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vendredi, 11 décembre 2009

Comment lutter contre les algues vertes qui polluent les côtes ?

Le reportage d'Envoyé spécial d'hier soir, jeudi 10 décembre 2009, a soulevé de nouveau le problème des algues vertes sur les côtes bretonnes.

Le préfet des Côtes d'Armor a envoyé, début septembre, une note au Premier ministre pointant l’inefficacité des dispositifs mis en œuvre pour lutter contre la présence des algues vertes sur le littoral breton. Dans cette note, divulguée le 20 octobre par les quotidiens ''Ouest France'' et ''Télégramme'', le Préfet affirme que "Le public fuit les plages touchées par la marée verte. La putréfaction des tonnes d’ulves dégage de l’hydrogène sulfuré, non seulement nauséabond mais aussi néfaste pour les espèces vivantes du milieu et pour l’homme, ainsi que de l’ammoniac. La diminution visible et notable de ce phénomène ne pourra passer que par un changement profond des pratiques agricoles sur les secteurs concernés, ce que la profession agricole n’est pas prête à accepter pour le moment. "

Les algues vertes prolifèrent sur les côtes du nord de la Bretagne depuis plusieurs dizaines d'années. En cause, les nitrates présents dans les eaux rejetées à la mer. En avril dernier, Thalassa y avait consacré un reportage qui avait suscité un tollé en Bretagne. Mais cet été, la mort d'un cheval, asphyxié par le gaz toxique issu de l'amas d'algues en putréfaction dans lequel il s'était enfoncé, a amené définitivement le sujet sur le terrain de la santé publique.

La fédération France Nature Environnement estime qu'il ne faut pas stigmatiser les agriculteurs et que la responsabilité du phénomène des marées vertes est collective, partagée entre l'agriculture, l'assainissement urbain et le tourisme, l'industrie, particulièrement agroalimentaire et la politique conduite par l’Etat. Il faudrait réduire d’au moins 40% les effluents arrivant à la mer, engagement figurant dans les conclusions du Grenelle de la mer. Le secrétaire national de la fédération France Nature Environnement précise que « la résolution du problème des algues vertes devra en revanche passer par un nouveau projet pour l’agriculture bretonne, comme l’agriculture bio et de Haute Valeur Environnementale (HVE). »

mardi, 08 décembre 2009

2009 est le deuxième automne le plus chaud depuis 1900

Selon Météo-France, l'automne 2009 se classe au deuxième rang des automnes les plus chauds. Avec une anomalie de température de + 1,5°C par rapport à la normale calculée sur la période 1971-2000, l'automne 2009 est le deuxième automne le plus chaud depuis 1900, derrière l'automne 2006 (+ 2,8 °C) et devant celui de 1949 (+ 1,3 °C).

Bien que les mois de septembre et d'octobre furent plutôt doux, c'est le mois de novembre, exceptionnellement chaud, qui a contribué à établir ce record. Cette situation s'explique notamment par des masses d'air tropicales provenant du sud et du sud-ouest qui se sont établies du Maghreb à l'Allemagne pendant une partie du mois de novembre. Le mois de septembre a été relativement chaud sur l'ensemble du territoire avec une température moyenne de + 1,1 °C au dessus de la normale. Octobre a connu une anomalie de + 0,8 °C, tandis que novembre s'est démarqué par une température moyenne dépassant de + 2,7 °C la normale.

Voici le tableau des écarts par rapport à la normale :

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Les précipitations ont été sensiblement inférieures aux normales sur la moitié Est du pays, mais assez nettement excédentaires sur les régions proches de l'Atlantique et de la Manche. Dans l'extrême Sud, les pluies ont été particulièrement rares sur le Languedoc-Roussillon où les cumuls ont été près de trois fois inférieurs à la normale.

Si cette douceur a été particulièrement agréable et appréciée à l'approche de l'hiver, elle pourrait aussi être un signe du réchauffement climatique en cours, de manière assez troublante puisque le record de douceur depuis 1900 pour un automne est détenu par l'année 2006, il y a donc seulement 3 ans. Attendons les prochaines années pour mieux observer l'ampleur de ce phénomène.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site france.meteofrance.com ou celui de planete.info

lundi, 07 décembre 2009

A la rencontre des premiers réfugiés climatiques

D'ici à 2050, selon l’ONU, ils seront 150 millions, chassés de chez eux par le réchauffement climatique. Parce que leurs terres auront été inondées et seront devenues inhabitables et/ou inexploitables. Parce que ces terres auront purement et simplement disparu, recouvertes par l’océan. Ou encore, à l’inverse, parce que l’eau s’en sera retirée, condamnant les sols à l’aridité totale.

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A l’heure où l’on parle de « réfugiés » climatiques, terme optimiste qui laisse entendre que ces populations pourraient trouver un accueil décent sous d’autres cieux, n’est-il pas plus conforme à la réalité prévisible de parler d’ « exilés », partis sous la contrainte des éléments, et qui risquent – tout en perdant leur identité - de n’être les bienvenus nulle part ?

Pour mieux comprendre les conséquences envisageables du réchauffement climatique, on peut lire le livre du Collectif Argos, Jean Jouzel, Donatien Garnier Réfugiés climatique Infolio - 2007
refugies-climatiques01.jpgPendant quatre ans, le collectif Argos est allé à la rencontre des premiers "réfugiés climatiques". De l'Alaska où se pose le problème du dégel des sols arctiques, aux îles Tuvalu, Maldives et Halligen pour illustrer la montée du niveau des océans, en passant par le Tchad et la Chine gagnés par la désertification, le Bangladesh qui subit l'inondation des deltas, le Népal victime de la fonte des glaciers, enfin les Etats-Unis où les cyclones sont de plus en plus violents. Soit, au terme de ce périple : neuf escales afin d'éveiller les consciences sur l'ampleur prévisible des mouvements de population et la perte d'une pluralité ethnique et culturelle.

Pour en savoir plus on peut consulter la bibliographie mise en ligne après l'émission "Tout un Monde" diffusée sur France Culture ce dimanche 6 décembre 2009.

samedi, 05 décembre 2009

L'énergie osmotique, une énergie renouvelable sans émissions

Statkraft, le premier producteur européen d'énergie renouvelable, vient de mettre en service le premier prototype au monde de centrale osmotique en Norvège. Une centrale osmotique exploite l'énergie libérée par le mélange d'eau douce et d'eau de mer.

energie-osmotique01.jpgAinsi, lorsque les eaux douces d'un fleuve se jettent dans l'eau salée de la mer, le mélange de ces eaux libère une grande quantité d'énergie. En effet, lorsque deux masses d'eau qui n'ont pas les mêmes concentrations en sel viennent à se mélanger, celle qui est la plus salée (ou la plus concentrée) va attirer l'eau par le phénomène d'osmose. Le potentiel annuel de cette énergie pour la Norvège serait de 12 terrawatts soit assez d'énergie pour fournir en électricité 540 000 foyers pendant une année. Le potentiel mondial de l'énergie osmotique est estimé entre 1 600 et 1 700 TWh par an, soit l'équivalent de la moitié de la production énergétique totale de l'Union Européenne.

energie-osmotique02.jpgL'énergie osmotique est issue de la différence de gradients de salinité entre l'eau salée (en bleu sur le schéma ci-contre) et l'eau douce (en vert). Lorsque l'eau douce traverse la membrane en direction de l'eau salée, elle crée une pression correspondant à une colonne d'eau de 120m capable d'actionner une turbine, générant de l'électricité. Par principe, les centrales osmotiques ne peuvent se trouver que dans des endroits où de l'eau douce s'écoule dans la mer, en compte de l'augmentation prévue du niveau des océans à cause du réchauffement climatique.

L'énergie osmotique est par principe une source d'énergie renouvelable sans émissions. Cette source d'énergie serait à même d'apporter une contribution mondiale d'ampleur à la production d'énergie dans le respect de l'environnement.

Pour en savoir plus sur cette nouvelle énergie, on peut consulter l'article diffusé sur le site notre-planete.info

mardi, 17 novembre 2009

L’Économie Sociale et Solidaire

Pour sa septième édition, le Festival du Livre et de la Presse d’Écologie (Felipé) réinvestit le Centquatre, l'établissement artistique et culturel de la Ville de Paris, les 21 et 22 novembre 2009. Le thème de cette édition 2009 est « L’Économie Sociale et Solidaire ».

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Défendre l’environnement ne consiste pas uniquement à se préoccuper de la faune et de la flore. L’écologie est pertinente quand elle permet de s’intéresser aux êtres humains et à leurs conditions de vie.

Il existe une autre économie pour établir une relation différente entre l’homme et son environnement, appelée « économie sociale et solidaire ». Ce festival est l'occasion de s'intéresser à cette alternative.
Autour de la librairie, le cœur du Festival, axée sur l’environnement, l’écologie, la nature : des centaines d’ouvrages et de BD : essais, livres pratiques, albums documentaires, science-fiction, des dizaines d’auteurs et illustrateurs en dédicace, des éditeurs.

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Voici quelques-uns des débats prévus durant ces deux journées :
Reconsidérer la richesse
Conférence d’ouverture de Patrick Viveret. Samedi à 14h.
Le philosophe P. Viveret, dénonce la crise du système actuel et propose une réponse systémique. La richesse ne doit plus être considérée comme exclusivement financière au travers du seul PIB, « mais aussi sociale, culturelle et politique ». Qu’est-ce qui compte en effet dans nos vies ? L’amour, la préservation du patrimoine national et écologique ; autant de « fondamentaux écologique et anthropologique ». Il faut un sursaut de conscience de l’humanité qui nous pousse à grandir tout en restant humain. L’auteur se fait le chantre de la « sobriété heureuse » qui écarte démesure et mal-être et accepte nos limites dans un esprit positif. Il exige une « politique publique de mieux-être ».

L’économie sociale et solidaire peut-elle être une alternative à la crise ?
Conférence-débat réalisée en partenariat avec Alternatives Économiques. Samedi à 17h30.
Débat animé par Laurent Jeanneau, journaliste à Alternatives économiques, avec Pascal Canfin, député européen Europe Écologie et journaliste économique, Philippe Hellot de la fédération Artisans du monde, Jean-Guy Henckel, directeur-fondateur du Réseau national des Jardins de Cocagne, auteur de Dans un pays de Cocagne paru aux éditions Rue de l’échiquier, Gilles Mordant, co-fondateur du label de musique Fair Play List et un représentant de l’Atelier, le centre de ressources régional de l’ess.

L’économie sociale et solidaire : un outil pour l’écologie ?
Conférence-débat réalisée en partenariat avec Politis. Dimanche à 15h15.
Débat animé par Patrick Piro, journaliste à Politis et auteur du Guide des économies d’énergie paru aux éditions Terre vivante.
L'équipe du festival recherche des bénévoles : vous voulez participer à cette aventure collective ? Vous aimez les livres et êtes comme nous inquiets pour l’avenir de la planète ? Rejoignez-nous, nous avons besoin de bénévoles. Téléphonez au 09.71.37.10.93 ou utilisez le courriel :flpe(at)orange.fr

Au Centquatre,
104, rue d’Aubervilliers, 75019 Paris.
Samedi de 13h à 19h et dimanche de 11h à 19h.
Entrée libre et gratuite

Pour en savoir plus sur les différents ateliers, conférences et intervenants, on peut consulter le site festival-livre-presse-ecologie.org

lundi, 16 novembre 2009

Construire une maison passive

Une maison passive est une maison à très faible consommation énergétique. Elle offre toute l'année une température ambiante agréable sans l'application conventionnelle d'un chauffage. Les maisons passives sont une centaine à être construites ou en cours de construction en France et deux sont certifiées.

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A Bessancourt, dans le Val d'Oise, Mischa Witzmann, du cabinet parisien Karawitz Architecture, est l'architecte et le constructeur de la maison passive située derrière la bibliothèque Keller. Il a réalisé sa maison de géométrie simple et d’apparence sobre, conforme au gabarit traditionnel d'un pavillon de banlieue avec sa toiture à deux pentes. Le bardage ajouré, la couverture et les volets sont en bambou. Il a utilisé des panneaux de bois massifs contrecollés de grandes dimensions, conçu une isolation renforcée, constituée de 24 centimètres de ouate de cellulose, assuré une étanchéité à l’air très efficace, installé un triple vitrage, un système de ventilation double flux et 23 panneaux photovoltaïques jumelés à 4 capteurs solaires thermiques en toiture qui produisent 4 485 kWh/an d’énergie positive permettant ainsi d’éviter l’émission de 1887 kg/an de CO2. C'est la première maison certifiée en Ile-de-France par le label européen "Passiv Haus Institut". La norme allemande «Passiv haus» est accordée à partir d'un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh/m²/an et d’un besoin de moins de 50 kWh/m²/an d'énergie finale.

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Cette maison de 160 mètres carrés de surface habitable est fermée au nord et totalement ouverte au sud pour bénéficier des apports solaires. Avec des besoins en chauffage et eau chaude sanitaire estimés à 11 kWh/m²/an, cette réalisation à 1800 euros HT/m² s'inscrit dans les objectifs de la future réglementation thermique 2020. La maison coûte aux alentours de 290 000 euros.

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On peut visualiser les photos sur le site lemoniteur.fr et consulter le blog de Jean Christophe Poulet, maire de Bessancourt

samedi, 14 novembre 2009

Protégeons la biodiversité dans nos jardins

Dans le cadre des rendez-vous au jardin, la ville de Soisy propose une conférence intitulée « Protégeons la biodiversité dans nos jardins ». Marie-Claire Gaudefroy-Vallibouse, professeur de biologie à l’Université de Paris, présentera les enjeux de la biodiversité à l'échelle de nos jardins.

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La biodiversité est un patrimoine qu’il faut transmettre aux générations futures. Le bon fonctionnement de la planète (cycles du carbone, de l’eau, de l’oxygène…) est lié à la santé des écosystèmes. Une espèce qui disparaît, c’est un des maillons d’une chaîne qui est brisé, remettant en question la survie d’autres espèces.

Lorsque l’on pense à l’érosion de la biodiversité, on pense souvent aux forêts amazoniennes ou à la grande faune africaine. Mais l’érosion de la biodiversité est aussi dans les jardins qui peuvent pourtant être de véritables refuges, surtout quand l’environnement a été très urbanisé.

Chacun peut rendre son jardin plus accueillant pour la biodiversité grâce à quelques gestes simples ou quelques petits aménagements qui seront exposés lors de cette conférence.

Rendez-vous ce samedi 14 novembre 2009, à 14h30 dans la salle de l’Orangerie. L'entrée est libre.

vendredi, 13 novembre 2009

Après nous le déluge...

Ce soir, vendredi 13 novembre, sur France 3, une émission spéciale de Thalassa depuis Copenhague au Danemark : Après nous le déluge...

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C’est une certitude, le réchauffement de la planète est en marche et le niveau de la mer va monter d’un mètre au minimum d’ici 2100. Les émissions de gaz à effet de serre doivent impérativement baisser de moitié d’ici 2050. La Commission Européenne a déjà fixé des objectifs pour 2012 : les « 3 fois 20 ». Soit 20% d’économie d’énergie, 20% d’énergie renouvelable dans la consommation et 20% de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Tels sont les enjeux de la conférence des Nations Unies sur le climat qui se tiendra à Copenhague en décembre prochain. Pour l’humanité, c’est une occasion historique de se mesurer à un vrai  défi et de le résoudre de manière décisive, si l’on veut éviter que le changement climatique ne tourne au chaos climatique.

Parmi tous les reportages :

apres-nous-ledeluge-02.jpgLa France en panne, un reportage d’Isabelle Billet, Yvon Bodin et Olivier Bonnet.
Pour récupérer l’énergie de la houle, des courants, de la température, des vents marins, nombreux sont les ingénieurs et chercheurs qui planchent sur les hydroliennes, éoliennes, « houloliennes », « courantoliennes »…
Mais, à l’heure actuelle, rien n’est en place. Pourquoi tant de lenteur, pourquoi ce manque d’investisseurs ?

apres-nous-ledeluge-01.jpgCO2, l'ennemi public n°1, un reportage de Stéphan Poulle , Nicolas Koutsikas, Nicolas Vrignon, Ch. Auxémery et O. Bonnet.
Les océans abritent de gigantesques pompes à carbone capables de capturer le CO2 présent dans l’atmosphère pour le stocker au fond des mers. Pompe physique, pompe biologique, nous découvrons ces incroyables machines sous-marines qui jouent un rôle écologique majeur en absorbant près du tiers de nos émissions de CO2. En cas de saturation, cette belle mécanique pourrait un jour se gripper sous les effets du réchauffement de la planète et mettre en péril le fragile équilibre de notre machine climatique.


Pour en savoir plus on peut consulter le site de l'émission thalassa.france3.fr

jeudi, 12 novembre 2009

C'est la fin de saison de comptage des papillons

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L'Observatoire de la Biodiversité des Jardins est une opération de science participative visant à suivre sur le long terme les espèces communes dans les jardins en France.

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Voici venue la fin de saison de comptage des papillons. Le mois de novembre nous réserve encore peut-être quelques belles journées pour observer les derniers papillons : Piérides et Soucis, Citrons, Cuivrés, Petites Tortues ou encore Paon du Jour en quête de nourriture butineront peut-être les fleurs de lierre de votre jardin, offrant encore un nectar riche en cette fin de saison. Les papillons sont aussi attirés par les couleurs chaudes des fleurs du jardin, c'est un moment propice pour les photographier. Quelques papillons recherchent les fruits fermentés tombés au sol. Mais ils se font de plus en pus rares. En effet, certains papillons sont migrateurs, d'autres hivernent sous forme de chenilles ou à l'état adulte.
Les escargots hibernent pendant l’hiver jusqu’au printemps. Ils s’installent à l’abri des intempéries, sous une pierre, une tuile, dans le tas de compost ou encore sous les herbes hautes de la friche… Avant d’entrer en vie ralentie, l’escargot se réfugie dans sa coquille et cette fois-ci, la ferme hermétiquement.

mercredi, 11 novembre 2009

Novembre, le mois de l'économie sociale et solidaire

Un mois pour mieux connaître les objectifs de l'économie sociale et solidaire

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Des entreprises se distinguent par leur mode d’organisation et leur finalité. Elles fédèrent des personnes motivées par la mise en œuvre d’un projet, elles concilient objectifs d'intérêt collectif et activités économiques, elles intègrent le développement durable dans leur organisation et dans leur fonctionnement.

Ces entreprises sont les coopératives, les mutuelles, les associations, les structures de l'insertion par l'activité économique, les fondations, les micro-entreprises comme opapilles. Elles représentent 9% des entreprises françaises et 10% du total de l'emploi salarié en France. La distribution de paniers bio s'inscrit pour plusieurs raisons dans cette démarche : création d'emploi et maintien de l'activité sur le département, rétribution équitable des producteurs, contacts privilégiés entre les différents acteurs, ajustement entre les demandes et l'offre, participation à un développement durable...

Dans la cadre du mois de l'Economie Sociale et Solidaires, des entrepreneurs-salariés de Coopératives d'activités du réseau Copéa se présentent et parlent de ce que leur apporte la structure coopérative qui les accompagne dans leur création d'activité.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site du mois de l'économie sociale et solidaire

 

samedi, 07 novembre 2009

Le salon du bio de du développement durable

Du 7 au 15 novembre 2009, au Parc Floral de Paris, 550 exposants, engagés dans le bio et développement durable, seront présente au rendez-vous annuel du Salon Marjolaine.

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Depuis 1976, le salon accueille des petits producteurs à qui il offre des débouchés commerciaux et une plate-forme d’échanges avec le public, autour de leurs engagements et des principes qui guident leurs pratiques.

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Durant 9 jours, le salon propose :
* Au village bio & gourmand, de découvrir des nouvelles saveurs, des produits bio fermiers, des cosmétiques, des écoproduits pour la maison et le jardin, du prêt-à-porter, des jouets et cadeaux de Noël écolos, les vacances vertes et séjours solidaires.
* Un cycle de 20 ciné-conférences avec la projection de films en présence des réalisateurs et des débats animés par des médecins, agronomes, philosophes, enseignants, économistes.
* Une librairie spécialisée où les auteurs viennent dédicacer leur dernier livre.
* 130 ateliers pour s’initier à la bio-attitude dans tous les domaines de la vie.
* Les rencontres avec les associations et ONG investies dans la protection de l’environnement.

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On peut télécharger son invitation en cliquant ici

 

vendredi, 30 octobre 2009

Le FIFE, Festival International du Film d’Environnement

La 27ème édition du Festival International du Film d’Environnement, organisé par la Région Île-de-France, se déroulera à Paris au Cinéma La Pagode, du 18 au 24 novembre 2009.

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Le FIFE présente des fictions, documentaires et courts métrages internationaux pertinents autour des thèmes de l’environnement, du développement durable, de l’écologie, de l’urbanisme, du monde du travail…
C’est Nicolas Vannier qui parrainera l’édition 2009. Le FIFE présentera ainsi en avant première son dernier film
Loup. Le FIFE invite cette année le Guangzhou International Documentary Film Festival à présenter les films de la jeune création documentaire chinoise et offre une carte blanche au Festival Sunchild de Yerevan et au Festival du Film Nature de Namur.
Pour plus d’informations sur le Festival, on peut consulter le site
www.festivalenvironnement.com pour connaître la programmation et les séances exceptionnelles, les jurys et les prix décernés, cinq prix dotés entre de 2 000 à 10 000 euros seront décernés à l’issue du Festival.

mercredi, 28 octobre 2009

La démocratisation du Cachemire

La démocratisation du Cachemire

On peut désormais acheter des pulls en Cachemire pour moins de 100 euros. Quelles sont les conséquences écologiques de ce nouveau commerce ?

France 2 diffuse un de ses Carnets de voyage d'Envoyé Spécial : « Cachemire, la ruée vers l'or des steppes », ce jeudi 29 octobre à 20h35.

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En Mongolie, les chèvres Capra Hircus fournissent 95% de la production mondiale de cachemire. Cet élevage s'est intensifié ces dernières années et a amélioré la vie de nombreuses familles. Mais le cheptel est devenu si important que l'herbe des steppes se fait de plus en plus rare. Les chèvres broutent les végétaux jusqu'aux racines. Le désert avance et recouvre désormais les trois quarts de la Mongolie. Les tempêtes de sable sont de plus en plus fréquentes et violentes, elles menacent les villes. Un désastre écologique s'annonce, les éleveurs doivent se reconvertir très rapidement.

samedi, 24 octobre 2009

Le marais de Stors classé Réserve Naturelle Régionale

Quatre nouveaux espaces de l'Ile de France ont été classés Réserves Naturelles Régionales: la boucle de Moisson (78), le domaine des Seiglats (77), le bassin de la Bièvre (92) et le marais de Stors dans le Val d'Oise. Situé sur la commune de Mériel, le Marais de Stors est en bordure de la forêt de L'Isle-Adam.

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Ce site se trouve dans une petite vallée occupée par le ru du Vieux Moûtiers bordé d'une pelouse calcicole sur le coteau calcaire et d'une tourbière neutro-alcaline dans le vallon. Ces milieux sont considérés comme très sensibles en Ile de France. L'altitude varie de 35 à 70 m.

 

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marais-stors4.jpgC’est à partir du 12è siècle, avec l’installation de l’Abbaye cistercienne de Notre-Dame du Val en amont du ru du Vieux Moûtiers, que sont aménagés les étangs servant de viviers et des seuils pour permettre aux moulins d’être alimentés en eau de manière régulière.

Le marais a été particulièrement drainé à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle pour créer des prairies.

Le marais a été abandonné à la fin des années 1970, entraînant une recolonisation rapide par la végétation naturelle.

 

marais-stors-flore.jpgLa flore du Marais de Stors se caractérise par sa grande diversité et la rareté de certaines espèces qui la composent.

350 espèces végétales sont répertoriées dont 35 sont rares en Ile de France. Celle du Coteau présente un intérêt particulier avec des pelouses calcicoles riches en orchidées.

 

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En 2001, l’inventaire réalisé par le Cendre Ornithologique d’Ile de France (CORIF) rend compte de 66 espèces dont 11 remarquables.

6 de ces espèces sont en déclin à l’échelon européen : Bécasse des bois, Pic vert, Faucon crécerelle, Rougequeue à front blanc, Hirondelle rustique et Tourterelle des bois.

5 autres sont en déclin à l’échelon régional : Gorgebleue à miroir, Pic noir, Hibou moyen-duc, Râle d’eau et Phragmite des joncs.

mardi, 20 octobre 2009

Un quart de la nourriture est jetée avant d'avoir été consommée

Le documentaire de Thierry Machado “Vu du ciel, toujours plus!” est diffusé à partir de ce mercredi 21 octobre sur France 3 à 20h35.

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Le réalisateur Thierry Machado lève le voile sur les produits achetés par les hommes et se penche sur les circuits de fabrication de notre société. Il explique comment un quart de la nourriture produite est jetée avant même d'avoir été consommée. Yann Arthus-Bertrand se rend, entre autre, au Japon où, comme dans nombre de pays riches, on consomme sans compter. Pour faire face à une consommation de viande de plus en plus importante, les vaches sont parquées dans des fermes à étage et nourries avec du foin importé des Etats Unis ou du soja cultivé au Brésil sur les surfaces déboisées de l'Amazonie.
Les images prises du ciel sont magnifiques, elles permettent de découvrir des paysages incroyables. Mais ces reportages sont surtout l'occasion pour Yann Arthus-Bertrand de dresser un état des lieux de la planète et de dénoncer les comportements humains, à l'origine de dégradations environnementales et climatiques trop souvent irrémédiables. Les trésors naturels de la Terre ne sont pas inépuisables. En 30 ans, 30 % des ressources vivantes de la planète ont disparu.

dimanche, 18 octobre 2009

Former les enfants au concept de développement durable

Voici le deuxième épisode du film de Frédéric Back consacré au fleuve Saint-Laurent ou Magtogoek


Une trousse « Le fleuve aux grandes eaux » a été conçue pour exploiter ce film. Elle vise à informer, à sensibiliser et à éduquer les enfants de 6 à 12 ans et leur entourage aux réalités du concept de développement durable. Son objectif est d'éveiller les enfants au rôle actif qu’ils ont à jouer en tant que futurs citoyens et de développer leur sens critique.

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Les activités préparatoires contiennent toutes les informations qui permettent de préparer les enfants à la réalisation des activités de la trousse.

 

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Les activités d’accompagnement du visionnement du film Le fleuve aux grandes eaux ou de ses extraits sur le site fredericback.com contiennent toutes les informations nécessaires à la réalisation des activités de la trousse.

 

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Les activités de réinvestissement contiennent toutes les informations qui permettent de pousser la réflexion chez les enfants suite à la réalisation des activités de la trousse.

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On peut télécharger la trousse en cliquant sur ce lien

 

samedi, 10 octobre 2009

Le festival ALIMENTERRE pour réfléchir et échanger

Du 16 octobre au 30 novembre, 3ième Festival de films ALIMENTERRE. 150 projections suivies de débats dans 70 villes à travers la France pour mettre des images et des mots sur les désordres alimentaires du monde.
festival_alimenterre2009.gifAu programme, 5 thèmes et 5 documentaires pour réfléchir et échanger.
Réalisateurs, agronomes, chercheurs, agriculteurs, représentants d’organisations paysannes ou d’unions de consommateurs au Sud, proposent leurs témoignages et leurs analyses, en lien avec leur expérience de terrain.
En 2009, 1 personne sur 6 souffre de la faim,
essentiellement des paysans d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Manger est un plaisir mais surtout une nécessité vitale. Quelle alimentation souhaitons-nous et comment est-elle produite ? Comment ceux qui produisent peuvent-ils en vivre dignement au Nord comme au Sud ?

Le festival passe aussi les frontières. Au Togo, les projections du Festival de films ALIMENTERRE seront visibles au Centre culturel français et des séances en plein air sont prévues dans les quartiers populaires de Lomé et dans les villages de pêcheurs environnants. En Belgique et au Luxembourg, l'ONG SOS Faim relaie le Festival de films avec une première séance prévue le 15 octobre, veille de la Journée mondiale de l'Alimentation.

Pour en savoir plus on peut consulter le site www.cfsi.asso.fr

mardi, 06 octobre 2009

On peut manger sain pour soi et pour la planète

On peut manger sain pour soi et pour la planète.
manger-sain.jpgDes études scientifiques font le lien entre la santé alimentaire et la sauvegarde de l'environnement. En 2006 et 2007, des chercheurs ont montré que limiter sa consommation de viande était le moyen le plus simple pour les habitants des pays riches de limiter nombre de maladies, pollution des sols et des eaux et même émissions de gaz à effet de serre. D'autres études ciblent le fait que les poissons prédateurs surpêchés comme le thon rouge sont ceux qui accumulent le plus de polluants. En juin, un rapport de l'Inserm a établi que l'exposition aux pesticides, source de pollution des sols et de l'eau, double quasiment le risque de contracter la maladie de Parkinson pour les agriculteurs.
Manger des fruits et légumes bio ne serait donc pas seulement bon pour la planète et pour le consommateur mais aussi pour le travailleur agricole. La filière agroalimentaire fait l'objet de rapports scientifiques réguliers, à la fois pour les antibiotiques dont elle abuse dans l'élevage, les graisses qu'elle emploie dans ses plats cuisinés et la pollution qu'elle génère. La restauration collective publique devrait intégrer 20% de denrées bio d'ici à 2012. Des campus «locavores» comme celui de Toronto, au Canada, qui ne sert que des produits locaux, existent déjà. De son côté, la Mairie de Paris réfléchit à instaurer une journée hebdomadaire sans viande, sur le modèle de la ville de Gand, en Belgique. Lancé le 13 mai, le Donderdag Veggiedag fait suite à une conférence, non pas de militants de la cause animale, mais de Rajendra Pachauri, le président du Giec, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.

Pour en savoir plus on peut lire le numéro du magazine Sciences et Avenir de ce mois d'octobre 2009 et consulter le site sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com

mardi, 29 septembre 2009

Darwin, Histoire d'une (r)évolution

Darwin, Histoire d'une (r)évolution, le hors-série numéro 4 de l'Express d'octobre-novembre 2009.

Charles Darwin a été un observateur hors du commun et « L'Origine des espèces », publié en 1859, il ya 150 ans, a profondément bouleversé la biologie, causant une véritable révolution scientifique.

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Ce hors-série expose les découvertes récentes sur l'évolution :
L'étude de la sélection naturelle révèle comment les organismes s'adaptent à leur milieu de vie. Certains ajustements restent mystérieux, d'autres sont d'une ingéniosité étonnante.
On peut lire deux articles de Dirk Draulans : Le virus, moteur de l'évolution ? La lutte incessante contre l'action des virus modifie activement la génétique des espèces.
L'être humain, un animal comme les autres. Bon nombre de capacités encore récemment considérées comme propres à l'être humain ont été découvertes chez les animaux.
Ce hors-série aborde aussi l'environnement en mutation de la France :
On peut lire deux articles de Régis de Closets : La biodiversité s'organise. La faune et la flore françaises subissent déjà les conséquences du réchauffement climatique annoncé. Les scientifiques tentent d'évaluer les dégâts et de mieux comprendre comment les espèces peuvent s'adapter.
Quels paysages pour demain ? Quelle place réserver à la nature dans un environnement de plus en plus façonné par la main de l'homme ? Les experts cherchent de nouveaux équilibres pour faire cohabiter biodiversité et urbanisation.

samedi, 26 septembre 2009

Le problème de l’eau à Malte est alarmant

Pour l’émission Report-Terre, saison 2009, sur France 5, 10 jeunes sont partis à la découverte des meilleures initiatives en matière d’écologie dans les 27 pays de l’Union Européenne. la finale a été diffusée au début de ce mois.

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Pour l'équipe jaune, composée d'Anaïs et Fitzgerald, Julie Andrieu, Thomas Hugues et Marc Veyrat avaient sélectionné leur initiative intitulée Eautarcie maltaise : à Malte, frappée par la pénurie d’eau, Marco Cremona, ingénieur agronome, récupère les eaux usées des hôtels pour l’agriculture.

Pour l'équipe violette, composée d' Anne et Kandida, Jacques Séguéla et Claire Borotra avaient sélectionné leur initiative intitulée Un réseau contre les ordures : en Estonie, un génie informatique s’est servi du site Google Map pour détecter les décharges sauvages, puis a créé son propre site pour recruter plus de 40 000 volontaires afin de les nettoyer.

Pour l'équipe bleue, composée d' Grégoire et Nicolas, Yann Arthus-Bertrand avait sélectionné leur initiative intitulée Le modèle Hammarby : l’écoquartier Hammarby, en Suède, fait figure de must européen en matière d’urbanisme vert : combustion des déchets pour le chauffage des résidents, chaleur produite par les eaux usées et traitées, utilisation de biocarburants, énergie solaire dans l’habitat.

Pour l'équipe verte, composée de Philippe et Cécilia , Robert Ménard et Georges Pernoud avaient sélectionné leur initiative intitulée Des hommes au coeur vert : zoom sur la communauté Emmaüs de Pau qui subvient à ses besoins depuis plusieurs années par son activité de récupération et de recyclage.

Pour l'équipe rouge, composée de Mélanie et François , Franck Cammas et Bernard Werber avaient sélectionné leur initiative intitulée Les bateaux solaires : La Rochelle, ville verte, est à la pointe des innovations écologiques, notamment en matière de transports. Comme ces bateaux passeurs qui fonctionnent à l’énergie solaire.

eau-malte-reporterre.pngLa finale a été remportée par l'équipe jaune, composée d'Anaïs et Fitzgerald, pour leur initiative Eautarcie maltaise. L'île de MALTE  est visitée par 1,3 millions de touristes chaque année, ce qui augmente de 10% la population et de 25% sa consommation en eau. Les touristes consomment en moyenne 240 litres d'eau par jour, 3 fois plus que les Maltais. Pourtant l'île de Malte est le 7ème pays le plus pauvre en eau dans le monde. Pour leur initiative, Anaïs et Fitzgerald ont rencontré Marco Cremona, ingénieur en hydraulique qui a rendu sa maison auto-suffisante en eau. Il récupère les eaux de pluie et n'utilise donc aucune eau publique (qui est à Malte de l'eau de mer désalinisée) et recycle les eaux usées pour l'utiliser là où l'on n'a pas besoin d'eau potable (chasse d'eau, arrosage, nettoyages divers). Marco Cremona a aussi mèné un projet expérimental dans le plus important hôtel de Malte, où il  a prouvé qu'en quelques heures on peut transformer des eaux usées en eaux potables, sans utiliser de produit chimique mais seulement par un système de membranes. Il lui faut manitenant convaincre l'industrie hôtelière d'utiliser cette technologie, celle-ci craignant que les clients refusent une telle pratique.

Plus d’informations sur son travail dans l’hôtel dans la vidéo suivante (document en anglais) :

Selon Charles Sammut, du Département de Physique de l’Université de Malte, le problème de l’eau à Malte est alarmant à cause notamment du réchauffement global et de la baisse des précipitations qui entraîne un assèchement des rares nappes phréatiques. Marco Cremona, expert indépendant pour l'eau auprès du Comité économique et social européen, pense que la solution se trouve dans un meilleur usage des sources en eau qui sont pour l’instant négligées, à savoir l’eau des tempêtes et le traitement des eaux usées. Marco Cremona revient sur le problème récurrent du manque de ressources aquifères à Malte. Il précise que l’augmentation des tarifs de l’eau doit s’accompagner d’un contrôle de l’extraction illégale afin de ne pas aggraver une situation déjà inquiétante.