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samedi, 17 décembre 2011

Alors on saura que l’argent ne se mange pas

Proverbe améridien :
Quand le dernier arbre aura été abattu
Quand la dernière rivière aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson aura été péché
Alors on saura que l’argent ne se mange pas

Deux heures après être rentré de la conférence de Durban, le ministre de l'environnement du Canada a annoncé : « Kyoto, pour le Canada, est chose du passé. Nous invoquons notre droit reconnu par la loi de nous retirer officiellement de Kyoto. Kyoto ne fonctionne pas » parce qu'il « ne couvre pas les deux plus grands pays émetteurs, les États-Unis et la Chine ».

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Brandissant la menace de la perte de milliers d'emplois, le ministre, a évalué à 14 milliards de dollars les pénalités que le Canada risquait de devoir verser s'il restait partie au protocole sans atteindre ses objectifs, soit l'équivalent de 1600 $ par famille canadienne.

Un député, ancien ministre de l'Environnement a vivement réfuté cet argument : « C'est une blague totale! Un pays qui manque sa cible n'a aucune pénalité financière sous Kyoto. Il doit simplement à renégocier une cible en conséquence. C'est ce que prévoit le protocole ».

Selon un autre député, « M. Kent (ministre de l'environnement, vient d'acheter du temps pour les pollueurs du Canada, vient d'acheter du temps pour les grandes compagnies pétrolières des sables bitumineux de l'Ouest ».

Pour en savoir plus, on peut lire ou écouter radio-canada.ca

mardi, 18 août 2009

La préparation du sommet de Copenhague

Les négociations, préparatoires au sommet de Copenhague en décembre 2009, piétinent.
Ces jours-ci, les négociations menées sous l'égide de l'ONU à Bonn, par les délégués de 180 pays, ont buté sur des questions d'argent pour aider les pays en développement à faire face au réchauffement climatique. Un avant-projet de 200 pages doit être présenté à Copenhague pour prolonger l'accord de Kyoto. Depuis les dernières négociations, des progrès ont été accomplis, mais selon Yvo de Boer, le secrétaire exécutif de la Convention de l'ONU, à ce rythme, l'accord sera à minima.

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Pour les pays émergents, la responsabilité historique du changement climatique incombe aux pays industrialisés et les pays les moins développés estiment que les pays les plus riches doivent s'engager sur un montant des aides correspondant à 1% de leur PNB, ce qui correspondrait à environ 300 milliards d'euros chaque année.
Deux autres réunions préparatoires sont programmées, la première à Bangkok fin septembre et la deuxième à Barcelone début novembre. Deux réunions cruciales pour lever les divergences sur la répartition des efforts à fournir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.