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dimanche, 08 décembre 2013

L'obsolescence programmée des smartphones

Quand l'iPhone ou tout autre smartphone entretient l'obsolescence programmée, il devient l'iDiot.


En produisant trop rapidement des nouvelles générations de smartphones, les fabricants poussent à la surconsommation. C'est une réalité qui coûte cher à la fois au consommateur mais aussi pour l'environnement qui doit délivrer toujours plus de ressources pour des produits de plus en plus futiles mais aussi assimiler les déchets générés par les anciens modèles, pas si vieux que ça.

samedi, 07 décembre 2013

Une société dont toute l'humanité sera fière

Aujourd'hui, nous tous, par notre présence ici et par nos célébrations dans d'autres régions de notre pays et du monde, nous conférons gloire et espoir à une liberté tout juste née.
De l'expérience d'un désastre humain inouï qui a duré beaucoup trop longtemps, doit naître une société dont toute l'humanité sera fière.
Nos actions quotidiennes, en tant que simples Sud-Africains, doivent susciter une réalité sud-africaine concrète qui renforcera la foi de l'humanité en la justice, confirmera sa confiance en la noblesse de l'âme humaine et maintiendra tous nos espoirs envers une vie glorieuse pour tous.
Tout ceci, nous le devons tant à nous-mêmes qu'aux peuples du monde qui sont si bien représentés ici, aujourd'hui.
Je n'hésite pas à dire à mes compatriotes que chacun d'entre nous est aussi intimement attaché à la terre de ce beau pays que le sont les célèbres jacarandas de Pretoria et les mimosas du bushveld.
Chaque fois que l'un d'entre nous touche le sol de ce pays, nous ressentons un sentiment de renouveau personnel. L'humeur nationale change avec les saisons.
Nous sommes mus par un sentiment de joie et d'euphorie lorsque l'herbe verdit et que les fleurs s'épanouissent.

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Cette unité spirituelle et physique que nous partageons tous avec cette patrie commune explique l'intensité de la douleur que nous avons tous portée dans nos cœurs lorsque nous avons vu notre pays se déchirer dans un conflit terrible, et lorsque nous l'avons vu rejeté, proscrit et isolé par les peuples du monde, précisément parce qu'il était devenu la base universelle de l'idéologie et de la pratique pernicieuse du racisme et de l'oppression raciale.

Pour lire l'intégralité du discours de Nelson Mandela

vendredi, 06 décembre 2013

L'effroyable hécatombe des post larves

Sublimo est un projet financé par l'Europe et dirigé par Philippe Lenfant, professeur en écologie marine. L'idée part d'un constat : l'effroyable hécatombe subie par les post larves de poissons. Ce sont les larves qui sont nées en mer et qui ont assez de mobilité pour regagner la côte et s'y installer pour grandir. Sur un million d'œufs émis un seul individu atteint l'âge adulte.

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Elles ont du mal à trouver un habitat qui ne soit pas dégradé par le bétonnage et la pollution. Au point que les larves de prédateurs comme les loups n'arrivent pas à grandir et se font dévorer par des poissons qui sont à priori inoffensifs pour eux. Sublimo est un programme de recherche qui associe les Universités de Perpignan et de Corte et le CNRS. Il s'agit de pêcher des post larves qui mesurent moins de 10 millimètres pour les plus petites et 3 centimètres pour les plus grosses comme le rouget. On les engraisse pendant 2 mois. On les relâche lorsqu’elles ont atteint une taille de 5 à 7 centimètres selon les espèces. Avant de les relâcher on les marque, pour pouvoir tracer la route qu'ils emprunteront lorsqu'ils auront les nageoires assez fortes pour coloniser la mer.

Source : franceinter.fr

jeudi, 05 décembre 2013

L'homme a 26000 gènes, l'arbre en a bien plus

L'arbre, immobile, se cherche des vecteurs de mobilité. Son partenaire sexuel étant en général fort éloigné, il attire donc avec un composé organique volatil (COV) , un insecte qui va butiner son nectar. Puis cet insecte, désirant retrouver ce COV ailleurs, arrive sur un autre arbre de la même espèce en transportant à son insu du pollen. L'arbre, cet organisme sans cerveau a manipulé celui qui en possède un.

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Chaque arbre, dans chacune de ses cellules, a son génome, qui lui est propre, avec sa série de chromosomes. L'homme a 26000 gènes, l'arbre en a bien plus. Il est plus évolué que l'homme dans le sens où il est allé plus loin dans sa direction et qu'il est plus ancien. Cette prolifération de gènes lui confère sa sobriété pour survivre.

Source : Le Point

samedi, 30 novembre 2013

Swimming Cities of Serenissima

Des artistes naviguent sur les mers à bord d'embarcations flottantes faites de déchets. Un collectif qui fera rêver les jeunes artistes en quête d'espace pour laisser parler leur inspiration. La Swimming Cities of Serenissima. C'est l’artiste américaine Swoon qui a initié ce projet en 2008 en créant une flotte qui naviguerait sur les fleuves de l'Amérique. Depuis 2009, ce collectif a décidé d'aller explorer la diversité des eaux européennes.

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Réalisées à partir de produits entièrement recyclés (vieux meubles et autres déchets trouvés sur leur route), ces embarcations insolites offrent un spectacle saisissant pour les habitants des villages locaux qui peuvent le soir assister à des spectacles de la troupe.

Pour voir les photos de ce projets

vendredi, 29 novembre 2013

Changer les règles du jeu

Changer les règles du jeu : une vidéo qui propose des solutions afin de modifier les comportements pour aller vers un monde plus durable. « Mieux » plutôt que « toujours plus » , voilà ce qu’explique l’équipe qui avait déja réalisé Story of Stuff qui propose ses solutions pour un mode de vie plus respectueux de l’environnement. Le changement de société pour aller vers plus de durabilité passera d’abord par une évolution des mentalités en misant sur l’intelligence individuelle et collective ainsi que la coopération. Louer, échanger, partager permettent par exemple de limiter le gaspillage.

Source : goodplanet.info

jeudi, 28 novembre 2013

L’hippocampe est un poisson furtif

Selon Brad Gemmell de l'Université du Texas à Austin aux Etats-Unis, auteur de l’étude publiée ce mardi 26 novembre 2013 par la revue Nature Communications, l’hippocampe est un des poissons les plus lents, mais il arrive à capturer des proies qui nagent à des vitesses incroyables pour leur taille. Il se nourrit de copépodes, de tout petits crustacés qui forment la base du plancton. Pour attraper sa proie, l’hippocampe tourne rapidement la tête et l’aspire. L’attaque se joue en moins d’un millième de seconde, alors que le temps de réaction du copépode est de 2 à 3 millièmes de seconde. Une fois qu’il est à portée de l’hippocampe, le crustacé n’a donc aucune chance.

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Les hippocampes attrapent leur proie dans 90% des cas, le problème est que la méthode d’aspiration ultrarapide ne peut fonctionner qu’à très courte distance. Comment l’hippocampe fait-il pour approcher aussi près de sa proie sans se faire repérer ? L'équipe de Brad Gemmell a utilisé un système sophistiqué de vidéo 3D pour capter très finement l’action. Les images ont montré que la forme de la tête de l’hippocampe est conçue pour minimiser les perturbations de l’eau en face de sa bouche, qui pourraient trahir son approche. Il y a une sorte de « zone sans vagues » juste au-dessus et devant ses narines, et l’hippocampe positionne sa tête par rapport à sa proie de telle sorte qu’aucune perturbation de l’eau ne le signale. L’hippocampe est en quelque sorte un poisson furtif. © AFP

mercredi, 27 novembre 2013

Les impacts des changements climatiques

Cette année, après les conclusions du 5ième rapport d'évaluation du GIEC en cours de rédaction "Changement climatique 2013 : les éléments scientifiques", la 19ième conférence mondiale sur le climat de l'ONU portait l'espoir de décisions fortes et responsables. Du 11 au 22 novembre 2013, les gouvernements du monde entier se sont réunis à Varsovie en Pologne pour négocier l'avenir de la politique climatique internationale et principalement pour définir le nouvel accord qui succédera au Protocole de Kyoto dont la première période d'engagement a pris fin le 31 décembre 2012.

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La plupart des ONG de défense de l'environnement ont décidé de quitter prématurément cette conférence, ce jeudi 21 novembre 2013. Voici la déclaration commune de Greenpeace, CCFD, Oxfam, Alofa Tuvalu et WWF :
"Nous, société civile, avons déjà affirmé notre solidarité avec les victimes du super typhon Haiyan, ainsi qu'avec tous ceux qui subissent les impacts des changements climatiques. Cette solidarité nous pousse à exposer ce qui se passe vraiment à la Conférence mondiale de Varsovie sur les changements climatiques (COP19).
Cette conférence devait être une étape cruciale pour aboutir à un accord en 2015. Au lieu de ça, de nombreux pays développés font tout pour briser cet objectif. Tous les gouvernements des pays développés sont venus les mains vides. De nombreux gouvernements du Sud continuent d'ignorer les préoccupations de leurs populations. La Conférence climat de Varsovie fait la part belle aux énergies fossiles, avec l'encouragement du gouvernement polonais qui préside cette conférence. Le Japon, l'Australie et le Canada font marche arrière sur leurs engagements climatiques. L'Europe n'a rien de nouveau à mettre sur la table. Si les gouvernements continuent sur cette voie durant les deux derniers jours de la COP, l'accord que nous attendons tous en 2015 sera hors de portée...
"

Pour lire l'intégralité de cette déclaration.

mardi, 26 novembre 2013

Le plastique n'est pas fantastique

Le 11 novembre 2013, un cachalot de 14 m de long pour près de 50 tonnes a été découvert, échoué sur une plage de la côte néerlandaise de Helling aux Pays-Bas, son estomac était rempli de plastique. Cette espèce de cachalot a été chassée pendant des siècles pour son spermaceti : une substance semi-liquide et cireuse utilisée dans la fabrication des bougies,du savon, des cosmétiques, d'huile moteur, de lubrifiants, d'huile pour lampe, de crayons, pour imperméabiliser le cuir, protéger de la rouille et dans de nombreux composés pharmaceutiques. Depuis 1981, le cachalot, dont les populations ont été décimées, est protégé, inscrit sur l'annexe I de la CITES et considéré comme "vulnérable" sur la liste Rouge de l'UICN, mais il est maintenant victime des filets dérivants, de la pollution chimique et des plastiques.


Afin de mieux comprendre l'origine de sa mort, le cétacé a subi une autopsie qui a mis à jour 59 morceaux de plastique pour un poids total de 20 kg de matières plastiques ! Et ce ne sont pas des sacs plastiques qui constituent la majeure partie de cette effroyable découverte mais des morceaux constitutifs des serres agricoles utilisées aux Pays-Bas pour cultiver notamment des tomates.

Source : notre-planete.info

lundi, 25 novembre 2013

La nature en ville : un nouvel Eden ?

Compte rendu du Café géographique de Bordeaux, sur le thème « La nature en ville : un nouvel Eden ? » avec Etienne Grésillon (géographe, Université de Paris 7).
La nature en ville est censée également protéger les citadins contre le changement climatique, contre la crise alimentaire et contre la pollution urbaine, tout comme les jardins ouvriers permettent de nourrir ceux qui les entretiennent. La nature est prodigieuse, elle guérit la société de ses erreurs. Le Plan pour la biodiversité de Paris qui date de 2011, place la nature comme capable de réduire les îlots de chaleur et la pollution. Ainsi « la nature contribue à l’amélioration de la qualité de vie et de la santé des citadins. Elle contribue à la réduction des îlots de chaleurs et de la pollution ». Cette affirmation se discute : les fonctions régulatrices des végétaux dépendent du climat, du moment, des végétaux, de l’architecture de la ville. Toujours dans ce plan parisien, la nature apparaît comme capable de don immanent. Elle porte en elle les germes pour éduquer les enfants et les adultes « à la vie de la nature ». Le plan oublie de montrer que la nature ne porte aucun discours. C’est l’homme qui lui attribue un message.

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Y a-t-il des études qui montrent que laisser faire la nature favorise la biodiversité ?
Etienne Grésilon : Cela n’est pas évident à montrer : si on laisse faire la nature, c’est une forêt qui va s’installer et si on observe par mètre carré, dans une forêt, il y a moins de biodiversité que dans une prairie, surtout si on observe les herbacés ou les ligneux. Mais si on regarde les lichens, il y en a beaucoup en forêt.
A l’inverse, si on prend en compte toute la forêt ou toute la prairie (et non plus le mètre carré), la
biodiversité de la forêt est plus importante que celle de la prairie.
Pour lire le compte-rendu dans son intégralité

samedi, 23 novembre 2013

Histoire des formes de demain

Histoire des formes de demain, exposition à la cité du design de saint Etienne du 11 juillet 2013 au 16 mars 2014. Quelques mots de la commissaire :
Les racines du design s'ancrent dans la révolution industrielle, et dans la nécessité, ressentie face à la diffusion d'une esthétique historiciste et passéiste, de trouver la juste forme des objets issus de la production mécanisée. Dès le début cette ambition est liée ou porte également celle d'une évolution de la société par le design lui-même : rêves d'une société plus égalitaire, plus saine, plus honnête, plus libre...

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Chaise n°14 de Thonet (© domaine public)

C'est que le design, par sa nature - un dessin, un dessein, dit-on souvent - a pour tâche (et pour lourde responsabilité) de donner forme à ce qui vient ; il construit, à travers les objets qu'il modèle, « la cathédrale de l'avenir », dans un dialogue avec le progrès et l'idéal qui, pour évoluer avec le temps, n'en reste pas moins l'un des principaux moteurs dans l'histoire de la discipline. Pour le dire autrement, et plus prosaïquement, le design prépare les formes de demain, et pose en conséquence la question de ce que les designers, et à travers eux une certaine époque, voient, et font, à-venir et ad-venir.
L'histoire du design nous donne ainsi accès, non seulement aux objets d'un passé vécu, et qui continue de s'y incarner, mais également aux aspirations utopiques qui en constituent la source.

vendredi, 22 novembre 2013

Là où sont mes pieds, je suis à ma place

Plaidoirie de Tiphaine DE LA FOREST D’ARMAILLE du Lycée Jean Giraudoux de Châteauroux en 2011

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs,
L’Amazonie, poumon de la planète, recèle des trésors millénaires que l’avidité des hommes ne cesse d’exploiter. Cette cupidité les a poussés à un acte inadmissible : la violation des droits de l’homme.
Car les industries venues abuser des ressources du sol amazonien, ont oublié un simple détail : les 250000 amérindiens vivant dans cet Eden en péril. Détail gênant, que l’on préfère ignorer ! Que sont ces quelques hommes face aux milliards de dollars que représentent l’or et le pétrole ? Que peuvent-ils bien faire, eux qui sont dispersés en tribus à travers toute la jungle face aux exploitations intensives du bois, et aux plantations destructrices du soja ? Un proverbe amérindien dit, « Là où sont mes pieds, je suis à ma place ». Et où est leur place, sinon dans la forêt amazonienne ?


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... Chateaubriand l’a dit, « les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent ». Cependant, il est encore temps de modifier cette phrase, et ne pas oublier, que des hommes vivent encore en harmonie avec la nature. Nous tous, dans cette salle, avons le pouvoir d’améliorer leur condition de vie. Nous devons simplement suivre certaines règles comme éviter les produits à base de soja, ne pas oublier qu’une simple table en acajou peut être cause de mort. Bien évidemment, il faut donner aux victimes le droit de parole, médiatiser leurs conditions de vie afin que le monde sache ce que leur fait subir la mondialisation, ce que nous leur faisons subir, et leur apporter le soutien financier nécessaire à leur défense. Nous devons soutenir les Etats qui créent des réserves et les ONG comme Survival, qui tentent de les protéger. Ce qui se passe en Amazonie, se produit également en Afrique et en Indonésie. N’oublions pas, que les derniers hommes libres, doivent être respectés dans leur intégrité sociale, culturelle et intellectuelle.

Pour lire la plaidoirie dans son intégralité

jeudi, 21 novembre 2013

Faire peur pour ne pas être mangé

Des chenilles de couleurs discrètes, marrons ou vertes, mais quand une menace approche, elles exhibent de faux yeux aux formes étonnantes. C’est généralement à l’arrière de la tête ou au bout de leur corps que les chenilles développent leurs yeux postiches. Elles font preuve d’un incroyable don d’imitation, sans pour autant reproduire exactement telle ou telle espèce. Beaucoup de chenilles se donnent des allures de serpent, y compris en tordant leur corps à l’approche d’un prédateur.

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La multiplication des couleurs et des formes de faux yeux compliquent la tâche des prédateurs, qui pourraient rapidement mémoriser le camouflage des chenilles s’il était limité à quelques variations. Les oiseaux de petite taille qui se nourrissent de ces chenilles, doivent réagir en quelques millisecondes à la vue d’une paire d’yeux suspecte. En général, ces oiseaux ont le réflexe inné de fuir quand ils aperçoivent des traits pouvant appartenir à l’un de leurs prédateurs.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

mercredi, 20 novembre 2013

Un primate qui vivait il y a 55 millions d'années

Cet été, des paléontologues ont annoncé dans la revue Nature la découverte du plus vieil aïeul connu des humains, un primate qui vivait il y a 55 millions d'années baptisé Archicebus achilles. Haut de quelques centimètres, pesant à peine 30 grammes, il avait une longue queue et des doigts osseux. Il était encore plus chétif que le lémurien pygmée de Madagascar qui, avec ses 9 centimètres, est le plus petit primate vivant au monde. La découverte du chercheur Xijun Ni, de l'Académie des sciences de Pékin, remonte à une dizaine d'années. Il fallut toutefois un travail acharné et l'utilisation de scanners 3D pour aboutir à une image complète et détaillée du spécimen. Ce squelette quasi complet est à ce jour le plus ancien jamais découvert.



Découverte en Chine du plus ancien primate connu par lemondefr

Son squelette montre qu'il était particulièrement bien adapté à la vie dans les arbres. Avec ses membres élancés, sa longue queue et ses doigts fins. Le nom choisi pour ce nouveau primate signifie "premier singe à queue" (Archicebus), tandis qu'achilles est une référence au mythique guerrier grec et à l'anatomie particulière de la cheville du petit singe. Si Archicebus est tellement important pour les chercheurs, c'est qu'il vivait au moment où les différentes espèces de primates ont commencé à diverger. Au fil de l'évolution, une branche a abouti d'un côté aux tarsiers actuels. Une autre a donné naissance aux anthropoïdes (grands singes sans queue), un vaste groupe qui inclut notamment les chimpanzés, les gorilles, les orang-outans et les humains. Selon Chris Beard, du Carnegie Museum of Natural History de Pittsburgh (Etats-Unis), qui a participé à l'étude, la découverte d'Archicebus en Chine n'est pas le fruit du hasard. A l'éocène (- 56 à - 34 millions d'années), la région était un "point chaud" de la biodiversité qui a très probablement donné naissance aux premiers primates. Les dernières découvertes paléontologiques indiquent que les premiers pas décisifs dans l'évolution des primates, y compris l'évolution vers les anthropoïdes, ont vraisemblablement été accomplis en Asie, et non pas en Afrique comme on le pensait encore voici vingt ans. Les premiers anthropoïdes auraient migré ensuite vers l'Afrique, l'atteignant voici quelques 38 millions d'années. Quant aux grands singes et aux humains, ils auraient bien divergé en différentes lignées en Afrique, voici cinq à dix millions d'années.

mardi, 19 novembre 2013

Abondantes chutes de neige sur le Canigou

La dépression au nord des Baléares s'est creusée cette nuit avant de s'éloigner rapidement aujourd'hui vers la Sardaigne. Sa proximité continue d'engendrer de forts orages en Corse, de violents vents d'est sur la côte varoise et de fortes pluies sur le Roussillon. D'abondantes chutes de neige en zone de montagne, sur la chaîne pyrénéenne et plus particulièrement entre l'Andorre et le massif du Canigou on attendait plus d'1 mètre de neige vers 2000 mètres avec une limite pluie/neige qui s'était abaissée hier soir vers 1200 mètres, vers les zones Cerdagne-Capcir. L'accès aux cols d'altitude risque de devenir aujourd'hui très problématique au vu des quantités de neige prévues, notamment entre Font-Romeu et Porté Puymorens ou en direction du Pas-de-la-Case en Andorre.

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Extrait du journal "L'indépendant" :
L'hiver s'installe dans les P.O.
La neige est tombée dès jeudi soir sur les sommets et a continué à blanchir nos montagnes catalanes tout au long de la journée d'hier et une partie de la nuit dernière. Hier, la limite pluie-neige était à 600 mètres, soit à hauteur de Thuès-entre-Valls. Dans la journée de vendredi, Météo France a relevé 10 cm de neige à Saillagouse, entre 10 et 20 en Capcir et jusqu'à 45 cm du côté du Pas-de-la-Casa. Dans la nuit, de nouvelles précipitations neigeuses ont été enregistrées sur le Canigou, sur le Capcir et au Puymorens, avec cependant quelques éclaircies nocturnes et une limite pluie-neige à 1 200 mètres. Les températures quant à elles étaient tout aussi hivernales avec 0° à Saillagouse ou encore -3° à Formiguères et -5° à Porté-Puymorens, avec une sensation de froid importante en raison du vent soufflant en rafales, notamment sur les crêtes et cimes.


Source : lindependant.fr

lundi, 18 novembre 2013

1 % des terres sont dégradées chaque année

La fertilité des terres était un mystère pour les anciens qui parlaient parfois de sols qui se fatiguaient ou étaient malades. La solution était alors de se déplacer jusqu’à ce qu'ils se rétablissent. Ces dernières décennies ont connu une augmentation sans précédent des productions alimentaires, avec certaines conséquences : réchauffement climatique, pollution des rivières et des lacs, mais aussi dégradation des sols eux-mêmes. L’amélioration de la technologie agricole, l’utilisation de fertilisants, l’irrigation et le labour ont donné un faux sentiment de sécurité alimentaire. Selon un article publié dans la revue Science, la productivité de nombreuses terres dans le monde a drastiquement diminué, environ 1 % des terres sont dégradées chaque année. La situation est particulièrement préoccupante en Afrique, continent sur lequel il faudra accroître les cultures dans l’avenir. Mais l’érosion a réduit les rendements de 8 % et l’épuisement nutritif des sols est courant.

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La dégradation des sols peut être la conséquence de plusieurs phénomènes : l’érosion, l’accumulation de sel, la perte de substances nutritives, mais aussi la rupture de l’équilibre microbien. Par exemple, les sols sans couvert végétal sont plus sensibles à l’érosion : les eaux et le vent emmènent progressivement des substances nutritives. L’accumulation de sel dans les sols est une conséquence de l’irrigation des terres lorsqu’elle est pratiquée dans des régions qui enregistrent peu de précipitations. Un deuxième article publié dans le même numéro de Science s’intéresse à la diversité microbienne des sols de prairie dans le Midwest américain. En effet, des décennies d’agriculture ont fortement détérioré cet écosystème et sa diversité microbienne.

Source : futura-sciences.com

samedi, 16 novembre 2013

La valeur économique des prairies permanentes

Un rapport du Commissariat général au développement durable constate une chute de 6,3% des surfaces déclarées en prairies permanentes (PP) entre 2006 et 2010. Dans les Pyrénées, au sud des Alpes, en Rhône-Alpes, en PACA et dans le nord du Languedoc-Roussillon, ce recul s'est produit en même temps qu'une forte augmentation des surfaces de landes. En Bretagne, en Normandie, dans les Pays de la Loire, comme dans le Centre et en Limousin, les prairies permanentes s'effacent au profit des prairies temporaires ou de façon moins marquée des surfaces en céréales et oléoprotéagineux. 3% des pertes de surfaces de prairies permanentes entre 2009 et 2010 seraient toutefois la conséquence d'un phénomène en partie administratif. La Prime Herbagère Agro-environnementale est accordée pour des surfaces extensives jusqu'alors non soutenues. de plus, une anticipation du renforcement des Bonnes Conditions Agro- Environnementales sur la "gestion des surfaces en herbe" pourraient expliquer cette chute.

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Support de biodiversité, régulation de la qualité de l'eau, qualité des paysages, les prairies rendent de grands services écosystémiques. Même si un nombre limité de services écosystémiques ont été évalués, l'ordre de grandeur pour les prairies permanentes atteint 600 €/ha/an. Les prairies jouent également un rôle dans l'épuration des eaux en piégeant ou en transformant les éléments nutritifs en excès, les particules fines ainsi que certains polluants, grâce à des processus physiques, géochimiques et biologiques (90 €/ha/an). Elles permettent également de protéger contre les crues (entre 60 et 300 €), jouent un rôle bénéfique pour la pollinisation (60 à 80 €/ha/an), et autorisent des activités de pâturages, fauche (280 et 630 €/ha) et chasse. Elles présentent des valeurs éducatives (entre 10 et 15 €/ha/an) et récréatives (entre 290 et 1.200 €).
Source : actu-environnement.com

vendredi, 15 novembre 2013

3 ans pour élever un saumon dans une ferme

Afin de respecter le caractère anadrome du saumon, les saumons naissent sur la côte, dans une écloserie, en eau douce. Un courant est même généré afin de simuler la descente du cours d'eau jusqu'à la mer par les jeunes saumons. Un an plus tard, ils sont déplacés dans une ferme d'élevage en pleine mer. En Norvège, de taille modeste et jouissant d'une bonne intégration dans le paysage, les fermes d'élevage contiennent des centaines de milliers de saumons. En fonction de l'âge des poissons et de leur taille, ils bénéficient de plus d'espace vital. Ainsi, lorsque les saumons atteignent 2 kg, la profondeur du bassin est augmentée, passant de 18 à 40 mètres, puis avec la prise de poids, ils seront répartis dans différents bassins. Lorsqu'ils atteignent 4 à 5 kg, ils sont pêchés et commercialisés, notamment vers la France qui réalise son fumage. Cette transformation change notablement le goût du saumon et selon les pays, le salage est plus ou moins fort.

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Les saumons sont souvent sujets à la prolifération des poux de mer. Pour les contrer, les pisciculteurs font appel à des poissons comme la vieille commune qui sont intégrés directement dans les bassins avec les saumons d'élevage. Si la vieille commune ne suffit plus et du diflubenzuron, un pesticide, est utilisé, jamais détecté dans le saumon d’élevage norvégien au-delà des limites autorisées par les autorités norvégiennes et européennes. Des contrôles réguliers sont effectués par les départements habilités du gouvernement norvégien. Le saumon d'élevage pourrait être de meilleure qualité que le saumon sauvage, vu la pollution marine planétaire et l'absence d'autant de contrôles. Selon Vidar Ulriksen, secrétaire d'état au Ministère norvégien de la Pêche et des Affaires Côtières, la préservation du milieu naturel est essentiel : les saumons ont besoin d'un milieu de vie sain et le gouvernement tient fermement à préserver l'environnement. L'élevage de saumons n'est pas neutre sur l'environnement, comme toute activité humaine. L'alimentation non ingérée et les fèces des poissons augmentent les niveaux de nutriments dans l'eau. Cela peut favoriser la croissance d'algues qui participent à l'eutrophisation du milieu, appauvrissant notamment la flore et la faune présents sur les fonds marins.


Les poissons gras, comme le saumon, sont riches en vitamines D, en acides gras oméga-3 à longue chaine mais aussi en vitamine B12, en iode et sélénium. Pour autant, la contamination planétaire de nos milieux rend toute consommation alimentaire problématique. Ainsi, le saumon d'élevage norvégien, comme tout poisson, n'est pas exempt de Polluants Organiques Persistants (POP), de métaux lourds, de pesticides. Or, le saumon étant un poisson gras, il accumule davantage certains polluants. L'Anses recommande "de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 et un poisson maigre." Le saumon pourrait être consommé une fois par semaine.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

jeudi, 14 novembre 2013

Poules efficaces contre le frelon

Le frelon asiatique est implanté en Europe. Cet insecte attaque les abeilles et les tue pour s'en nourrir. L'espèce invasive est ainsi capable de décimer des ruches entières. Il faut dire que les abeilles ouvrières constituent pour lui une source abondante de protéines. Malheureusement, ce prédateur est difficile à combattre. Un apiculteur landais semble avoir déniché une méthode pour protéger ses abeilles de l'espèce invasive. Une méthode aussi naturelle qu'efficace : les poules.

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Autrefois les poules côtoyaient les ruches. Cet apiculteur affirme : "introduite dans le rucher, la poule vadrouille entre les ruches tout en se méfiant des attaques des abeilles gardiennes dont elle se tient à distance mesurée". Or, si la volaille mange "quelques abeilles tombées à terre, malades ou en fin de vie", elle se nourrit surtout de "tous les frelons qui se présentent devant les ruches" et dont le vol bruyant est peu discret. Les gobant dans son bec, la poule ne fait qu'une bouchée des prédateurs. En poursuivant son expérience pendant trois ans, l’apiculteur s’est aperçu que le frelon asiatique ne représentait plus de véritable danger pour son rucher.

En savoir plus ? : maxisciences.com

mardi, 12 novembre 2013

les smart grids défavorisés

La Commission européenne s'était fixée un triple objectif pour l'horizon 2020 : améliorer de 20% son efficacité énergétique, réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre et intégrer dans sa consommation énergétique 20% d'énergies de sources renouvelables. Pour que ces projets ne restent pas à l'état d'effets d'annonce, il faudrait venir en aide à davantage de réseaux intelligents.

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La Commission européenne avait placé les smart grids au coeur de son Plan européen pour l'efficacité énergétique, comme alternative visant à réduire la consommation d'énergie. Les smart grids, en traitant numériquement les informations sur l'approvisionnement énergétique, la demande et les modèles de consommation, permettent de calibrer au mieux les réponses en besoins énergétiques, et d'acheminer précisément, du point de production au point de consommation, ce dont ont besoin particuliers et entreprises. Du sur-mesure dont l'intérêt premier est d'éviter les gaspillages. Mais l'UE a décidé de ne favoriser que les réseaux transfrontaliers et d'exclure d'office la plupart des projets smart grids à l'échelle nationale.

Smart Grid et énergies renouvelables seraient les deux piliers fondamentaux de la conversion énergétique. La raison principale est la suivante : à l’inverse de la production électrique de sources fossiles qui implique une forte centralisation de la production, les énergies renouvelables impliquent une forte décentralisation de la production. Du toit solaire d’un particulier à la centrale solaire à concentration en passant par les fermes éoliennes, les énergies renouvelables multiplient les unités de production de tailles diverses. Si les plus grandes unités de production d’énergies renouvelables rivalisent en puissance avec les centrales thermiques classiques et nucléaires (à partir de 500 MWh), la puissance des plus petites et des plus nombreuses s’élèvent à quelques kWh. L’exemple le plus évident est celui de la toiture d’une maison équipées de quelques mètres carrés en voltaïque. La connexion de toutes ces sources aux réseaux existant est possible. A terme cela ne constitue pas la meilleure solution. C’est là qu’intervient la notion de Smart Grid ou réseau intelligent. Ce dernier permet à la fois de multiplier les réseaux locaux de distribution à l’échelle d’un village, d’une ville ou d’une région et l’interconnexion entre ces différents réseaux.
Pour en savoir plus : ecologiedemarche.com