
La qualité nutritionnelle des aliments
Au sein de l'Anses, l'Observatoire de la qualité nutritionnelle des aliments alimente et gère une banque de données de référence sur la composition nutritionnelle des aliments. Les données contenues dans cette base sont mises à disposition sur internet via le site Ciqual. Ce site propose la teneur en calories, lipides, glucides, protéines, vitamines et minéraux de milliers d'aliments, représentatifs de ceux consommés en France.
La dernière version de la table Ciqual datait de 2008. Suite à l'acquisition massive de nouvelles données, la table Ciqual fait peau neuve :
- environ 200 000 nouvelles données-source ont été intégrées soit deux fois plus que pour la précédente version de la table ;
- Cent quarante aliments nouveaux ont également été ajoutés parmi lesquels des farines, céréales, gâteaux et pâtisseries, biscuits, spécialités laitières, huiles, viandes, poissons, jus de fruits et plats préparés ;
- Au total, la composition nutritionnelle de 1440 aliments est mise à disposition des internautes ;
- Suite à l'actualisation des apports nutritionnels conseillés (ANC) en acides gras par l'Agence en 2010, la table Ciqual 2012 détaille dorénavant le profil en acides gras des aliments ;
- Une nouvelle fonctionnalité de recherche permet de trier les aliments sur la base de leur teneur en un constituant : par exemple de rechercher les aliments les plus riches en acides gras oméga 3 (EPA et DHA), en vitamine B9 (folates), ou au contraire les moins riches en sel (sodium) ou en sucres.
Les aliments contenus dans la base Ciqual sont dits « génériques ». Ils reflètent l'ensemble des aliments d'un même type (abricot frais, pâtes alimentaires cuites ou lait entier pasteurisé, par exemple) consommés en France. Pour chaque aliment considéré, la composition moyenne est estimée en combinant plusieurs produits de marques différentes et en prenant en compte, lorsque cela est possible, les niveaux de consommation par la population française.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article paru sur le site notre-planete.info
09:13 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, consommer, légumes, santé
vendredi, 20 juillet 2012
La bioremédiation pour dépolluer
La bioremédiation est un processus qui utilise des organismes vivants en vue de dégrader les contaminants nocifs pour l'environnement présents dans des milieux pollués comme les sols ou les eaux, dans l'objectif de les transformer en composés non toxiques. Un des principaux exemples de la pollution des sols est la contamination par les pesticides agricoles qui se propageront par la suite vers d'autres milieux, notamment les ressources en eau.
Certains micro-organismes sont capables de décomposer la plupart des hydrocarbures pétroliers pour les transformer en dioxyde de carbone (CO2) et en eau. En outre, ce processus naturel produit des substances bio-nutritives qui pourront être utilisées à la fois par le milieu végétal et aquatique. Le processus de bioremédiation est répertorié comme l'une des technologies innovantes à soutenir, par l'Agence de Protection de l'Environnement (Environmental Protection Agency - EPA). Différents systèmes de bioremédiation existent basés sur les plantes, appelée la phytoremédiation, les bactéries, ou d'autres types de micro-organismes comme les champignons.
Pour en savoir plus sur la bioremédiation, on peut lire l'article publié sur le site bulletins-electroniques.com
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eau, pollution, micobes, bactéries, champignons, agriculture, pétrole, terre
jeudi, 19 juillet 2012
Les produits chimiques pour la mise en pâte
Les produits chimiques utilisés pour la mise en pâte, ce que l’on appelle la « liqueur de cuisson », sont récupérés dans les procédés kraft et, quelquefois, dans les procédés au bisulfite. Le plus souvent, ils servent de nouveau à la fabrication de la pâte ou à des fins énergétiques. La vapeur produite lors de la vidange des autoclaves est recueillie, puis condensée. Généralement, le liquide est alors débarrassé d’une partie significative de ses polluants avant d’être acheminé au système de traitement des eaux de procédé.
Une opération de nettoyage sur la Leyre dans le bassin d’Arcachon a eu lieu, ce mardi 10 juillet, suite à l’éclatement d’une cuve de combustible à l’usine Smurfit de Biganos. Environ 100 m³ de liqueur noire, ce déchet issu de la fabrication de papier kraft, se sont déversés dans le ruisseau de Lacanau, affluent de la Leyre. Alertés par les kayakistes et les agents municipaux, le maire de Biganos a mis au point un plan de ramassage des poissons sur le ruisseau le Lacanau, la Leyre, le delta et les ports de Biganos. Les techniciens municipaux et des membres de la fédération de pêche ont évacué environ 200 kg de poissons.
05:43 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aquitaine, pollution, papier, chimie, déchets, arcachon
mercredi, 18 juillet 2012
Suppression du chalutage en eaux profondes
La définition de la pêche profonde fait débat. La Food and Agriculture Organisation définit comme profondes les eaux dont les profondeurs sont supérieures à 200 m tandis que le Conseil International pour l'Exploration de la Mer utilise une limite à 400 m. Dans les eaux européennes, les pêches profondes sont légalement définies par une liste d'espèces capturées qui comprend la lingue bleue, pêchée de 400 à 1300 m ainsi que le phycis de fond, le grenadier de roche et le sabre noir, pêchés par 750 à 1500 m. A ces profondeurs, on trouve aussi l'empereur et des petits squales connus sous l'appellation "siki". Au-delà de 1500 m l'activité de pêche décroît parce qu'elle devient de plus en plus coûteuse tandis que l'abondance des ressources décline. Quelques espèces profondes atteignent des âges très élevés, l’empereur vivrait 120 ans et le grenadier 70 ans. Leur croissance lente et leur reproduction tardive ne leur permet de supporter qu’un taux d’exploitation très modéré.
Suite au déclin constaté de la ressource, des quotas et même l’interdiction de pêcher des espèces comme l’empereur et tous les requins profonds ont été décidés. Aujourd'hui certains stocks de poissons profonds montrent des signes d'augmentation après être passés par des niveaux très bas, d'autres semblent stables. Dans tous les cas, on ne peut pas espérer de reconstitution rapide pour des espèces à faible productivité biologique.
Un projet de la Commission européenne de suppression progressive du chalutage en eaux profondes a été bloqué ce jeudi 12 juillet à la dernière minute sur pression du commissaire français chargé du Marché intérieur, Michel Barnier. La proposition préparée par la commission prévoyait une suppression progressive, en deux ans, du chalutage profond dans le cadre d'un projet de réglementation de la gestion de la pêche profonde dans l'Atlantique Nord-Est. Il s'agissait d'interdire les engins peu sélectifs comme les chaluts et les filets maillants de fond, qui engendrent quelques 20 à 40% de prises accessoires.
Source : ifremer.fr
06:20 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pêche, poissons, océans, europe, espèces, développement durable
lundi, 16 juillet 2012
Les légumes du centre ville sont pollués
Une étude réalisée par l'Institut d'écologie de Berlin vient d'être publiée dans la revue scientifique "Environmental Pollution", et montre que les fruits et légumes cultivés au centre ville peuvent être considérablement enrichis en polluants, tout particulièrement ceux produits dans les zones où le trafic routier est élevé. D'après les analyses scientifiques les taux de concentration varient considérablement pour une même espèce. De fait il est très difficile, voir impossible, d'identifier quelles seraient les espèces sensibles aux polluants et quelles seraient les plus résistantes.
Les résultats pour la ville de Berlin montrent que les échantillons qui présentent un taux de polluants moins élevé correspondent à des plantations localisées dans des zones urbaines où se trouvent certains obstacles limitant la contamination par les métaux lourds, tels que la présence d'une végétation dense, des plantations régulières d'arbres le long des allées ou une quantité non négligeable de jardins privés.
Source : notre-planete.info
06:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, légumes, potagers, écologie, santé
vendredi, 13 juillet 2012
La pollution sonore des plateformes
La réunion annuelle de la Commission baleinière, qui s'est déroulée à Panama du 2 au 7 juillet 2012, était consacrée à la conservation et aux menaces qui pèsent sur les cétacés. Le Japon, la Norvège et l'Islande pratiquent une pêche dite scientifique et lors de cette réunion, la République de Corée a annoncé son intention de lancer à son tour un programme de chasse scientifique. Quant aux populations indigènes d'Alaska (USA), de Chukotka (Russie), de Saint Vincent et des Grenadines, des quotas leur ont été accordés pour les six prochaines années. En revanche, le Groenland (Danemark), qui demandait une augmentation de ses quotas, n'a finalement pas obtenu raison et a perdu son droit de chasse à partir de fin 2012.
Le projet de sanctuaire baleinier dans les eaux de l'Atlantique Sud a été rejeté. Si une majorité simple des pays présents à la CBI s'est prononcé en sa faveur, la majorité des trois quarts requise pour entériner le projet n'a pas été obtenue. En 2011 déjà, les pays pro-chasse s'étaient opposés à cette proposition.
Une attention particulière a été portée cette année sur la population de baleines grises occidentales dans le Pacifique Nord composée de 140 animaux, dont 26 femelles. Les aires d'alimentation de ces cétacés, menacés d'extinction, se situent à proximité de l'île de Sakhaline en Russie où des plateformes de forage off-shore sont envisagées. Pollution de l'eau mais aussi pollution sonore sont en effet redoutées.
Pour mieux connaître le bilan de cette réunion, on peut se connecter sur le site actu-environnement.com
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baleines, poissons, pêche, pollution, japon, atlantique, chasse, groenland
mercredi, 11 juillet 2012
Le sens inverse des aiguilles d’une montre
Les athlètes courent toujours dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Les épreuves se courent avec la corde à gauche. Mais pourquoi ce choix ?
Lors des premiers Jeux Olympiques d’Athènes, en 1896, les épreuves du 200m, 400m, 800m se couraient toutes dans le sens des aiguilles d’une montre. Et curieusement, les athlètes ont vite fait part de leur gêne. A les entendre, courir vers la droite n’était pas naturel. En dépit du bon sens, la direction des courses dans les compétitions internationales a donc été inversée à partir de 1913. Pour expliquer cette gêne, Hideaki Fukami, un scientifique japonais, défend la thèse d’une préférence « innée » pour ce sens de rotation. L’origine de ce phénomène serait neurologique : c’est l’hémisphère droit du cerveau qui commande la perception de l’espace. Dès lors, l’hémisphère droit contrôlant la moitié gauche du corps, la vision serait meilleure du côté gauche. Et cette visibilité accrue à gauche nous encouragerait à courir dans ce sens. Les chiffres de la préfecture de police de Hyogo, située sur l'île japonaise de Honshū, sont d’ailleurs là pour confirmer les dires du scientifique : 80% des criminels en fuite s’échappent… vers la gauche.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site athlenergy.com
06:27 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, cerveau, sport
mardi, 10 juillet 2012
Une fonte totale de la calotte glaciaire du Groenland
Les chercheurs du Postdam Institute for Climate Impact Research montrent qu'il suffirait d'une augmentation de seulement 1,6 °C au-dessus du niveau préindustriel pour entamer la disparition complète et irréversible de la calotte glaciaire polaire. 1,6 °C c'est beaucoup moins que les 3 °C alors admis et inférieur aux 2 °C à ne pas dépasser. La fonte totale serait relativement rapide : 50 000 ans pour 2 °C d'augmentation (scénario devenu improbable), 8000 ans pour 4 °C (scénario vers lequel nous nous dirigeons), 4000 ans pour 6°C et 2000 ans pour un réchauffement de 8 °C.
Une fonte totale de la calotte glaciaire du Groenland entraînerait une hausse du niveau des mers de 7 m alors que les températures moyennes estivales au Groenland connaissent déjà des anomalies positives de 2,4 °C.
Source : notre-planete.info.fr
06:03 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : climat, changements climatiques, réchauffement climatique, groenland, environnement, mer, océan
lundi, 09 juillet 2012
Incredible Edible ou Incroyables Comestibles
De Todmorden, au nord de l’Angleterre, est parti le mouvement des Incroyables Comestibles, Incredible Edible en anglais. En 2008, les Incroyables Comestibles placent des bacs de plantations sur les trottoirs, dans la cour du collège, devant l’hôtel de police, sur les parterres de l’hôpital.
Aujourd'hui, chaque citoyen cultive un carré de terre et offre aux passants sa récolte. L'espace public s'est changé en jardin potager, géant et gratuit. En moins de 3 ans, la ville est parvenue, avec ses 14.000 habitants, à atteindre 83 % d'autosuffisance alimentaire.
En France, avec le groupe Colibris Alsace Transition, un guide pratique en 5 étapes a été mis au point pour permettre à chacun de se joindre librement à cette vague de partage.
06:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : potagers, alimentation, consommer autrement, écologie, jardins
vendredi, 06 juillet 2012
Quelle est donc cette mystérieuse particule ?
Quelle est donc cette mystérieuse particule, ce boson de Higgs et pourquoi était-ce si important de la découvrir ?
Michel Spiro: Cette particule affiche une masse, que nous exprimons en milliards d’électronvolts car masse et énergie se confondent, vers 125 Gev (Giga electronvolts). Nous avons mis si longtemps à la découvrir, plus de 40 ans après son «invention théorique», parce qu’il fallait pour y parvenir construire une machine assez puissante, et seul le LHC, un collisionneur de protons de 27 kilomètres de circonférence pouvait répondre à cette exigence. Le boson de Higgs constituait le chaînon manquant - la seule particule encore non détectée - du Modèle Standard qui permet de décrire et comprendre le monde qui nous entoure, du moins pour ce qui concerne les particules élémentaires. En outre, il y joue un rôle déterminant, puisque c’est le champ de Higgs et ce boson qui sont censés «donner» leur masse aux particules de matière, tandis que les photons, les particules de la «lumière» - l’ensemble du rayonnement électromagnétique - en sont dépourvues.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site sciences.blogs.liberation.fr
06:12 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, cern, physique, planète
jeudi, 05 juillet 2012
La baie de Paulilles ouverte au public
La baie de Paulilles se situe dans les Pyrénées-Orientales dans la région Languedoc-Roussillon. Nichée entre le Cap Béar et le Cap Oullestrell, tous deux sites classés, à 3 km au sud du centre ville de Port-Vendres en direction de Banyuls et de l'Espagne, l'anse de Paulilles offre 3 jolies criques de sable et galets. La plage Bernardi au nord et la Plage del Mitg (de l'Usine) sont surveillées en juillet et août. La plage du Fourat au sud reste accessible mais n'est pas surveillée.
Depuis le col de Las Portas, au dessus de Port-Vendres, l'anse apparaît comme une oasis de verdure, un couvert de feuillus vert clair et de vignes, le tout posé sur un tapis de schiste au pied du massif des Albères. Paulilles est un site naturel protégé et un site historique puisqu’il était le siège d’une dynamiterie Nobel, la première usine de dynamite française au XIXe siècle qui ferma en 1984.
06:00 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, méditerranée, pyrénées orientales, tourisme, plage
mercredi, 04 juillet 2012
Une zone industrielle au patrimoine mondial de l'Unesco
C'est une première pour une zone industrielle. Ce dimanche 1er juillet 2012, le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais a eu le privilège d'intégrer le Patrimoine mondial de l'Unesco, en raison de l'hommage social, industriel et culturel qu'il rend au monde de la mine.
Planet.fr propose des images de cette zone industrielle.
05:57 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : unesco, patrimoine, ville, environnement, histoire
mardi, 03 juillet 2012
Y a-t-il plus de méduses ?
La réponse est sujette à controverse mais il semble bien que, dans certaines régions du monde, la mer soit véritablement en train de se transformer en «océan visqueux», comme l’affirme depuis plusieurs années Jeremy Jackson, océanographe à la Scripps Institution of Oceanography à San Diego aux Etats-Unis.
Ainsi, certaines saisons, il arrive que les pêcheurs de Namibie ramènent en biomasse plus de méduses que de poissons dans leurs filets. De même, depuis 2005, les côtes du Japon, de Chine et de Corée du Sud subissent chaque année une invasion de méduses géantes, dont l’envergure dépasse deux mètres pour un poids de plus de 200 kg. En 2009, un chalutier de 10 tonnes a même chaviré dans la baie de Tokyo en tentant de remonter un filet empli de ces méduses géantes. Ce phénomène de pullulation, autrefois décennal, est désormais annuel. Plusieurs facteurs semblent conduire à ces proliférations : augmentation globale de la température de l’eau, surpêche, pollution…
Pour en savoir plus, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr
05:52 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : méduses, mer, océans, pêche, pollution, changements climatiques, sciences, environnement
lundi, 02 juillet 2012
Un écocide, destruction d'un écosystème
Un écocide est un acte de destruction d'un écosystème, notamment par l'exploitation excessive de celui-ci. Par exemple, l'assèchement de la mer d'Aral est due aux prélèvements excessifs par l'homme de l'eau des fleuves qui la constitue. Ce néologisme est construit à partir des mots écosystème et génocide car il symbolise la destruction systématique et totale d'un écosystème, à la nuance près que cette destruction n'est pas forcément voulue.
Les premiers peuples de l'île de Pâques avaient réussi à construire des centaines de statues, les célèbres et mystérieuses Moai. Une des hypothèses concernant le transport de ces colossales statues est que les habitants durent exploiter les importantes ressources en arbres dont ils disposaient. Dès l'an 1600, l'île avait perdu la majeure partie de sa végétation et ses habitants plongèrent peu à peu dans le cannibalisme et l'esclavage. Le syndrome de l'île de Pâques a été examiné par J. F. Richards. Le modèle veut montrer qu'il existe un rapport à risque entre une civilisation et son environnement qu'elle exploite jusqu'à l'extinction. Par cette fiction, Richard montre que certaines cultures humaines annoncent les choix futurs que l'Humanité aura à élaborer concernant la déstabilisation de son environnement écologique, et dévoile par là le rapport contigu de l'Homme et de son économie avec celui-ci. Richard rejoint de ce fait toute l'écologie née avec James Lovelock et son hypothèse Gaïa. Pour prévenir ce genre de scénario, Richard préconise le RTQM c'est-à-dire le « réseau de traitement des questions mondiales ».
Source : wikipédia
05:52 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ile de pâques, ile, écosystème, mer, foret, environnement, histoire