lundi, 02 août 2010
De moins en moins de vipères et de couleuvres...
Les vipères et les couleuvres seraient-elles menacées de disparition ?
Une étude internationale du Centre pour l'écologie et l'hydrologoe de Grande Bretagne a révélé une baisse inquiétante du nombre de serpents en différents points de la Terre. Dix sept populations de serpents ont été suivies en Grande Bretagne, France, Italie, Australie et Nigéria. Parmi celles-ci, 11 populations ont brusquement diminué depuis 1998, aussi bien dans les zones sauvages que dans les zones protégées.
Plusieurs hypothèses, dont le changement climatique sont émises. Ce déclin si rapide inquiète les scientifiques. De plus amples recherches seront nécessaires, des fonds sont à trouver pour mener ces études complémentaires.
Pour reconnaître la différence entre une vipère et une couleuvre, on peut consulter le site ac-grenoble.fr
09:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : environnement, espèces, changement climatique, sciences
samedi, 31 juillet 2010
Découvrir les rizières de Bali
L'Indonésie, et plus spécifiquement l'île de Bali, constitue la première destination de cette nouvelle saison de "Fourchette et sac à dos" à compter de ce mardi 3 août à 16h40.
Bali, c'est une végétation luxuriante, des rizières en terrasse... " l'île des dieux" respire le charme et la beauté. Un voyage de rêve pour le coup d'envoi de cette quatrième saison, avec au programme, une chasse aux libellules dans les rizières, la recette du plat emblématique de l'île, le cochon rôti, le rituel des offrandes lors des cérémonies aux temples et une pêche incroyable au cerf-volant.
Bali est la plus connue des 13 000 îles que compte l’archipel indonésien. En se rendant vers le nord de l'ïle pour rejoindre Jatiluwih, on peut admirer à perte de vue, des rizières en terrasses, c’est la saison des récoltes. Accueillie par les habitants de la région, Julie, la globe-trotteuse gourmande assiste à un rituel religieux dans les champs et s’essaye au fauchage du riz, un travail harassant, notamment par une telle température. Ne pouvant pas être mécanisée en raison de la configuration du terrain, la riziculture occupe la majorité de la population locale et utilise toujours les techniques ancestrales.
Au village, après s’être intéressée aux différentes sortes de riz produits à Bali, Julie partage un repas mérité avec ses hôtes. Au menu, du riz, bien entendu, et des anguilles de rizière frites, accompagnés de sambal, un condiment à base de piments qu’on agrémente ici de libellules écrasées censées lui donner une saveur inimitable…
08:36 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france 5, gastronomie, recettes, tourisme, riz, saveur
vendredi, 30 juillet 2010
Une manière douce pour déplacer l'habitat d'un papillon
Le Fadet des laïches est un papillon des zones humides. Il fréquente les prairies marécageuses, les landes tourbeuses, des milieux très sensibles aux activités humaines. Durant longtemps on a asséché les marais pour étendre le tissu urbain sans se soucier des conséquences écologiques. Le drainage et la destruction de ces zonzs humides menacent de nombreuses espèces comme le fadet des laïches qui est un papillon en voie de disparition. Seule la région Aquitaine renferme une population importante de ce papillon.
Aujourd'hui, avant de créer de nouvelles zones d'activité, un bilan flore et faune est établi pour concilier développement économique, création d'emploi et protection de l'environnement. On peut par exemple compenser la destruction de quelques hectares de prairies marécageuses, en semant de la molinie bleues particulièrement appréciée par le Fadet des laïches, une manière douce de déplacer l'habitat de ce papillon.
08:51 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : papillons, environnement, nature, économie
samedi, 24 juillet 2010
La méduse est un animal unique en son genre
La méduse est un animal unique en son genre, qui ne ressemble même pas à ses cousins les plus proches : les coraux et les anémones de mer. Il y a 600 millions d’années, les méduses peuplaient déjà les océans. Aujourd’hui, il en existe environ 4 000 espèces.
La méduse est un invertébré au toucher gélatineux dont le corps est essentiellement formé d’un disque, appelé ombrelle. Au milieu de ce corps, s’ouvre la bouche entourée de bras, les bras labiaux. Son corps, qui est une masse de gélatine, est appelé mésoglée. Il est constitué de collagène et contient environ 95% d’eau. Pour cette raison, une méduse qui s’échoue sur une plage, fond en quelques heures. La méduse n’a pas d’organes propres pour respirer. Aussi absorbe t-elle l’oxygène par la bouche et la peau. La méduse possède des cellules photosensibles qui lui permettent de voir. Pour avancer, la méduse contracte son corps gélatineux qui projette un jet d’eau et la propulse. Pour freiner ou s’arrêter, elle redéploie son ombrelle qui fait office de « parachute ». Au moment de sa progression, la méduse a les tentacules et les bras oraux allongés dans le sens du déplacement.
Le principal prédateur de la méduse est la tortue marine, principalement les jeunes qui en font leur menu favori. Mais, les anémones de mer peuvent également devenir des prédatrices. Contrairement aux méduses, elles passent leur vie, ancrées à un rocher ou sur du corail.
06:24 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, mer, eau, environnement
vendredi, 23 juillet 2010
Les feuilles passent du vert au brun
Quand les températures sont très élevées. les feuilles des feuillus passent du vert au brun et se recroquevillent. Les températures à la surface des feuilles sont encore plus élevées que la température de l'air, parce que les stomates se ferment en raison du déficit hydrique et les feuilles ne sont plus refroidies par la transpiration de l'arbre. Les dégâts peuvent atteindre non seulement les organes annuels, les feuilles, mais aussi les rameaux de l'année. Pour les résineux, si les aiguilles qui sèchent sont des aiguilles âgées, les plus proches du tronc, rien de grave mais si les aiguilles qui sèchent sont celles de l'année, à l'extrémité des rameaux, c'est plus inquiétant car ces jeunes aiguilles sont très riches en éléments indispensables à l'arbre.
En cas de sécheresse, des conditions sont préjudiciables : une faible capacité de rétention en eau du sol, une faible profondeur de sol prospecté par le système racinaire , une position topographique et une exposition défavorables. Les chances de survie d'un arbre sont dépendantes de son état sanitaire avant les stress, les situations défavorables sont : un feuillage clairsemé, des parcelles trop denses, des arbres porteurs de maladies, des arbres ayant subi le gel au printemps...
05:53 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arbres, été, eau, jardins, jardinage
jeudi, 22 juillet 2010
Le danger des baïnes sur la côte Aquitaine
Le long de la côte Aquitaine, la houle du large déferle dans le golfe de Gascogne sans que rien ne vienne s'opposer à son avancée. Poussée par les vents d'ouest, elle attaque la dune littorale au point que la plage recule de quelques mètres chaque année. Chaque vague, au moment du ressac, forme un banc de sable à quelques encablures du rivage. Il se constitue entre la plage et les déferlantes, une petite bassine, appelée baïne, où l'eau est calme, plus chaude et par conséquent particulièrement agréable et accueillante.
Lors de la marée descendante, le reflux entraîne l'eau vers le large, le niveau moyen de l'océan se trouve inférieur à celui de l'eau de la baïne. Par simple gravité, celle-ci tend à vouloir rejoindre l'océan, et pour se faire exerce une pression sur le banc de sable. Ce dernier, instable, mouvant et plein d'eau, va tôt ou tard céder à cette pression et la baïne se videra en créant un fort courant vers le large.
La dangerosité de la baïne est fonction de la rapidité et de la brutalité avec lesquelles, elle va se remplir ou se vider. Si la brutalité est sans conteste liée à l'état de la mer et notamment à l'importance de la houle, la rapidité est, elle, liée au coefficient. En effet, la durée d'une marée est d'environ 6 heures, invariablement, mais son amplitude varie. En fonction des coefficients de marée et des courants, la position des baïnes change. Sur le littoral Aquitain, la zone de bain surveillée n'est pas figée et délimitée par des bouées jaunes. Chaque jour, le chef de poste établit la position optimale de la zone de bain surveillée délimitée par deux flammes bleues placées à chaque extrémité.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site sauvmer.free.fr
06:06 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océan, aquitaine, mer, eau, vacances
mercredi, 21 juillet 2010
"Une année de foin est une année de bien"
En montagne, la senteur et la couleur des près en fleurs sont un enchantement pour tous les randonneurs. La période des foins a débuté. Au vu des pâturages, la récolte semble assez bonne cette année car il a suffisamment plu au printemps après des neiges relativement abondantes. L'herbe et les fleurs coupées embaument les chemins. La montagne reste par excellence terre d'élevage. Ce foin servira à nourrir les bêtes durant le long hiver. Il faut compter autant de tonnes de fourrage que de bêtes à nourrir. Les prés sont alors parsemés de rouleaux de foins. C'est la course pour rentrer la récolte avant les orages si fréquents en fin d'après midi.
Le foin de montagne, le plus parfumé de tous, est particulièrement apprécié par le bétail des plaines.
06:15 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plantes, agriculture, montagne, fleurs
mardi, 20 juillet 2010
Aujourd'hui, alerte à la pollution à l'ozone
Airparif prévoit un dépassement du premier seuil d'alerte pour l'ozone ce mardi en Ile-de-France, du fait d'une météo au beau fixe et de circulations de masses d'air chargées de pollutions.
La température devrait grimper mardi à 31 degrés et atteindre 33 degrés le lendemain, avec une dégradation attendue de la qualité de l'air, résultant de l'action du soleil sur certains polluants automobiles et industriels.
La combinaison de températures élevées à un vent faible ne favorise pas la dispersion des polluants pour les deux journées à venir. En conséquence, la préfecture de police recommande aux automobilistes d'adopter une conduite souple et de réduire leur vitesse.
Lorsque le seuil d'information est dépassé, les personnes les plus fragiles et les enfants sont invités à éviter les efforts physiques intenses.
D'après un article de Christian MEYZE/AFP
05:40 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, ozone, météo, environnement, ile de france
lundi, 19 juillet 2010
La liste rouge des espèces menacées
Le Comité français de l'UICN et le Muséum national d'Histoire naturelle, en collaboration avec de nombreuses organisations locales ont établi une liste rouge des espèces menacées sur l'ïle de La Réunion.
Les trois espèces de reptiles indigènes présentes à La Réunion sont toutes menacées. Le Gecko vert de Bourbon est victime de la dégradation et de la fragmentation de son habitat forestier. Une espèce de papillons de jour sur sept et plus d'une espèce de libellules et demoiselles sur cinq sont menacées de disparition. Le Salamide d'Augustine, un papillon, est affecté par la raréfaction du Bois d'ortie, son unique plante nourricière. Dans les eaux douces, un tiers des poissons et près de la moitié des macro-crustacés sont menacés, principalement par la surpêche et les aménagements de rivières qui entravent leur migration. Quant au milieu marin, l'urbanisation croissante du littoral et le développement des activités humaines dans les eaux côtières fragilisent des espèces comme la Baleine à bosse et la Tortue verte, respectivement classées "Vulnérable" et "En danger".
L'île de La Réunion est un haut lieu d'endémisme. Le Tuit-tuit, un petit oiseau victime des rats et des chats introduits, et le Gecko vert de Manapany(photo), menacé par l'urbanisation et les plantes exotiques envahissantes qui entraînent la dégradation de son habitat, sont classés "En danger critique d'extinction". Trois des quatre espèces de phasmes indigènes sont également endémiques de l'île, dont le Phasme du Palmiste rouge, "En danger critique d'extinction". Ces espèces confèrent à la France, garante de leur survie sur la planète, une très forte responsabilité patrimoniale.
Pour en savoir plus, lire l'article sur le site notre-planete.info
08:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espèces, espèces indigènes, espèces menacées, la réunion, environnement
samedi, 17 juillet 2010
Déforester en malaisie pour planter des palmiers...
Les membres de la tribu des Penan ont érigé des barricades au nord du Sarawak, dans la partie malaisienne de Bornéo, pour arrêter la destruction des forêts dont ils dépendent pour leur survie.
La compagnie malaisienne Lee Ling qui exploite les forêts de la région, projette de raser complètement les forêts des Penans et d'y planter des arbres à croissance rapide pour la production de pâte à papier.
Au fur et à mesure que les forêts sont abattues, les rivières s'envasent, tuant le poisson. Le gibier s'enfuit au plus profond des dernières forêts restantes et les chasseurs penan rentrent chez eux les mains vides. Lorsque les arbres repoussent, la forêt est envahie d'épaisses broussailles et les sentiers que les Penans utilisent depuis des générations disparaissent.
Dans les zones où les grands arbres de valeur ont été abattus, d'autres compagnies défrichent ce qu'il reste de forêt pour planter des palmiers à huile. L'huile de palme est utilisée pour produire des biocarburants, des produits alimentaires et des cosmétiques. Ces plantations représentent un danger encore plus grave pour les Penans que l'exploitation forestière car une fois les terres recouvertes de palmiers à huile, il ne leur reste rien.
Lire l'article complet publié sur le site notre-planete.info
06:13 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, foret, déforestation, huile, biocarburants, bois
mercredi, 14 juillet 2010
Un mois de mai exceptionnellement chaud ?
Selon les données de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la terre a connu cette année un mois de mai exceptionnellement chaud. A l'échelle planétaire et en considérant à la fois les surfaces continentales et océaniques, mai 2010 a été le mois de mai le plus chaud depuis 1880.
Moyennée sur toute la surface de la planète, terres et océans compris, la température mensuelle a dépassé de 0,69 °C la moyenne de référence calculée sur le 20 ème siècle. Le précédent record pour un mois de mai datait de 1998 avec une anomalie de température de +0,63 °C.
Le constat est le même si on considère les seules surfaces continentales, en excluant les océans.
Ces conditions remarquables à l’échelle planétaire le sont aussi sur le seul hémisphère nord où les records analogues ont été battus.
Ces températures remarquables ne concernent d’ailleurs pas seulement le mois de mai, mais le début de l’année 2010 dans son ensemble. Ainsi, à l’échelle planétaire, surfaces continentales et océans compris, la température moyenne sur la période de janvier à mai constitue, elle aussi, un record pour ces cinq mois, sur la période 1880-2010.
Ces diagnostics aux échelles planétaires et hémisphériques masquent toutefois des disparités géographiques. Ainsi, les températures en mai ont été sensiblement plus froides que la normale sur l’ouest des Etats-Unis, sur le nord de l’Argentine, sur le centre de la Russie et sur une partie de l’Europe.
La France a d’ailleurs connu un mois de mai remarquablement frais, avec une température moyennée sur l’ensemble du pays se situant 0,7 °C en dessous de la moyenne de référence 1971-2000. Il faut remonter en 1996 pour trouver un mois de mai aussi frais, et en 1991 pour en trouver un sensiblement plus froid.
06:04 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : climat, mai, printemps, météo, changement climatique, changements climatiques
mardi, 13 juillet 2010
Le bilan environnemental demeure préoccupant
Sur le site du Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de la Mer, on peut consulter la synthèse 2010 de l'état de l'environnement en France. (stats.environnement.developpement-durable.gouv.fr)
Le bilan environnemental demeure préoccupant, pour les sols, les eaux souterraines et les eaux côtières qui présentent un degré de pollution relativement élevé. Concernant les sols, le suivi des éléments traces (ex. plomb, cuivre) ne donne un état des lieux que pour la période 2000-2009. Pour le phosphore, l’analyse bénéficie de données depuis 1990. Globalement, la contamination des sols est très large. Elle est en particulier à relier au trafic routier longtemps responsable de l’essentiel de la pollution anthropique au plomb. Le phosphore est également très présent dans l'espace agricole en général du fait de l'accumulation des engrais. Le cuivre se concentre, quant à lui, dans les zones viticoles suite à l'application régulière de sulfate de cuivre.
Dans les eaux souterraines aussi, le niveau de pollution reste élevé et tend même à s’accroître. De 1997 à 2007, on observe à la fois un moindre pourcentage de points de mesure de la qualité des eaux souterraines avec des teneurs en nitrates inférieures à 10 mg/l (48 % contre 56 %) et un plus grand pourcentage de points avec des teneurs supérieures à 50 mg/l (6 % contre 4 %). l’évolution de la qualité des eaux côtières, particulièrement en Atlantique du Nord-Est, ne semble pas non plus favorable sur une longue période.
L’analyse de l’évolution de l’occupation des sols souligne une persistance dans l’artificialisation de l’espace. Dans la continuité des tendances observées depuis 1990, la comparaison menée entre les couvertures 2000 et 2006 de l’occupation des sols révèle que les espaces artificialisés ont progressé de 82 000 hectares (ha), soit une augmentation relative de 3 %. Ce phénomène s’est fait au détriment des terres agricoles pour 76 000 ha et des milieux semi-naturels pour 10 000 ha. L’extension du tissu urbain et du réseau des infrastructures explique ce constat qui se double de celui d’une fragmentation croissante des milieux semi-naturels. L’influence de l’accroissement des réseaux routier et ferroviaire de large emprise est notable de ce point de vue avec une augmentation de 1 300 ha/an sur la période 2000-2006.
05:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, france, écologie, pollution, agriculture, développement durable
lundi, 12 juillet 2010
Les papillons apprécient le goût du nectar
Les papillons peuvent apprécier le goût du nectar des fleurs grâce à leurs palpes, situés sous les yeux. Mais plus surprenant, les pattes jouent aussi leur rôle dans la perception du liquide sucré par les papillons.
Observons d’un peu plus près un papillon se posant sur une fleur et attardons-nous sur l’instant crucial où il s’acharne, tâtant la fleur dans ses moindres recoins. Il ne s’agit pas là d’un comportement anodin. Le papillon, grâce à cette petite manœuvre, peut percevoir des traces de nectar et dérouler sa trompe. Plus précisément, c’est un organe sensoriel situé sur le tarse qui détecte les substances sucrées et stimule le déroulement de la trompe.
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noé conservation, papillon, nectar, pollen
vendredi, 09 juillet 2010
Définir une politique publique de l’alimentation
Le projet de loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche est actuellement examiné par le parlement. Le premier chapitre s'intitule "Définir et mettre en œuvre une politique publique de l’alimentation".
Un rapport du CNA (Conseil national de l'alimentation), instance consultative regroupant l'ensemble des acteurs du monde de l'alimentation, contient près de 50 recommandations portant entre autres sur le renforcement de la qualité de l’offre alimentaire dans la restauration collective, le développement des outils d’information du consommateur sur les qualités et l’histoire des produits qu’ils consomment, y compris par l’affichage environnemental, le développement de l’éducation alimentaire (renforcement et développement des ateliers de cuisine dans le cadre scolaire, le développement de la promotion du patrimoine alimentaire et culinaire, une concertation sur l’évaluation des risques économiques, sociaux, éthiques et environnementaux liés à l’application des nouvelles technologies à l’alimentation, comme les nanotechnologies, une action immédiate pour la réduction des gaspillages alimentaires ; l’élaboration d’outils permettant de mesurer les impacts d’une variation éventuelle de la consommation de produits animaux (viandes, lait, œufs…) dans la ration alimentaire sur les enjeux de la durabilité (économie, santé, environnement).
Selon ce rapport, l'objectif est de préserver le "modèle alimentaire français", fondé sur des produits qualitatifs associés aux saisons et issus de la tradition des terroirs, des savoir-faire construits dans le temps, transmis et renouvelés en permanence grâce à des pratiques innovantes, et enfin un savoir-être qui véhicule des valeurs symboliques fortes et partagées (convivialité des repas, humanisme de la table, symbolique alimentaire, harmonie des mets et des vins) contribuant à la cohésion sociale et familiale.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site http://www.mescoursespourlaplanete.com/
06:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gastronomie, alimentation, alimentation biologique, aliments, agriculture durable, développement durable, économie
jeudi, 08 juillet 2010
L'ozone est un polluant qui se forme en été.
En ces jours de fortes chaleurs, la pollution émise par nos activités favorise les pics de pollution à l'ozone.
L'ozone est un polluant qui se forme en été avec des températures supérieures à 25°C et un temps anticyclonique. Des polluants comme les oxydes d'azote et les composés organiques volatils sont transformés, sous l'action du soleil et de la chaleur en polluants comme l'ozone. L'ozone irrite notamment les yeux et les voies respiratoires en attaquant les poumons et les bronches.
Les régions Alsace, Lorraine, Rhône-Alpes, Franche-Comté, Provence-Alpes-Côte d'Azur, et Languedoc-Roussillon connaissent des niveaux élevés d'ozone. Des dépassements du seuil d'information et de recommandation pour ce polluant (180 µg/m3 en moyenne horaire) ont d'ores et déjà été constatés ponctuellement dès ce dimanche 27 juin.
Dans ce contexte, on recommande de réduire les vitesses de 20 km/h et de privilégier le covoiturage et les transports en commun pour les déplacements et les industriels ont dû réduire leurs rejets polluants dans l'air.
Il est conseillé aux personnes sensibles de reporter toute activité physique et sportive intense et de privilégier les activités calmes.
Pour plus d'infos on peut consulter l'article de Christophe Magdelaine
05:39 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ozone, pollution, été, environnement, écologie
mercredi, 07 juillet 2010
Le Soleil entre dans un nouveau cycle d'activité
Le Soleil entre dans un nouveau cycle d'activité qui devrait connaître son apogée en mai 2013. Cette période, pourrait être l'occasion de tempêtes solaires jusqu'alors inconnues de notre société très vulnérable aux tempêtes géomagnétiques.
Le Soleil connaît des cycles en fonction du nombre de taches solaires qui apparaissent à sa surface. Ces cycles sont suivis depuis le milieu du XIXème siècle et se caractérisent par des hauts et des bas avec une période d'environ 11 ans. Les cycles varient entre 9 et 14 ans et certains ont un nombre de taches élevé, d'autres plus faible. Les minimums sont généralement brefs et ne durent que quelques années mais au 17ème siècle, le Soleil a plongé dans une période de 70 ans connu sous le nom de minimum de Maunder qui déconcerte toujours les scientifiques.
Jusqu'à présent, le cycle solaire se trouvait dans un minimum, le plus faible du siècle passé. En 2008 et en 2009, le Soleil a battu des records en terme de faible nombre de taches solaires, d'irradiance et de vent solaire. Depuis l'année dernière, le Soleil a commencé à retrouver un peu d'activité. Des petites taches émergent, d'énormes courants de plasma dérivent lentement vers l'équateur du Soleil et ses ondes radio augmentent légèrement. Tous ces signes avant-coureurs annoncent l'arrivée d'un nouveau cycle solaire.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info
05:53 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : astronomie, sciences, soleil, planète, environnement, changement climatique
mardi, 06 juillet 2010
Les règles plus strictes du label Bio Cohérence
La Fédération Nationale d'Agriculture Biologique des régions de France est un organisme professionnel à vocation syndicale. Créée en 1978, elle fédère les groupements régionaux d’agrobiologistes sur l’ensemble du territoire français.
Au-delà de son objectif de défense et de représentation des agriculteurs biologiques, la FNAB promeut un développement cohérent, durable et solidaire du mode de production biologique français pour préserver l'environnement, être en accord avec ses convictions profondes, offrir des produits sains.
Depuis le 1er janvier 2009, le label européen harmonise les pratiques en matière d’agriculture biologique dans l’Union Européenne. Le cahier des charges du label AB est depuis calqué sur celui du label européen et peut être considéré comme insuffisant pour certaines recommandations.
Le label, Bio Cohérence, contrôlé par les organismes certificateurs habituels (Ecocert, Certipaq, Agrocert, Qualité France et SGS) est attribué par un comité interne. Il garantit que le producteur respecte, outre le cahier des charges européen, des règles supplémentaires : refus catégorique des OGM (alors que les labels européen et AB tolèrent jusqu’à 0,9% d’OGM par ingrédient), obligation pour la ferme d’être 100% bio, alimentation animale 100% bio produite majoritairement dans la ferme, 100% d’ingrédients bio dans les produits transformés (contre 95% pour les labels bio européen et AB), limitation des antibiotiques, des antiparasitaires.
05:20 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bio, agriculture biologique, agriculture bio, label bio, label
lundi, 05 juillet 2010
Les bonnes affaires des vendeurs de vent
Pour réduire les émissions de CO2, il existe des moyens plus ou moins abordables. Poser des panneaux d’isolation thermiques est 100 fois moins cher qu'utiliser l’éolien par tonne de CO2 évitée. En dépit de l’efficacité de l'éolien, le gouvernement a décidé d’offrir aux exploitants d’éoliennes la garantie que leur production leur serait achetée à un prix fixe, bien supérieur au prix du marché. Au prix actuel de 86€/MWh le surcoût pour le consommateur sera environ de 2 milliards d’euros par an en 2015.
Les pro-éoliens font valoir que l’énergie du vent fait baisser le prix des factures d’électricité, si bien que le bilan net serait positif pour les consommateurs. Il est vrai qu’une fois l’éolienne construite, les coûts de production sont quasi-nuls et le producteur d’énergie éolienne à toujours intérêt à vendre, même à un prix très bas. C’est ce qui a fait que les jours de grand vent, les prix sur le marché scandinave descendent parfois aux environs de 2€/MWh au lieu de 40€, l’ensemble de la demande étant couverte par l’éolien. Sauf que le marché français dominé par le nucléaire ne réagit pas comme le marché scandinave.Pour plus d'informations, on peut consulter le site owni.fr
05:43 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éoliennes, énergies, énergies renouvelables, environnement, isolation
samedi, 03 juillet 2010
l'hydroélectricité n'est pas verte par nature
Le 23 juin, une convention d’engagements pour le développement d’une hydroélectricité durable en cohérence avec la restauration des milieux aquatiques a été signée. Il ne suffit pas qu'une énergie soit renouvelable pour qu'elle soit sans effet néfaste sur l'environnement.
L’hydroélectricité récupère la force motrice des cours d’eau, des chutes, voire des marées, pour la transformer en électricité. L'hydroélectricité est une source d'énergie renouvelable qui permet un stockage de l'énergie grâce à la modulation de la production électrique, apportant ainsi une contribution appréciable à la stabilité du système électrique. Elle permet un démarrage rapide et une montée jusqu'à la pleine puissance en quelques minutes et une bonne stabilité de fonctionnement dans les situations très perturbées que peuvent connaître les réseaux électriques.
Même si elle n'est productrice ni de gaz à effet de serre, ni d'autres gaz polluants, l'hydroélectricité est loin d’être «verte par nature». En effet, son impact sur les milieux aquatiques reste significatif, depuis la disparition des populations de poissons migrateurs dont le saumon atlantique jusqu’à l’érosion des fleuves et du littoral, suite à la rétention des sédiments dans les retenues en passant par la dégradation de la qualité de l’eau.
05:46 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eau, énergies, énergies renouvelables, environnement, saumon, écologie, co2
vendredi, 02 juillet 2010
PEFC, le label qui cache la forêt
Le logo vert du label PEFC est visible dans tous les magasins vendant des produits issus de la filière bois. On le retrouve sur les planches, le parquet, les charpentes, les granulés ou encore le papier, et certifie officiellement que ce bois est issu de forêts « durablement gérées ».
Qu’y a-t-il derrière ce label mondial créé par l’industrie du bois ?
De quelle gestion durable et de quelle forêt parle-t-on ?
De Millevaches au Morvan, des coupes rases aux méthodes « proches de la nature », l'équipe de télé millevaches a enquêté sur la question de la gestion forestière pour voir si ce ne serait pas encore un label qui cache des forêts mal gérées.
Voici leur magazine consacré au label PEFC, à la gestion forestière et ses alternatives avec la participation de : Sylvain Angerand, Philippe Benoist, Didier Branca, Rémi Cholat,Lucienne Haese, Jean-Christophe Grossetête, Marc Lajara, Thomas Mignaut, Jean-Jacques Rabache, Daniel Soularue et Pierre Tronche.
05:32 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foret, développement durable, écologie, environnement, bois, label