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dimanche, 30 août 2009

La marche nordique est une autre conception de la marche

La marche nordique est une autre conception de la marche, beaucoup plus active.
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Le principe est très simple
: Il s’agit d’accentuer le mouvement naturel de balancier des bras pendant la marche, et de propulser le corps vers l’avant à l’aide de deux bâtons qui permettent d’aller plus vite et plus loin. Les membres inférieurs, mais aussi toute la partie supérieure du corps, entrent en action pendant la marche nordique.

En marche nordique, la dépense d’énergie est accrue, le corps fournit plus d’efforts que pendant la marche traditionnelle, le rythme est plus rapide et en même temps l’on se sent moins fatigué à la fin de l'activité. Comme la technicité est relativement simple, le plaisir de la pratique est présent dés le début, sans phase d’apprentissage fastidieuse. La marche nordique possède de nombreux bienfaits sur la santé comme l’amélioration des capacités cardio-vasculaires, l’oxygénation et une sollicitation jusqu’à 85% des chaînes musculaires.

 

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la Fédération Française d'Athlétisme

samedi, 29 août 2009

Lettre d'information n°5 d'Opapilles

A l'occasion de cette rentrée 2009, j'ai le plaisir de vous adresser ma lettre d'information n°5
Après l'interruption du mois d'août, je reprends, à partir du 2 septembre, les livraisons à domicile ou sur votre lieu de travail des paniers de légumes et fruits de saison Bio et de produits du terroir.

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A partir de ce mois de septembre 2009, tous les paniers seront composés de légumes et fruits ayant le label AB
Jusqu'à ce jour, les légumes et fruits proposés dans les paniers Solo, Duo et Famille possédaient le label Conversion Bio. Désormais, les plantes sémées ce printemps et récoltées en cette fin d'été ont obtenu le label AB.

Journée Portes Ouvertes sur l'exploitation de Valérie et Alain Crochot
Dimanche prochain, 6 septembre 2009, je pourrai vous accueillir sur l'exploitation pour vous faire déguster les produits distribués chaque semaine par O'Papilles. Cette rencontre sera aussi l'occasion de visiter l'exploitation et particicper à différentes animations.

Pour la semaine prochaine
Je reprends les libraisons habituelles des paniers hebdomadaires, chaque mercredi et chaque vendredi entre 11h et 18h.

Je vous souhaite une bonne reprise, au plaisir de vous revoir
cordialement,

Damien.

Pour voir la lettre d'information n°5, cliquez ici

vendredi, 28 août 2009

La nature est particulièrement riche et contrastée dans le Val d’Oise

Au travers de sa diversité, c’est tout l’équilibre naturel du Val d'Oise qui est en jeu. Eléments naturels ordinaires et éléments remarquables se côtoient dans des zones urbaines, péri-urbaines, agricoles et forestières.

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De mai à juillet, on dénombre dans le Val d’Oise 31 espèces d’orchidées. Quelques unes sont inféodées aux sous-bois et aux zones humides mais la plupart ne se développent que sur les coteaux calcaires. Ces espaces ouverts, lumineux, conviennent en effet à ces végétaux qui ne supportent pas la compétition. Pour éviter leur disparition progressive par la colonisation des broussailles et des arbustes, ces coteaux doivent être régulièrement fauchés ou pâturés.

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Les activités agricoles ont modelé nos paysages et permis l’éclosion d’une flore et d’une faune qui y sont associées. Si l’agriculture intensive, l’abus d’engrais et de pesticides ont appauvri la biodiversité, certains espaces agricoles (vergers, prairies pâturées) restent de véritables oasis.

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Autour de certains villages et dans quelques vallées du Val d’Oise subsistent encore des vergers dits « hautes-tiges ». Sous ces arbres fruitiers, on faisait jadis paître du bétail ou pousser des céréales. Ces vergers, ainsi que les haies bocagères qui y sont souvent associées, constituent une mosaïque d’habitats, favorable à la biodiversité. La chouette chevêche ou la sittelle torchepot, un petit oiseau insectivore, nichent dans les cavités des vieux arbres, les chauves-souris y trouvent un gîte. Les insectes butineurs se délectent des fleurs de pommiers. Les petits mammifères (musaraigne, campagnol…) trouvent également refuge dans ces milieux. Pourvu qu’elles ne soient pas trop traitées chimiquement, les prairies qui s’étendent au pied des arbres fruitiers sont aussi le lieu de chasse privilégié du renard, de la buse, du faucon crécerelle…

Pour en savoir plus on peut consulter le site de l'agence de l'environnement du Val d'Oise

jeudi, 27 août 2009

Un arrosage efficace en fin d'été

Un arrosage matinal est à privilégier sauf pendant les fortes chaleurs, dans ce cas on arrose en soirée, le plus tard possible, de manière à ce que la température du sol soit bien retombée, que l’eau profite davantage aux plantes et que le sol ne s’assèche pas instantanément. En cette fin dété, la sécheresse est particulièrement observable dans les jardins.

arrosage09.jpgOn arrose au pied des végétaux, surtout pas sur les feuilles car le soleil faisant loupe avec les gouttes d'eau grille les feuilles et on multiplie les risques de maladies sur les végétaux tels que les tomates, les citrouilles, les concombres, les courgettes... On laisse souffrir un peu les plantes entre deux arrosages pour que les racines se développent en profondeur. Un arrosage superficiel privilégie un développement des racines en surface et les rend donc plus sensibles à la sécheresse. On bine le plus souvent possible au pied des plantes pour que l'eau pénètre plus en profondeur dans le sol et éliminer les mauvaises herbes qui font de la concurrence aux végétaux. On paille le sol avec des déchets de tonte ou du carton, pour former une protection contre les rayons du sol qui chauffent le sol et conserver l'humidité plus longtemps. Pour les plantations récentes, il faut être plus vigilant et arroser très régulièrement. Les plantes en pot et en bac nécessitent un arrosage quotidien, très doux pour que la terre s’imprègne bien sans que l'eau ne ressorte à la base des pots.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article publié l'an dernier, le 2 juillet : l'eau est précieuse

mercredi, 26 août 2009

l’Abeille, sentinelle de l’environnement

L’Union Nationale de l’Apiculture Française organise le prochain congrès international d’Apiculture APIMONDIA à Montpellier du 15 au 20 septembre 2009.

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Ce rendez-vous mondial des apiculteurs et scientifiques du monde entier avec plus de 10 000 participants attendus, a pour thème cette année : « l’Abeille, sentinelle de l’environnement » une occasion de présenter et de développer ce programme en France et au plan international.

Au travers de ce programme national de sensibilisation, c’est la survie de l’abeille et de l’Apiculture dans nos campagnes que l’UNAF défend et soutient avec détermination. Sensible à la qualité de son environnement, les abeilles qui contribuent à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de notre planète, soit plus de 200 000 espèces, ont un rôle essentiel dans le maintien de notre biodiversité. Selon les dernières données de l’INRA, 35% de la quantité de notre alimentation et 65% de sa diversité dépendent de la pollinisation par les abeilles. L’Abeille est la première victime des insecticides et pesticides neurotoxiques systémiques utilisés en agriculture, elle est l'insecte le plus exposé aux diverses pollutions.

abeille-courdimanche.pngParmi les partenaires de cette année 2009, on trouve 6 Bases de Loisirs de la Région Île-de-France et la ville de Courdimanche. Afin de participer à la préservation des abeilles et de la biodiversité, la ville de Courdimanche s'est engagée dans le programme "Abeille, sentinelle de l'environnement", aux côtés de l'Union nationale de l'apiculture française. En ce mois de juin 2009, un rucher composé de six ruches a été installé en bordure du village ancien. Ces ruches sont pour l’instant jeunes, elles comptent environ 20000 abeilles chacune. Elevés dans l’Oise, les essaims sont issus d’une variété slovène, l’abeille carnica, réputée moins défensive que l’abeille noire indigène et donc particulièrement adaptée aux actions pédagogiques et à la formation. La population totale du rucher pourrait atteindre rapidement 240000 abeilles. C’est en 2010 qu’on attend le premier miel disponible pour les habitants de Courdimanche, car celui que les abeilles produiront cette année servira à leur propre installation.

mardi, 25 août 2009

Concours Photo 2009 de Noé Conservation

concours-photo-2009.jpgEn 2009, Noé Conservation propose un nouveau concours photo pour mettre en scène et illustrer « Mes 10 engagements pour le jardin », les gestes de chacun pour préserver la biodiversité dans nos jardins.
Il s'agit de proposer une photo dans une ou plusieurs des catégories de la charte des « 10 Engagements pour le Jardin »

 

 

1.    Je laisse un coin de jardin au naturel
2.    Je sème une prairie fleurie
3.    J’aménage mon jardin pour la biodiversité
4.    J’économise l’eau
5.    Je fais un compost
6.    Je limite l’éclairage de nuit
7.    Je plante des espèces locales
8.    J’améliore mon sol en respectant la nature
9.    Je choisis des produits respectueux de la nature
10.   Je deviens porte-parole des papillons et de la biodiversité

On ne peut proposer qu’une seule photo par catégorie, les photos les plus artistiques et les plus originales seront récompensées.
Les photos sont à envoyer par mail à : concours@noeconservation.org avant le 30 septembre 2009
Pour en savoir plus sur ces 10 engagements, on peut consulter le site de Noé conservation

lundi, 24 août 2009

L'huile d'olive, embléme de la cuisine méditerranéenne.

L'olivier a été planté par les Grecs sur le pourtour méditerranéen il y a 2500 ans.
Il commence à produire 6 ans après sa plantation, atteint sa maturité la vingtième année et peut vivre durant plusieurs siècles.

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Les olives sont naturellement très amères. Les plus belles sont lavées, désamérisées par trempage dans la saumure ou en les piquant au sel avant d'être préparées selon différentes recettes régionales. Les autres olives sont broyées avec leurs noyaux qui renferment un antioxydant qui joue le rôle de conservateur naturel. La pâte obtenue est malaxée, répartie sur des disques qui sont empilés les uns sur les autres, puis pressée le plus souvent à froid. Le liquide obtenu est versé dans une décanteur centrifuge qui sépare l'huile des déchets résiduels et de l'eau. Il faut compter 5 kilos d'olive pour produire 1 litre d'huile.

dimanche, 23 août 2009

La musique et les plantes

"La musique adoucit les mœurs" mais peut-on réellement influencer la croissance d'une plante grâce à la musique ?
Entre physique et biologie, ce diaporama, réalisé par Antoine Lassauge et Charles Marton, propose un voyage au cœur des plantes et de la musique.
La bibliographie de ce diaporama à l'adresse suivante :
http://www.dailymotion.com/La_musique_et_les_plantes/vide...

 

 

06:17 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, vidéo, plantes

samedi, 22 août 2009

Le glutamate de sodium, exhausteurs de goût

Le monoglutamate de sodium et ses dérivés ont pour numéros de code européen de E622 à E625 : le Glutamate monopotassique (E622), le Diglutamate de calcium (E623), le Glutamate d'ammonium (E624), le Diglutamate de magnésium (E625).

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Ces additifs sont présents dans les produits asiatiques, bouillons en cube, soupes déshydratées, sauces toutes prêtes, chips et biscuits apéritifs. Le glutamate de sodium est aussi présent de façon naturelle dans les produits à goût fort comme le camenbert, le parmesan, les préparations à base d'anchois. Il est utilisé par l'industrie alimentaire en remplacement du sel, pour renforcer les saveurs, apportant aux aliments un goût particulier de viande. De nombreuses études ont été menées sans pouvoir mettre en évidence la responsabilité du glutamate de sodium dans les réactions d'intolérance : gonflement des lèvres, irritation des yeux, digestion difficile. Ces additifs sont-ils indispensables ?

vendredi, 21 août 2009

Le développement durable au large du Mexique

Ce vendredi 21 août à 21h30, sur France 3, La série de « L'été des océans » du magazine « Thalassa » se poursuit. Aujourd'hui, diffusion du documentaire réalisé par Vincent Pérazio : « Mexique, l'île de la Natividad »

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Sur cette île perdue au large du Mexique, chaque matin, les pêcheurs se répartissent les zones de prélèvement des ormeaux. Ils ont compris les dangers de la surexploitation et ont décidé de préserver les ressources pour préparer l'avenir. Des scientifiques les ont rejoint pour étudier leur mode d'organisation et l'évolution de leur environnement. Pour pouvoir rester sur leur île et vivre décemment, les pêcheurs ont créé une coopérative depuis bientôt 20 ans et chaque décision est votée à main levée. Ils ont mis en acte tous les principes du développement durable en respectant tout simplement le bon sens et depuis les ormeaux sont au rendez-vous et font vivre les 80 familles de l'île. Seul souci, le nombre d'adhérents est limité et les jeunes attendent le départ en retraite d'un pêcheur pour espérer prendre sa place si les quotas de pêche fixés par la communauté le permettent.

jeudi, 20 août 2009

Le sommeil favorise la mémorisation d'une information

Le sommeil favorise la consolidation d'un souvenir en permettant la réactivation des neurones sollicités lors de l'acquisition de l'information. La qualité du sommeil est essentielle à la mémorisation à long terme de ce souvenir.
La mémoire se développe en trois étapes. Un apprentissage laisse dans le cerveau sa trace mnésique qui se traduit par une modification du fonctionnement et de la structure du tissu cérébral. Le nombre de récepteurs et de synapses, les connexions entre neurones, augmentent ainsi que les réponses des neurones. Cette trace mnésique, pour être utilisable à long terme, doit subir une consolidation qui inclut des phénomènes moléculaires, cellulaires et cérébraux. Au terme de cette phase de consolidation, l'apprentissage est transformé en souvenir accessible de façon fiable. La dernière étape correspond à la phase de rappel, c'est l'étape principale de la mémoire.

sieste-memoire.jpg

La phase de consolidation prend du temps et le sommeil est une situation idéale pour la consolidation des traces mnésiques. Le cerveau isolé du monde extérieur peut travailler sur les acquis récents. De nombreuses expériences présentées dans l'article du magazine « Cerveau et Psycho » d'août 2008, écrit par Pierre Maquet, mettent en évidence l'importance d'une sieste dans la consolidation des souvenirs acquis.

mercredi, 19 août 2009

La SNCF va tester les clôtures végétales pour sécuriser les voies ferrées

Les clotures végétales sont un projet de la SNCF qui préserve l'environnement tout en offrant une sécurité renforcée.

Les clôtures végétales sont constituées de trois rangs de plantes : le rang central (Poncirus trifoliata), fortement épineux est encadré par des rangs de végétaux inoffensifs (Ligustrum ibota et Spiraea) pour éviter les blessures accidentelles. Pour augmenter leur efficacité, un système de tressage depuis le sol est développé jusqu'à 1,80m. Toutes ces branches tressées se soudent entre elles et forment un ensemble solidaire qui donne à la haie une résistance particulièrement forte à l'enfoncement ou à l'arrachement. Après deux ans, les branches forment un maillage très dense totalement infranchissable. De plus, la haie une fois tressée n'offre aucune portance et devient très difficile à franchir.

cloture_vegetale_SNCF.jpg

La clôture devient discrète et s'intègre facilement dans le paysage, offrant un peu de verdure dans un environnement urbain très artificiel. La haie ne nécessite que très peu d'arrosage mais des coupes régulières. Sa densité peut capter en partie les particules mises en suspension par le passage des trains, fournir une protection végétale contre la pollution et participer, même faiblement, à la fixation du carbone atmosphérique.

Pour en savoir plus on peut consulter le site notre-planete.info

mardi, 18 août 2009

La préparation du sommet de Copenhague

Les négociations, préparatoires au sommet de Copenhague en décembre 2009, piétinent.
Ces jours-ci, les négociations menées sous l'égide de l'ONU à Bonn, par les délégués de 180 pays, ont buté sur des questions d'argent pour aider les pays en développement à faire face au réchauffement climatique. Un avant-projet de 200 pages doit être présenté à Copenhague pour prolonger l'accord de Kyoto. Depuis les dernières négociations, des progrès ont été accomplis, mais selon Yvo de Boer, le secrétaire exécutif de la Convention de l'ONU, à ce rythme, l'accord sera à minima.

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Pour les pays émergents, la responsabilité historique du changement climatique incombe aux pays industrialisés et les pays les moins développés estiment que les pays les plus riches doivent s'engager sur un montant des aides correspondant à 1% de leur PNB, ce qui correspondrait à environ 300 milliards d'euros chaque année.
Deux autres réunions préparatoires sont programmées, la première à Bangkok fin septembre et la deuxième à Barcelone début novembre. Deux réunions cruciales pour lever les divergences sur la répartition des efforts à fournir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

lundi, 17 août 2009

Le plastique biodégradable

Chaque Français consomme près de 100kg de plastique par an. Les matières plastiques sont difficilement biodégradables. Il faut 400 ans pour que les micro-organismes viennent à bout d'un sac en plastique. Ils s'accumulent dans les océans où ils sont ingérés par les cétacés et les oiseaux marins. La prise de conscience de cette pollution a conduit de nombreux états à limiter l'utilisation des sacs en plastique.
plastique-sac.jpgOn peut remplacer le plastique par de l'amidon de maïs. Cependant cette alternative reste onéreuse et pas toujours appropriée. Les produits alternatifs les plus compétitifs sont les plastiques biodégradables, qui tombent en poussière sous l'action du soleil et de la chaleur. Les composants utilisés dans les autres produits en plastique comme le bisphénol A et les phtalates sont des perturbateurs endocriniens des animaux. Récemment, le bisphénol A a été interdit pour la fabrication des biberons. Des spécialistes de la chimie verte s'efforcent de concevoir des matériaux plus respectueux de l'environnement. Une solution est de limiter au maximum l'utilisation des matières plastiques dont la fabrication absorbe 4% des hydrocarbures consommées dans le monde.

dimanche, 16 août 2009

Les avantages des murs végétaux

Outre son aspect esthétique, un mur végétalisé présente plusieurs avantages. Il permet une meilleure régulation thermique du bâtiment. En été, l'évapotranspiration des plantes contribue au rafraîchissement de l'air et à la régulation de l'hygrométrie. En hiver, les plantes assurent une protection contre la pluie et rendent les murs plus isolants. La végétalisation des façades offre une surface végétale significative pour l'épuration de l'air et la production d'oxygène

Les murs végétaux réalisés par Patrick Blanc sont parmi les plus connus :

 

 

samedi, 15 août 2009

L'aquaculture sauvera-t-elle le thon rouge ?

Le thon rouge est pêché en méditerranée depuis 9000 ans. Les Romains ont laissé de nombreux textes et des images pour décrire cette pêche et les migrations du thon. Par la suite, la pêche au thon rouge a été, au même titre que la pêche à la morue, une des premières grandes pêcheries internationales. L'exploitation a fortement augmenté au cours du XXième siècle et la pression halieutique sur cette espèce est devenue problématique.

 

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Depuis les années 90, l'Europe et le Japon ont mené des recherches sur l'aquaculture du thon rouge. L'objectif est double, alimenter le marché japonais du sashimi et repeupler les océans. Sur le plan scientifique, les résultats obtenus sont satisfaisants mais la mise en application demandera plusieurs années et posent des problèmes environnementaux. L'élevage du thon rouge est très complexe et coûteux. Il faut prévoir plusieurs kilogrammes de poissons comme les harengs pour obtenir 1 kilogramme de thon rouge. De son côté, le repeuplement des océans peut compromettre la diversité génétique de la population de thon rouge. De toute façon la qualité du thon rouge d'élevage n'égalera jamais celle du thon sauvage qui nage sur des milliers de kilomètres et mange une nourriture très variée.

Pour en savoir plus, on peut consulter le magazine « Pour la science » n° 381 de juillet 2009.

vendredi, 14 août 2009

Monétariser le biodiversité

On peut accorder aux services associés aux écosystèmes une valeur d'usage : prélèvement de bois, contribution au cycle carbone, tourisme. On peut aussi considérer la valeur de non-usage des écosystèmes, la valeur attribuée par tous au simple fait que cette biodiversité existe même si on n'en bénéficie pas.

Le groupe de travail « Approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes » a élaboré des valeurs de référence valables à l'échelle de la France. Des écosystèmes très riches écologiquement ou historiquement ont une valeur hors norme. Pour les écosystèmes forestiers plus communs, la valeur d'un hectare pour une année est estimée à environ mille euros. On tient compte du prélèvement du bois et des autres produits, hors animaux, de la fixation et du stockage du carbone, de la filtration et du maintien de la qualité de l'eau, des loisirs apportés comme la randonnée. Par contre, les effets sur la santé et la protection contre l'érosion n'ont pas été évalués.

 

biodiversite-prairie.jpg

Pour les prairies utilisées de manière extensive, la valeur est estimée à 600 euros par hectare et par an. La rémunération de ces services pourrait rendre les élevages extensifs aussi rentables que les cultures intensives et permettrait de compenser un impact écologique résiduel en restaurant un écosystème similaire. Cette monétarisation a des avantages, elle permet de mesurer économiquement l'impact économique des aménagements et le prix de l'inaction.

Pour en savoir plus, on peut consulter ce rapport sur le site strategie.gouv.fr

jeudi, 13 août 2009

La cuisine réunionnaise si parfumée

Ce soir, jeudi 13 août 2009, à 20h35 sur France 5, diffusion du documentaire « Destination La réunion » réalisé par Stéphane Jobert, quatrième épisode de la série « Fourchette et sac à dos ».

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La présentatrice, Julie Andrieu débute sa découverte de l'île par sa rencontre avec un phytothérapeute, guérisseur local, qui lui fait découvrir les propriétés de certaines plantes indigènes. Ensuite, dans la région des Trois-bassins, elle déguste le café Bourbon pointu à la renommée mondiale. Elle découvre l'art de piler poivre, girofle et muscade. Elle prépare des plats traditionnels, le rougail saucisse ou le boudin créole dans le cirque de Mafate avant de terminer son périple avec la rencontre d'un cultivateur de curcuma.
Pour voir en savoir plus, on peut se connecter sur le site de France 5

mercredi, 12 août 2009

le Bar de l'Atlantique et le Loup de la Méditerranée

Existe-t-il une différence entre le Bar de l'Atlantique et le Loup de la Méditerranée ?

Lors de la dernière glaciation, qui a débuté il y a 125000 ans et s'est terminée il y a 12000 ans, le niveau des océans et la température des eaux de surface ont fortement baissé, la circulation entre l'Atlantique et la Méditerranée a été très réduite et les bars ont été séparés des loups. bar-Dicentrarchus_labrax.jpgDepuis, ces deux populations de la même espèce marine fonctionnent-elles en populations séparées, relativement indépendantes les unes des autres ? La question se pose dès qu'il faut établir des quotas de pêche. Les scientifiques ont d'abord mené des analyses morphologiques des écailles et de l'oreille interne. Mais ces renseignements étaient insuffisants pour étudier les éventuelles reproductions entre bars et loups. Aussi les scientifiques ont dû approfondir leurs recherches et étudier les marqueurs génétiques, ces petites variations dans la séquence de l'ADN. Les conclusions de ces études sont : les bars et les loups sont bien distincts et la transition entre les deux populations se fait au sud de l'Espagne après le Détroit de Gibraltar, La durée de la glaciation a été suffisamment longue pour que les pools génétiques des deux populations divergent mais comment expliquer que cette différence perdure alors que les bars et les loups se côtoient et se reproduisent entre eux ? Une hypothèse des scientifiques est que les hybrides engendrés sont moins performants que les descendants des bars entre eux ou des loups entre eux. L'océan n'est pas une grande zone de mélange, il est le lieu d'adaptations et d'histoires complexes qui conditionnent les peuplements de poissons et dont l'homme doit tenir compte pour établir ses quotas de pêche.

Pour en savoir plus, on peut lire les dossiers de la recherche, magazine n°36 d'août 2009.

mardi, 11 août 2009

Les régimes alimentaires des centenaires

Quel est le point commun entre le régime alimentaire des Crétois et celui des Japonais de l'île d'Okinawa, des Equatoriens de la vallée de Vilcabamba, les Pakistanais de la vallée de Hunza et les habitants du Caucase en Russie ?

regime-caucase.jpgTous ces régimes sont à base de fruits et légumes, près de 750g par personne et par jour, qui fournissent un apport important de vitamines, fibres, minéraux. Ces habitants des 4 coins du monde consomment des aubergines, courgettes, concombre, choux, épinards, haricots, betterave, tomate, ail, oignon, figue, melon, pastèques, potiron mais aussi noix, maïs et lentilles. Ce sont les régions du monde où l'on trouve le plus de centenaires, Leur alimentation comporte peu de sucres rapides mais des sucres assimilables lentement, du magnésium, des fibres et des protéines végétales différentes selon les régions. Les Equatoriens de la vallée de Vilcabamba consomment du maïs et de la quinoa, les Pakistanais de la vallée de Hunza des lentilles et du riz, les Japonais de l'île d'Okinawa du riz et des pâtes, les Crétois du pain et des légumes secs et les habitants du Caucase du sarrasin et du millet. Ces régimes à base de poissons, noix, huiles de colza, noix ou d'olive, comportent aussi peu de mauvaises graisses et plutôt des bonnes graisses comme les oméga-3. On retrouve aussi dans ces alimentations de nombreuses épices et fines herbes reconnues pour leur efficacité antiseptique comme le curcuma, la sauge, le curry, le romarin ou le poivre.