vendredi, 01 avril 2011
L'effondrement des colonies d'abeilles
De nombreux facteurs pourraient se cacher derrière le déclin des colonies d'abeilles observé dans de nombreuses régions du globe, selon les conclusions d'un nouveau rapport Global Bee Colony Disorders and other Threats to Insect Pollinator »s publié le 10 mars 2011 par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et qui analyse les dernières données scientifiques sur l'effondrement des colonies d'abeilles.
De nouveaux types de champignons pathogènes virulents, détectés dans le monde entier, peuvent être mortels pour les abeilles et les autres insectes pollinisateurs. Leur prolifération d'une région à l'autre est facilitée par l'augmentation des déplacements internationaux liés à la mondialisation.
De nombreuses espèces de plantes à fleurs disparaissent et privent les abeilles du nectar dont elles dépendent pour se nourrir.
L'utilisation des insecticides systémiques est toxique pour les abeilles. Certains produits sont encore plus dévastateurs pour les pollinisateurs lorsqu'ils se combinent.
Le changement climatique en modifiant les périodes de floraison des plantes et les saisons des pluies pourrait affecter la qualité et la quantité de production du nectar par les plantes.
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : abeilles, apiculture, pesticides, changement climatique, pollinisateur, pollinisation, pollen
jeudi, 31 mars 2011
Changeons nos comportements
La semaine du développement durable est organisée du vendredi 1er avril au jeudi 7 avril.
Chaque année, depuis maintenant 9 ans, le ministère du Développement durable invite les entreprises, les associations, les services publics, les collectivités et les établissements scolaires à promouvoir les principes du développement durable.
Economiser l'énergie, trier et retraiter les déchets, consommer bio, construire écologique, adopter des transports propres, gérer sa société de façon responsable : la semaine du développement durable veut montrer que ce concept est "chaque jour plus concret".
La semaine du développement durable est placée cette année sous le thème "changeons nos comportements".
Pour connaître la liste des manifestations dans son département, on peut se connecter sur le site semainedudeveloppementdurable.gouv.fr
05:39 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : développement durable, consommation, consommer autrement, énergies, bio
mercredi, 30 mars 2011
Nourrir en affamant
Lors des plaidoiries lycéennes 2011, François Derouault a obtenu le prix de l'Engagement citoyen pour sa plaidoirie intitulée "Nourrir en affamant".
Mesdemoiselles, mesdames et messieurs,
Un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde. Et ce chiffre pourrait bien augmenter si l’accaparement des terres arables des pays du Sud continue de se généraliser. Ce sont les droits des populations locales, victimes de ce phénomène au caractère impérialiste, que je suis venu défendre.
En 2050, la population mondiale devrait s’élever à plus de neuf milliards d’habitants. Cette perspective d’avenir a favorisé le « land grabbing », également connu sous le nom d’accaparement de terres, dans un contexte de crise alimentaire et agricole. En effet, la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, le Qatar, les Emirats Arabes Unis, le Royaume-Uni, et même la France, investissent par le biais de leurs firmes transnationales dans les terres cultivables de la planète. Selon un rapport d’Oxfam, une confédération d’ONG, 45 millions d’hectares ont été négociés ces dernières années, soit plus de la superficie des Philippines. L’objectif officiel des investisseurs est d’assurer la sécurité alimentaire, mais officieusement, il s’agit de faire du profit. Du profit, toujours du profit, encore du profit. Et je n’en parlerais pas si seulement ce n’était pas au détriment de l’environnement, des pays les moins avancés, et de leurs deux milliards de petits producteurs dont 800 millions sont sous-nourris...
Pour lire ou écouter cette plaidoirie en entier, on peut se connecter sur le site memorial-caen.fr
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : faim, alimentation, population, planète, terres, environnement, afrique
samedi, 26 mars 2011
La luzerne, plante écologique
La luzerne est l'aliment fournissant le plus de protéines à l’hectare. Cultivée sur quelques 32 millions d'hectares dans le monde entier, la luzerne peut être pâturée par les animaux ou donnée sous forme de foin à la ferme. Il existe de nombreuses variétés de luzerne. Cette diversité permet à chaque éleveur de choisir la variété qui convient le mieux à ses besoins.
La luzerne est, parmi les plantes cultivées, l'une des plus écologiques. En fixant naturellement l'azote de l'air comme les autres légumineuses, elle ne consomme pas d'engrais azoté. Installée pour 3 à 4 ans sur une parcelle, elle stabilise les sols en évitant ruissellement ou érosion. Elle est recommandée par les Agences de l'eau pour protéger les zones de captage d'eau potable.
De plus cette plante reste une alliée pour les animaux et les insectes. Son couvert végétal permanent constitue une zone de nidification remarquable pour de nombreux oiseaux nichant au sol (perdrix, cailles, traquets, alouettes, pipits). Sa fleur attire les abeilles et leur fournit pollen et nectar.
On peut se documenter sur le site semencemag.fr
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : luzerne, jardinage, jardiner bio, agriculture biologique, biodiversité, azote, légumineuses
vendredi, 25 mars 2011
Poussez la porte et entrez dans la maison !
A l'occasion de l’année internationale de la chimie, Gilberte Chambaud, directrice de l’Institut de chimie du CNRS présente la maison virtuelle du CNRS : "Poussez la porte et entrez dans la maison ! Vous verrez si vous y reconnaissez les objets et produits qui accompagnent votre vie de tous les jours. Nous vous proposons de vous les présenter avec l’œil du chimiste qui les conçoit, les élabore, les améliore sans cesse, étudie leur vie lorsque vous vous en débarrassez afin qu’ils n’aillent pas envahir les décharges ou polluer la nature."
Voici ce que l'on peut découvrir dans le salon, des informations sur la recherche sur les cellules solaires organiques. Bien que leurs performances soient encore très inférieures à celles des cellules "classiques" à base de silicium cristallin qui atteignent des rendements de 12-15%, elles offrent l’avantage d’associer faible coût énergétique, financier, et faible impact environnemental. Autre avantage : leur fabrication par des procédés en solution va permettre de couvrir de grandes surfaces et de travailler sur des substrats flexibles, d’où de nombreuses applications : emballages, textiles, écrans flexibles, recharge de téléphones cellulaires…
Depuis une dizaine d’années, les cellules solaires organiques sont réalisées à base de matériaux polymères. Bien que ces cellules soient à l’heure actuelle les plus performantes, (rendement approchant les 8% début 2010), l’utilisation de polymères pose des problèmes de synthèse, purification, contrôle de la structure et reproductibilité.
Afin de contourner ces obstacles, des chercheurs angevins ont proposé de remplacer les polymères par des molécules solubles de structure parfaitement définie. Alors que les rendements des premiers prototypes étaient de l’ordre de 0,20% en 2005, ils atteignent désormais les 3% avec ce type de cellule. Une équipe américaine est allée jusqu’à un rendement de plus de 4%. Les recherches pourraient rapidement rendre cette filière viable.
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : chimie, sciences, solaire, photovoltaïque, cnrs, énergies
jeudi, 24 mars 2011
Quelques mois pour raviver un volcan endormi
Une chambre magmatique est le grand réservoir de lave, enfoui à plusieurs kilomètres de profondeur sous un volcan, qui l'alimente en roche en fusion. Jusqu'à présent, les volcanologues imaginaient qu'elle se refroidissait en une pâte extrêmement visqueuse, jusqu'à ce qu'une nouvelle lave montant des entrailles de la Terre la fluidifie en la chauffant par contact thermique. Selon cette hypothèse, il fallait plusieurs milliers d'années pour que la chaleur se transmette à l'intégralité du réservoir, sortant le volcan de sa léthargie.
Selon le modèle mathématique mis au point par Alain Burgisser du CNRS et son collaborateur américain Georges Bergantz , le réchauffement se déroule en trois étapes. Lorsque de la lave fraîche et chaude remonte des profondeurs et arrive sous la chambre, elle fait fondre la lave visqueuse qui constitue les racines du réservoir ; cette lave nouvellement fondue devient alors légère et entame une ascension à travers la chambre, forçant le reste de la pâte visqueuse à se mélanger. C'est ce processus de mélange qui permet à la chaleur de diffuser cent fois plus vite dans la chambre que les volcanologues ne le prévoyaient. En fonction de la taille de la chambre et de la viscosité des roches qu'elle contient, quelques mois peuvent alors suffire à raviver son activité.
Les deux chercheurs ont vérifié la validité de leur modèle sur l'éruption du Pinatubo aux Philippines, en mars 1991, qui avait causé 1000 morts et l'évacuation de deux millions de personnes. Les secousses sismiques précédant l'éruption avaient indiqué l'arrivée de lave fraîche sous le réservoir refroidi. Les deux scientifiques ont réussi à reproduire approximativement les durées entre ces signaux d'alarme et les éruptions. Pour le Pinatubo, le modèle mathématique a prédit que 20 à 80 jours suffisaient pour remobiliser la chambre sous-jacente, alors que la théorie classique envisageait, elle, 500 ans. Dans la réalité, deux mois avaient séparé les tremblements de terre de l'explosion de ce volcan.
Pour plus d'informations, on peut consulter le site du CNRS
05:34 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : volcan, sciences, cnrs, terre, planète, mathématiques, géologie
lundi, 21 mars 2011
Le prix Nobel de chimie décerné à Marie Curie
La première femme récompensée par le prix Nobel de chimie a été Marie Curie. C’était il y a cent ans. Depuis, la liste des lauréates chimistes ne s’est guère enrichie. Seuls trois autres noms s’y sont ajoutés : Irène Joliot-Curie, Dorothy Mary Crowfoot Hodgkin et Ada Yonath.
Depuis sa création en 1901, le prix Nobel a été décerné, tous domaines confondus, à 40 femmes, dont deux fois à Marie Curie. Née à Varsovie (Pologne) en 1867, Maria Skłodowska, épouse Curie, obtient en 1903 le prix Nobel de physique (également décerné à Pierre Curie et Henri Becquerelle), avant d’être récompensée en 1911 « pour les services rendus à l'avancement de la chimie par sa découverte des éléments radium et polonium ».
En 1935, c’est au tour de sa fille Irène de partager ce prestigieux prix avec son époux Frédéric Joliot-Curie, , « en reconnaissance de leurs synthèses de nouveaux éléments radioactifs ».
Il faudra attendre quasiment trois décennies pour qu’une autre femme attire l’attention de l’Académie royale des sciences de Suède : en 1964, Dorothy Mary Crowfoot Hodgkin, du Royaume-Uni, est récompensée « pour la détermination par les techniques des rayons X de la structure d'importantes substances biologiques ».
Enfin, 45 ans plus tard, l’Israélienne Ada Yonath partage le prix Nobel de chimie avec l’Indien Venkaterman Ramakrishnan et l’Américain Thomas Steitz, « pour leurs études de la structure et de la fonction du ribosome ».
05:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chimie, sciences, nobel, curie, histoire
vendredi, 18 mars 2011
La reprise des activités fluviales sur la Garonne
La Communauté Urbaine de Bordeaux aura des bateaux bus fin 2012 pour 267 000 voyages prévus par an. De ces bateaux bus, il en est question depuis longtemps, mais cette fois le projet est opérationnel.
Au programme, deux liaisons rapides et une ligne de cabotage le long des quais : un parcours de 6 km, effectué en une demi heure, avec 8 rotations par jour.
Les navettes sur la Seine à Paris
Ces navettes fluviales seront assurées par trois catamarans sûrement semblables à ceux qui sont utilisés sur la Seine. Ils auront une capacité de 30 places et une alimentation hybride électro-solaire est prévue. Ces bateaux tout spécialement conçus pour le fleuve réponderont au mieux aux exigences de développement durable. La reprise des activités fluviales sur la Garonne est une bonne nouvelle pour l'environnement. Sans compter que pour les promeneurs, cela deviendra un moyen idéal pour découvrir Bordeaux sans la moindre crainte d’embouteillage. Ce service sera-t-il plus pérenne que celui mis en place par la ville de Paris et remis en cause durant cette année 2011 ?
Pour en savoir plus, on peut lire le dernier magazine de la CUB sur le site lacub.fr
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bordeaux, gironde, estuaire, garonne, fleuve, écologie, solaire, développement durable
jeudi, 17 mars 2011
Une récolte exceptionnelle de semences
En fonctionnement depuis trois ans maintenant, la Chambre forte mondiale de graines du Svalbard, basée en Norvège, a reçu une récolte exceptionnelle de semences, renforçant ainsi les efforts de préservation de variétés de plantes de culture dans le monde entier.
La cargaison de l'USDA, département américain de l'agriculture, comprend des collections de semences de Solanum chilense et Solanum galapagense, des plantes proches des tomates dont le matériel génétique a été utilisé pour créer des tomates à forte teneur en lycopène et en bêta-carotène. La tribu Navajo d'Amérindiens a béni les semences de légumes secs du désert de l'université d'Arizona avant leur départ pour Svalbard.
Dans un autre envoi se trouvait la variété d'haricots de Lima du désert péruvien menacé d'extinction avant d'avoir été sauvé par le Centre international pour l'agriculture tropicale (CIAT) en Colombie. Le Centre international de recherches agricoles dans les régions sèches du CGIAR en Syrie, pour sa part, envoie des milliers d'autres variétés d'haricots et de céréales. L'Institut international de recherche sur l'élevage (ILRI), basé en Éthiopie procède également à l'envoi d'échantillons de cultures fourragères.
Ces cargaisons contiennent des variétés de semences capables de combattre des catastrophes naturelles comme les inondations et la sécheresse.
Pour en savoir plus, on peut consulter le Service Communautaire d'information sur la Recherche et le Développement cordis.europa.eu
06:04 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : semences, haricots, tomates, récolte, graines, agriculture, norvege, céréales
lundi, 14 mars 2011
L'acte de naissance de la 2cv
Dans un processus technique, il y a toujours des moments de choix sociaux.
Avant l'acte de naissance de la 2cv, une voiture était urbaine, masculine, chère, conduite par des professionnels : « Faites étudier par vos services une voiture pouvant transporter deux cultivateurs en sabots, 50kg de pommes de terre ou un tonnelet à la vitesse maximum de 60km/h pour une consommation de 3l au cent. La voiture pourra passer dans les plus mauvais chemins; elle devra pouvoir être conduite par une conductrice débutante et avoir un confort irréprochable. Son prix devra être inférieur au tiers de celui de la traction avant 11cv. Le point de vue esthétique n'a aucune importance. » Les choix techniques ne découlent pas d'une évolution naturelle. Toute technique est aussi un produit social.
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : technique, social, voiture, agriculteurs
jeudi, 10 mars 2011
Les déchets à base de plâtre recyclés
Les déchets à base de plâtre peuvent désormais être recyclés grâce à l'engagement des producteurs de plaques de plâtre. Les tonnages en jeu sont très importants et vont aujourd'hui en majorité en centre de stockage. Peu de solutions de valorisation existaient jusqu'à présent, la filière d'amendement agricole ou de valorisation matière en cimenterie absorbant des tonnages trop faibles. La mise en place du recyclage dans la production de plaques de plâtre est très progressive et permettra aux différents acteurs économiques de gérer les matériaux de construction de manière plus durable.
Cette filière est un exemple pour illustrer que le déchet généré à toutes les étapes de vie du produit retourne dans son produit originel. On peut réincorporer sans problème de 12% jusqu'à 25 % de recyclat dans la fabrication. D'un point de vue environnemental, la filière permet non seulement d'économiser d'importants tonnages de gypse naturel habituellement extrait des carrières et d'en détourner autant de l'enfouissement. Les nuisances comme le dégagement d'H2S pourront être ainsi évitées. D'un point de vue économique, la filière est pérenne et se révèle être nettement moins cher que l'enfouissement dans la majorité des zones.
Pour en savoir plus, on eput consulter le site notre-planete.info
05:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, déchets, recyclage, bâtiment
mercredi, 09 mars 2011
Bâtir une nouvelle société
Cette année, la quatrième édition de l'Université de la Terre se tiendra à Paris, à l'Unesco, les samedi 2 et dimanche 3 avril 2011. C'est un rendez-vous de la connaissance qui réunit des dirigeants d’entreprise, des scientifiques, des économistes, des politiques, des hommes de religion, des sociologues, tous conscients des défis majeurs qui menacent notre planète, à témoigner et à partager leur expertise, leur vision du monde d’aujourd’hui et de demain.
Le thème retenu cette année est : Bâtir une nouvelle société, en plaçant l'Homme au cœur des débats.
Voici quelques-uns des 21 débats programmés sur les deux journées :
S'engager aujourd'hui pour transformer demain,
Vaincre la faim ou comment nourrir 7 milliards d'hommes ?
Comment changer la ville pour rendre la vie meilleure ?
Entre performance économique et cohésion sociale : quelle place pour l'homme ?
Bâtir une nouvelle société en repensant la productivité de la terre...
Pour s'inscrire gratuitement en ligne, on peut se connecter sur le site universitedelaterre.com
06:07 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, population, ville, économie, agriculture, environnement, planète
lundi, 07 mars 2011
Le hasard des mauvaises rencontres
Pour les crapauds, les trajets immuables de la reproduction rencontrent des routes où les voitures réalisent un véritable carnage, rendant glissante la chaussée d’autant plus qu'au début du mois de mars le temps se doit d’être pluvieux. De nombreux accidents sont signalés et même, dans certaines localités, des tronçons de routes sont interdits à la circulation durant une courte période. La mortalité des crapauds a été estimée de 10 à 30% pour une circulation de 4 à 12 voitures par heure, et bien davantage si la circulation est plus dense.
Considérant l’évolution darwinienne de l’espèce, dans son ouvrage La vie des crapauds Jean Rostand estime qu’aux deux piliers de cette théorie, hasard des mutations et nécessité de la sélection naturelle des plus adaptés, il convient d’ajouter le hasard des mauvaises rencontres, sélection artificielle qui joue chez les crapauds un rôle majeur avec l’homme pour auteur.
Réserve naturelle du Pinail
Ces dernières années l'hécatombe a augmenté. Selon Maxime Paquin de France Nature Environnement, jusque dans les années 50, le territoire français était maillé de multiples petites mares et de prairies humides inondées lors des crues des ruisseaux. Depuis on a comblé et asséché ces zones humides. Pourtant une multitude d'espèces animales et végétales ont besoin de ces relais pour circuler, s'alimenter, se reproduire. Restaurer les mares et en créer à proximité des voies de circulation pour que les crapauds par exemple n'aient pas besoin de les franchir serait un exemple de contribution à la trame verte et bleue prônée par le Grenelle de l'Environnement.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site asalf-normandie.org
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, biologie, environnement, biodiversité, darwin
samedi, 05 mars 2011
Récolter plus de bois, mieux préserver la biodiversité
L'année internationale des forêts est l'occasion de rappeler les objectifs fixés par le ministère de l'agriculture, produire plus de bois tout préservant mieux la biodiversité, une démarche territoriale concertée dans le respect de la gestion multifonctionnelle des forêts.
Récolter plus de bois : en moyenne, 40% du bois produit n'est pas récolté et les surdensités rendent les forêts fragiles aux stress climatiques et les appauvrissent en biodiversité
Préserver mieux la biodiversité, en développant les pratiques favorables telles que le maintien d'arbres morts et sénescents, le mélange d'essences, le respect des habitats
Une démarche territoriale du fait des répercussions des actions forestières sur le paysage et sur les nombreux services rendus par la forêt à la société
Une gestion multifonctionnelle qui vise à faire remplir simultanément à un massif forestier les fonctions productives, environnementales et sociales.
05:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, foret, biodiversité, environnement, agriculture
vendredi, 04 mars 2011
Verdir l’économie ne suffira pas
Dans son rapport sur la consommation durable, le Centre d’analyse stratégique (CAS) propose 25 mesures visant une « modification progressive des circuits économiques » Selon ce rapport, le modèle de consommation actuel, est excessif dans ses prélèvements comme dans ses rejets, destructeur du climat et de la biodiversité. A tel point que « verdir l’économie » en favorisant une production plus respectueuse des normes sociales et de l’environnement, ne suffira pas à faire émerger une société durable. Cette approche se révélera insuffisante : le progrès technologique, pour nécessaire qu’il soit, ne fera pas contrepoids à l’augmentation de la population et à l’évolution des modes de vie.
Il faut aussi modifier ses comportements pour tendre vers une véritable “consommation durable”. Les besoins des citoyens seront satisfaits par des biens et services plus économes en ressources, moins polluants et contribuant au progrès social, mais aussi par des échanges dématérialisés (location, partage, troc). Ce modèle induira une évolution de la culture et des modes de vie, où la jouissance matérielle reculera au profit d’autres pans de l’art de vivre (liens familiaux, culture, art, sport).
Pour prendre connaissance de ce rapport, on peut se connecter sur le site strategie.gouv.fr
06:00 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : consommation, équitable, développement durable, économie
jeudi, 03 mars 2011
Réduire les émissions de CO2 d’origine agricole
Une trentaine de pays se retrouvent en France cette semaine pour tenter de trouver des solutions capables de réduire les émissions de CO2 d’origine agricole de la planète.
La rencontre, organisée par l’Inra, se déroule dans le cadre de la « Global Research Alliance on Agricultural Greenhouse gases » (GRA), consortium international de 31 États initié par plusieurs pays de l’OCDE, dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration de la productivité de l’agriculture tout en réduisant les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). « Avec 13 ,5% des émissions directes au plan mondial, l’agriculture est un secteur émetteur de gaz à effet de serre, explique l’institut français de recherche agronomique. De plus, la production agricole et la sécurité alimentaire sont vulnérables au changement climatique ». L’objectif des chercheurs est donc de mettre au point des innovations capables d’adapter l’agriculture et la forêt au réchauffement de la planète tout en atténuant les GES. Selon l’Inra, l’agriculture peut contribuer à compenser les émissions de CO2 grâce au stockage du carbone dans les sols .
Pour en savoir on peut consulter le site developpementdurablelejournal.com
10:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agriculture, agriculture durable, développement durable, co2, changements climatiques, gaz à effets de serre
mercredi, 02 mars 2011
Le dodo pas si dodu
Le dodo, nommé scientifiquement Raphus cucullatus, oiseau de l'île Maurice disparu vers la fin du 17e siècle, est l'une des plus célèbres espèces animales exterminée par l'action de l'homme. La plupart des os conservés dans les musées viennent d'un site daté d'environ 4000 ans. Le dodo a certainement été victime des activités humaines. Les marins et colons hollandais ont consommé des dodos en grande quantité. Mais les animaux introduits par l'homme, chiens, porcs, chats, singes, ont joué un rôle important en détruisant aussi les jeunes et les oeufs.
Cependant, des aspects de sa biologie demeurent incertains, à commencer par son poids. Beaucoup de représentations artistiques montrent le dodo comme un oiseau très gras dont le poids aurait dépassé les 20kg. Une étude récente du CNRS suggère un poids moins élevé et remet en cause l'idée du dodo dodu.
Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site du CNRS
05:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : biologie, cnrs, sciences, île, oiseaux, environnement, écologie
mardi, 01 mars 2011
L'activité du Soleil a repris
L'activité du Soleil a repris ce mois de février. Le soleil a produit la plus forte éruption qu'il n'ait jamais suscité depuis plus de quatre ans et la fin du dernier cycle d'activité solaire. Cette émission record a libéré un flux de rayons X 500 fois plus intense que le Soleil dans son ensemble avant l'éruption. Elle s'est accompagnée d'une spectaculaire éjection d'un nuage magnétisé de particules chargées, envoyée à plus de 3 millions de kilomètres/heure (900 km/s) dans la direction de la Terre, ainsi que d'une bouffée de protons énergétiques.
Le satellite Solar Dynamics Observatory (SDO) de la Nasa, en orbite depuis un an, a pu observer la dynamique de l'événement. Ses caméras CCD à bord ont été temporairement saturées par le sursaut d'émissions EUV produites par l'éruption. Les physiciens de l'Observatoire de Paris et leurs collègues du monde entier étudient le développement du phénomène, qui a conduit à l'apparition d'aurores polaires sur Terre dans la nuit du 18 au 19 février.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'Observatoire de Paris
06:03 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : astronomie, soleil, nasa
lundi, 28 février 2011
A la découverte d’une autre Afrique
Il y a cinquante trois pays africains et chacun est unique. Avec sa population de plus d'un milliard d'habitants, le continent qui a vu naître l'Homo sapiens et qui détient aujourd'hui la plus forte croissance démographique au monde est aussi le plus diversifié, ethniquement et culturellement. Le journaliste anglais Jonathan Dimbleby a traversé du nord au sud ce continent et nous convie à un voyage de 10000km.
Arte diffuse en trois épisodes d'une heure de 16h40 à 17h40, ce mardi 1, mercredi 2 et jeudi 3 mars 2011 le documentaire «A la découverte d’une autre Afrique»
Épisode 1
Le périple de Jonathan Dimbleby débute au Sahara. Dans la capitale du Mali, Bamako, la ville d’Afrique à la plus forte croissance, il va à la rencontre d’une population qui refuse de dépendre des maiges subsides de l'aide internationale et qui préfère créer des réseaux éducatifs et commerciaux, forte d'une ingéniosité surprenante. Ce périple se termine au Nigéria où il profite des talents créatifs de quelques unes des stars de la musique les plus en vue du continent. Il aura rencontré des femmes qui gagnent leur autonomie, des jeunes qui formés à l'étranger reviennent au pays pour participer à son développement, des Africains fiers de leurs racines
Épisode 2
Jonathan Dimbleby parcourt plus de 3000 kilomètres à travers la vallée du Rift. Depuis l’Éthiopie, il découvre les grands progrès réalisés pour endiguer de futures famines. Au Kenya, il observe l’impact des téléphones mobiles qui sont en train de révolutionner les petites entreprises tout comme la vie des tribus Massaï. Il découvre comment la technologie peut contribuer à préserver des cultures multiséculaires.
En Tanzanie, il se joint à un match de football avec les membres de la Commission des Nations Unies sur les droits de l’homme et à Dar-es-Salaam, il va au devant des enfants de la rue.
Épisode 3
Toujours à la recherche des histoires révélatrices de l’Afrique contemporaine, dans la dernière étape de son odyssée longue de 10000km. Jonathan Dimbleby se déplace du Congo à Durban. Il découvre comment des milliards de dollars provenant de Chine ont permis le redémarrage de l’économie africaine qui dépendait autrefois de l’aide et des investissements occidentaux. Au détour de la Zambie, Jonathan survit à une séance d’entraînement avec le champion du monde de boxe Esther Phiri et rencontre Hugh Masekela avec qui il partage sa vision de la renaissance de l’Afrique émergente.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site bbcfrance.fr
06:11 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, environnement, documentaire, planète, commerce
samedi, 26 février 2011
L'histoire des points de basculement
En analysant les carottes glaciaires retirées de couches de glace de plus de 3 kilomètres d'épaisseur au Groenland, les scientifiques obtiennent des informations sur les températures et le climat d'il y a 140 000 ans. Les changements climatiques les plus brutaux en dehors de la fin de l'ère glaciaire sont une série de changements climatiques durant lesquels la température a soudainement augmenté de 10 à 15 degrés en moins de 10 ans. Cet état dura environ 1000 ans, puis, soudainement, la température a de nouveau baissé et le climat a de nouveau changé. Cela s'est passé plusieurs fois pendant les périodes glaciaires et ces changements climatiques sont appelées des évènements Dansgaard-Oeschger en l'honneur des chercheurs qui les ont découverts et décrits.
Un changement aussi dramatique et soudain d'un état climatique à un autre est appelé un point de basculement. Cependant, les causes sous-tendant ces changements ne sont pas connues, et les chercheurs n'ont pas encore réussi à les reproduire dans les modèles climatiques modernes. De nouvelles recherches de l'Institut Niels Bohr de l'Université de Copenhague montrent que ce changement pourrait être dû à l'accumulation de causes non liées les unes aux autres, ce qui rend les prévisions difficiles.
Pour en savoir plus, on peut consulter les sites notre-planete.info et futurquantique.org
05:25 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : climat, changements climatiques, planète, histoire, groenland, sciences