dimanche, 17 octobre 2010
La construction à ossature bois a de l’avenir
La construction à ossature bois a de l’avenir, une image positive, des qualités environnementales incontestables.
Construction à ossature bois
envoyé par ducotedespros. - Regardez plus de vidéo vie pratique.
La construction à ossature bois est en fort développement. D’après le CNDB qui a tenté de faire le point fin 2005 : « La France est passée de 4500 maisons bois construites par an en 1997, à 6500 en 2002, soit 4,5% de parts de marché. Une enquête Ipsos-Caron (2000) montrait que le marché ne demande qu’à se développer avec un potentiel d’environ 18%, soit 10 à 15 000 maisons en 2010. » Au chapitre des chantiers, les constructions neuves sont en plein essor (54 %), de même que les extensions (34 %) et surélévations (10 %). Près de 97 % des chantiers se situent dans un rayon d’intervention de l’ordre de 50 à 100 km des entreprises. En outre, 75% d’entre eux sont réalisés par des entreprises de moins de dix salariés.
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samedi, 16 octobre 2010
La vedette du lac Baïkal
L'omoul est le poisson vedette du lac Baïkal, c'est l'espèce la plus pêchée. Les pêcheurs du Baïkal ont plusieurs manières de conserver et de préparer les omouls, soit avec de la saumure ou alors en les faisant sécher au vent et au froid. Mais la spécialité la plus appréciée est sans aucun doute l'omoul fumé. Sa chair a une jolie teinte ambrée et une texture fondante qui s'avère délicieuse. Les riverains du lac en raffolent et en mangent à toutes heures autour des petits marchés.
Au milieu des poissons, les pêcheurs decouvrent parfois des débris de mousse à la couleur vert- fluo. Il s'agit là d'une éponge originale appelée "goubi" que l'on rencontre dans les profondeurs du lac. Son existence remonte au tertiaire et cette espèce n'a subsisté sur la planète que dans les eaux du Baïkal. Avec d'autres éléments de la flore endémique du lac ces éponges participent à la filtration des eaux du lac et en assurent leur légendaire pureté. Ses eaux sont aussi profondes que celles d'un océan, elles peuvent atteindre 1600m de profondeur.
Pour en savoir plus sur l'omoul et le lac Baïkal, on peut consulter le site groenland-disko.pagesperso-orange.fr et regarder le documentaire diffusé ce soir à 19h55 sur Arte « Les plongeurs fous du lac Baïkal »
05:51 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pêche, pêcher, mer, eau, océan, russie
vendredi, 15 octobre 2010
La surélévation en ossature bois offre des avantages
Une surélévation d'une habitation induit un changement d'équilibre visuel. Selon l'intention architecturale, on s'inscrit dans la continuité ou, au contraire, en rupture avec l'ouvrage existant. L'élévation bois devient alors un élément mis en valeur par l'apport d'un jeu des toitures, des ouvertures originales, un bardage en bois...
La surélévation en ossature bois offre des avantages : légèreté (le bois est 5 fois moins lourd que le béton), rapidité, propreté (pas d'utilisation d'eau, le chantier est propre et respecte l'environnement végétal et architectural en place), convivialité (la maison peut être habité durant le chantier), esthétisme incomparable du bois.
Il existe plusieurs techniques. Les surélévations construites en poteau poutre se reconnaissent à leurs poutres porteuses. Les assemblages se font bois contre bois, ils sont dits moisés, avec des poutres principales ou secondaires doubles. Entre les poteaux, on peut installer les vitrages. Une ossature serrée et remplie d’isolant en panneaux semi-rigides formera le squelette des murs. La solidité de la construction est garantie par un "voile de contreventement", une succession de panneaux de contreplaqué ou triply, qui cloués à l’ossature vont en interdire toute déformation. Cette technique ne fait appel qu’à des composants simples, facilement transportables et manipulables d’où son succès.
La surélévation en ossature bois nécessite l'obtention d'un permis de construire et si la surface hors oeuvre nette (SHON) du bâtiment après surélévation dépasse les 170 m2 le recours à un architecte est obligatoire.
On peut voir une surélévation en bois sur le site architectes-bordeaux.com
06:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, bâtiment, environnement
jeudi, 14 octobre 2010
BP a abusé des produits dispersants
Philippe Cousteau a plongé au cœur de la marée noire. Je voulais absolument filmer ce que les gens ne pouvaient pas voir parce qu’on ne leur montrait que des images de la catastrophe en surface. Je savais que cela pouvait être dangereux en raison de la toxicité du pétrole, mais j’étais équipé d’un scaphandre professionnel. Je sentais que je devais le faire, notamment en mémoire de mon grand-père et de mon père. S’ils étaient vivants, ils auraient certainement voulu, eux aussi, témoigner de l’impact sous-marin de cette catastrophe.
Une sensation horrible. J’étais entouré par une sorte de nuage toxique, une soupe chimique de couleur rougeâtre où se mélangeaient pétrole et produits dispersants. Il y avait des poissons morts autour de moi. Cela a permis de montrer que les hydrocarbures n’étaient pas concentrés uniquement en surface, mais qu’ils se répandaient aussi en profondeur. BP a abusé des produits dispersants pour masquer la marée noire, «out of sight is out of mind» (ce qui ne se voit pas n’existe pas). Les agences gouvernementales les ont autorisés en espérant que cela ralentirait l’arrivée du pétrole sur les plages.
Pour en savoir plus, on peut relire l'interview dans Le Parisien ou regarder Envoyé Spécial ce jeudi soir.
05:37 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, pétrole, environnement, écologie, énergie, mer, océans
mercredi, 13 octobre 2010
Adios El Nino, Hello La Nina?
Adios El Nino, Hello La Nina?
La Nasa donne l'alerte. Les récentes captures de température des eaux superficielles du Pacifique montrent leur refroidissement dans le centre de l'océan Pacifique. On passe ainsi aux conditions d'installation de La Nina, le contraire du phénomène appelé El Nino. Sur la carte, la couleur bleu indique une température inférieure à la moyenne, les couleurs rouges indiquent la situation inverse.
Avec la Niña, le temps change, c'est un climat plus sec qui s'installe sur l'ouest américain (nord et sud) et des tempêtes tropicales dans l'Atlantique. Au Brésil, incendies, sécheresses, pertes importantes de récoltes... c'est la première liste des conséquences de la forte Niña qui se déroule dans l'océan Pacifique. L'agriculture et l'élevage sont durement touchés. Alors que la récolte de l'an dernier a été bonne, les agriculteurs brésiliens se préparent à une très mauvaise année 2010. Après la canicule russe et la décision de la Russie d'interdire les exportations de blé, ce nouvel épisode risque de relancer la hausse du prix des matières premières agricoles sur les marchés mondiaux.
05:29 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, climat, planète, météo, environnement, agriculture
mardi, 12 octobre 2010
Architecture bioclimatique et protections solaires
La conception architecturale bioclimatique utilise des débord de toit, auvent, casquette, brise-soleil, décrochement de facades, loggia comme protections solaires pour s'abriter l'été et profiter du soleil l'hiver. En été, on désire limiter la pénétration du flux solaire énergétique et ainsi éviter autant que possible les surchauffes et en hiver, on cherche à favoriser les apports d'énergie solaire pour diminuer les consommations de chauffage.
Une paroi verticale Sud est facile à protéger: une saillie d'un plan horizontal placé au dessus de la paroi est suffisante. L'effet d'auvent est donc le plus adéquat pour ombrer une paroi Sud.
A partir de l'angle de 70°, la profondeur requise de l'auvent dépend de la hauteur de la paroi à protéger H, en fonction de la formule: D = H/tg 70°, c'est à dire D = H/2,75
Par exemple, avec H = 2,50m, la profondeur requise D est égale à: D = 2,50/2,75 = 0,90m
Cette valeur est la plus petite permettant de protéger la paroi entière, mais le sol au pied de la paroi n'est pas ombrée, si bien que le rayonnement solaire peut être réfléchi vers la paroi. En conséquence, la profondeur doit être augmentée de manière à ombrer aussi le sol au pied de la paroi.
Pour en savoir plus, on peut consulter la fiche au format pdf, publiée par marseille.archi.fr
06:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bâtiment, architecture, solaire, bioclimatique
samedi, 09 octobre 2010
Le graphène pourrait remplacer le silicium
Cellules photovoltaïques, stockage de l'hydrogène, électronique plus respectueuse de l'environnement : le graphène de carbone dont la découverte a été récompensée ce mardi 5 octobre par le prix Nobel de physique, peut avoir de multiples applications en faveur d'un développement durable.
Dans la microélectronique, le graphène pourrait remplacer le silicium et avoir un impact positif pour la planète. En effet, le silicium possèdent deux inconvénients : il est extrêmement coûteux à produire et polluant. L'utilisation du silicium dans les panneaux photovoltaïques est le principal reproche opposé par les écologistes à cette nouvelle technologie en plein essor.
Le carbone est une matière abondante et bon marché, qui sous la forme de graphène serait en mesure d'absorber une large gamme de fréquences de lumière. Cependant la taille de la feuille de graphène, dont l'épaisseur est de l'ordre du nanomètre (un milliardième de mètre), doit être assez grande pour pouvoir recueillir des photons, mais de trop grandes feuilles se soudent entre elles, bloquant au passage le flux d'électricité. Plusieurs problèmes restent à résoudre.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr
05:54 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : solaire, énergies, énergies renouvelables, pollution, sciences, environnement
vendredi, 08 octobre 2010
Des villes plus vertes
D'ici 2025, plus de la moitié de la population du monde en développement, estimée à 3,5 milliards d'habitants, vivra dans les villes. Pour les décideurs et les urbanistes des pays pauvres, des villes plus vertes pourraient être le moyen de garantir une alimentation sûre et nutritive, des moyens d'existence durables et des communautés en bonne santé.
A mesure que les villes s'étendent, les terres arables disparaissent pour faire place aux logements, à l'industrie et aux infrastructures, et les cultures maraîchères sont reléguées de plus en plus loin dans les zones rurales. Les coûts de transport, conditionnement et réfrigération, le mauvais état des routes de campagne et les fortes pertes dues au transport aggravent la pénurie et renchérissent le prix des fruits et légumes sur les marchés urbains.
En France, avant la première guerre mondiale, la région parisienne possède 1500 jardins ouvriers et à la fin de la seconde guerre mondiale, on en compte plus de 250000. La loi du 26 juillet 1952 retient le terme de jardins familiaux et le cadre légal est défini par le code rural. Les jardins familiaux sont des groupes de parcelles de potagers, gérés par une association loi 1901 et mis à disposition de jardiniers qui peuvent cultiver ces parcelles pour les besoins de leur famille, à l'exclusion de tout usage commercial.
Pour en savoir plus sur les jardins familiaux, on peut consulter le site jardins-familiaux.asso.fr
05:46 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardins, potager, environnement, alimentation
mardi, 05 octobre 2010
Découverte de fossiles âgés de 2,1 milliards d'années
Découverte de fossiles âgés de 2,1 milliards d'années qui bouscule les théories sur l'émergence de la vie.
Jusque-là les paléontologues dataient l'apparition de la vie pluricellulaire à environ -600 millions d'années. En janvier 2008, le géologue Abderrazak El Albani de l'université de Poitiers se rend dans une carrière de grès près de Franceville, au sud-est du Gabon, pour des prospections géologiques et découvre 250 spécimens aux formes variées, mesurant parfois jusqu'à 12 centimètres et ressemblant à des fossiles d'organismes multicellulaires. Selon l'avis d'autres collègues, ces spécimens sont très semblables à ceux d'Ediacara, le gisement australien qui renferme la première faune macroscopique connue datant du précambrien (-600 millions d'années), sauf que l'âge des terrains qui abritent les fossiles est de 2,1 milliards d'années, confirmé par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Après différentes études, les scientifiques pensent que ces organismes gélatineux et riches en eau évoluaient entre 30 et 40 mètres sous la surface dans un environnement de delta fluvial. Des bactéries, qui peuplaient la planète depuis plus d'un milliard d'années déjà, ont alors fossilisé cet écosystème.
Formée il y a 4,5 milliards d'années, la Terre commence à héberger ses premiers hôtes, des cyanobactéries, vers -3,5 milliards d'années. A l'époque, les océans étaient chauds, acides et stérilisés par les rayons ultraviolets, l'atmosphère était dense, très chargée en CO2. Mais les archives géologiques attestent la présence d'un pic transitoire d'oxygène vers -2,5 milliards d'années, comme il y en aura d'autres vers -900 millions d'années avant l'apparition de la faune d'Ediacara puis l'explosion cambrienne de Burgess au Canada et du Groenland. La quantité d'oxygène dans l'atmosphère atteint alors environ 10 % de l'actuelle, était-elle suffisante pour permettre l'apparition des formes de vie découvertes au Gabon. Si oui, ces organismes bousculent les connaissances, dont l'une des plus fondamentales : l'horloge moléculaire qui implique que les mutations génétiques, considérées comme l'un des moteurs réguliers de l'évolution, ont besoin de temps pour s'accomplir. Or, en suivant cette théorie, les organismes complexes ne peuvent pas être antérieurs à -600 millions d'années. Les paléontologues se mettent à la recherche d'autres gisements d'argile datant de -2 milliards d'années, notamment au Brésil, qui, par le jeu de la tectonique des plaques, était collé au Gabon à cette période.
Pour en savoir plus, on peut consulter le stite sciencesetavenir.fr
06:13 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : planète, terre, géologie, écologie
lundi, 04 octobre 2010
40% de combustible en moins
Les fourneaux à bois traditionnels utilisés pour la cuisine sont responsables de décès prématurés par intoxications, en raison des émissions toxiques à l'intérieur des maisons. En incitant les ménages à adopter des combustibles de remplacement, comme l'énergie solaire ou en limitant la quantité de bois et de biomasse utilisé, on peut contribuer à la réduction de la déforestation. Les fourneaux inefficaces sont responsables de près de 25% des émissions de "carbone noir", des particules de suie, qui une fois rejetées dans l'atmosphère participent au réchauffement climatique en absorbant les rayons du soleil et en les convertissant en rayonnement infrarouge. Contenu dans les glaces et les icebergs, il est aussi l'une des causes de la fonte des glaces et du réchauffement climatique. En outre, le "carbone noir" contribue à réduire la quantité de lumière dans les régions les plus polluées du globe.
L'entreprise du Ghana, Toyola Energie, a développé un fourneau à charbon qui consomme en moyenne 40% de combustible en moins que les fourneaux traditionnels. Les poêles Toyola Energie ont évité près de 15 000 tonnes d'émissions de CO2 par an.
Sans les subventions du le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)et l'appui financier de l'African Rural Energy Enterprise Development (AREED), les fourneaux à bois, et plus généralement tous les systèmes domestiques écologiques, seraient trop coûteux pour les populations rurales pauvres, même s'ils permettent des économies de carburant et offrent des avantages multiples pour la santé et l'environnement.
05:40 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, forêt, environnement, co2, réchauffement climatique, solaire
samedi, 02 octobre 2010
Pour transformer le blé en farine
Rouet, turbine, pignon, laveuse, essoreuse, tarare, broyeur, convertisseur, sasseur, blutoir, plansichter, chambre à farine, sont nécessaires pour transformer le blé en farine. Malgré son évolution technique au fil des années, le moulin de Porchères a conservé son air majestueux et reste un des derniers vestiges de la meunerie en Gironde.
A soixante kilomètres de Bordeaux, construit sur l’Isle, affluent de la rivière Dordogne, le «Moulin du Barrage» est une belle construction en pierre de taille, construite entre 1847 et 1850. Il a été exploité jusqu’en 1997. Il y avait 22 moulins sur l’Isle de Périgueux à Libourne. Aujourd’hui plus aucun ne fonctionne et la plupart ont été rasés ou sont à l’abandon.
Seul le moulin du Barrage a été conservé intact avec toutes ses machines. C’est un vestige du patrimoine industriel du XIXième siècle. Il est aujourd'hui menacé et l'association «Vivons avec le moulin» a besoin de 600000 euros pour le racheter à un promoteur et le remettre en activité.
Pour en savoir plus, on peut télécharger le dépliant de l'association
06:20 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : farine, blé, moulin, gironde, bordeaux
vendredi, 01 octobre 2010
Les concentrations d'ozone ont cessé de diminuer
Ces dix dernières années, les concentrations d'ozone ont cessé de diminuer, que ce soit à l'échelle du globe ou dans les régions polaires (Arctique et Antarctique), sans pour autant augmenter. Du fait de l'élimination progressive des substances nocives pour l'ozone en application du Protocole de Montréal, la couche d'ozone, en dehors des régions polaires, devrait revenir à son niveau d'avant 1980 avant le milieu du siècle. La reconstitution de la couche d'ozone pourrait être accélérée par le refroidissement – lié aux gaz à effet de serre – de la haute stratosphère. En revanche, le trou dans la couche d'ozone qui se forme chaque printemps au-dessus de l'Antarctique est un phénomène qui devrait persister beaucoup plus longtemps.
Les conséquences, pour le climat, du trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique sont de plus en plus évidentes : on assiste à d'importants changements concernant la configuration des vents et des températures en surface. Il est confirmé qu'aux latitudes moyennes, le rayonnement ultraviolet parvenant à la surface de la Terre est resté à peu près constant durant la décennie écoulée. En Antarctique, on continue d'observer une forte intensité du rayonnement ultraviolet lorsque le trou saisonnier dans la couche d'ozone est important.
Pour en savoir plus on peut consulter le site notre-planete.info
06:08 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ozone, pollution, gaz à effets de serre, changement climatique, antarctique
jeudi, 30 septembre 2010
Quel risque pour les saumons sauvages ?
Les scientifiques redoutent un phénomène de dominance des espèces transgéniques sur les espèces naturelles mais sans pouvoir apporter apporter des preuves irréfutables.
Pourtant dès 1999, les professeurs William Muir et Richard Howard de la Purdue University aux Etats-Unis ont démontré grâce à des modélisations informatiques et des analyses statistiques que l'immiscion d'OGM dans la faune sauvage entraînait un risque réel et rapide d'extinction d'espèces naturelles.
Ils ont identifié trois scénarios en simulant la présence de 60 poissons transgéniques parmi 60 000 individus: dans un premier scénario ils ont établi que la création d'un poisson plus gros, ayant plus de chances de frayer mais une durée de vie plus courte, pourrait entraîner une extinction de la population sauvage en moins de 40 générations. D'après un deuxième scénario, la modification génétique qui serait à l'origine d'un accroissement de la taille des mâles leur permettrait de trouver davantage de compagnes et de vivre plus longtemps tout en abaissant leur fertilité. Ce scénario entraînerait une extinction de la population sauvage encore plus rapide, en moins de 20 générations seulement.
Le dernier scénario modélisé prend en compte l'invasion d'un gène introduit dans la population naturelle de saumons. Pour Richard Howard, ce risque est encore mal défini : à ce jour, les scientifiques ne savent pas si l'augmentation de la fréquence d'un gène « étranger » parmi une population naturelle posera à long terme un problème ou pas.
Face à l'inconnu, les scientifiques ont appelé au principe de précaution et se sont prononcés aussitôt pour le confinement strict et à long terme de toutes les espèces OGM créées de par le monde.
Voir l'article publié le 4 décembre 1999 dans le magazine newscientist
06:34 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saumon, ogm, environnement, poisson, pêche, écologie
mercredi, 29 septembre 2010
Le saumon transgénique bientôt dans les assiettes américaines ?
La société américaine AquaBounty a créé un saumon de l’Atlantique OGM, doté de deux gènes supplémentaires qui lui permettront de grandir deux fois plus vite qu’un saumon ordinaire. Le poisson « AquAdvantage » recevra un gène de croissance emprunté au saumon Chinook et un gène « anti-gel » emprunté au tacaud, lui permettant de se développer même en eaux froides. La firme AquaBounty prévoit de faire incuber au Canada les œufs génétiquement modifiés, puis les transporter par paquets réfrigérés jusqu’au Panama où les poissons grandiront dans des citernes posées à terre. Au bout de 19 mois, au lieu de 3 ans pour les saumons d’élevages ordinaires, ils seront envoyés aux Etats-Unis pour régaler les gourmets américains. AquaBounty assure ainsi que ses créatures ne risquent pas de s'échapper dans la nature.
Les savants d'AquaBounty travaillent depuis plus de vingt ans sur ce projet, ils avaient créé leur premier saumon transgénique en 1989 et déposé leur demande d’autorisation à la Food and Drug Administration en 1995. La FDA achève ses auditions, informant déjà par communiqué, que sa réponse devrait être positive. La FDA estime qu' «il y a une certitude raisonnable que la consommation de nourriture provenant de cet animal n’est pas préjudiciable à la santé». Mais ces auditions ont montré que beaucoup de scientifiques restent encore sceptiques quant à l’innocuité de cet OGM. «La science ne peut pas prouver que ce saumon génétiquement modifié est bon pour être consommé par les humains sur une longue période de temps» a invoqué devant la FDA Darrell Rogers, représentant l’Alliance for Natural Health. Il en déduit : «C’est mettre en danger inutilement et imprudemment la santé humaine».
Source : washington.blogs.liberation.fr
06:16 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : saumon, poisson, pêche, aquaculture, ogm, alimentation
mardi, 28 septembre 2010
La faculté d'autoriser ou non la culture des OGM
A Bruxelles, les ministres européens de l'Agriculture discutent d'une proposition de la Commission : laisser aux 27 États membres la faculté d'autoriser ou non la culture des OGM sur leur territoire. La France veut une position commune de l'Europe sur cette culture et refuse la renationalisation de ce dossier.
Le Gers, département le plus en vue dans l'opposition aux OGM espère que la France tiendra bon sur cette position pour éviter un dérèglement des marchés. Comment les états non OGM pourraient-ils continuer à les refuser si tous les pays riverains les acceptent ? Le Conseil général du Gers s'apprête à déposer un recours devant la Cour de justice de l'Union européenne pour obtenir l'annulation de l'autorisation de la commercialisation de six nouvelles variétés de maïs OGM, autorisation délivrée par la Commission de Bruxelles le 28 juillet dernier. Les Gersois ont jusqu'au 24 octobre pour ce faire. Ils comptent entraîner d'autres collectivités avec eux. La Région Poitou-Charentes est intéressée par cette démarche, comme la Wallonie et peut-être le Conseil général des Landes.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article de SudOuest
05:37 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gers, ogm, maïs, agriculture
lundi, 27 septembre 2010
La loutre : véritable baromètre de la qualité des eaux
La survie de la loutre est étroitement liée à la qualité des eaux. Cet animal est absent de tous les cours d'eau pollués. Il reste peu de territoires intacts où la loutre peut s'installer.
La loutre était jadis considérée comme un animal nuisible et sa destruction autorisée et encouragée. En effet, c'est le superprédateur des milieux aquatiques. Elle se trouve tout en haut de la chaîne alimentaire, et donc peut consommer la quasi-totalité des proies qui vivent dans les rivières, les étangs et leurs abords. La loutre s'attaque en priorité aux espèces les plus abondantes et les plus faciles à prendre. A partir de 1972 sa chasse et sa destruction sont interdites par la loi. Aujourd'hui, à peine 3000 individus peuplent les rivières et fleuves, , ruisseaux, tourbières, lacs et étangs, marais intérieurs et littoraux, et enfin côtes marines. La qualité de l'habitat de la loutre est déterminée par une nourriture variée et par la présence d'un grand nombre d'abris au bord de l'eau.
Depuis que le piégeage est interdit, la principale cause de disparition de la loutre est la détérioration de son milieu de vie et la raréfaction des zones humides du fait de l'intensification agricole et des grands aménagements. Les rivières ont également subi de très importants dommages, avec le recalibrage des rives , la construction de barrages et de microcentrales.. A Serre la Farre, le projet de barrage sur la Loire a été abandonné. On a évité un désastre écologique et conservé un des derniers territoires des loutres en France.
En 2010, on peut affirmer que la loutre colonise certains territoires comme le bassin versant de la Loire. Pour faciliter ce repeuplement, des passages à loutres ont été mis en place sous les grands axes routiers, en particulier sous l'autoroute A89 entre Clermont-Ferrand et Bordeaux.
Pour en savoir plus on peut consulter le site larousse.fr
On peut aussi lire un article du monde "Naguère menacée de disparition la loutre repeuple les rivieres"
06:12 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, eau, rivière, écologie, environnement
samedi, 25 septembre 2010
Le jardin des lumières, un lieu privilégié
A Bordeaux, le jardin des lumières se situe de part et d'autre du miroir d'eau de la place de la Bourse, le long des quais. Il épouse la courbe de la Garonne en forme de croissant de lune.
Ce n'est pas une zone verte ordinaire dans sa conception aussi bien que dans la diversité des plantes. Il est composé de 33000 plantes réparties sur 223 plates bandes dessinées en parallèle à la Garonne, 19000 plantes annuelles à massifs appartenant à 40 variétés différentes ainsi que 10000 vivaces et graminées représentant 116 espèces et variétés. On peut voir 40 espèces et variétés d'arbres différentes pour un total de 4000 arbustes taillés sur la longueur de l'aménagement.
Pour économiser l'eau, la technique du paillage est largement utilisée. Aujourd'hui, le jardin des lumières est devenu un lieu privilégié où les Bordelais aiment se retrouver.
Pour découvrir ce jardin, on peut consulter le site 33-bordeaux.com
05:45 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, bordeaux, plantes, biodiversité, paillage
vendredi, 24 septembre 2010
Quels défis pour l'avenir ?
Prochain rendez-vous pour la 19éme édition de la Fête de la Science du 21 au 24 octobre 2010
Cette année le thème est : Biodiversité, biotechnologie et bioéthique, quels défis pour l'avenir ?
Qu'elle soit naturelle, biodiversité sauvage, ou bien gérée par l'homme, biodiversité domestique, urbaine, agricole... ces quatre jours de fête permettront d'explorer le monde du vivant, sa diversité, sa variabilité, la dynamique des interactions entre les organismes dans les écosystèmes terrestres, aériens, aquatiques... ainsi que les complexes écologiques dont ils font partie.
Pour connaître toutes les manifestations de sa région, on peut consulter le site fetedelascience.education.gouv.fr
06:12 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, planète, biodiversité, écosystème
jeudi, 23 septembre 2010
Le bois est résistant au feu
La propagation du feu dans les maisons en bois est moins dangereuse que dans les maisons en béton.
Le bois a une faible conductivité thermique, il transmet la chaleur 12 fois moins vite que le béton et offre une bonne résistance au feu. En effet lors d'un incendie, une couche carbonisée se forme à la périphérie d'une poutre en bois et l'isole huit fois plus efficacement. La combustion est ainsi freinée, permettant aux pièces de bois de conserver leurs propriétés mécaniques encore quelques instants si importants durant le travail des pompiers. Ils sont autorisés à intervenir plus longtemps dans un bâtiment à charpente en bois que dans une maison dont la structure est en béton.
La résistance du bois au feu peut être renforcée écologiquement par une couche de plâtre incombustible qui dégage de la vapeur d'eau retardant l'effet de la chaleur.
05:42 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, bâtiment
mardi, 21 septembre 2010
La barrière antitermites plus efficace qu'un insecticide
Les termites sont des organismes apparus il y a des millions d’années, les plus anciennes espèces ont coexisté avec les dinosaures. Les termites, aussi appelés fourmis blanches, sont des insectes sociaux, organisés en castes. La reine peut vivre plus de 25 ans, les termites soldats protègent les autres membres de la colonie contre les agresseurs extérieurs, tels que les fourmis, les termites ouvriers entretiennent le nid et les galeries tunnels, prospectent à la recherche de nourriture, dégradent et prédigèrent le bois, les reproducteurs développent des ailes pour s'envoler et donner naissance à de nouvelles colonies.
Les termites consomment la cellulose, présente dans les végétaux mais ils peuvent aussi attaquer les moquettes, tapis, le plastique et les câbles électriques. Les termites préfèrent fréquenter les zones confinées des habitations, les combles, les sous-sols, les fonds de placards, les dessous de baignoires.
La loi de 1999 et les décrets de 2006 imposent des mesures pour le bâti neuf construit en zone termites. Il faut prévoir un traitement insecticide sur tous les bois de structure ou prévoir une barrière antitermites. Les termites se faufilent dans des espaces très étroits.
Termimesh est une barrière physique anti-termites, dont le concept repose sur la protection des points d’entrée des termites dans les constructions par l’utilisation d’une maille d’acier inoxydable extrêmement fine. La Barrière Physique anti-termites Termimesh bénéficie d'un avis technique et est considérée par de très nombreux professionnels comme la meilleure protection contre les termites.
Pour découvrir la barrière antitermites, on peut consulter le site termimesh.eu
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : termites, bois, foret, bâtiment, insecticide