jeudi, 04 mars 2010
Les macro-déchets, une pollution cachée
D’après l’ONU, chaque kilomètre d’océan contiendrait 120 000 morceaux de plastique flottants; Malgré cela les macro-déchets ne sont toujours pas reconnus par la législation européenne comme une véritable pollution. Surfrider Foundation Europe organise la mobilisation afin d’alerter les médias et les élus sur cette pollution cachée que sont les macro-déchets. Une surface représentant un tiers de l'Europe, c'est la taille du continent de déchets flottant dans l'Océan Pacifique. Surfrider fait pression sur les législateurs, les collectivités et les industriels pour trouver avec eux des moyens de lutter contre cette pollution oubliée.
Surfrider Foundation Europe est une association à but non lucratif (loi 1901), ayant "pour but la défense, la sauvegarde, la mise en valeur et la gestion durable de l'océan, du littoral, des vagues et de la population qui en jouit".
06:42 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pollution, déchets, environnement, océan, écologie
jeudi, 25 février 2010
Le déclin régulier des colonies d'abeilles depuis 1965
Une équipe de scientifiques a constaté une diminution du nombre de colonies d'abeilles en Europe centrale ces dernières années, et un déclin du nombre d'apiculteurs en Europe depuis 1985.
Les résultats de l'étude, inscrite dans le projet ALARM (Assessing large-scale environmental risks with tested methods ), sont importants car ils portent sur la majorité de l'Europe plutôt que sur des pays seuls. Les abeilles domestiques ne sont pas les seules à souffrir de cette situation, qui concerne également les abeilles sauvages. Les résultats montrent que la crise va se répercuter sur la pollinisation, et donc sur les cultures arables.
L'étude montre que l'Europe de l'Ouest et l'Europe centrale présentent un déclin régulier des colonies d'abeilles depuis 1965. Il en va de même pour la République tchèque, la Norvège, la Slovaquie et la Suède, depuis 1985. Point positif, l'Europe du Sud a enregistré une augmentation du nombre de colonies entre 1965 et 2005, notamment en Grèce, en Italie et au Portugal.
La plupart des scientifiques suppose que l'évolution sociale et économique est responsable du déclin constaté, l'élevage d'abeilles n'étant plus le passe-temps qu'il était. Le travail manuel a laissé la place aux machines, et l'élévation du niveau de vie des populations rurales a mis les produits à base de sucre à la portée de toutes les bourses.
En dépit de ces résultats, il est nécessaire de conduire d'autres études. " Avec le peu de preuves dont nous disposons, il n'est pas possible de déterminer la cause réelle du déclin des abeilles en Europe ni de fournir une réponse complète sur les tendances concernant les colonies et les apiculteurs ", explique le co-auteur de l'étude, le Dr Josef Settele du Centre Helmholtz de recherche sur l'environnement (UFZ) en Allemagne. " Il faut donc clairement normaliser les méthodes d'évaluation, surtout en ce qui concerne le nombre de colonies, et de manière urgente. De telles méthodes fiables et harmonisées seront la base évidente de toute étude visant à comprendre et limiter le déclin des colonies d'abeilles. "
Source planete-info
06:12 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : abeilles, apiculture, environnement, écologie, sciences, europe
mardi, 23 février 2010
La biodiversité en ville
La biodiversité en ville
Le terme "biodiversité" vient de la contraction de l'expression anglaise "biological diversity", c'est à dire "diversité biologique".
La biodiversité c'est la "variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie : cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes." (article 2 de la Convention sur la diversité biologique, adoptée le 22 mai 1992 et ouverte à la signature des Etats lors de la Conférence de Rio le 5 juin 1992, entrée en vigueur le 29 décembre 1993)
Les espaces urbains minéralisés et stériles détruisent presque toute vie végétale et empêchent la libre circulation des espèces. C'est pourquoi, l'aménagement de la ville doit être entièrement revu pour qu'il intègre la nature sans compromettre les corridors biologiques indispensables à la survie de certaines espèces.
C'est un véritable défi, trop peu considéré, car la ville a généralement tout supprimé : terres agricoles, vergers, ruisseaux, prairies, forêts... et donc les terriers, nids, habitats...
De plus des plantes exotiques sont implantées pour adorner les jardins et les rares espaces verts, ce qui nuit à la biodiversité locale car la plupart des espèces introduites sont des invasives.
Enfin, les axes de transport et de communication fragmentent les espaces en coupant les forêts, les plaines, ce qui se traduit par l'incapacité pour certaines espèces de se reproduire et de chasser. La multiplication des axes routiers est, à ce titre, une véritable catastrophe.
Actuellement, la perte de biodiversité et les changements dans l'environnement qui y sont liés sont plus rapides qu'à aucune période de l'histoire de l'humanité. De nombreuses populations animales et végétales sont en déclin, que ce soit en termes de nombre d'individus, d'étendue géographique, ou les deux. La disparition d'espèces fait partie du cours naturel de l'histoire de la Terre. Cependant, l'activité humaine a accéléré le rythme d'extinction, qui est au moins 100 fois supérieur au rythme naturel d'extinction, un rythme qui ne cesse d'augmenter, certains parlent de 1000 fois.
L'extinction actuelle, provoquée par les activités humaines, est comparable à une crise biologique majeure puisque d'ici à 2050, on considère que 25 à 50 % des espèces auront disparu. Les sociétés humaines sont à la fois la cause et seront les victimes de cette sixième extinction de masse de l'histoire de notre planète.
Pour en savoir plus, lire les articles du site notre-planete.info
06:13 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, ville, écologie, planète, écosystème, plantes invasives
samedi, 20 février 2010
Agenda 21, une feuille de route du développement durable
Un Agenda 21 est une feuille de route regroupant les objectifs de développement durable d’un territoire. Il permet aux élus, services et habitants d’avoir connaissance des actions en cours et à venir et de les planifier.
La notion de développement durable est née le 27 avril 1987 avec le rapport Brundtland. Celui-ci préconisait un autre modèle de développement où l’écologique ne s’oppose plus à l’économie, où le social s’allie à l’environnement.
Le développement durable cherche à agir simultanément sur trois axes : l’environnement, le social et l’économie.
Cependant, un Agenda 21 est plus qu’un programme d’actions, il est avant tout une démarche qui repose sur quatre éléments concrets :
- la participation (chacun à son échelle doit participer pour aider à modifier les comportements),
- la transversalité (le développement durable impose de dépasser les classements habituels par secteur),
- l’évolution constante du programme d’actions (le programme n’est jamais figé),
- l’évaluation partagée (la parole des habitants, élus, services municipaux permet de vérifier que les objectifs ont été atteints).
Selon Jean-Christophe Poulet, maire de Bessancourt dans le val d'oise
« Un Agenda 21 à l’échelle de la planète serait nécessaire pour inscrire l’ensemble des pays dans la lutte contre le réchauffement, pour la solidarité avec les pays du Sud et pour repenser, voire refonder, nos modes de développement, tant nous ne pouvons plus vivre dans l’hyper-consumérisme... »
Pour en savoir plus sur l'Agenda 21 de Bessancourt on peut consulter le site ville-bessancourt.fr
06:32 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : développement durable, bessancourt, environnement, écologie, planète
jeudi, 11 février 2010
le bon produit ne se résume plus au produit moins cher
L’intérêt croissant des consommateurs pour la qualité environnementale et sociale des produits est régulièrement démontré par les enquêtes d’opinion. De plus en plus de consommateurs intègrent des critères liés au développement durable dans leurs décisions d’achat : le bon produit ne se résume plus au produit moins cher mais devient celui qui est plus respectueux de l’environnement ou de l’homme. Pratiquement, cette démarche suppose de pouvoir identifier les produits plus responsables ; c’est à dire de disposer d’une information fiable et compréhensible permettant d’établir la qualité environnementale ou sociale supérieure du produit. Aujourd’hui, une telle information est loin d’être généralisée.
L’étiquetage environnemental et social des produits est de fait un des chantiers du Grenelle de l’environnement. La loi « Grenelle 1 » (n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en oeuvre du Grenelle de l’environnement) pose le principe que « les consommateurs doivent pouvoir disposer d’une information environnementale sincère, objective et complète portant sur les caractéristiques globales du couple produit/emballage » (article 54). Ce dispositif aboutira à terme (objectif affiché : 1er janvier 2011) à la mise en place d’un étiquetage environnemental obligatoire par catégories de produits.
L’Indice Carbone devra indiquer la quantité de gaz à effet de serre émise par un produit lors des 5 étapes clés de son cycle de vie, la production de ses composants, sa fabrication, son transport, son emballage, sa distribution jusqu’au domicile du consommateur. Il sera exprimé en gramme équivalent CO2 pour 100g de produit fini.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site abcvert.fr
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, environnement, consommateurs, consommer autrement, étiquetage, label
vendredi, 05 février 2010
Pour une politique alimentaire durable
La Grande Bretagne publie ses principes officiels pour une politique alimentaire durable.
L’alimentation représente environ 18% des émissions de gaz à effet de serre en Angleterre, les propositions sont de réduire la consommation de viande et de produits laitiers, de réduire la consommation d’aliments et boissons industriels à valeur nutritionnelle faible, trop gras et sucrés, et enfin de réduire les déchets alimentaires, réduire la taille des portions et à réduire la pollution liée au transport des denrées alimentaires.
Parmi les autres recommandations du rapport, on note l’augmentation de la consommation de fruits et légumes de saison non-cultivés sous serre, la consommation de poissons non menacés, la préférence à des produits respectueux de la planète comme les produits bio, le remplacement de l’eau en bouteille par l’eau du robinet, la préférence aux achats de proximité la vigilance sur les huiles de palme et de soja utilisées comme ingrédients.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site mescoursespourlaplanete.com
06:16 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, gaz à effets de serre, consommation, légumes biologiques, développement durable
samedi, 30 janvier 2010
Agrinergie, énergie solaire et cultures locales
En ce mois de janvier, la première centrale solaire a été inaugurée à La Réunion, à Pierrefonds. Cette centrale solaire est aussi une ferme agricole qui permettra chaque année la production simultanée de 80 kg d'huile essentielle de citronelle et d'environ 3200MWh d'électricité verte (consommation annuelle de 3000 personnes).
Depuis plus de trois ans, des agronomes et des ingénieurs spécialisés dans l'énergie ont conçu ce système appelé Agrinergie qui permet d'exploiter l'énergie solaire tout en soutenant des cultures locales appropriées à cette configuration.
Concrètement, il s'agit d'installer une centrale solaire classique en tenant compte de la disposition des panneaux photovoltaïques. En effet, en les surélevant et en les espaçant, on dégage la surface suffisante pour assurer l'exploitation des terres cultivées qui les accueillent. Dans certains cas, les cellules photovoltaïques sont placées sur le toit de véritables serres adaptées à la culture d'espèces particulièrement fragiles. Ainsi, les champs se couvrent de panneaux solaires sans renoncer à leur rôle primaire et la commercialisation de l'électricité permettra de soutenir l'activité agricole biologique développée sur le site.
Actuellement, la moitié de la surface sera consacrée à la production d'huile essentielle de géranium rosat. L'autre partie du terrain sera affectée à la culture de la citronnelle et à la plantations d'essences à usage traditionnel comme le Vétiver, l'Ayapana, l'Aloès ou l'Hélichryse.
Pour en savoir plus on peut consulter le site notre-planete.info
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : energie, énergies renouvelables, solaire, agriculture, agriculture biologique, la réunion, photovoltaïque
mardi, 26 janvier 2010
Des réserves de pollen le long des routes nationales
La lutte contre la régression des pollinisateurs, et notamment des abeilles, représente un enjeu déterminant en termes de biodiversité. En effet, en butinant les fleurs pour en récolter le nectar et le pollen, les abeilles assurent naturellement la pollinisation de nombreuses espèces végétales et permettent ainsi la fécondation nécessaire à la production de fruits et de graines, eux-mêmes essentiels à la survie de très nombreuses espèces animales.
Au printemps 2010, des espèces végétales mellifères vont être semées sur plus de 250 kilomètres d'accotements routiers afin d'offrir aux abeilles de nouvelles ressources florales pour leur alimentation. Cette initiative permettra d'introduire des réserves de pollen et de nectar de bonne qualité tout au long de l'année apicole. Cette réserve est indispensable pour améliorer le bol alimentaire des abeilles et ainsi contribuer au maintien de leurs défenses immunitaires.Des spécialistes de l'apiculture au travers de l'association « réseau biodiversité pour les abeilles », évalueront pendant trois ans l'intensité du butinage, étudieront la composition des pollens et effectueront des analyses du miel. Aux termes de ces trois années, l'objectif est d'étendre ce dispositif aux 12000km du réseau routier national encore entretenu par l'état et de transmettre ces connaissances acquises aux gestionnaires des autres réseaux routiers, sociétés autoroutières et collectivités territoriales.
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : abeilles, pollen, biodiversité, pollinisateur, pollinisation, apiculture
lundi, 25 janvier 2010
Vivre heureux dans les limites écologiques
Le produit intérieur brut (PIB) mesure mal l'état global des sociétés. Il faut élaborer d'autres indicateurs synthétiques crédibles qui prennent en compte le social et l'écologie.
Cela impose de définir les contours d'une nouvelle macroéconomie, capable de stabiliser l'emploi et de répartir la richesse sans passer par la croissance du PIB et, en même temps, de fonder le bien-être et la cohésion sociale sur d'autres bases que l'accumulation de biens matériels qui sous-tend cette croissance.
Le 36ième dossier de LaRevueDurable relaie les passages clefs de la synthèse que Tim Jackson a publiée début 2009 pour la Commission britannique du développement durable, qui ouvre des pistes très convaincantes. Il évoque les bases objectives du bonheur et les politiques publiques favorables à l'épanouissement humain. Il contient également une interview de Nic Marks, concepteur de l'Indice de la planète heureuse et spécialiste mondial du bonheur durable.
Pour lire des extraits du dossier, on peut consulter le site larevuedurable.com
06:03 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, développement durable, économie, croissance
mardi, 19 janvier 2010
La Chine se prépare à l'après pétrole
Un bâtiment solaire, d'une surface totale de 75000m², comportant un centre d'exposition, des infrastructures de recherches scientifiques, des salles de réunions et un hôtel, s'est ouvert à Dezhou, dans la province du Shandong, au nord-est de la Chine. L'architecture du bâtiment a été conçue à partir de la forme d'un cadran solaire. Des technologies respectueuses des contraintes environnementales et du développement durable ont été appliquées tout au long de la construction.
Les éléments du toit et l'isolation des murs permettent d'obtenir des économies d'énergie 30% plus élevées par rapport à la norme nationale. Le bâtiment hébergera le 4ème Congrès Mondial sur les Villes Solaires. La construction de cet édifice avant-gardiste du point de vue des technologies d'énergie solaire et d'économie d'énergies, a mis en oeuvre plusieurs avancées techniques, dont certaines ont déjà été brevetées.
Par ailleurs, la Chine se prépare à l'après pétrole et à l'utilisation d'énergies propres et renouvelables en envisageant de construire une ferme solaire de 30 mégawatts avec un objectif à long terme de 1 giga watt de capacité, qui pourrait faire d'elle le plus grand projet photovoltaïque du monde. Situé à une altitude de 2500m dans la province de Quinghai, le bassin de Qaidam est considéré comme l'un des sites les plus prometteurs pour l'énergie solaire : désertique, il offre un fort ensoleillement et dispose d'un bon raccordement au réseau.
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : écologie, solaire, environnement, photovoltaïque, chine, isolation, énergies renouvelables, énergies
lundi, 18 janvier 2010
Le premier bilan de notre planète
En 170 pages, "Le Monde" propose le premier bilan de notre planète.
Pourquoi la croissance verte n'empêche-t-elle pas le retour du charbon ? Où en est la protection de la biodiversité ?
50 personnalités, scientifiques, économistes, militants, politiques présentent des initiatives concrètes pour bâtir un futur durable.
En cadeau, un CDROM pour présenter 50 cartes animés pour mieux comprendre le développement durable.
06:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : planète, biodiversité, environnement, développement durable
samedi, 16 janvier 2010
L'invité de la Hulotte est le Vautour fauve.
L'invité du numéro 93 de la Hulotte est le Vautour fauve.
Des Vautours qui jouent à faire du « biplan », des parents modèles couvant au bord d'un précipice, le ventre vide, dans le blizzard et dans la neige…
Sans oublier les trois cousins : Fracalos, Vautour-noir et le Père-Blanc, tellement malins qu'ils réussissent à s’attabler sur la même carcasse sans jamais se faire concurrence.
Ce sont des champions du recyclage, éléments indispensables de la biodiversité.
Après avoir refermé le n° 93 de la Hulotte, on verra les vautours différemment.
06:15 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, faune, biodiversité, recyclage
mercredi, 06 janvier 2010
Un voile de croissance compostable
Aujourd'hui, on commercialise un voile de croissance, fabriqué à partir de grains entiers de céréales.
Ce voile de croissance est naturel et 100% compostable et biodégradable. Il produit un effet de serre et favorise la germination et la croissance des plantes en créant un micro climat.
Perméable à l’air et à l’eau, il garantit une aération régulière et facilite l’humidification. En fin d’hiver ou début de printemps, il protège les jeunes plants des gelées de saison, des pluies battantes et de la grêle. C’est également une bonne protection contre les insectes et les oiseaux.
Le voile de croissance perforé est utilisé en pose à plat sur le semis des graines effectué ou sur les cultures. Utilisable sur de nombreuses cultures (poivrons, aubergines, salades, choux, carottes, cornichons, ail, oignons, pois, courgettes, radis, etc).
Son utilisation est écologique et contribue au respect et à l’amélioration de l’environnement.
Pour plus de renseignements, on peut consulter le site fermedesaintemarthe.com
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin, jardiner bio, hiver, écologie, environnement, compost
mardi, 05 janvier 2010
2010 Année internationale de la biodiversité
En vue d’accroître la prise de conscience de chacun sur l’importance de la biodiversité, les Nations Unies ont déclaré l’année 2010 Année internationale de la biodiversité. L’UNESCO organisera plusieurs événements tout au long de 2010, dont le blog se fera l'écho, pour mettre en avant des expériences de réussite dans la lutte durable contre la perte de biodiversité ou pour sa préservation.
Pour débuter cette année de la biodiversité, voici une vidéo de l'émission scientifique « Ca marche comment ? », animée par Nicolas Poussielgue avec la participation d'Hubert Reeves, astrophysicien canadien qui s’est très tôt aperçu de la rareté de la vie dans l’univers, comme il l’a exprimé, entre autres, dans son livre Mal de Terre , paru en 2003 :
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, biodiversité, environnement, sciences, unesco, livre
samedi, 02 janvier 2010
L'expédition Ultima Patagonia 2010 pour observer l'environnement
Avec ses cavernes calcaires, l'archipel chilien de Madre de Dios, situé en Patagonie, représente un atout fondamental pour les scientifiques : véritable enregistreur du changement climatique, il permet entre autres d'étudier les cimetières à baleines et de mesurer l'impact de l'activité humaine sur un site à priori intact. En effet, Madre de Dios est un exemple rare, quasiment unique, d’un site à l’écart des civilisations où le couple Homme/Nature a perduré pendant des millénaires et jusqu’au XXe siècle, dans des conditions qui étaient celles de la Préhistoire. Ces hommes et ces femmes, ce sont les Kawésqar immortalisés par José Emperaire sous le vocable évocateur de «Nomades de la Mer ». Ce peuple n’a jamais connu la révolution néolithique: pas de sédentarisation, pas d’élevage ni de cultures. Grâce à leur fonction refuge, les grottes littorales de Madre de Dios ont conservé leur mémoire: sépultures, amas coquilliers, foyers, peintures rupestres.
Le rectorat de l'académie d'Amiens convie tous les établissements scolaires français à participer au suivi de l'expédition de spéléologie «Ultima Patagonia 2010» qui débutera le 6 janvier 2010 et se déroulera durant les mois de janvier et février. Cette expédition abordera de nombreux domaines : géologie, hydrologie, paléontologie, préhistoire, art rupestre, archéologie, écologie, géographie, climatologie, qui ne manqueront pas d’intéresser les élèves et leurs professeurs.
Un enseignant de Sciences de la vie et de la Terre du collège de Crévecoeur le Grand dans l’Oise, qui est lui-même spéléologue, participe à cette expédition. Il sera en charge du suivi de l’expédition par les scolaires.
Un des objectifs de cette expédition est de commencer à faire de cet archipel en milieu subpolaire austral un observatoire de l’Environnement. Il permettra entre autre d’étudier l’évolution du climat, notamment la variation de la température au cours des siècles et des millénaires. Pour cela, la grotte du Baron, située à proximité de la grotte du Pacifique sera équipée pour déterminer les conditions actuelles de formation des stalagmites, qui jouent le rôle de thermomètre géologique en enregistrant les paléotempératures dans les fines couches de calcite.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site centre-terre.fr/ultima2010/
06:53 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, écoles, écologie, expédition, biodiversité, chili, patagonie, sciences, changement climatique
mardi, 29 décembre 2009
Celle qui plante des arbres
Voici un extrait de l'interview de Wangari Maathai publiée sur le site lepoint.fr
Le film « Nous resterons sur Terre » permet de se rendre compte que les activités des hommes, qu'ils soient dans des pays riches ou dans des nations moins développées, contribuent à dégrader l'environnement de manière dramatique. Chaque individu, où qu'il vive sur la planète, est responsable d'elle. Chacun de ses habitants contribue à détruire l'environnement. Et chacun peut donc décider d'agir pour la préserver.
Le film dresse un tableau sans équivoque : il n'y a qu'à voir comment on se comporte, comment on se nourrit, comment on produit, comment on consomme les ressources de la planète. C'est la course à la démesure. C'est aux gens de décider s'ils veulent soutenir un tel rythme. Mais en en assumant les conséquences ! En étant honnête, on voit très clairement qu'une telle pollution et un tel gaspillage des ressources sont insupportables. Nos ressources sont limitées. Il n'y a pas d'alternative. Seul le développement durable peut nous sortir de cette impasse. Ce choix doit être fait par les individus, par les entreprises et par les gouvernements. Tout le monde a un rôle à jouer.
Il faut s'éduquer pour être persuadé qu'en effet la planète est menacée. Nombreux sont ceux qui pensent encore qu'il y a assez de ressources dans le monde, qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Voilà pourquoi des films comme celui-ci sont extrêmement importants. Beaucoup de gens travaillent dans le monde entier pour tenter de faire passer le message, mais je suis étonnée de voir avec quelle lenteur il se diffuse !
La deuxième chose à faire, c'est de faire des choix. Vous pouvez décider de ne pas manger d'aliments venus de l'autre bout du monde et de soutenir les productions locales : ce choix-là, toutes les maîtresses de maison peuvent le faire. Les enfants peuvent aussi agir : quand ils se brossent les dents, ils peuvent économiser l'eau. Quand ils sont à l'école, ils peuvent écrire des deux côtés de la feuille.
Pour leur part, les populations les plus pauvres sont souvent responsables de la déforestation, car elles sont très dépendantes du bois. Elles détruisent les forêts, les terres agricoles et la biodiversité. Elles génèrent de l'érosion. Bien sûr, il s'agit pour elles de survie. Mais elles détruisent tout de même l'environnement. Elles doivent pourtant comprendre qu'elles sont toujours très dépendantes des matières premières, de leurs terrains pour l'agriculture, des forêts pour le bois de chauffe, des rivières pour l'irrigation de leurs cultures... Et que si elles n'y prennent garde, elles en subiront directement les conséquences. C'est pour cela que j'ai lancé des campagnes comme celle du «milliard d'arbres », pour que ces populations réalisent qu'elles peuvent participer, même en faisant un tout petit quelque chose. Les Africains sont aux avant-postes de la protection de la planète, et ils ne doivent pas attendre que les gouvernements ou les agences d'aide internationale interviennent. Planter un arbre ne nécessite ni argent ni technologie avancée. Certaines actions essentielles et durables peuvent être menées sans grands moyens.
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mercredi, 23 décembre 2009
En montagne, la forêt prévient les catastrophes
Les régions montagneuses des riches pays industrialisés ne sont pas à l’abri des risques et des catastrophes naturelles. La Suisse a mis en place un système de forêts pour protéger les villes, les zones industrielles et les voies de transport contre les avalanches et les glissements de terrain. Ces «boucliers» forestiers soutiennent aussi la biodiversité, préservent la beauté du paysage et offrent des sites de loisirs aux populations locales et aux touristes. Les forêts profitent à la communauté entière, mais il n’est pas rentable de les entretenir pour les propriétaires forestiers. Aussi les administrations fédérales et locales indemnisent les propriétaires pour leurs services. Même si elle comporte des dépenses de fonds publics considérables, cette approche offre une protection à moindre coût par rapport aux solutions à grand renfort d’ouvrages d’ingénierie. De nombreux pays en développement ne sont pas en mesure d’adopter cette approche. Cependant, vu le coût élevé que comportent les glissements de terrain et les inondations, investir dans les forêts de protection peut s’avérer une solution réalisable et rentable pour atténuer les risques dans de nombreuses zones de montagne.
D’autres types de mécanismes de paiements pour services environnementaux (PSE) ou écologiques pourraient jouer un rôle important dans la réduction des risques de catastrophe en montagne. À l’heure actuelle, les quatre principaux marchés de ces mécanismes sont l’atténuation du changement climatique, l’aménagement des bassins versants, la conservation de la biodiversité et l’esthétique des paysages, qui contribuent tous directement à la réduction des risques. La promotion de cette valeur ajoutée permettrait de développer le marché pour les services environnementaux.
06:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : forêt, montagne, biodiversité, environnement, écologie, risques
dimanche, 20 décembre 2009
Le Val d'Oise sous la neige
Ce jeudi 17 décembre, les Valdoisiens se sont réveillés sous la neige, les premiers flocons sont tombés peu avant 8 heures recouvrant rapidement trottoirs et routes d'un épais manteau blanc. En 30 minutes, le Val-d' Oise a été recouvert de neige. Le trafic a rapidement été perturbé.
Ce Vendredi 18 décembre, deuxième jour de neige et par endroits l'épaisseur a dépassé les 10cm. Dès 7 heures, l’autoroute A 15 était recouverte d’un épais manteau blanc et s’est retrouvée rapidement saturée dans les deux sens de circulation. Au fil de la matinée, les poids lourds ont stationné sur la bande d’arrêt d’urgence attendant le passage des saleuses. Sur les routes, moins fréquentées, des centre-ville ou des campagnes, la neige s'est tassée formant un verglas très dangereux.
Les champs se sont couverts d'un manteau de neige épais rendant le travail des maraîchers très difficile. L'arrachage des poireaux est devenu impossible. Les scaroles de plein champ sont gelées et ne peuvent être récoltées.
Voici quelques images des champs qui fournissent les paniers de légumes Bio d'O'papilles :
Heureusement que la récolte de tomates Bio de cet été a permis de préparer de délicieux coulis de tomates et que certains légumes ont été ramassés à temps et stockés à l'abri.
C'est l'hiver... et un Noël sous la neige ce n'est pas si désagréable. Il faut juste s'adapter et dégager les routes...
Bonne semaine, damien
05:27 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : val d'oise, vidéos, hiver, neige, légumes, maraîcher, legumes saisons
mercredi, 16 décembre 2009
L’Abeille, sentinelle de l’environnement
On dénombre environ 25 000 sortes d’abeilles différentes dans le monde, et près d’un millier sur notre seul territoire national. Quatre vingt pour cent d’entre elles sont solitaires et une seule espèce peut produire le miel que nous consommons. C’est l'abeille domestique que nous connaissons.
L’affaiblissement toujours croissant des populations d’abeilles amène à se poser des questions sur l'agriculture de demain, l'environnement et la biodiversité, le lien que l'homme entretient avec la nature. L’abeille est une formidable sentinelle de l’environnement et sa survie est un défi des années à venir.
Pour mieux connaître tous ces enjeux, on peut suivre la conférence de Henri Clément, Président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF), ce jeudi 17 décembre 2009 de 17h30 à 20h00, dans les locaux de Natureparif (84, rue de Grenelle – 75007 Paris). L'entrée est libre dans la limite des places disponibles. Pour plus de renseignements, on peut appeler au 01 75 77 79 04 ou envoyer un mail à l'adresse ophelie.alloitteau@natureparif.fr
05:49 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : abeille, abeilles, apiculture, environnement, écologie, agriculture, conférence, biodiversité
samedi, 12 décembre 2009
La plus grande chaufferie au bois de France
La plus grande chaufferie au bois de France a été inaugurée la semaine dernière à Saint-Ouen-l'Aumône dans le Val d'Oise par la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise. Cette chaufferie d'une capacité de 25 MW, exploitée par Dalkia, filiale de Veolia Environnement et EDF, consommera annuellement 40000 tonnes de bois (recyclage de palettes, criblats de compostage, plaquettes forestières) provenant essentiellement de la région parisienne.
Ce chauffage urbain, avec plus de 44 kilomètres de réseaux desservant 25000 logements et 600 000 m2 d'équipements tertiaires, était jusqu'à maintenant alimenté par l'usine d'incinération d'ordures ménagères et une centrale mixte de charbon et fuel. Selon la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise, la nouvelle installation représentera une baisse de 20% des émissions de CO2 dans l'atmosphère, soit 16.000 tonnes par an. De plus, selon le directeur général adjoint de Veolia Environnement, le traitement des fumées a été extrêmement poussé. La part des énergies renouvelables du réseau de chauffage urbain de l'agglomération de Cergy-Pontoise est ainsi porté à plus de 60% ce qui permettra notamment aux usagers de bénéficier d'une baisse de la TVA à 5,5% sur leur facture d'énergie.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site guidedesdemarches.com
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, énergies renouvelables, bois, co2, val d'oise, chauffage