samedi, 08 janvier 2011
Le bois du robinier est robuste et durable
Le Robinier est un arbre qui détient son nom du botaniste de Henri IV, Jean Robin, qui le plante à Paris, place Dauphine, en 1600. Son fils le transplante au jardin des Plantes en 1632 et les plus vieux y sont toujours. Un robinier peut vivre plus de 300 ans.
Le robinier possède des racines qui fixent l'azote atmosphérique, il s'accommode de sols pauvres. C'est un arbre qui résiste très bien à la pollution, il supporte le froid jusqu'à -23°.
Son tronc est fourchu. L'écorce est de couleur gris à gris foncé-brun, rugueuse et crevassée. Les feuilles du Robinier présentent des stipules à la base du pétiole, qui se transforment en épines. Le bois est dur et orange. Le Robinier se propage à l'aide de ses stolons. On l'utilise pour fixer les terrains menacés d'affaissement et reboiser les sols stériles. Son bois est robuste et durable, on l'utilise pour fabriquer des piquets de vigne. Ses feuilles fraîches fournissent un fourrage intéressant durant les années de sécheresse. Ses fleurs blanches sont riches en nectar et peuvent être consommées en beignets ou en sirop.
En choisissant le robinier pour réaliser sa terrasse, on peut concilier progrès économique et social sans mettre en péril l’équilibre de la planète. Selon le WWF, la France est le 3ème importateur de bois exotiques dont 40 % sont issues de coupes illégales. Quand il est disponible, ce bois local aux caractéristiques similaires à celles du teck est à privilégier.
Pour en savoir plus sur le robinier, on peut consulter le site lesarbres.fr/robinier
06:17 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : robinier, botanique, développement durable, arbres, forêt, jardin, bâtiment
jeudi, 06 janvier 2011
Itinéraire des botanistes dans les Pyrénées
Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse est un naturaliste né en 1744 à Toulouse. Suffisamment fortuné, il peut se consacrer à sa passion, l’histoire naturelle. Il passe son temps à voyager et étudier. Il fait paraître en 1781 dans les Mémoires de l'Académie de Toulouse diverses communications sur la faune, la flore et les minéraux des Pyrénées. Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse est correspondant de l’Académie des sciences. En 1811, il devient professeur à la faculté des sciences de Toulouse. Très tôt il avait projeté de faire paraître une flore des Pyrénées, mais c’est une version abrégée qu'il publie en 1813 sous le titre Histoire abrégée des plantes des Pyrénées et Itinéraire des botanistes dans ces montagnes. On peut consulter ce livre numérisé sur books.google.fr
Aujourd’hui, une part importante de la bibliothèque de Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse est consultable dans les bibliothèques de Toulouse. Son herbier constitué de 36 coffrets et représentant la flore des Pyrénées est conservé au Muséum de Toulouse. Comme de nombreux herbiers anciens, il contient des plantes rares menacées, voire disparues. De plus, l’étude moléculaire des pollens permet d’étudier les climats anciens. Ces herbiers doivent cependant être conservés dans des conditions très strictes de température et d’humidité pour les protéger des insectes et des moisissures. La numérisation permet de les consulter à distance et de les rendre accessibles à tous.
Aujourd’hui, on continue à constituer des herbiers, en limitant les prélèvements et en utilisant de préférence la photographie.
Realisation d'un herbier
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05:52 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : herbier, pyrénées, botanique, livre, sciences, flore
mercredi, 05 janvier 2011
Même la pluie pourrait devenir une marchandise
Sortie ce mercredi 5 janvier du film "Même la pluie" Réalisé par Iciar Bollain, avec Gael Garcia Bernal, Luis Tosar, Carlos Aduviri...
Sebastian, jeune réalisateur passionné et son producteur arrivent dans le décor somptueux des montagnes boliviennes pour entamer le tournage d'un film. Les budgets de production sont serrés et Costa, le producteur, se félicite de pouvoir employer des comédiens et des figurants locaux à moindre coût. Mais bientôt le tournage est interrompu par la révolte menée par l'un des principaux figurants contre le pouvoir en place qui souhaite privatiser l'accès à l'eau courante. Costa et Sebastian se trouvent malgré eux emportés dans cette lutte pour la survie d'un peuple démuni. Ils devront choisir entre soutenir la cause de la population et la poursuite de leur propre entreprise sur laquelle ils ont tout misé. Ce combat pour la justice va bouleverser leur existence.
On peut aussi visualiser l'interview de Icíar Bollaín, la réalisatrice du film :
Pour en savoir plus, on peut consulter le site allocine.fr
05:44 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eau, eau potable, film, vidéo, amérique du sud, bolivie
mardi, 04 janvier 2011
Le calme profond du soleil est inhabituel
Lancé le 11 février 2010 depuis la Floride, SDO (Solar Dynamics Observatory), a été placé sur une orbite géostationnaire qui lui permet d'observer le Soleil de façon quasi-interrompue tout en pouvant communiquer rapidement avec les laboratoires d'héliophysique sur Terre. Au cours d'une éruption solaire la matière est chauffée jusqu'à plus d'un million de degrés et se détache nettement du reste de la surface solaire de température moyenne de 5600°C. Ces éruptions solaires, encore mal comprises, seraient liées à des instabilités du champ magnétique qui, en changeant de polarité, compresserait brutalement le plasma.
Observées en lumière visible, les zones où le champ magnétique est le plus intense apparaissent paradoxalement comme plus froides, ce sont les tâches noires. La remontée de matière plus chaude venant du cœur du Soleil y est bloquée par des actions magnétiques que SDO doit permettre de mieux comprendre. L'observation de ces zones en lumière ultraviolette donne l'image d'une région très active, où le plasma très chaud s'enroule autour des lignes du champ magnétique.
Impliquant des interactions entre des régions du Soleil vastes comme plusieurs centaines de fois la Terre, les éjections projettent plusieurs milliards de tonnes de matière ionisée dans le milieu interstellaire. Lorsque cette matière atteint la Terre après un voyage de deux ou trois jours, elle perturbe le champ terrestre et la couche supérieure de l'atmosphère, l'ionosphère.
Après une période de calme en 2008/2009, le Soleil devrait atteindre le maximum d'activité sur son cycle de 11 ans en 2012/2013. Mais le physicien solaire David Hathaway de la NASA affirme que c'est le soleil le plus calme depuis un siècle. Depuis le réchauffement climatique commencé dans les années 1950, l'activité solaire a été généralement élevée. Cinq des dix plus intenses cycles solaires enregistrés ont eu lieu au cours des 50 dernières années. Le calme profond actuel est devenu inhabituel.
En 2008, on a compté 265 jours sans une tâche solaire et en 2009, la tendance s'est poursuivie, avec 261 jours sans tâches. Seulement durant les années 1878, 1901 et 1913 on avait compté plus de jours sans tâche. En 2010, contrairement aux prévisions, le soleil continue à rester dans cette période calme alors que son activité devrait monter en puissance vers un prochain maximum prévu pour 2013.
Pour voir le diaporama en entier, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr
05:33 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : soleil, planète, terre, solaire, sciences, astronomie
vendredi, 31 décembre 2010
L'extraordinaire richesse des mers et des océans
2010 a été l'année de la biodiversité, l'occasion de mieux connaître les enjeux de la préservation de l'environnement.
Le pavillon biodiversité du parc Océanopolis de Brest offre une plongée au cœur d’une fantastique traversée sous-marine à la rencontre des mers chaudes et colorées comme des abysses glacés les plus sombres. La vie est présente partout dans les océans. Des coraux fragiles d’Indonésie au picoplancton des déserts océaniques ou encore aux espèces des mers Australes, chacun a ses spécificités, ses secrets et un rôle.
Cette extraordinaire richesse des mers et des océans offre nourriture, médicaments et envies d’évasion et joue un rôle primordial dans les grands équilibres de la planète. Soyons vigilants, c’est notre survie qui en dépend.
Près de 70 % des médicaments sont à base de molécules issues de bactéries, de plantes ou d’animaux. Les organismes marins fournissent à eux seuls 5 000 de ces molécules. La chimio-diversité marine est encore sous-estimée : seulement 1 % des espèces connues a été étudié dans ce but.
Océanopolis
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Pour découvrir le parc Océanopolis, visiter le site oceanopolis.com
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, océan, biodiversité, molécules, planète, environnement
mercredi, 29 décembre 2010
Créer un centre de formation en biodynamie
Le Pays de Sault : un pays de montagnes et de contrastes, chargé d'histoire
Le Pays de Sault est un site naturel classé, haut lieu de légendes et d'histoires pendant la période tourmentée de l'Inquisition. Le Haut Plateau est une terre de contrastes, relief karstique avec lapiaz, dolines, terrasses, témoins du dur labeur de ses habitants qui ont désempierré patiemment la terre pour y faire pousser des lentilles.
Terre de liens a fait 3 acquisitions à Galinagues en Languedoc-Roussillon sur le plateau de Sault à 1000 m d’altitude. 7 ha de terres dans un premier temps, 24 ha avec un bâtiment d’élevage de 600 m², une fromagerie pour créer un centre de formation en biodynamie et en agroécologie ; élevage bovin, ovin et caprin, traction animale, maraîchage, plantes aromatiques, arboriculture, petits fruits, transformation fromagère, végétale et pain.
Pour mieux connaître ce projet, on peut contacter l’association Le chant du pissenlit, 04 68 20 90 82 ou par mail lechantdupissenlit@orange.fr
Pour connaître les autres projets de Terre de liens, on peut consulter le site terredeliens.org
05:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agriculture bio, agriculture, biodynamie, paysan, écologie
lundi, 27 décembre 2010
Relever le défi de l’aménagement forestier durable
FORESTIA, le jeu de simulation et de stratégie où on aménage sa forêt.
On expérimente les défis inhérents à l’aménagement forestier durable. Le jeu offre une forêt virtuelle qu’il faut gérer économiquement, en protégeant la biodiversité et en tenant compte des besoins de ses multiples usagers : chasseurs, pêcheurs, randonneurs…
Relever le formidable défi de l’aménagement forestier durable, en réalisant des inventaires forestiers, en approvisionnant des usines, en luttant contre les incendies, en reboisant la forêt, en effectuant des coupes de jardinage, en protégeant une section de forêt qui renferme un écosystème exceptionnel. Comment atteindre l’équilibre social, économique et environnemental ?
05:36 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, foret, développement durable, écosystème, biodiversité, jeu
samedi, 18 décembre 2010
Cittàslow est avant tout une philosophie
Segonzac, en Charente, recèle des richesses bien réelles, en phase avec le slogan du mouvement Slow Food : «bon, propre et juste».
En effet, le mouvement Slow Food ne se résume pas à la dimension épicurienne du bien manger. Il y a aussi une dimension plus large, liée à la gestion de la cité : qualité de l’environnement, qualité de vie, respect des paysages… C’est le mouvement Città Slow qui, à travers le monde, reconnaît les villes « où il fait bon vivre ». Segonzac est la première cité française à avoir reçu le label « Città Slow ».
Cittàslow est avant tout une philosophie
A l’heure où les décisions se prennent le plus souvent au niveau national, ou encore européen ou international, il est plus qu’important d’agir localement. Cittaslow est une démarche qualité intéressante pour la commune et ses citoyens, dans la mesure où l’adhésion au réseau »Cittàslow » implique des améliorations concrètes de la qualité de vie des habitants, dont voici quelques exemples :
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Environnement : plan de réduction des pesticides ; encouragement au tri des déchets, compostage et recyclage, préservation de la ressource eau…
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Infrastructures : développement de zones de verdure telles le petit parc, avec un accès garanti aux handicapés ; développement des structures sportives, horaires municipaux cohérents ; développement des pistes cyclables.
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Urbanisme : développement de constructions respectueuses de l’environnement (basse consommation, constructions bois, panneaux photovoltaïques, chaufferies bois, stations d’épuration sur roseaux…)
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Mise en valeur des produits locaux,hospitalité, sensibilisation (éducation au goût et au jardinage dans les écoles ; promotion des activités de loisir pour les familles, des activités de solidarité, développement des circuits courts).
Pour en savoir plus sur le label « Città Slow »
06:09 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, slow food, cittaslow, développement durable, paysages
jeudi, 16 décembre 2010
Le vélo électrique solaire reste un vélo
Traverser l’Eurasie, de la France au Japon, en solitaire et en expérimentant les dernières technologies en matière de déplacement, voilà l’idée originale de Florian Bailly pour un périple d’un genre nouveau, s’étalant sur près de 13.000 km par delà une douzaine de pays et deux continents. Le Japon, extrémité du continent asiatique, le pays du soleil levant comme objectif à atteindre en 100 étapes à vélo de février à octobre 2010.
Le vélo électrique solaire reste un vélo. La batterie électrique, rechargée par le panneau photovoltaïque, apporte une assistance, permettant d’aller plus vite pour une même puissance donnée dans le pédalage.
Pour en savoir plus, on peut consulter le blog de Florian Bailly
Sur la Route du Soleil Levant / FILM
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05:57 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : solaire, énergies renouvelables, vélo, asie, sport, vidéos
mercredi, 15 décembre 2010
Les cristaux de glace comme des fleurs de neige
La neige se forme à partir de fins cristaux de glace sans passer par le stade des gouttelettes de pluie. Les cristaux de glace de forme hexagonale s'agglutinent pour former des flocons de taille variable.
Les flocons de neige ont souvent la forme d'étoile à six branches mais il n'existe pas deux flocons rigoureusement identiques.
Né en février 1865 aux Etats Unis, Wilson A. Bentley s'intéresse dès son adolescence aux cristaux de neige. Il essaye de dessiner ce qu'il voit avec un vieux microscope offert par sa mère pour ses quinze ans. Mais les cristaux de neige fondent sans pouvoir être dessinés. Il décide donc de munir son microscope d'une chambre photographique et obtient sa première photographie de flocons en 1885.
Durant 40 hivers, Bentley réalise plus de 5300 clichés. Il décrit les flocons de neige comme de « petits miracles de beauté » et les cristaux de glace comme des « fleurs de neige ». Malgré ces descriptions poétiques, Bentley a un œil objectif sur son travail. Il rédige un ouvrage comprenant 3000 photos en noir et blanc de flocons de neige. L'œuvre de Bentley est ainsi à la jonction entre les sciences et l'art. Par contre, en retouchant ses photos pour les rendre plus séduisantes, son ouvrage a perdu une partie de sa valeur scientifique.
05:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : neige, art, photographie, ski, montagne, sciences
mardi, 14 décembre 2010
Engagements pas assez contraignants
La 16ième Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tenait à Cancun au Mexique, a été clôturée ce samedi 11 décembre 2010 sans accord véritablement contraignant pour la limitation des émissions des gaz à effet de serre mais le texte final prévoit notamment la création d'un Fonds vert pour soutenir les pays en développement. Après ce succès très partiel, beaucoup d'espoirs reposent maintenant sur la COP 17 qui se tiendra à Durban, en Afrique du Sud, dans un an, du 28 novembre au 9 décembre 2011.
Après Copenhague, les négociations ne pouvaient pas connaître un échec aussi retentissant à Cancun. Dans le texte final, on observe des avancées même si elles semblent trop modestes par rapport aux enjeux. Les actions et objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont reconnus et suivis dans le cadre du processus multilatéral. Les acteurs du Protocole de Kyoto s’engagent à poursuivre leurs efforts pour trouver un nouvel accord. 100 milliards de dollars seront mobilisés pour combattre le réchauffement, un Fonds vert sera créé pour le climat, la lutte contre la déforestation est réaffirmée et les transferts de technologies propres Nord-Sud se poursuivront. L'accord a cependant échoué sur le point essentiel : des réductions fortes et contraignantes d'émissions de CO2 pour les pays développés. En l'état, l’ensemble des mesures ne suffira pas à stopper l’emballement de la machine climatique. Depuis 1990, les émissions de CO2 ont augmenté de 37 %, et les températures pourraient encore grimper de 4 à 6 °C d’ici à la fin du siècle.
L'accord final est téléchargeable sur le site mediaterre.org
05:13 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : onu, changements climatiques, gaz à effets de serre, co2, climat, foret
lundi, 13 décembre 2010
Carton, sel fin, soupe ou tôle
Les qualificatifs pour nommer les différents types de neige sont nombreux. Ces nuances sont utilisées par les météorologues, les pisteurs des stations de ski, les techniciens de l'Equipement. On parle de neige molle, mi-dure, dure ou croûteuse, mais aussi de neige collante, humide, mouillée, poudreuse, pailletée ou ventée et enfin de neige carton, sel fin, soupe ou tôle...
Dans la langue des Inuits, il existe un grand nombre de mots pour désigner les différentes sortes de neige. Même la neige qui tombe « quanik » ne porte pas le même nom que la neige au sol « aputi ». La neige fraîchement tombée porte un autre nom « quanittag », celle tombante humide « masak », molle au sol « maujaq », fine couche de neige poudreuse « mingulik », légèrement déplacée par le vent « natiruvaaq », en congère « aqilluqaaq »...
On peut télécharger le livre de D.Collis Artic Languages sur le site unesdoc.unesco.org
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : neige, montagne, ski, météo, inuits
samedi, 11 décembre 2010
Y aura-t-il de la neige à Noël ?
Un Noël blanc a une dimension inégalable. Le traîneau du Père Noël sans la neige, c’est quand même moins poétique.
Les météorologues avait prédit un hiver précoce cette année. L'épisode neigeux de ces jours-ci en atteste. Le ciel se charge depuis plusieurs jours et les températures se maintiennent aux alentours de zéro. La neige sans le gel, on peut l'apprécier. Les enfants participent aux traditionnelles batailles de boules de neige.
Mais dès que les routes se couvrent de verglas les soucis prennent le pas sur le plaisir des paysages enneigés. Nous venons de vivre une période froide et neigeuse qui a commencé le 26 novembre et les modèles de prévisions laissent présager le retour de conditions rigoureuses, froides et probablement un peu neigeuses à partir du 14 décembre.
Si cette nouvelle vague de froid se confirme et a une durée de vie d’environ 10 jours, Noël se retrouverait sous la neige… Mais actuellement, l'atmosphère est difficilement prévisible à cause des batailles de masses d'air, chaudes et froides, au-dessus de la France et les statistiques sont défavorables.
05:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : neige, météo, photo, hiver, noel
jeudi, 09 décembre 2010
Je dej’, je donne
Depuis 2009, Jean-Pierre Coffe soutient l’initiative de collecte de titres-restaurant initiée par Action contre la Faim « Je dej’, je donne ». Offrir un titre restaurant devient ainsi un geste important de solidarité accessible au plus grand nombre de salariés.
Jean-Pierre Coffe s’est rendu pendant une semaine au Burkina Faso pour découvrir les programmes mis en place par l’association. La région de la Gnagna au nord-ouest du pays a été frappée par de violentes inondations le 24 juillet 2010.
Action contre la Faim a mis en place des programmes de « cash for work » (argent contre travail), pour donner aux habitants les moyens de retrouver leur autonomie. En échange de la réhabilitation de périmètres irrigués, ACF apporte un soutien financier aux habitants qui, pour la seconde année consécutive, ont perdu leurs maisons et leurs moyens de subsistance.
Jean-Pierre Coffe a participé à des cours de cuisine où on explique aux mères l’importance d’une alimentation équilibrée pour lutter contre la malnutrition, en préparant des repas équilibrés à partir des produits locaux.
05:29 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, faim, développement, alimenta
mercredi, 08 décembre 2010
Les expériences de terrain ont un pouvoir subversif
«Les expériences de terrain ont un pouvoir subversif que n'ont ni les évaluations rétrospectives, ni les expériences de laboratoire. Ceci est à mon sens leur force principale, au-delà même de la force de l'identification, et une opportunité de faire avancer à la fois la science et la lutte contre la pauvreté». (Esther Duflo, Leçon inaugurale au Collège de France «Expérience, science et lutte contre la pauvreté», 8/01/2009)
Investie dans la recherche expérimentale en microéconomie, Esther Duflo avec Abhijit Banerjee et ses collaborateurs ont développé au MIT une méthode rigoureuse et objective d'évaluation des stratégies d'action publique ou de développement afin de déterminer quelles aides sont réellement efficaces, ce qui marche et ce qui ne marche pas.
La méthode d'«évaluation aléatoire» consiste à réaliser des expériences de terrain sur différents groupes en introduisant le hasard. Pour évaluer une action publique, un programme social, on compare les résultats d'un «groupe traité» pris au hasard (une région, un village, une école... qui a bénéficié de cette action) à ceux d'un «groupe témoin» (un autre qui n'en a pas bénéficié).
Voici une des évaluations aléatoires qui a été menée : augmenter le nombre de livres scolaires par enfant (1 pour 2 au lieu de 1 pour 4) est-il l'aide la plus efficace pour améliorer le niveau scolaire ?
Après plusieurs expériences menées en Inde et au Kenya, le nombre de livres par enfant n'est pas le facteur décisif de la performance scolaire, il s'avère plus efficace de distribuer gratuitement un médicament contre les vers intestinaux qui sont une des causes de l'absentéisme. Immuniser les enfants a un impact immédiat sur les résultats scolaires. Si une ONG n'a qu'une somme limitée à dépenser, il vaut mieux qu'elle le consacre à l'achat de ces traitements.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié par Esther Duflo et Abhijit Banerjee, intitulé : L’approche expérimentale en économie du développement et relire l'article publié dans le magazine "Sciences Humaines" de juillet 2009 et intitulé : expérimentations sous les tropiques
05:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, expériences, sciences, éducation, santé
samedi, 04 décembre 2010
Les puits de CO2 sont vulnérables
A l'occasion de la conférence de Cancun, pour mieux comprendre les enjeux des négociations en cours, on peut relire le rapport de synthèse édité par l'université de Copenhague à la suite du sommet de décembre 2009. Il est disponible dans son intégralité sur le site climatecongress.ku.dk
Le cycle carbonique mondial est en grand déséquilibre à cause de l'introduction de CO2 dans l'atmosphère provenant de la combustion de carburants fossiles et des changements d'utilisation du sol. Les carburants fossiles représentent à présent 85 % des émissions totales, et le changement d'utilisation du sol 15 %. Les émissions totales se sont accrues exponentiellement d'environ 2 % par an depuis 1800. Cependant, les émissions de carburant fossile se sont accélérées depuis 2000 pour croître d'environ 3,4 % par an, un taux de croissance qui atteint les valeurs maximales envisagées par les scénarios du GIEC.
Sans les puits de CO2, qui éliminent et stockent le CO2 de l'atmosphère, les émissions d’origine humaine depuis 1800 auraient causé une augmentation de 280 ppm (parts par million) à presque 500 ppm, alors que l'accumulation actuelle est de seulement 385 ppm. Cependant, ces puits de CO2 sont vulnérables aux changements climatiques et d'utilisation du sol : ils sont fortement susceptibles de s'affaiblir à l'avenir en raison de plusieurs effets, notamment l'acidification des océans, les changements de circulation océanique, et les restrictions en eau, température et nutriments sur l'absorption du sol en CO2. De plus, les réserves de carbone précédemment inertes comme les tourbières tropicales, vulnérables au débroussaillement et au drainage, et le permafrost arctique, vulnérable au réchauffement, peuvent à l'avenir être rejetées dans l'atmosphère sous forme de CO2 ou de méthane.
05:27 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, écologie, co2, réchauffement climatique, méthane, permafrost
mercredi, 01 décembre 2010
Pouvons-nous miser sur le plancton ?
Pouvons-nous miser sur le plancton pour lutter contre le réchauffement climatique ?
Une part importante du CO2 produit par les activités humaines se dissout dans l'océan en acidifiant les eaux de surface et les organismes comme les coquillages et les planctons rencontrent alors des difficultés pour former leurs exosquelettes de calcaire.
En effet, il existe deux mécanismes, la pompe physique et la pompe biologique, qui font de l’océan le principal puits de carbone de la planète. La pompe physique repose sur les mouvements des masses d’eau dans l’océan, tandis que la pompe biologique provient de la vie des microorganismes, qui fixent et entraînent une partie du carbone vers les profondeurs quand ils meurent. Selon Jean Pierre Gattuso, chercheur de l'université Paris VI, il est difficile d'évaluer, sur la durée, la capacité de ces organismes à s'adapter au phénomène d'acidifiaction des océans. Aussi l'ampleur des effets de cette acidification sur la biologie marine est l'occasion de nombreuses controverses dans le monde scientifique. Au début des années 2000, ce domaine de recherche était encore très marginal et le dernier rapport des experts du GIEC n'a pas rendu compte des travaux les plus récents. Les négociations de la conférence de Cancun doivent se fonder sur les nouvelles données plus alarmantes.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site plancton-du-monde.org
06:01 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, pollution, co2, plancton, acidité, réchauffement climatique, sciences
mardi, 30 novembre 2010
Science, cinéma et imaginaire à l’honneur
Cinémascience, un festival organisé par le CNRS, met la science, le cinéma et l’imaginaire à l’honneur, à Bordeaux en Aquitaine, du mardi 30 novembre au dimanche 5 décembre 2010.
L’originalité de ce festival international de films, unique en Europe, est de s’appuyer sur le cinéma comme vecteur de vulgarisation scientifique. La plupart des scénarios de longs-métrages possèdent une trame scientifique. L’idée est de créer un événement pour susciter l’intérêt de tous pour la science.
Cinémascience, c’est une quarantaine de films internationaux projetés en version originale et chaque projection est suivie d’une discussion entre le public, des membres de l’équipe du film (réalisateur, acteur, scénariste, producteur,...) et des acteurs de la recherche (chercheurs, ingénieurs ou techniciens).
A la librairie Mollat, mardi 30 novembre, à 18h : table ronde sur le sujet " Comment diffuser la culture scientifique ? " avec Catherine Bréchignac, marraine du festival et auteure de N’ayons pas peur de la science (CNRS Éditions), Jean-Jacques Beineix, parrain du festival, réalisateur et producteur et Bernard Alaux, directeur de Cap Sciences. La table ronde sera modérée par Julien Guillaume, responsable du bureau de presse du CNRS, et suivie d’une séance de dédicace du livre de Catherine Bréchignac.
Pour prendre connaissance du programme, on peut se connecter sur le site du CNRS
06:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, cinéma, bordeaux, aquitaine, cnrs, festival
lundi, 29 novembre 2010
Le niveau de la mer s'élève plus vite que prévu
A Cancun, au Mexique, ce lundi 29 novembre, s'ouvre la seizième conférence des parties de la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
Dans la continuité du processus de coopération engagé depuis la convention de Rio en 1992, 194 pays vont se réunir pour construire un accord mondial sur le climat et oublier l'échec de Copenhague en 2009.
Selon Global Carbon Project, la crise économique a eu pour conséquence une diminution de 1,3% des émissions de gaz à effet de serre en 2009, mais elles devraient à nouveau augmenter en 2010 de 3%. Dans ces conditions et en tenant compte des engagements actuels des états, limiter la hausse moyenne des températures de 2°C à l'horizon de 2050, comme le prévoit l'accord de Copenhague, semble impossible à tenir.
Le dernier rapport du GIEC, Groupe d'experts intergouvernementale sur l'évolution du climat, rendu en 2007 est obsolète à plusieurs niveaux. Selon Stefan Rahmstorf, professeur d'océanographie physique à l'université de Postdam, le niveau de la mer s'élève plus vite que les modèles ne l'avaient prévu. En fonction des scénarios de développement, le GIEC envisageait une élévation à la fin du siècle entre 20cm et 60cm. Mais ces calculs ne prenaient pas en compte le glissement des glaciers de l'Antartique. Les observations satellites les plus récentes montrent que ce phénomène s'est accéléré depuis 2007. Les deux inlandsis, celui du Groenland et de l'antarctique, qui correspondent aux calottes polaires, perdent à eux deux 500 milliards de tonnes de glace par an, deux fois plus qu'au début des années 2000. L'augmentation prévisible du niveau de la mer serait plutôt compris entre 50cm et 150cm à l'horizon de 2100. D'importantes disparités selon les régions seraient dues à des phénomènes géologiques locaux.
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réchauffement climatique, changements climatiques, océan, antarctique, groenland, co2, climat
vendredi, 26 novembre 2010
Les Fjords transformés en poubelles marines
Chili : la route de la Patagonie, un reportage d’Emilio Pacull diffusé ce vendredi 26 novembre dans Thalassa sur France 3.
À l’étroit entre la cordillère des Andes et l’Océan Pacifique, la Patagonie chilienne est l’une des dernières régions vierges de la planète. Un territoire des extrêmes, fait de grands espaces, de volcans et de fjords, de vents et de pluie... La Route Australe, que les Chiliens lappellent la « ruta siete », la « nationale 7 » chilienne, traverse la Patagonie chilienne du nord au sud sur près de 1000km. Sa construction, dans les années 70, a nécessité plus de10 ans de travaux et a causé la mort de nombreux ouvriers avec parmi eux des prisonniers politiques.
Source de progrès pour les habitants, cette route a paradoxalement fragilisé les régions qu’elle traverse et rend l’avenir de la Patagonie chilienne incertain… La prolifération des fermes d’élevage en mer, les projets de construction d’une série de barrages hydroélectriques et le réchauffement climatique font peser des menaces aux conséquences imprévisibles.
Le Chili est le deuxième producteur mondial de saumon derrière la Norvege. Les cages de saumon sont situées dans la réserve nationale las Gaitecas. A Puerto Cisnes, le syndicat des pêcheurs artisanaux explique comment les industriels ont pollué les fjords où ils installent leurs fermes flottantes pour élever les saumons. Lorsque l'environnement est trop souillé par la nourriture et les excréments, ils déplacent leurs installations un peu plus au sud, dans d'autres fjords plus propres, laissant derrière eux de véritables poubelles marines.
Elever le saumon en mer est un jeu subtil avec l’écosystème et la concentration des poisons favorise, entre autres, la transmission de maladies. Depuis 2007, les élevages chiliens ont été touchés par des épidémies du virus AIS (anémie infectieuse du saumon) comme l’ont été la Norvège, l’Ecosse et le Canada auparavant. Ce virus, fatal et contagieux pour le saumon Atlantique, a décimé les élevages et fait baisser brutalement le rendement des fermes. De plus, la "marée rouge" (une bactérie) a rendu les fruits de mers impropres à la consommation. Les pêcheurs traditionnels se sont retrouvés au chômage. Depuis, une étude a établi que la bactérie de la marée rouge a été introduite dans les fjords par les bateaux en transit des entreprises salmonicoles. L’injustice de la situation a provoqué des réactions de plus en plus violentes dans la région.
Pour en savoir plus, on peut consulter une thèse sur ce sujet sur le site unige.ch
05:43 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, saumon, pisciculture, pollution, chili, patagonie, réchauffement climatique